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Extraits de gosho sur

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Yangzi
 

Il faut également avoir une compréhension correcte du pays. Dans chaque pays, l'esprit des gens est différent. Un oranger du sud du fleuve Yangzi, transplanté au nord de la rivière Hui, devient un oranger à feuilles triples. Même des végétaux et des arbres non dotés de conscience évoluent en fonction du lieu. Comment des êtres dotés d'esprit ne changeraient-ils pas encore davantage en fonction du lieu où ils se trouvent !
Encouragements à une personne malade (décembre 1264, à Nanjo Hyoe Shichiro)

En Inde, un homme qu'on appelait le vénérable Aryasimha fut décapité par le roi Dammira, et le bodhisattva Aryadeva fut assassiné par un brahmane. En Chine, une personne du nom de Zhu Daosheng fut exilée au Mont Su-thou, et le Savant-maître* Fadao fut marqué au visage et exilé au sud du fleuve Yangzi. Tous ces hommes furent persécutés pour avoir défendu les mérites du Sutra du Lotus et la cause du Dharma bouddhique (note). Moi, Nichiren, je suis le fils d'une famille de chandala du littoral, vivant à Tojo, dans la province d'Awa, région reculée de l'est du Japon. Perdre ce corps - qui autrement se dégradera sans servir à rien - pour la cause du Sutra du Lotus, ce sera comme recevoir de l'or en échange de vulgaires cailloux.
L'exil de Sado (Echi, octobre 1271, à un moine nommé Enjo-bo du temple Seicho-ji)

Le moine chinois Zhu Daosheng fut banni au Mont Su-thou, et le moine Fadao fut marqué au visage et exilé au sud du Yangzi. Ces hommes n'étaient-ils pas des défenseurs du Véhicule suprême du Sutra du Lotus ?
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Il y eut par le passé, un mauvais souverain en Chine qui s'appelait l'empereur Hui-zong. Sous l'influence de prêtres taoïstes, il détruisit les statues du Bouddha et les sutras et contraignit tous les moines et toutes les nonnes à reprendre la vie séculière jusqu'à ce qu'il ne reste plus un seul religieux. Parmi les moines il s'en trouva un, du nom de Fadao, qui refusa de se laisser intimider par l'édit impérial. Cela lui valut d'avoir le visage marqué au fer rouge et d'être exilé au sud du fleuve Yangzi. Je suis né à une époque où la confiance est accordée à l'école Zen dont l'enseignement est aussi nuisible que celui des prêtres taoïstes, et je rencontre également, comme Fadao, des persécutions.
La Loi de Causalité de la Vie (Sado, avril 1272 à Nichigennyo)

Même les lettrés et les maîtres qui ont compris le sens profond du bouddhisme ne peuvent pas s'élever contre l'autorité du dirigeant. Ceux qui, éventuellement, essayèrent de le faire furent en butte à de grandes persécutions. Le vénérable Aryasimha fut décapité par le roi Dammira, le bodhisattva Aryadeva fut tué par un brahmane, Zhu Daosheng fut contraint de se retirer dans les montagnes du Su-thou, et le Savant-maître* Fadao fut marqué au visage et exilé au sud du Yangzi.
La voix pure et portant loin (Sado, septembre 1272, à Shijo Kingo)

Il aurait été du reste inutile que je naisse du vivant du Bouddha, car ceux qui ont suivi les enseignements des quatre saveurs inférieures n'avaient pas encore entendu le Sutra du Lotus. Je le répète donc, être né à l'époque du Dharma correct et du Dharma formel n'aurait eu aucun sens puisque ni ceux qui étudiaient les doctrines des trois écoles du Sud ou des sept écoles du Nord du Yangzi, ni ceux qui appartenaient aux écoles Kegon, Shingon ou à d'autres, ne croyaient au Sutra du Lotus.
Sur les prédictions du Bouddha (Sado, 11 mai 1273 aux croyants)

Et pourtant, tous, des personnes les plus haut placées aux plus humbles, ressentent de l'hostilité à mon égard. Comment, alors, le soleil et la lune peuvent-ils continuer à briller sur leur tête, et comment les divinités de la terre peuvent-elles se laisser tranquillement fouler par leurs pieds  ? Lorsque Devadatta frappa le Bouddha, la terre trembla et des flammes en sortirent. Lorsque le roi Dammira décapita le vénérable Aryashima, sa main droite qui tenait le sabre se détacha et tomba à terre. L'empereur Hui-zong fit marquer au visage le moine Fadao et l'exila au sud du fleuve Yangzi, et, moins de six mois plus tard, il fut fait prisonnier et emmené par les barbares. Aujourd'hui, les présentes attaques des Mongols se produisent pour les mêmes raisons. Même si l'on rassemblait autant de soldats qu'on en peut trouver dans les cinq régions de l'Inde, et si l'on construisait une forteresse  [Tetsusshi] dans la montagne de la Roue de fer  [qui marque les frontières du Jambudvipa], cela ne servirait à rien. Toute la population du Japon subira inévitablement le désastre de la guerre.
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

Le Maka Shikan, chef-d'oeuvre du Grand-maître* Zhiyi*, contient l'essence de tous les sutras bouddhiques. Dans les cinq cents ans qui suivirent l'introduction du bouddhisme en Chine, il y eut sept grands maîtres au nord du fleuve Yangzi, et trois au sud. Leur sagesse était aussi resplendissante que le soleil et la lune, et leur vertu était vantée en tous lieux. Ils étaient cependant incapables de discerner quels sutras étaient profonds ou superficiels, inférieurs ou supérieurs, et l'ordre dans lequel ils avaient été enseignés.
Lettre aux Frères (Minobu, 16 décembre 1275 aux frères Ikegami)

Dans cette situation, je me comparais à Li Ling en Chine, qui fut gardé prisonnier dans une caverne au pays des barbares du Nord, et au maître Fadao que l'empereur Huizong des Song avait fait marquer au fer sur le front avant de l'exiler au sud du Yangzi. Et pourtant  ! Le roi Suzudan servit un ermite du nom d'Ashi avec la plus grande endurance afin d'obtenir les bienfaits du Sutra du Lotus  ; et même si le bodhisattva Fukyo fut frappé à coups de bâton par des moines arrogants, il eut l'honneur d'être le Pratiquant du Véhicule suprême. Maintenant, rien ne me rend plus heureux que d'être né à l'époque des Derniers jours du Dharma, et d'être en butte à des persécutions pour avoir propagé le Dharma des cinq caractères de Myoho Renge Kyo. Pendant plus de deux mille deux cents ans depuis la mort du Bouddha Shakyamuni, personne, pas même le grand sage Zhiyi*, n'a vécu cette phrase du Sutra : "En ce monde, il y aura beaucoup de haine et il sera difficile de croire."(réf.)
Sur le comportement du Bouddha (Minobu, 1276, à Konichi-ama)

Le vénérable Aryasimha, l'un des successeurs de Shakyamuni, fut assassiné par un brahmane, et le Maître du tripitaka Fadao fut marqué au visage et exilé au sud du fleuve Yangzi. Comment s'étonner alors qu'à l'époque des Derniers jours du Dharma, un moine sans notoriété rencontre de grandes difficultés en s'efforçant de propager le Sutra du Lotus  ! C'est très précisément annoncé dans le Sutra. Voilà pourquoi, même si les gens n'en tiennent aucun compte ou prétendent que cela ne correspond pas à leurs capacités, il faut néanmoins leur faire entendre les cinq caractères du Titre du Sutra du Lotus, parce qu'aucune autre voie ne mène à la bodhéité en dehors de celle-là.
Parvenir directement à la bodhéité grâce au Sutra du Lotus (Minobu, mars 1277 ? à Myoho-ama)

"Les écrits bouddhiques nous apprennent que le bodhisattva Fukyo fut frappé à coups de bâton, que le vénérable Aryasimha fut décapité, que le moine Zhu Daosheng fut exilé dans une montagne du Su-thou et que le Savant-maître* Fadao fut marqué au visage et exilé au sud du fleuve Yangzi. Pourtant, parce qu'ils propagèrent le véritable Dharma, ils obtinrent le nom de sage."
Lettre de pétition de Yorimoto (Minobu, le 25 juin 1277, requête au seigneur Ema au nom de Shijo Kingo)

 

 

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