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Extraits de gosho sur

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DICTIONNAIRE
 
kudoku - bienfaits de la pratique
 

Réciter le nom du Bouddha, lire le Sutra, ou simplement offrir des fleurs ou brûler de l'encens, tous ces actes seront source de bienfaits et de bonne fortune dans votre propre vie. Avec cette conviction, mettez votre foi en pratique.
Sur l'atteinte de la bodhéité (1255, à Toki Jonin )

Je réponds : "Que tous deviennent bouddha même à l’aide d’une seule stance est indubitable"(réf.). Il est dit encore : "Rejetez honnêtement les moyens salvifiques  ! Je vais à présent prêcher la voie sans supérieure."(réf.) Ici, on peut le savoir, il s’agit de la bodhéité sans supérieure. C’est, “pendant un bref instant l’écouter, alors on obtient la bodhéité ultime, parfaite et infinie."(réf.) Obtenir cette bodhéité est le bienfait (kudoku) de pouvoir entendre cette doctrine même un bref instant.
Renjo sho (1255)

La métaphore du grand océan qui "recèle divers trésors" indique que toutes les pratiques et actions vertueuses de tous les bouddhas et bodhisattva, ainsi que tous les bienfaits obtenus par la pratique des six paramitas sont inclus dans la pratique du Dharma Merveilleux.
La même saveur salée (1261   ? )

Si l'on propage le Dharma sans comprendre le temps, cela n'apporte aucun bienfait. Au contraire, on tombe dans les mauvaises voies de l'existence. Lorsque le Bouddha Shakyamuni apparut en ce monde, il était résolu à enseigner intégralement le Sutra du Lotus. Mais, même si les capacités de ses auditeurs étaient peut-être adéquates, le temps propice n'était pas encore venu.
L'enseignement, les capacités, le temps et le pays (Izu, 10 février 1262)

Cela nous est dit dans le Sutra du Lotus même, ainsi que dans les soixante volumes de commentaires (note) de Zhiyi* et de Zhanlan*. Nous lisons dans le Sutra  : "Même la sagesse du Bouddha ne saurait trouver de limites à de tels bienfaits."(réf.)
Sur la récitation des chapitres Hoben et Juryo (Kamakura - 1264, à la femme de Hiki Daigaku Saburo Yoshimoto)

Or, de nos jours, l’ouverture des yeux des bouddhas du Japon est effectuée par le rite shingon. Aussi, les esprits maléfiques y pénètrent et s’approprient la vie des êtres. Les esprits maléfiques sont appelés "ceux qui dérobent la vie". Les démons y pénètrent, privant les êtres des bienfaits bouddhiques. Les démons sont appelés "ceux qui dérobent les bienfaits bouddhiques".
L’ouverture des yeux des images sculptées ou peintes (Kamakura 1264)

Les caractères qui forment les mots du Sutra du Lotus sont la forme visible et non-coextensive que prend la voix pure et portant très loin du Bouddha, attribut invisible et coextensif. Ainsi, ils ont les deux aspects physiques de la couleur et de la forme. La voix pure portant très loin, une fois éteinte, est réapparue sous la forme de mots écrits pour procurer des bienfaits aux simples mortels.
La consécration des images sculptées ou peintes (1264 ou 1272 ou 1274 ou 1282)

Si vous craignez véritablement le royaume de la vie et de la mort et aspirez au nirvana, si vous persévérez dans votre foi et désirez ardemment entrer dans la Voie, les souffrances du changement et de l'impermanence ne deviendront rien de plus que le rêve d'hier, et la bodhéité deviendra la réalité d'aujourd'hui. Si seulement vous récitez Namu Myoho Renge Kyo, quelle offense pourrait manquer d'être effacée  ? Quel bienfait pourrait manquer d'apparaître  ? [...] «S'il en est ainsi, dit l'ignorant, les bienfaits du daimoku sont immenses, en effet. Mais ces bienfaits doivent être différents selon que l'on comprend ou non le sens du daimoku. Je suis un homme qui porte arc et flèches, et me consacre à la profession des armes. Je n'ai aucune compréhension de la vraie nature des enseignements bouddhiques. Comment une personne telle que moi pourrait-elle acquérir beaucoup de bonne fortune ?»
Le sage répondit : «Selon le principe de l'Éveil parfait et immédiat, il n'y a pas de différence essentielle entre les premières étapes et les étapes ultimes de la pratique, et les bienfaits de la pratique ultime sont déjà inhérents dans les premières étapes. Effectuer une pratique, c'est effectuer toutes les pratiques, et il n'existe pas un bienfait qui ne soit inclus en celle-ci.
[...] "Lorsque l'on tire sur la corde centrale d'un filet, il n'y a pas une seule maille qui ne bouge, et lorsque l'on soulève, par un pan, une robe, il n'y a pas un seul fil de la robe qui ne soit soulevé." Le sens de ce passage est que, rien qu'en s'engageant dans la pratique de la foi en Myoho Renge Kyo, il n'y a pas un seul bienfait qu'une personne ne puisse obtenir, et aucun bon karma qui ne puisse commencer à jouer en sa faveur.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265 (  ? ) à un samouraï)

Les écoles Shingon, en particulier, mettent en avant les bienfaits que l'on peut obtenir dans cette vie-ci. Prenant des animaux pour objets de culte, ils prient non seulement pour l'assouvissement des passions entre hommes et femmes, mais pour l'obtention de domaines et autres bien matériels. Et avec d'aussi médiocres résultats, ils prétendent avoir des pouvoirs extraordinaires. (réponse à Hoshina Goro Taro, (5 décembre 1267 à Hoshina)

Les persécutions que les autorités me font subir prouvent clairement que je suis le Pratiquant le Sutra du Lotus. Il est indubitable que la lune décroît et croît, et que la marée connaît flux et reflux. Dans mon cas également, puisque la rétribution négative s'est déjà manifestée, le bienfait doit nécessairement venir. A quoi bon, alors, me plaindre  ? La lettre d'Echi (Echi, le 14 septembre 1271 à Toki Jonin)

Si les rétributions d'un lourd karma passé ne sont pas effacées durant cette vie-ci, on est voué aux souffrances de l'enfer à l'avenir, mais si l'on subit de grandes difficultés en cette vie, les souffrances infernales disparaîtront aussitôt. Après la mort, on obtiendra les bienfaits du monde-état des Hommes ou du monde-état du Ciel, ainsi que ceux des trois véhicules et du Véhicule suprême.
L'Allègement de la Rétribution Karmique (octobre 1271, à Ota Saemon)

Le feu a pour fonction de brûler et d'éclairer ; l'eau, de purifier ; le vent, de balayer la poussière et d'insuffler la vie aux plantes, aux animaux et aux êtres humains. La fonction de la terre est de nourrir les plantes et les arbres, et celle du ciel de les arroser. Myoho Renge Kyo agit en tout point de la même manière. C'est l'accumulation des bienfaits apportés par les bodhisattvas Surgis-de-Terre.
L'héritage du Dharma ultime de la vie (février 1272, à Sairen-bo Nichiji)

Ce Sutra du Lotus si noble et si précieux, par le passé je l'ai piétiné, rejeté avec dégoût et j'ai refusé d'avoir foi en lui. Ou bien encore je me suis cruellement moqué de ceux qui étudiaient le Sutra du Lotus et qui l'enseignaient à ne serait-ce qu'une autre personne afin de transmettre ainsi le Dharma pour l'avenir. Ou j'ai tout fait pour les dissuader d'avoir foi en ce sutra, en leur disant que sa pratique était peut-être bonne pour la vie prochaine mais qu'ils n'en tireraient aucun bienfait en cette vie-ci. Des actes d'opposition au Dharma de ce genre ont maintenant attiré sur moi les nombreuses et sévères persécutions que je rencontre en cette vie. Parce que j'ai autrefois dénigré le plus élevé des sutras, je suis maintenant méprisé et l'on ne tient pas compte de ce que je dis.
Les désirs mènent à l'Éveil (Sado, le 2 mai 1272 ; à Shijo Kingo)

Dans sa grande bienveillance, le Bouddha se sert d'une chose rare (note) pour nous instruire et nous octroyer des bienfaits. Même en d'innombrables millions de kalpa, qui pourrait jamais s'estimer quitte envers lui  ? Quand bien même les hommes lui offriraient leurs mains et leurs pieds, se prosterneraient jusqu'à terre en sa présence et lui feraient toutes les offrandes possibles, aucun d'eux ne pourrait s'acquitter de sa dette.
[...] "Offrir, pendant la durée d'un kalpa, des instruments de musique à tous les êtres sensibles, aussi innombrables que les particules de poussière d'un système de mondes majeur, n'entraînera que peu de bienfaits. Mais avoir foi dans les principes de ce sutra apportera quantité de bienfaits. Vous pouvez, pendant la durée d'un kalpa, rendre hommage et faire des offrandes aux divers bouddhas, aussi innombrables que les grains de poussière de ces Terres de bouddha. Mais si vous parvenez à accepter les principes de ce chapitre et à leur rester fidèle, vous obtiendrez des bienfaits infiniment plus grands."
[...] Il est dit dans le Sutra du Nirvana : "Même si la croyance dans les divers sutras du Mahayana entraîne un bienfait inestimable, incomparablement plus grand est le bienfait obtenu par la foi en ce sutra. Il est cent fois, mille fois, un milliard de fois plus grand, impossible à évaluer ou à décrire
[...] Zhanlan* affirme : "Si les gens se trompent ainsi, c'est probablement qu'ils ignorent la grandeur du bienfait que même un débutant peut obtenir [par la pratique du Sutra du Lotus]. Ils supposent que le bienfait est réservé à ceux qui pratiquent depuis déjà longtemps et oublient le bienfait des débuts de pratique. C'est pourquoi je vais maintenant démontrer que même une pratique récente procure un profond bienfait et prouver ainsi le grand pouvoir du Sutra du Lotus. "
[...] C'est grâce aux bienfaits obtenus en protégeant le Dharma que l'on peut alléger ses souffrances et ses rétributions en cette vie.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272)

Ce joyau qu'est le caractère Myo contient toutes les rétributions reçues par le Bouddha en pratiquant les six paramitas dans ses existences passées : les bienfaits obtenus par Shakyamuni lorsqu'il fit don de son corps à une tigresse affamée (note) ou lorsqu'il offrit sa propre chair pour sauver une colombe (note)  ; ceux qu'il obtint sous la forme du roi Shudama, lorsque, pour rester fidèle à sa parole, il refusa de transgresser les préceptes ; les bienfaits obtenus sous la forme de l'ascète Ninniku lorsqu'il endura la punition infligée par le roi Kari ; ou sous la forme du prince Nose et sous celle de l'ascète Shojari. Le seul caractère Myo contient tous les bienfaits accumulés au cours de ces six vies, aussi bien que tous les autres bienfaits possibles. Ainsi, nous, simples mortels vivant à l'époque mauvaise des Derniers jours du Dharma, sans avoir créé une seule bonne cause [parce que Shakyamuni nous a légué le caractère myo], nous pouvons obtenir autant de bienfaits que si nous étions parvenus nous-mêmes au terme des dix mille différentes pratiques des six paramitas.
Lettre à Nichimyo Shonin ( Sado, le 25 mai 1272 à Nichimyo, mère de Oto Gozen)

Ainsi, l'ensemble du texte constitue en réalité trois textes, chacune de ses phrases représente trois phrases, chacun de ses mots vaut trois mots, car le bienfait procuré par le Sutra du Lotus est tel qu'un seul de ses mots contient les triples bienfaits des bouddhas Shakyamuni, Taho et de tous les autres bouddhas des dix directions.
La voix pure et portant loin (Sado, septembre 1272, à Shijo Kingo)

C'est pourquoi il est dit dans le chapitre Shinge* (IV)  : " L'Honoré du monde dans sa grande bienveillance fait usage d'une chose rare, avec bonté et compassion, il enseigne et convertit, nous permettant d'obtenir des bienfaits. Même pendant d'incalculables millions de kalpa, qui pourrait s'acquitter un jour de sa dette envers lui  ?
[...] Ayant eu la bonne fortune de rencontrer le Bouddha Shakyamuni, ils pensaient pouvoir briser ce grand rocher qu'est l'obscurité fondamentale. Mais pendant les quarante et quelques premières années de son enseignement, Shakyamuni, Maître du Dharma, exposa la cause de l'Éveil, sans en exposer l'effet. Il ne révéla pas les bienfaits de l'étape de l'Éveil parfait (myogaku), par conséquent aucun d'eux ne put progresser jusque là. Ils le regrettèrent sans doute.
[...] Les bodhisattvas Surgis-de-Terre, aussi nombreux que les particules de mille mondes réduits en poussière se sont disposés dans les Airs, comme autant d'étoiles, et le Bouddha révéla alors les bienfaits dont jouissent les divers bouddhas, bienfaits qui sont le fruit de leur Éveil.
[...] Depuis que les divers bodhisattvas, les personnes des deux véhicules et les êtres humains et célestes avaient entendu le Sutra du Lotus, tous se sentaient profondément redevables envers le Bouddha pour les bienfaits et la protection qu'il leur avait accordés, et ils désiraient sincèrement lui montrer qu'ils étaient prêts à consacrer leur corps et leur vie au Sutra du Lotus.
Sur la prière (Sado, 1272 à Sairen-bo)

Pendant quarante années et plus, utilisant les Quatre méthodes d'exposer les quatre sortes d'enseignement, il se présenta comme un homme qui, par les enseignements provisoires [gon kyo] et les enseignements théoriques*, permit à tous les êtres humains d'obtenir des bienfaits.
[...] Le bodhisattva Ashvaghosha dit dans le Daijo Kishin Ron : "Il n'y a que de purs bienfaits dans la nature de bouddha."
[...] Il est dit dans le Sutra Muryogi : "[Si vous adhérez à ce sutra, ] vous obtiendrez naturellement les bienfaits des six paramitas sans avoir à les pratiquer."
[...] Une interprétation arbitraire de ces citations pourrait en déformer le sens, mais, essentiellement, elles signifient que les pratiques de Shakyamuni et les vertus qu'il obtint grâce à elles, sont toutes contenues dans la simple phrase Myoho Renge Kyo. Si nous croyons en cette phrase, nous obtiendrons naturellement les mêmes bienfaits que lui.
[...] Shakyamuni, Taho et tous les autres bouddhas des dix directions représentent le monde de la bodhéité en nous. En les recherchant en nous-mêmes, nous pouvons obtenir les mêmes bienfaits qu'eux. C'est ce que signifie le passage suivant du chapitre X : Celui qui écoute le Dharma, ne serait-ce qu'un instant, pourra atteindre la bodhéité parfaite."
[...] Le Bouddha dit : "Même si j'utilisais tous ces pouvoirs pendant un nombre infini de kalpa pour démontrer les grands bienfaits de ce Sutra et en assurer la propagation, je ne pourrais jamais les expliquer pleinement."
[...] Zhanlan* déclare : "Au début des Derniers jours du Dharma, le Dharma mystique apportera ses bienfaits à l'humanité."
Le véritable objet de vénération (Sado, avril 1273 à Toki Jonin)

Le Grand-maître Zhiyi* a dit : "Dans la cinquième période de cinq cents ans, la voie mystique se répandra et apportera des bienfaits à l'humanité pour longtemps à l'avenir."(réf.) Cela ne décrit-il pas l'époque de kosen-rufu  ?
[...] Lorsque l'on compare les bienfaits de vivre aux trois époques différentes, il est clair que les miens dépassent non seulement ceux de Nagarjuna et de Vasubandhu, mais aussi ceux de Zhiyi* et de Saicho.
[...] Du Hinayana il ne reste plus que l'enseignement ; il n'a plus ni pratique ni preuve. Le Mahayana a toujours son enseignement et sa pratique, mais il ne procure plus le moindre bienfait, visible ou invisible.
[...] Je ferai connaître au Bouddha Shakyamuni tous les disciples et tous ceux qui m'ont aidé, et, avant qu'ils ne meurent, je partagerai avec mes parents, à qui je dois la vie, l'ultime bienfait de cette foi.
Sur les prédictions du Bouddha (Sado, 11 mai 1273 aux croyants)

Le bienfait du Sutra du Lotus ne peut être compris et partagé que par les bouddhas. C'est une sorte d'Éveil que même la sagesse des émanations du Bouddha Shakyamuni dans l'univers entier a grand peine à concevoir. C'est pourquoi, comme vous le savez, le Grand-maître Zhiyi* a défini le mot Myo [de Namu Myoho Renge Kyo] comme ce qui est mystérieux.
Lettre à Gijo-bo (mai 1273, à Gijo-bo)

Le Grand-maître Zhiyi* a déclaré : "Dans la cinquième période de cinq cents ans, le Dharma Merveilleux se répandra et apportera des bienfaitsà l'humanité pour longtemps à l'avenir"(réf.), indiquant ainsi que la propagation ne se ferait qu'à une époque ultérieure.
Réfuter l'opposition au Dharma bouddhique pour se libérer de ses fautes passées (Sado, 1273 à Shijo Kingo)

Le Bouddha - essence de Myoho Renge Kyo du chapitre Juryo* (XVI) de l'enseignement essentiel*, à la fois sujet habitant et domaine habité, vie et environnement, corps et esprit, ainsité et fonction, le Bouddha éternellement doté des Trois Corps - désigne les disciples et les adeptes de Nichiren. Ils incarnent la véritable ainsité de Myoho Renge Kyo ; tel est le bienfait du Sutra du Lotus, libérant l'intégralité des pouvoirs transcendantaux que ces disciples possèdent de manière inhérente.
L'essence du Dharma Merveilleux (Ichinosawa (Sado) 1273-  ? à Sairen-bo)

Le Grand-maître Zhanlan* ait dit : "Le début de l'époque des Derniers jours du Dharma ne sera pas sans bienfaits inapparents, car c'est l'époque où le grand enseignement sera propagé". (réf.) Le sens de ce passage est que ceux qui obtinrent le bienfait de la bodhéité aux époques du Dharma correct et du Dharma formel avaient tous créé un lien avec le Sutra du Lotus du vivant de Shakyamuni. Ainsi, lorsque cette graine fut parvenue à maturité, elle se transforma en bienfait apparent. Par contre, de nos jours, ceux qui sont nés à l'époque des Derniers jours du Dharma reçoivent la graine de la bodhéité pour la première fois, c'est pourquoi leur bienfait est inapparent.
[...] C'est pourquoi, de nos jours, personne ne peut obtenir de bienfaits comparables à ceux des époques du Dharma correct et du Dharma formel. Le commentaire du Grand-maître Zhanlan* indique que, puisque les bienfaits [à l'époque des Derniers jours du Dharma] sont inapparents, les gens ne les perçoivent et ne les comprennent pas.
[...] Le Grand-maître Zhanlan* a dit : "Considérer que la cinquième période de cinq cents ans sera une époque où personne ne pourra obtenir de bienfaits est un point de vue superficiel. Le début des Derniers jours du Dharma ne sera pas sans bienfaits inapparents car c'est le moment où sera propagé le grand enseignement. Il correspond à l'époque que l'on appelle la cinquième période de cinq cents ans."
[...] Quel autre sutra enseigne qu'il est possible d'obtenir un inestimable bienfait en ayant, ne serait-ce qu'un instant, foi en ce Sutra (réf.) ou que d'incommensurables bienfaits rejailliront jusque sur la cinquantième personne qui se réjouira d'en avoir entendu parler (réf.)  ?
[...] Les cinq caractères de Myo Ho Ren Ge Kyo, coeur de l'enseignement essentiel* du Sutra du Lotus, incluent tous les bienfaits obtenus, grâce à leurs pratiques bénéfiques et leurs actions méritoires, par tous les bouddhas passés, présents et à venir. Comment se pourrait-il que ces cinq caractères ne contiennent pas les bienfaits que l'on peut obtenir en observant tous les préceptes du Bouddha  ? Ceux qui ont adhéré à ce précepte merveilleux qui comprend tous les autres, même s'ils le voulaient, ne parviendraient pas à le détruire. C'est pourquoi on l'appelle le précepte du Calice de diamant. C'est seulement en observant ce précepte que les bouddhas des trois phases de la vie ont obtenu le Corps du Dharma*, le Corps de Sagesse* et le Corps de Manifestation*, et sont devenus des bouddhas dans le passé infini et dans l'avenir sans limites.
Enseignement, pratique et preuve (Minobu, 1274   ? à Sammi-bo)

Ainsi, faire ouvertement l'éloge de ce qui est véritablement supérieur ressemble à un acte d'arrogance, mais, en réalité, cela entraîne de grands bienfaits parce que cela revient à faire l'éloge du Grand Dharma auquel on adhère.
[...] Il est dit dans le huitième volume du Sutra du Lotus : "Aux époques futures qui suivront la disparition du Bouddha, les voeux de ceux qui croiront en ce Sutra et le pratiqueront, le liront et le réciteront ne resteront pas sans réponse, et ils recevront des bienfaits dans leur vie présente." Il y est dit encore : "Ceux qui feront des offrandes au Pratiquant de ce Sutra et feront son éloge recevront des bienfaits dans leur vie présente."
Dans ces deux passages, on retrouve deux fois les huit caractères qui signifient "ils recevront des bienfaits dans leur vie présente". Si ces seize caractères, au total, étaient faux et si, dans cette vie même, Nichiren ne recevait pas de grands bienfaits, les paroles d'or du Bouddha seraient comparables aux discours mensongers et creux de Devadatta et le témoignage du bouddha Taho, qui attesta de leur véracité, ne se distinguerait en rien des assertions frauduleuses de Kokalika.
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275;à Yui)

Il est dit, dans le quatrième volume du Sutra du Lotus, au chapitre Hosshi* (X) : "La personne qui cherche la Voie du Bouddha et qui, pendant un kalpa, joignant les mains devant moi, récitera d'innombrables stances à ma louange, parce qu'elle aura ainsi fait l'éloge du Bouddha, obtiendra des bienfaits incommensurables. Mais la bonne fortune qu'obtiendront ceux qui louent et honorent les pratiquants de ce Sutra sera plus grande encore."
[...] Le bienfait obtenu en faisant des offrandes à un Pratiquant du Sutra du Lotus, à l'époque des Derniers jours du Dharma, est encore supérieur à celui qui résulte de servir de tout son coeur un Bouddha aussi noble que Shakyamuni, par la parole, par la pensée et par l'action, pendant toute la durée d'un kalpa moyen.
Lettre à Ko-no ama Gozen (Minobu le 16 juin 1275 à Ko-no ama Gozen)

Le démon de l'obscurité fondamentale peut même pénétrer la vie d'un bodhisattva qui a atteint l'étape la plus élevée de la pratique, et l'empêcher d'atteindre le bienfait ultime du Sutra du Lotus - la bodhéité elle-même.
[...] Le Sutra Hatsunaion dit : "Vous pouvez être mal habillé et mal nourri, chercher en vain la richesse, être né dans une famille pauvre ou aux conceptions erronées, ou même être persécuté par votre souverain. C'est grâce aux bienfaits obtenus en protégeant le Dharma que l'on peut alléger en cette vie nos souffrances et rétributions. Cela signifie que nous, qui croyons aujourd'hui dans le vrai Dharma, avons commis la faute de persécuter son Pratiquant dans le passé, et sommes pour cette raison voués à tomber dans un terrible enfer à l'avenir. Cependant, les bienfaits engendrés par la pratique du vrai Dharma sont si grands que nous pouvons changer notre karma de souffrances terribles dans l'avenir en subissant des souffrances relativement mineures en cette vie.
Lettre aux Frères (Minobu, 16 décembre 1275 aux frères Ikegami)

Le stupa construit par le maître non bouddhiste Nigantha Nataputta* procura de grands bienfaits aux êtres vivants pendant des années, mais, lorsque le bodhisattva Ashvaghosha (note) s'inclina devant, ce stupa s'écroula soudainement. (réf.)
[...] Je suis convaincu que le bienfait que me valent mes efforts est reconnu de tous, des Trois trésors du bouddhisme jusqu'à Bonten, Taishaku et aux divinités Nitten et Gatten. Par ce bienfait, je conduirai sans aucun doute à l'Éveil mes parents et mon maître défunt, Dozen-bo.
[...] Mais en réalité, le bienfait obtenu par une personne, même ignorante, qui récite le titre du Sutra du Lotus est bien supérieur à celui d'un sage qui récite le titre de quelque autre sutra que ce soit, aussi différent que les nuages le sont de la boue ! Par exemple, même une personne dotée d'une grande force ne peut pas rompre une corde épaisse à mains nues. Mais, à l'aide d'un petit couteau, même une personne sans grande force peut facilement y arriver.
[...] Cent ans de pratique dans la Terre de la béatitude parfaite ne procurent pas un bienfait comparable à celui que permet d'obtenir un seul jour de pratique en ce monde impur.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Dans votre lettre vous dites que, depuis que vous avez commencé à croire en ce Sutra, sans la moindre négligence, vous n'avez pas cessé de réciter les junyoze, le Jigage, ni de réciter daimoku. Et vous demandez s'il y a une différence entre les bienfaits obtenus par la récitation de daimoku lorsque c'est un sage qui le récite ou un simple mortel comme vous. La réponse est qu'il n'y en a aucune. L'or reste le même dans les mains d'un sage ou dans celles d'un insensé, et le feu ne change pas de nature, qu'il soit allumé par un fou ou par une personne sensée.
Les quatorze oppositions (Minobu, fin 1276, au nyudo Matsuno Rokuro Zaemon)

Peu à peu, lorsqu'une personne, deux, mille, dix mille, cent mille, puis tous les habitants du pays, en viendront à réciter daimoku, avant même que vous le réalisiez, les bienfaits dus à leur pratique s'accumuleront en vous. Ces bienfaits seront comme les gouttes de rosée se rassemblant pour former un grand océan, ou comme des grains de poussière s'accumulant jusqu'à former un Mont Sumeru.
[...] Plus on travaille l'or à la flamme, plus il acquiert de brillant ; plus on aiguise un sabre, plus il devient tranchant. Et plus une personne vante les bienfaits du Sutra du Lotus, plus les bienfaits qu'elle reçoit augmentent.
Lettre à Myomitsu Shonin (Minobu, le 5 du 3ème mois intercalaire 1276 à Myomitsu Shonin)

Si vous dites qu'aucun bodhisattva ne tire de bienfaits du Sutra du Lotus, alors comment expliquez-vous le passage : "Quand les bodhisattvas entendent ce Dharma, ils se libèrent des filets du doute"  ? Après cela, pouvez-vous vraiment dire que le Sutra ne procure aucun bienfait aux bodhisattvas  ? [...] Prétendrez-vous que le Sutra du Lotus peut être bénéfique aux bodhisattvas de capacités médiocres comme aux personnes des deux véhicules, mais que les bodhisattvas aux capacités supérieures ont déjà reçu suffisamment de bienfaits des sutras antérieurs  ? Dans ce cas, que faites-vous des passages du Sutra : "Qu'ils soient de capacités supérieures ou médiocres... je répands sur eux la pluie du Dharma en toute impartialité"(réf.) ou "Tous les bodhisattvas qui parviennent à l'Éveil parfait sans supérieur (anuttara-samyaksambodhi) le font dans tous les cas grâce à ce Sutra"  ? (réf.)
[...] Parmi tous les sutras, quel est celui qui convient à notre époque et qui peut se répandre en apportant des bienfaits à tous les êtres vivants  ?
[...] à notre époque, celle des Derniers jours du Dharma, les sept caractères Na Mu Myo Ho Ren Ge Kyo - cœur du Sutra du Lotus en vingt-huit chapitres exposé par le Bouddha Shakyamuni Éveillé depuis le passé illimité, et destiné à être propagé par les bodhisattvas Jogyo, Muhengyo et les autres - seront le seul enseignement qui se répandra dans le pays entier, en dispensant avantages et bienfaits. C'est l'époque où s'obtiendront en abondance les bienfaits du bodhisattva Jogyo.
[...] A notre époque, seul le Sutra du Lotus a le pouvoir de procurer des bienfaits aux êtres humains et de les conduire à l'Éveil.
Le Grand-maître Zhiyi* commente cela en ces termes : "Dans la cinquième période de cinq cents ans, le Dharma Merveilleux doit se répandre et apporter des bienfaits à toute l'humanité pour très longtemps dans l'avenir."(réf.)
[...] Les bodhisattvas Yakuo*, Yakujo, Kannon et Seishi, quant à eux, furent les envoyés du Bouddha pour les deux mille ans des époques du Dharma correct et du Dharma formel. Leur mission étant terminée, ils ne sont plus à même de procurer des bienfaits aux êtres humains, comme ils le firent en ces époques lointaines.
[...] La véritable intention du Bouddha n'était-elle pas d'enseigner le Dharma en fonction des capacités de chacun, afin de permettre à tous d'obtenir des bienfaits   ? "
[...] Ne pas tomber dans les mauvaises voies est peut-être présenté ailleurs comme un bienfait considérable mais ce n'était pas là la véritable intention du Bouddha. Il enseigna que même s'ils devaient tomber en enfer [pour s'être opposés au Sutra du Lotus], ceux dont les oreilles ont entendu le Sutra du Lotus ont reçu la graine de la bodhéité qui leur permettra immanquablement de devenir bouddha.
[...] En protégeant ceux qui reçoivent et gardent Namu Myoho Renge Kyo vous goûterez des bienfaits inestimables !
[...] Par conséquent, quand on a récité une fois Namu Myoho Renge Kyo, par ce seul son, on fait jaillir et apparaître l'état de bouddha de tous les bouddhas, de tous les dharma, de tous les bodhisattvas, de tous les auditeurs-shravakas ; de toutes les divinités telles que Bonten, Taishaku, et le roi Yama, Nitten, Gatten, des myriades d'étoiles, des divinités célestes aussi bien que terrestres, et de tous les êtres humains dans les mondes-états d'enfer, d'avidité, d'animalité, d'asura, d'humanité et de bonheur divin aussi bien que l'état de bouddha de tous les autres êtres vivants. C'est un bienfaits incommensurable, sans limites.
Parvenir directement à la bodhéité grâce au Sutra du Lotus (Minobu, mars 1277   ? à Myoho-ama)

Les épidémies qui frappent notre pays sont des punitions comparables à celle qui consiste à avoir "la tête brisée en sept morceaux".. Et si les bienfaits doivent être de la même importance que les rétributions négatives, alors il ne fait aucun doute que mes disciples jouiront d'une bonne fortune supérieure aux dix titres honorables. (réf.)
Les Quatre Etapes de la foi (Minobu, 10 avril 1277 (  ? ) à Toki Jonin)

Depuis mon plus jeune âge, moi, Nichiren, je n'ai jamais prié pour les bienfaits de ce monde. Je n'ai eu qu'un seul désir, celui d'atteindre la bodhéité. Mais, pour vous, je ne cesse d'adresser des prières au Sutra du Lotus, au Bouddha Shakyamuni et à la divinité du Soleil Amaterasu parce que je sais qu'en vous se continue la vie du Sutra du Lotus.
Le guide suprême du monde (Minobu, le 25 juin 1277, à Shijo Kingo)

Et dans le Daijo Kishin Ron d'Ashvaghosha : "Lorsque l'état de bouddha est constamment éveillé, il dissipe rapidement les illusions et révèle dans la vie l'aspect du Corps du Dharma*." On trouve une affirmation similaire dans le Yuga Ron du bodhisattva Maitreya (note). Une action inaperçue aura pour résultat un bienfait visible. Le Roi-Démon du sixième Ciel savait probablement cela.
Les trois sortes de trésor (Minobu, le 11 septembre 1277, à Shijo Kingo)

Les principes de l'inclusion mutuelle des dix mondes-états, des cent mondes, des mille mondes ou des trois mille mondes qui conduisent au bienfait de myogaku, l'Éveil complet sans supérieur.
Ainsi ai-je entendu (Minobu, 28 novembre 1277, à Soya Kyoshin)

[Il est prédit qu'] à l'époque [où ce Dharma sera révélé] les images du Bouddha, comme les moines des temples construits aux époques du Dharma correct et du Dharma formel, perdront tout pouvoir de procurer des bienfaits. Seul ce Grand Dharma se propagera dans le monde entier.
Lettre à Misawa (Minobu, le 23 février 1278 à Misawa)

Aux époques du Dharma correct et du Dharma formel, cet enseignement n'a pas été propagé parce que les autres sutras n'avaient pas encore perdu le pouvoir de procurer des bienfaits. Maintenant, à l'époque des Derniers jours du Dharma, ni le Sutra du Lotus ni les autres sutras ne peuvent plus conduire à l'Éveil. Il n'y a que Namu Myoho Renge Kyo.
L'enseignement pour l'époque des Derniers Jours du Dharma (Minobu, le 1er avril 1278, à Nanjo Tokimitu)

Le plant de riz fleurit et donne des grains, mais l'essentiel demeure dans le sol. Grâce à quoi, la tige pourra refleurir et redonner des grains. Les bienfaits que moi, Nichiren, obtiens en propageant le Sutra du Lotus rejailliront sur Dozen-bo.
Sur les Fleurs et les Graines (Minobu, avril 1278, à Joken-bo et Gijo-bo)

Comme je l'ai souvent dit, un mérite invisible entraîne une rétribution apparente. Les autres samouraïs de votre clan ont eu beau vous calomnier auprès de votre seigneur, et même ce dernier croire [un instant] à leurs accusations, parce que, depuis des années, vous avez sincèrement souhaité le salut de votre seigneur dans sa vie prochaine, vous avez pu obtenir ce bienfait.
Mérite invisible et rétribution apparente (Minobu, avril 1278 à Shijo Kingo   ? )

Parce que l'époque des Derniers jours du Dharma est celle qui convient à la propagation de l'enseignement essentiel*, même s'ils ne sont coupables d'aucun crime, les adeptes du Hinayana, du Mahayana provisoire* et de l'enseignement théorique* n'obtiendront aucun bienfait par la pratique de leur école. Leurs doctrines sont comparables à un remède actif au printemps mais périmé en automne, ou du moins beaucoup moins efficace qu'il ne l'était au printemps ou en été.
Le traitement de la maladie (Minobu, 26 juin 1278 (ou 1282) à Toki Jonin)

Même parmi ceux qui adhèrent au Sutra du Lotus et le respectent à la lettre, certains éprouvent du ressentiment à l'égard du Pratiquant du Sutra du Lotus, soit par avidité, colère ou ignorance, soit pour des raisons profanes, ou en raison de l'un ou l'autre de ses actes. Bien que de telles personnes croient au Sutra du Lotus, elles n'obtiendront pas le bienfait de la foi, mais recevront au contraire une rétribution négative.
[...] Quel immense bienfait obtiendrait la personne qui saurait ouvrir tous ces yeux et toutes ces oreilles et leur permettrait de voir et d'entendre ! Comment un tel bienfait pourrait-il être évalué  ?
Grandes lignes du chapitre Zokurui et d'autres (Minobu, le 6e mois de 1278, à Dame Nichinyo)

Si l'on fait des offrandes à ces parents, on fait des offrandes à leurs mille enfants également. Celui qui fait des offrandes au Sutra du Lotus recevra un bienfait équivalent à celui qu'il obtiendrait en faisant des offrandes à tous les bouddhas et bodhisattvas des dix directions, parce que tous les bouddhas des dix directions ont leur origine dans le seul caractère Myo. [...] Tel est le pouvoir du feu de la sagesse contenu dans le seul caractère Myo. Non seulement toutes les fautes s'effaceront, mais elles deviendront sources de bienfait.
Le tambour à la porte du Tonnerre (Minobu, 19e jour du 10 mois (intercalaire) 1278, à Sennichi-ama)

Les gardiens de l'enfer eurent beau essayer de les faire descendre en les frappant avec des barres de fer, ses pieds ne pénétrèrent jamais en enfer grâce au bienfait d'avoir créé un lien, même d'opposition, avec le Sutra du Lotus, en le piétinant.
La persécution par le sabre et le bâton (Minobu, 20 avril 1279 à Nanjo Tokimitsu)

Le Grand-maître Zhiyi*, qui aurait souhaité vivre à cette époque des Derniers jours du Dharma, disait dans le Hokke Mongu* : "Au cours de la cinquième période de cinq cents ans, le Dharma Merveilleux se répandra et apportera ses bienfaits pour longtemps à l'avenir."(réf.)
[...] Même les vingt-quatre successeurs de Shakyamuni me semblent avoir moins de chance que moi, et les bienfaits obtenus par Zhiyi* et Saicho me paraissent inférieurs aux miens. Car maintenant, le temps est venu d'établir l'objet de vénération représentant les quatre bodhisattva.
Sur l'établissement des Quatre Bodhisattva (Minobu, 17 mai 1279 à Toki Jonin)

De tels enseignements sont seulement un plaisir pour leurs yeux, une consolation pour leur esprit, mais leur véracité n'est prouvée par aucun bienfait. Ce sont comme des fleurs qui s'épanouissent sans donner de fruit ou de simples paroles jamais mises en pratique.
La tortue borgne et le bois de santal flottant (Minobu le 26 mars 1279 à la femme de Matsuno Rokuro Zaemon Nyud)

Combien plus grands encore seront les bienfaits des êtres humains qui se réjouissent de l'existence d'un tel sotoba, qui sont heureux de le toucher de leurs mains ou de poser les yeux sur lui ! Je crois que, en rétribution du bienfait qu'entraîne l'érection de ce sotoba, vos parents défunts doivent illuminer la Terre pure avec autant d'éclat que le soleil ou la lune dans les cieux.
Lettre au nyudo Nakaoki (Minobu, le 30 novembre 1279 au nyudo Nakaoki et à son épouse)

Comme elle est mystérieuse la volonté de faire, ne serait-ce qu'une fois, une offrande au moine qui connaît le coeur du Sutra du Lotus ! Celui qui fait une telle offrande, ne serait-ce qu'une fois, ne s'égarera jamais dans les mauvaises voies. A plus forte raison, si l'on renouvelle cette offrande dix fois, vingt fois, pendant cinq ans, dix ans, ou tout au long de sa vie, les bienfaits seront bien plus grands. Même la sagesse du Bouddha est incapable de les évaluer. Un seul don au Pratiquant du Sutra du Lotus entraîne des bienfaits cent mille myriades de fois plus importants que ceux que l'on pourrait obtenir en offrant d'innombrables trésors au Bouddha Shakyamuni pendant plus de huit milliards de kalpa.
[...] Le Bouddha Shakyamuni n'est plus parmi nous maintenant ; aussi devez-vous respecter les personnes qui ont la sagesse de l'Éveil comme vous respecteriez le Bouddha lui-même. Si vous le suivez sincèrement, vos bienfaits seront abondants. Celui qui désire le bonheur dans sa vie prochaine doit renoncer à son désir de gloire et de fortune et respecter comme un boudha vivant le Moine qui enseigne le Sutra du Lotus, si humble que soit sa position.
Lettre à Niike (Minobu, février 1280 à Niike Saemon no jo)

Quant au Sutra du Lotus, les mérites et les bienfaits de ses huit volumes et vingt-huit chapitres sont tous contenus dans les cinq caractères de son titre. C'est comparable au merveilleux joyau exauçant tous les vœux, capable de dispenser dix mille trésors. Ou bien l'équivalent du principe "un seul grain de poussière contient trois mille mondes".
Chevaux blancs et cygnes blancs (Minobu le 14 août 1280, à la dame d'Utsubusa)

A l'inverse, ceux qui disent que le Sutra du Lotus est supérieur à tous les autres sutras ont pleinement raison de le faire. En réalité, cela leur vaudra de grands bienfaits. Car ils disent précisément ce qui est écrit dans le Sutra.
Réponse à la mère du seigneur d'Ueno (Minobu, octobre 1280 à la mère de Nanjo Tokimitsu)

Ainsi, il y a toutes sortes de plantes, mais le lotus est la seule qui donne simultanément fleur et fruit. Le bienfait, dans tous les sutras autres que le Sutra du Lotus, n'est pas clairement défini, car ils enseignent qu'il faut d'abord accumuler de bonnes causes et que, seulement ensuite, on peut devenir bouddha. Le Sutra du Lotus est entièrement différent. La main qui le touche devient immédiatement bouddha, et la bouche qui le récite parvient immédiatement à la bodhéité, tout comme la lune, dès qu'elle s'élève au-dessus des montagnes, à l'est, se reflète immédiatement dans l'eau, ou de la même manière qu'un son est aussitôt suivi d'un écho.
Wou-long et Yi-long (Minobu, 15 novembre 1281, à Ueno-ama Gozen, mère de Nanjo Tokimitsu)

Si l'on tue ou vole les autres et leur dérobe les premiers fruits de leur récolte, on aura beau faire don de ses gains dans l'espoir d'obtenir des bienfaits ou de créer de bonnes causes, ce don ne créera en définitive qu'une mauvaise cause. [...] Même si une offrande est faite avec sincérité, si la personne qui la reçoit est mauvaise, cette offrande n'apportera aucun bienfait, au contraire, elle entraînera dans les mauvaises voies.
Les racines de la bonne fortune (Minobu, décembre 1281, à Kubo-no ama Gozen)

Les bienfaits qui résultent d'avoir rencontré des dizaines de milliards de bouddha et de leur avoir fait des offrandes sont si grands que, même si l'on a suivi d'autres enseignements que le Sutra du Lotus, et, comme rétribution pour cette opposition, on est né pauvre et dans une famille misérable, on devient quand même un croyant de ce Sutra en cette vie.
La preuve du Sutra du Lotus (Minobu, 28 février 1282 à Nanjo Tokimitsu)

Les simples mortels de l'époque des Derniers jours du Dharma s'imaginent que ce qu'ils lisent dans ces divers sutras correspond à l'esprit du Bouddha. Mais ce n'est finalement qu'un reflet de leur propre esprit. Et parce que, pour n'avoir pas encore été cultivées, les capacités de leur propre esprit sont restreintes, cela ne peut leur procurer que peu de bienfaits.
[...] Le Sutra du Lotus, par contre, est ce que l'on appelle un sutra zuijii, dans lequel le Bouddha transmet directement son propre esprit. Parce que l'esprit du Bouddha est sans limite, même ceux qui ne comprennent pas [les principes qu'il expose] peuvent obtenir des bienfaits inestimables en récitant ce sutra
Le corps et l'esprit des simples mortels (Minobu, à un disciple)

 

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