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Extraits de gosho sur |
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kudoku
- bienfaits de la pratique |
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Réciter
le nom du Bouddha, lire le Sutra, ou simplement offrir des fleurs
ou brûler de l'encens, tous ces actes seront source de bienfaits
et de bonne fortune dans votre propre
vie. Avec cette conviction, mettez votre foi
en pratique. Je réponds : "Que tous deviennent bouddha même à l’aide d’une
seule stance est indubitable"(réf.).
Il est dit encore : "Rejetez honnêtement les moyens salvifiques ! Je vais à présent prêcher la voie sans supérieure."(réf.)
Ici, on peut le savoir, il s’agit de la bodhéité
sans supérieure. C’est, “pendant un bref instant l’écouter,
alors on obtient la bodhéité ultime, parfaite et infinie."(réf.)
Obtenir cette bodhéité est le bienfait
(kudoku) de pouvoir entendre cette doctrine même un bref instant.
La métaphore
du grand océan qui "recèle divers trésors"
indique que toutes les pratiques et actions vertueuses de tous les bouddhas
et bodhisattva, ainsi que tous les bienfaits obtenus
par la pratique des six paramitas
sont inclus dans la pratique du Dharma Merveilleux.
Si l'on propage
le Dharma sans comprendre le temps, cela n'apporte aucun bienfait.
Au contraire, on tombe dans les mauvaises
voies de l'existence. Lorsque le Bouddha Shakyamuni apparut en ce
monde, il était résolu à enseigner intégralement
le Sutra du Lotus. Mais, même si les capacités de
ses auditeurs étaient peut-être adéquates, le temps
propice n'était pas encore venu. Cela nous est dit dans le Sutra du Lotus même,
ainsi que dans les soixante volumes de commentaires (note)
de Zhiyi*
et de Zhanlan*.
Nous lisons dans le Sutra : "Même la sagesse
du Bouddha ne saurait trouver de limites à de tels bienfaits."(réf.)
Or, de nos jours, l’ouverture des yeux des bouddhas
du Japon est effectuée par le rite shingon.
Aussi, les esprits maléfiques y pénètrent et s’approprient
la vie des êtres. Les esprits
maléfiques sont appelés "ceux qui dérobent
la vie". Les démons y pénètrent, privant les
êtres des bienfaits bouddhiques. Les démons sont appelés
"ceux qui dérobent les bienfaits bouddhiques". Les caractères
qui forment les mots du Sutra du Lotus sont la forme visible
et non-coextensive que prend la voix pure et portant très loin
du Bouddha, attribut invisible et coextensif. Ainsi, ils ont les deux
aspects physiques de la couleur et de la forme. La voix pure portant très
loin, une fois éteinte, est réapparue sous la forme de mots
écrits pour procurer des bienfaits aux simples
mortels. Si vous craignez
véritablement le royaume de la vie
et de la mort et aspirez au nirvana,
si vous persévérez dans votre foi
et désirez ardemment entrer dans la Voie,
les souffrances du changement
et de l'impermanence ne deviendront
rien de plus que le rêve d'hier, et la bodhéité deviendra
la réalité d'aujourd'hui. Si seulement vous récitez
Namu Myoho Renge Kyo, quelle offense
pourrait manquer d'être effacée ? Quel bienfait
pourrait manquer d'apparaître ? [...] «S'il en est ainsi, dit l'ignorant, les bienfaits
du daimoku sont immenses, en effet.
Mais ces bienfaits doivent être différents selon que l'on
comprend ou non le sens du daimoku. Je suis un homme qui porte arc et
flèches, et me consacre à la profession des armes. Je n'ai
aucune compréhension de la vraie nature des enseignements bouddhiques.
Comment une personne telle que moi pourrait-elle acquérir beaucoup
de bonne fortune ?» Les écoles Shingon, en particulier, mettent en avant les bienfaits que l'on peut obtenir dans cette vie-ci. Prenant des animaux pour objets de culte, ils prient non seulement pour l'assouvissement des passions entre hommes et femmes, mais pour l'obtention de domaines et autres bien matériels. Et avec d'aussi médiocres résultats, ils prétendent avoir des pouvoirs extraordinaires. (réponse à Hoshina Goro Taro, (5 décembre 1267 à Hoshina) Les persécutions que les autorités me font subir prouvent clairement que je suis le Pratiquant le Sutra du Lotus. Il est indubitable que la lune décroît et croît, et que la marée connaît flux et reflux. Dans mon cas également, puisque la rétribution négative s'est déjà manifestée, le bienfait doit nécessairement venir. A quoi bon, alors, me plaindre ? La lettre d'Echi (Echi, le 14 septembre 1271 à Toki Jonin) Si les rétributions
d'un lourd karma passé ne sont pas effacées durant cette
vie-ci, on est voué aux souffrances
de l'enfer à l'avenir, mais si l'on subit de grandes difficultés
en cette vie, les souffrances infernales disparaîtront aussitôt. Après la mort, on obtiendra les bienfaits
du monde-état des Hommes
ou du monde-état du Ciel, ainsi
que ceux des trois véhicules
et du Véhicule suprême. Le feu a pour
fonction de brûler et d'éclairer ; l'eau, de purifier ; le
vent, de balayer la poussière et d'insuffler la vie aux plantes,
aux animaux et aux êtres humains. La fonction de la terre est de
nourrir les plantes et les arbres, et celle du ciel de les arroser. Myoho
Renge Kyo agit en tout point de la même manière. C'est
l'accumulation des bienfaits apportés par les
bodhisattvas Surgis-de-Terre. Ce Sutra
du Lotus si noble et si précieux, par le passé je l'ai
piétiné, rejeté avec dégoût et j'ai
refusé d'avoir foi en lui. Ou bien encore je me suis cruellement
moqué de ceux qui étudiaient le Sutra du Lotus et qui l'enseignaient à ne serait-ce qu'une autre personne afin
de transmettre ainsi le Dharma pour l'avenir. Ou j'ai tout fait pour les
dissuader d'avoir foi en ce sutra, en leur disant que sa pratique était
peut-être bonne pour la vie prochaine mais qu'ils n'en tireraient
aucun bienfait en cette vie-ci. Des actes d'opposition
au Dharma de ce genre ont maintenant attiré sur moi les nombreuses
et sévères persécutions que je rencontre en cette
vie. Parce que j'ai autrefois dénigré le plus élevé
des sutras, je suis maintenant méprisé et l'on ne tient
pas compte de ce que je dis. Dans sa grande
bienveillance, le Bouddha se sert d'une chose rare
(note) pour nous instruire et nous
octroyer des bienfaits. Même
en d'innombrables millions de kalpa,
qui pourrait jamais s'estimer quitte envers lui ? Quand bien même
les hommes lui offriraient leurs mains et leurs pieds, se prosterneraient
jusqu'à terre en sa présence et lui feraient toutes les offrandes possibles, aucun d'eux
ne pourrait s'acquitter de sa dette. Ce joyau qu'est
le caractère Myo contient toutes les rétributions reçues
par le Bouddha en pratiquant les six paramitas dans ses existences passées : les bienfaits obtenus
par Shakyamuni lorsqu'il fit don de son corps à une tigresse affamée (note)
ou lorsqu'il offrit sa propre chair pour sauver
une colombe
(note) ; ceux qu'il obtint sous
la forme du roi Shudama, lorsque,
pour rester fidèle à sa parole, il refusa de transgresser
les préceptes ; les bienfaits obtenus sous la forme de l'ascète Ninniku lorsqu'il endura la punition
infligée par le roi Kari ; ou sous la forme du prince Nose et sous celle de l'ascète Shojari.
Le seul caractère Myo contient tous les bienfaits accumulés
au cours de ces six vies, aussi bien que tous les autres bienfaits possibles.
Ainsi, nous, simples mortels vivant à l'époque mauvaise
des Derniers jours du Dharma, sans
avoir créé une seule bonne cause [parce que Shakyamuni nous
a légué le caractère myo], nous pouvons obtenir autant
de bienfaits que si nous étions parvenus nous-mêmes
au terme des dix mille différentes pratiques des six paramitas.
Ainsi, l'ensemble
du texte constitue en réalité trois textes, chacune de ses
phrases représente trois phrases, chacun de ses mots vaut trois
mots, car le bienfait procuré par le Sutra
du Lotus est tel qu'un seul de ses mots contient les triples bienfaits des bouddhas Shakyamuni, Taho et de
tous les autres bouddhas des
dix directions. C'est pourquoi
il est dit dans le chapitre Shinge*
(IV) : " L'Honoré du monde dans
sa grande bienveillance fait usage d'une chose rare, avec bonté
et compassion, il enseigne et convertit, nous permettant d'obtenir des bienfaits. Même pendant d'incalculables millions
de kalpa, qui pourrait s'acquitter
un jour de sa dette envers lui ? Pendant quarante
années et plus, utilisant les Quatre méthodes d'exposer
les quatre sortes d'enseignement,
il se présenta comme un homme qui, par les enseignements
provisoires [gon kyo] et les enseignements
théoriques*,
permit à tous les êtres humains d'obtenir des bienfaits. Le Grand-maître Zhiyi* a dit : "Dans la cinquième
période de cinq cents ans, la voie mystique se répandra
et apportera des bienfaits à l'humanité pour longtemps à
l'avenir."(réf.)
Cela ne décrit-il pas l'époque de kosen-rufu ? Le bienfait du Sutra du Lotus ne peut être compris et partagé
que par les bouddhas. C'est une sorte d'Éveil
que même la sagesse des émanations du Bouddha Shakyamuni
dans l'univers entier a grand peine à concevoir. C'est pourquoi,
comme vous le savez, le Grand-maître Zhiyi* a défini le mot Myo [de Namu
Myoho Renge Kyo] comme ce qui est mystérieux. Le Grand-maître Zhiyi* a déclaré : "Dans la cinquième période
de cinq cents ans, le Dharma Merveilleux se répandra et apportera
des bienfaitsà l'humanité pour longtemps
à l'avenir"(réf.),
indiquant ainsi que la propagation ne se ferait qu'à une époque
ultérieure. Le Bouddha
- essence de Myoho Renge Kyo du chapitre Juryo*
(XVI) de l'enseignement
essentiel*,
à la fois sujet habitant et domaine habité, vie et environnement,
corps et esprit, ainsité et fonction, le Bouddha éternellement doté des Trois
Corps - désigne les disciples et les adeptes de Nichiren. Ils
incarnent la véritable ainsité de Myoho Renge Kyo ; tel est le
bienfait du Sutra du Lotus, libérant l'intégralité
des pouvoirs transcendantaux que ces disciples possèdent de manière
inhérente. Le Grand-maître Zhanlan* ait dit : "Le début de l'époque des Derniers
jours du Dharma ne sera pas sans bienfaits inapparents,
car c'est l'époque où le grand enseignement sera propagé". (réf.) Le sens de
ce passage est que ceux qui obtinrent le bienfait de la bodhéité aux époques du Dharma correct et du Dharma
formel avaient tous créé un lien avec le Sutra du
Lotus du vivant de Shakyamuni. Ainsi, lorsque cette graine fut parvenue
à maturité, elle se transforma en bienfait apparent.
Par contre, de nos jours, ceux qui sont nés à l'époque
des Derniers jours du Dharma reçoivent
la graine de la bodhéité pour la première fois,
c'est pourquoi leur bienfait est inapparent. Ainsi, faire
ouvertement l'éloge de ce qui est véritablement supérieur
ressemble à un acte d'arrogance, mais, en réalité,
cela entraîne de grands bienfaits parce que cela
revient à faire l'éloge du Grand Dharma auquel on adhère. Il est dit,
dans le quatrième volume du Sutra du Lotus, au chapitre
Hosshi* (X) : "La personne qui cherche la Voie du Bouddha et qui, pendant un kalpa, joignant les mains devant
moi, récitera d'innombrables stances à ma louange, parce
qu'elle aura ainsi fait l'éloge du Bouddha, obtiendra des bienfaits incommensurables. Mais la bonne fortune
qu'obtiendront ceux qui louent et honorent les pratiquants de ce Sutra sera plus grande encore." Le démon
de l'obscurité fondamentale peut même pénétrer
la vie d'un bodhisattva qui a atteint l'étape la plus élevée de la pratique, et l'empêcher d'atteindre
le bienfait ultime du Sutra du Lotus - la bodhéité
elle-même. Le stupa construit
par le maître non bouddhiste Nigantha Nataputta*
procura de grands bienfaits aux êtres vivants pendant
des années, mais, lorsque le bodhisattva Ashvaghosha (note)
s'inclina devant, ce stupa s'écroula soudainement. (réf.) Dans votre lettre vous dites que, depuis que vous avez
commencé à croire en ce Sutra, sans la moindre
négligence, vous n'avez pas cessé de réciter les
junyoze, le Jigage,
ni de réciter daimoku. Et
vous demandez s'il y a une différence entre les bienfaits obtenus par la récitation de daimoku
lorsque c'est un sage qui le récite ou un simple mortel comme vous. La réponse est qu'il n'y en a aucune. L'or reste le
même dans les mains d'un sage ou dans celles d'un insensé,
et le feu ne change pas de nature, qu'il soit allumé par un fou
ou par une personne sensée. Peu à
peu, lorsqu'une personne, deux, mille, dix mille, cent mille, puis tous
les habitants du pays, en viendront à réciter daimoku,
avant même que vous le réalisiez, les bienfaits dus à leur pratique s'accumuleront en vous. Ces bienfaits seront
comme les gouttes de rosée se rassemblant pour former un grand
océan, ou comme des grains de poussière s'accumulant jusqu'à
former un Mont Sumeru. Si vous dites
qu'aucun bodhisattva ne tire de bienfaits du Sutra
du Lotus, alors comment expliquez-vous le passage : "Quand les
bodhisattvas entendent ce Dharma, ils se libèrent des filets du
doute" ? Après cela, pouvez-vous vraiment dire que le
Sutra ne procure aucun bienfait aux bodhisattvas ? [...] Prétendrez-vous que le Sutra du Lotus peut être bénéfique aux bodhisattvas de capacités
médiocres comme aux personnes des deux
véhicules, mais que les bodhisattvas aux capacités supérieures
ont déjà reçu suffisamment de bienfaits des sutras antérieurs ? Dans ce cas, que faites-vous des passages du Sutra : "Qu'ils soient
de capacités supérieures ou médiocres... je répands
sur eux la pluie du Dharma en toute impartialité"(réf.)
ou
"Tous les bodhisattvas qui parviennent à l'Éveil
parfait sans supérieur (anuttara-samyaksambodhi) le font dans
tous les cas grâce à ce Sutra" ? (réf.) Les épidémies qui frappent notre pays sont
des punitions comparables à celle qui consiste à avoir "la
tête brisée en sept morceaux"..
Et si les bienfaits doivent être de la même
importance que les rétributions négatives, alors il ne fait
aucun doute que mes disciples jouiront d'une bonne
fortune supérieure aux dix
titres honorables. (réf.) Depuis mon plus jeune âge, moi, Nichiren, je n'ai
jamais prié pour les bienfaits de ce monde. Je
n'ai eu qu'un seul désir, celui d'atteindre la bodhéité.
Mais, pour vous, je ne cesse d'adresser des prières au Sutra
du Lotus, au Bouddha Shakyamuni et à la divinité du
Soleil Amaterasu parce que je sais
qu'en vous se continue la vie du Sutra du Lotus. Et dans le
Daijo Kishin Ron d'Ashvaghosha : "Lorsque l'état de bouddha est constamment éveillé,
il dissipe rapidement les illusions et révèle dans la vie l'aspect du Corps
du Dharma*."
On trouve une affirmation similaire dans le Yuga Ron du bodhisattva
Maitreya
(note). Une action inaperçue
aura pour résultat un bienfait visible. Le Roi-Démon
du sixième Ciel savait probablement cela. Les principes
de l'inclusion mutuelle des
dix mondes-états, des
cent mondes, des mille
mondes ou des trois mille
mondes qui conduisent au bienfait de myogaku, l'Éveil
complet sans supérieur. [Il est prédit
qu'] à l'époque [où ce Dharma sera révélé]
les images du Bouddha, comme les moines des temples construits aux époques
du Dharma correct et du Dharma formel,
perdront tout pouvoir de procurer des bienfaits. Seul ce Grand Dharma
se propagera dans le monde entier. Aux époques
du Dharma correct et du Dharma formel,
cet enseignement n'a pas été propagé parce que les
autres sutras n'avaient pas encore perdu le pouvoir de procurer des bienfaits.
Maintenant, à l'époque des Derniers
jours du Dharma, ni le Sutra du Lotus ni les autres sutras
ne peuvent plus conduire à l'Éveil.
Il n'y a que Namu Myoho Renge Kyo. Le plant de
riz fleurit et donne des grains, mais l'essentiel demeure dans le sol.
Grâce à quoi, la tige pourra refleurir et redonner des grains.
Les bienfaits que moi, Nichiren, obtiens en propageant
le Sutra du Lotus rejailliront sur Dozen-bo. Comme je l'ai
souvent dit, un mérite invisible entraîne une rétribution
apparente. Les autres samouraïs de votre clan ont eu beau vous calomnier
auprès de votre seigneur, et même ce dernier croire [un instant]
à leurs accusations, parce que, depuis des années, vous
avez sincèrement souhaité le salut de votre seigneur dans
sa vie prochaine, vous avez pu obtenir ce bienfait. Parce que
l'époque des Derniers jours du
Dharma est celle qui convient à la propagation de l'enseignement
essentiel*,
même s'ils ne sont coupables d'aucun crime, les adeptes du Hinayana,
du Mahayana provisoire*
et de l'enseignement théorique*
n'obtiendront aucun bienfait par la pratique de leur
école. Leurs doctrines sont comparables à un remède
actif au printemps mais périmé en automne, ou du moins beaucoup
moins efficace qu'il ne l'était au printemps ou en été. Même
parmi ceux qui adhèrent au Sutra du Lotus et le respectent
à la lettre, certains éprouvent du ressentiment à
l'égard du Pratiquant
du Sutra du Lotus, soit par avidité, colère ou
ignorance, soit pour des raisons profanes, ou en raison de l'un ou l'autre
de ses actes. Bien que de telles personnes croient au Sutra du Lotus,
elles n'obtiendront pas le bienfait de la foi,
mais recevront au contraire une rétribution négative. Si l'on fait
des offrandes à ces parents,
on fait des offrandes à leurs mille enfants également. Celui
qui fait des offrandes au Sutra du Lotus recevra un bienfait équivalent à celui qu'il obtiendrait en faisant
des offrandes à tous les bouddhas et bodhisattvas des dix
directions, parce que tous les bouddhas
des dix directions ont leur origine dans le seul caractère
Myo. [...] Tel est le pouvoir du feu de la
sagesse contenu dans le seul caractère Myo.
Non seulement toutes les fautes s'effaceront, mais elles deviendront sources
de bienfait. Les gardiens
de l'enfer eurent beau essayer de les faire descendre en les frappant
avec des barres de fer, ses pieds ne pénétrèrent
jamais en enfer grâce au bienfait d'avoir créé
un lien, même d'opposition, avec le Sutra du Lotus, en
le piétinant. Le Grand-maître Zhiyi*,
qui aurait souhaité vivre à cette époque des Derniers
jours du Dharma, disait dans le Hokke
Mongu* : "Au cours de la cinquième
période de cinq cents ans, le Dharma Merveilleux se répandra
et apportera ses bienfaits pour longtemps à l'avenir."(réf.)
De tels enseignements
sont seulement un plaisir pour leurs yeux, une consolation pour leur esprit,
mais leur véracité n'est prouvée par aucun bienfait.
Ce sont comme des fleurs qui s'épanouissent sans donner de fruit
ou de simples paroles jamais mises en pratique. Combien plus
grands encore seront les bienfaits des êtres humains
qui se réjouissent de l'existence d'un tel sotoba,
qui sont heureux de le toucher de leurs mains ou de poser les yeux sur
lui ! Je crois que, en rétribution du bienfait qu'entraîne l'érection de ce sotoba,
vos parents défunts doivent illuminer la Terre
pure avec autant d'éclat que le soleil ou la lune dans les
cieux. Comme elle
est mystérieuse la volonté de faire, ne serait-ce qu'une
fois, une offrande au moine qui
connaît le coeur du Sutra du Lotus ! Celui qui fait une
telle offrande, ne serait-ce qu'une fois, ne s'égarera jamais dans
les mauvaises voies. A plus
forte raison, si l'on renouvelle cette offrande dix fois, vingt fois,
pendant cinq ans, dix ans, ou tout au long de sa vie, les bienfaits seront bien plus grands. Même la sagesse du Bouddha est incapable
de les évaluer. Un seul don au Pratiquant
du Sutra du Lotus entraîne des bienfaits cent mille myriades
de fois plus importants que ceux que l'on pourrait obtenir en offrant
d'innombrables trésors au Bouddha Shakyamuni pendant plus de huit
milliards de kalpa. Quant au Sutra du Lotus, les mérites
et les bienfaits de ses huit volumes et vingt-huit chapitres
sont tous contenus dans les cinq caractères de son titre. C'est
comparable au merveilleux joyau exauçant
tous les vœux, capable de dispenser dix mille trésors. Ou
bien l'équivalent du principe "un seul grain de poussière
contient trois mille mondes".
A l'inverse,
ceux qui disent que le Sutra du Lotus est supérieur à
tous les autres sutras ont pleinement raison de le faire. En réalité,
cela leur vaudra de grands bienfaits. Car ils disent
précisément ce qui est écrit dans le Sutra. Ainsi, il y a toutes sortes de plantes, mais le lotus
est la seule qui donne simultanément fleur et fruit. Le bienfait,
dans tous les sutras autres que le Sutra du Lotus, n'est pas
clairement défini, car ils enseignent qu'il faut d'abord accumuler
de bonnes causes et que, seulement ensuite, on peut devenir bouddha. Le
Sutra du Lotus est entièrement différent. La main
qui le touche devient immédiatement bouddha, et la bouche qui le
récite parvient immédiatement à la bodhéité,
tout comme la lune, dès qu'elle s'élève au-dessus
des montagnes, à l'est, se reflète immédiatement
dans l'eau, ou de la même manière qu'un son est aussitôt
suivi d'un écho. Si
l'on tue ou vole les autres et leur dérobe les premiers fruits
de leur récolte, on aura beau faire don de ses gains dans l'espoir
d'obtenir des bienfaits ou de créer de bonnes
causes, ce don ne créera en définitive qu'une mauvaise cause.
[...] Même si une offrande est faite avec sincérité,
si la personne qui la reçoit est mauvaise, cette offrande n'apportera
aucun bienfait, au contraire, elle entraînera dans
les mauvaises voies. Les bienfaits qui résultent d'avoir rencontré des dizaines de milliards
de bouddha et de leur avoir fait des offrandes sont si grands que, même si l'on a suivi d'autres enseignements
que le Sutra du Lotus, et, comme rétribution pour cette opposition, on est né pauvre
et dans une famille misérable, on devient quand même un croyant
de ce Sutra en cette vie. Les simples mortels de l'époque des Derniers
jours du Dharma s'imaginent que ce qu'ils lisent dans ces divers
sutras correspond à l'esprit du Bouddha. Mais ce n'est finalement
qu'un reflet de leur propre esprit. Et parce que, pour n'avoir pas encore
été cultivées, les capacités de leur propre
esprit sont restreintes, cela ne peut leur procurer que peu de
bienfaits. |
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