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Extraits de gosho sur |
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Yomei |
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Le prince Shotoku était le fils du
trente-deuxième souverain du Japon, l'empereur Yomei.
Alors qu'il avait six ans, des hommes assez âgés arrivèrent
au Japon, venant du royaume de Paekche et de Koguryo et de Chine. Le jeune
prince de six ans s'écria : "Ce sont mes disciples ! "
et de leur côté ces personnages âgés joignirent
les mains en signe de respect et répondirent : "Vous êtes
notre maître ! " Ce fut un phénomène bien
singulier. Pendant près
de 30 ans, durant les trois règnes des Empereurs Kimmei, Bidatsu et Yomei,
l’on n’a pas eu foi en ce bouddhisme. D’étranges
phénomènes dans le ciel et des catastrophes naturelles sur
terre, semblables à ceux que l’on connaît aujourd’hui,
ont eu lieu à ce moment-là, bien qu’avec moins de
gravité. Le fils
de l'empereur Kimmei, le prince
héritier Yomei, eut pour
fils le prince Jogu qui non seulement
propagea le bouddhisme, mais alla même jusqu'à désigner
le Sutra du Lotus, le Sutra
Vimalakirti et le Sutra
Shrimala comme les textes qui assureraient la protection de
l'État. Par la suite, sous le règne du trente-septième
souverain, l'empereur Kotoku,
les enseignements des écoles Sanron et Jojitsu furent introduits
au Japon par Kanroku, un moine
de Paekche. A la même époque,
le moine Dosho, après
avoir été en Chine, transmit les enseignements des écoles Hosso et Kusha. Puis le
prince Shotoku, fils de l'empereur Yomei, commença l'étude
des écrits bouddhiques. Il se fit rapporter de Chine un exemplaire
du Sutra du Lotus, écrivit
des commentaires sur le texte et entreprit d'en propager les enseignements. Venons en maintenant au
Japon. Au cours du règne du trentième souverain, l'empereur Kimmei, le treizième jour
du dixième mois de la treizième année de son règne
(552), signe cyclique mizunoe-saru,
un exemplaire des écrits bouddhiques et une statue du Bouddha
Shakyamuni furent apportés au Japon en provenance de Paekche.
Sous le règne de l'empereur Yomei,
le prince héritier Shotoku commença l'étude du bouddhisme. Il envoya un dignitaire
de la cour, Wake no Imoko, en Chine avec pour mission de rapporter l'exemplaire
du Sutra du Lotus en un volume qui lui avait appartenu dans
une vie antérieure (réf.) et exprima sa détermination d'honorer et de protéger ce
Sutra. Par la suite, sous le règne du trente-septième empereur, Kotoku, les
écoles Sanron, Kegon, Hosso, Kusha et Jojitsu furent introduites
au Japon, et, sous le règne du quarante-cinquième empereur Shomu, ce fut le tour de l'école Ritsu, ce qui porta au total à
six le nombre de ces écoles. Mais, depuis le règne de
l'empereur Kotoku jusqu'au règne du cinquantième souverain,
l'empereur Kammu, soit pendant
une période de cent vingt ans au cours de laquelle régnèrent
quatorze souverains, les écoles Tendai et Shingon n'étaient pas
encore introduites. Le trente
et unième empereur, Bidatsu,
était le deuxième fils de Kimmei.
Il régna pendant quatorze ans avec l'aide de deux grands ministres.
L'un d'eux était un fils de Mononobe
no Okoshi, du nom de Yuge no
Moriya, qui avait hérité de la fonction de son père.
L'autre était un fils de Soga
no Iname qui s'appelait Soga no Umako. C'est sous
le règne de cet empereur [Bidatsu]
que naquit le prince Shotoku,
fils de l'empereur Yomei et neveu
de l'empereur Bidatsu. Un jour
du deuxième mois de l'année, alors qu'il était
âgé de deux ans, il se tourna vers l'est, tendit le majeur
et récita Namu Butsu [dévotion au Bouddha] et l'une des
reliques de Shakyamuni se matérialisa dans la paume de sa main.
C'était la première fois que quiconque au Japon invoquait
le nom du Bouddha. Par exemple,
lorsque le bouddhisme fut introduit au Japon, le Premier ministre Mononobe
no Moriya et d'autres qui s'opposaient à sa propagation furent
frappés par les épidémies, mais Soga
no Umako et d'autres qui adhéraient au bouddhisme tombèrent
également malades. Trois empereurs successifs, Kimmei, Bidatsu et Yomei, crurent au bouddhisme
et au Bouddha Shakyamuni dans leur cœur, mais extérieurement
adressèrent des prières à la déesse Amaterasu [Tensho] et aux sanctuaires de
Kumano [trois sanctuaires consacrés aux divinités locales],
se conformant aux rituels traditionnels du pays. Parce que leur foi
dans le Bouddha et en son enseignement était faible, alors que
leur foi dans les divinités était forte, ces trois souverains
furent finalement entraînés par la plus forte influence,
et ils moururent au cours d'épidémies de variole.trois
sanctuaires consacrés aux divinités locales. Le Sutra
du Lotus faisait partie des textes introduits au Japon à
cette époque. Plus tard, toutefois, le prince Shotoku,
fils du trente-deuxième souverain, l'empereur Yomei, envoya une mission en Chine pour qu'elle en ramène une autre
copie du Sutra du Lotus, et il en propagea les enseignements
partout au Japon. Depuis lors, plus de sept cents ans se sont écoulés. Puis, le
quinzième jour du deuxième mois de la deuxième
année du règne de l'empereur Bidatsu,
le prince Shotoku, fils de l'empereur Yomei, se tourna vers l'est et
récita Namu Shakyamuni Butsu, après quoi les reliques du Bouddha se matérialisèrent dans sa main. Durant la
sixième année du règne de l'empereur Bidatsu,
le prince lut et récita le Sutra du Lotus. Depuis lors,
plus de sept siècles se sont écoulés, plus de soixante
empereurs ont régné, et le bouddhisme, peu à peu,
s'est répandu dans le Japon entier. Dans les soixante-six provinces
et les deux îles, il est parvenu partout. Dans chaque province,
dans chaque district, dans chaque ville, village ou hameau, des sanctuaires,
des pagodes et des temples bouddhiques
ont été construits, et 171 037 lieux sont maintenant consacrés
au bouddhisme |
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