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Extraits de gosho sur |
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Yan-Hui |
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Dans le Maka
Shikan du Grand-maître* Zhiyi* on peut lire : "Celui qui connaît la véritable marche
du monde, connaît le Dharma bouddhique." Dans le Maka
Shikan Bugyoden Guketsu le Grand-maître* Zhanlan déclare : "Des enseignements universels, comme la bienséance
et la musique, se propagent d’abord, ouvrant la voie au Bouddha",
et le Koshaku de Annen dit ceci: "Le Bouddha envoya Trois sages [Laozi, Confucius et Yan-Hui]
en Chine pour enseigner les cinq préceptes, par le biais des cinq
vertus. Dans le passé, quand le premier ministre de la cour des
Song demanda à Confucius si les Trois Augustes et les Cinq
Empereurs de la Chine ancienne étaient sages,
Confucius répondit qu’ils ne l’étaient pas.
Le premier ministre lui demanda alors s’il y avait quelqu’un
que l’on pouvait considérer comme un sage. Confucius répondit
qu’il avait entendu parler d’un sage appelé Shakyamuni,
qui vivait dans les contrées de l’ouest." Le Grand-maître* Zhanlan* écrivit : "La propagation du bouddhisme s'appuie véritablement
sur cela. C'est parce que la bienséance et la musique se sont d'abord propagées que la Voie véritable s'est ensuite ouverte". (réf.) Zhiyi* déclara : "Dans le Sutra Konkomyo*,
il est indiqué que "tous les bons enseignements qui existent
en ce monde découlent de ce Sutra. Avoir une profonde connaissance
de ce monde est en soi le bouddhisme."(réf.) On lit dans le Maka Shikan : "Moi, le Bouddha, j'ai envoyé Trois
sages* pour instruire le peuple de Chine." Dans le Guketsu,
commentaire de Zhanlan* sur le Maka Shikan, on lit : "Le Sutra
Shojohogyo établit que le bodhisattva Gakko* apparut là-bas
sous le nom de Yan-Hui, le bodhisattva
Kojo* y apparut sous la forme de Confucius,
et le bodhisattva Kasho sous
celle de Lao-Zi. Puisque le sutra se place du point de vue de l'Inde,
il désigne la Chine par les mots "là-bas". |
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