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Extraits de gosho sur |
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Yashodhara |
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En étudiant
le Sutra du Lotus, on y lit diverses prédictions : Shariputra deviendra l'Ainsi-Venu "Fleur lumineuse"*; Mahakashyapa,
l'Ainsi-Venu "Lumière éclatante"*; Subhuti,
l'Ainsi-Venu "Forme merveilleuse"*; Katyayana,
l'Ainsi-Venu "Lumière d'or de Jambunada"*; Maudgalyayana,
le bouddha "Parfum de bois de santal de Tamalapattra"*; Purna, l'Ainsi-Venu "Dharma
brillant"*; Ananda, le bouddha "Roi sage et tout-puissant des mers et des montagnes"*; Rahula, l'Ainsi-Venu "Qui foule
les fleurs des sept trésors"*; les cinq cents et sept
cents arhats, les Ainsi-Venus "Lumière universelle"* (réf.) ; les
deux mille disciples qui ont encore à apprendre ou qui ont tout
appris, les Ainsi-Venus Forme précieuse* ; et les nonnes Mahaprajapati et Yashodhara deviendront les
Ainsi-Venus "Vision qui comble de joie tous les êtres sensitifs"* et "Forme resplendissant de dix millions de lumières"*. (réf.) Devadatta était le petit-fils du roi Simhahanu,
le fils du roi Dronodana, oncle
du Bouddha Shakyamuni, et le frère aîné du vénérable Ananda. Sa mère était
une fille du riche Suprabuddha.
Il était donc membre de la famille d'un roi
faisant-tourner-la-roue et appartenait à la noblesse du continent
du sud, le Jambudvipa. Alors
qu'il vivait encore dans le monde séculier, il avait voulu épouser Yashodhara, mais elle avait été
conquise par le prince Siddhartha qu'il considéra dès lors comme son ennemi juré dans
une vie antérieure. De nos
jours comme par le passé, chez les sages aussi bien que chez
les personnes ordinaires, on trouve souvent une femme à l'origine
d'un conflit. À l'époque où le Bouddha Shakyamuni
portait encore le nom de prince Siddhartha,
et où Devadatta était prince héritier
de son père, le roi Dronodana,
un haut dignitaire du nom de Yasha avait pour fille Yashodhara.
C'était la femme la plus belle des cinq régions de l'Inde,
une véritable apparition céleste dont la réputation
de beauté s'était répandue par-delà les quatre océans. Siddhartha et Devadatta étaient
tous deux ses prétendants, ce qui suscita une rivalité
entre eux. Si [la prophétie
du Bouddha exprimée dans] ce passage du Sutra du Lotus n'était pas véridique, alors Shariputra ne deviendrait jamais l'Ainsi-Venu "Fleur de Lumière" ; le vénérable Mahakashyapa ne deviendrait
jamais l'Ainsi-Venu "Lumière étincelante" ; Maudgalyayana ne deviendrait
jamais le bouddha "Tamalapattra au Parfum de santal" ; Ananda ne deviendrait jamais l'Ainsi-Venu
"Roi tout puissant et montagne d'immense sagesse" ; la nonne Mahaprajapati ne deviendrait
jamais le "Bouddha dont la vision comble de joie tous les êtres
sensibles" ; et la nonne Yashodhara ( ne deviendrait jamais le "Bouddha aux Formes étincelant
de dix millions de lumières". Rong
Qiqi cita parmi
les "trois plaisirs" de son existence celui de ne pas être
né en tant que femme. C'est ainsi que les femmes sont dénigrées,
dans les écrits bouddhiques aussi bien que non bouddhiques. Pourtant,
même si elles ne lisent ou ne copient pas le texte de ce Sutra [le Sutra du Lotus], les femmes qui le gardent dans leur coeur, dans
leurs paroles et leurs actions, en particulier celles qui récitent
à haute voix Namu Myoho Renge
Kyo, pourront rapidement atteindre la bodhéité, comme
la fille du Roi-Dragon ou Gautami et Yashodhara qui vécurent
à la même époque que le Bouddha. Tel est le sens du
passage du Sutra que vous avez cité. |
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