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Extraits de gosho sur |
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opposition (offense) au
Dharma - dénigrer (calomnier) le Dharma, le Sutra du Lotus |
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[...] Le visiteur
dit : "Puisque cela concerne à la fois cette vie et celles
à venir, qui pourrait se dispenser d'être prudent en la matière ? Qui pourrait se permettre de ne pas tenir compte de ce que vous dites ? Maintenant, en examinant les passages des sutras que vous avez cités,
et en voyant exactement les mots du Bouddha, je comprends que l'opposition
au Dharma est en vérité une offense très grave,
et que dénigrer le Dharma est bien une
faute terrible. Certains enseignent
les préceptes du Hinayana,
et parlent avec mépris des grands moines du Mont Hiei tandis que d'autres font état d'une vérité
particulière (note) qui leur aurait été transmise en dehors des sutras, dénigrant le Véritable Dharma du Sutra du Lotus. Ce sont
là des personnes qui font une grave erreur sur le temps. Elles
sont comparables au moine Agramati*, calomniant le bodhisattva
Kikon, et au Maître
de doctrine*
Gunaprabha qui agit de manière
méprisante envers le bodhisattva Maitreya,
et qui attirèrent ainsi les terribles souffrances de l'enfer avici. Ignorer
la suprématie [du Sutra du Lotus] et prétendre
que d'autres sutras le valent, c'est commettre la pire de toutes les offenses
au Dharma un crime majeur, de la plus grande gravité.
Aucune comparaison ne peut en donner une juste image. Les bouddhas, en
dépit de tous leurs pouvoirs magiques de transformation, ne finiraient
jamais d'en décrire les conséquences, et toute la sagesse
des bodhisattvas serait incapable d'en évaluer l'énormité.
Ainsi, il est écrit dans le chapitre Hiyu* (III)
du Sutra du Lotus : "Un kalpa ne suffirait pas pour expier toute la gravité de cette faute."
Ce passage signifie que l'on pourrait s'efforcer de décrire pendant
tout un kalpa la faute d'une
personne s'opposant, ne serait-ce qu'une fois, au Sutra du Lotus,
sans jamais parvenir à en mesurer l'importance. Ceux
qui ont commis une telle offense, pour cette raison,
n'auront plus jamais la possibilité d'entendre l'enseignement des
bouddhas dans les trois phases de
la vie, et seront privés des doctrines de l'Ainsi-Venu aussi nombreux
que les grains de sable du Gange. Des personnes de ce genre iront de l'obscurité
vers une obscurité plus grande encore. Mais nous
lisons que l'immensité des bienfaits obtenus en récitant
ne serait-ce qu'un seul mot du Sutra du Lotus est telle que c'est
la seule chose que la sagesse du Bouddha ne puisse sonder. Comment, alors,
de simples mortels comme nous, ayant commis de si nombreuses offenses
au Dharma, seraient-ils en mesure d'évaluer de tels bienfaits ? [...] Avec mes faibles capacités, quand j'observe le monde de nos
jours, il me semble que, pour la plupart, les croyants laïques
aussi bien que les religieux sont coupables d'opposition au Dharma.
[...] Toutefois, quiconque s'oppose à cet enseignement
recevra immanquablement des rétributions négatives
concrètes. De plus, chacun
s'oppose au Dharma, faute plus grave
encore que les dix mauvaises actions ou les dénigrent. Rares sont ceux qui, en s'opposant au Sutra
du Lotus, le dénigrent ouvertement,
mais très peu ont véritablement foi en lui. Certains donnent
l'apparence de croire, mais, en réalité, leur foi en ce Sutra est bien inférieure à celle qu'ils accordent
au Nembutsu ou à
d'autres enseignements. Et même ceux dont la foi est profonde ne
réfutent pas les ennemis du Sutra du Lotus. Quelle
que soit l'importance de nos bonnes actions, même si nous lisons
et copions mille ou dix mille fois l'intégralité du Sutra
du Lotus, ou même si nous maîtrisons la méditation
sur le principe d'ichinen sanzen,
si nous nous abstenons de réfuter les ennemis du Sutra du Lotus,
cela suffit pour nous rendre impossible l'atteinte de l'Éveil. Celui qui
ne tient pas compte des avertissements de ce Sutra, n'est-ce
pas, concrètement, comme s'il coupait la langue des bouddhas et trompait les personnes de mérite et les sages ? Cette offense est vraiment effrayante. Ainsi, dans le deuxième volume, il est
dit : "Celui qui refuse d'avoir foi en ce Sutra et, au
contraire, s'y oppose, détruit immédiatement les
graines qui permettent de devenir bouddha en ce monde."(réf.)
Le sens de ce passage est que, si l'on s'oppose ne serait-ce qu'à
un vers ou une phrase de ce Sutra, on se rend
coupable d'un crime aussi grave que le meurtre de tous les bouddhas
des dix directions dans les trois
phases de la vie. Dans le cas
du Sutra du Lotus, de même que l'océan ne conserve
pas les cadavres, une personne qui s'oppose au Dharma et au Sutra
sera rejetée par le Sutra, même si c'est
par ailleurs une personne de grande bonté. Cela sera encore
plus vrai d'une personne mauvaise ajoutant à ses mauvaises actions
le crime d'opposition au Dharma ! Si elle respecte le
Sutra du Lotus, une personne qui n'a pas foi
en d'autres sutras est certaine d'atteindre la bodhéité.
Par contre, on peut avoir foi en d'autres sutras, si l'on s'oppose
au Sutra du Lotus, on tombera inéluctablement
dans la grande citadelle de l'enfer avici. [...] Mais de nos jours, les moines aussi bien que les laïcs, les nobles aussi bien que les gens du peuple, tous respectent les personnes, et non le Dharma. Ils laissent leur coeur être le maître et ne s'appuient pas sur les sutras. Par conséquent, ils adoptent les enseignements provisoires du Nembutsu et rejettent le Sutra merveilleux du Mahayana, ou utilisent les principes erronés du Shingon pour dénigrer le Dharma correct, l'enseignement du Véhicule unique. N'offensent-ils pas le Dharma du Mahayana ? Si l'on doit en croire ce qui est écrit dans les sutras, comment pourraient-ils échapper aux souffrances de l'enfer ? Réponse à Hoshina Goro Taro (5 décembre 1267 à Hoshina ) [...] Le crime
que représentent ces formes d'opposition au Dharma est
si grave qu'une personne qui s'en est rendue coupable ne pourra
jamais éviter de sombrer dans les mauvaises voies,
même si elle accomplissait les pratiques des plus de mille deux
cents Honorés pendant d'innombrables kalpas. Ce n'est pas
un hasard si le bodhisattva Fukyo a été méprisé, lapidé et frappé
à coups de bâton. Il s'était probablement opposé
au Dharma correct dans ses
vies passées. Mais on trouve
aussi [dans le chapitre Darani*
(XXVI), la malédiction
selon laquelle] quiconque offense le Dharma aura la ête
brisée en sept morceaux. Les persécutions
subies par Nichiren sont le résultat d'un karma formé dans des existences précédentes. On peut lire
dans le chapitre Fukyo*
(XX) : "après avoir expié
toutes ses fautes", ce qui indique que c'est en raison de son karma
passé que le bodhisattva Fukyo fut insulté et battu par d'innombrables personnes opposées
au Dharma bouddhique. Il en va nécessairement de même
pour Nichiren qui, en cette vie, est né pauvre et de basse condition,
dans une famille de chandala.
Des actes
d'opposition au Dharma de ce genre ont maintenant attiré
sur moi les nombreuses et sévères persécutions que
je rencontre en cette vie. Parce que j'ai autrefois dénigré le plus élevé des sutras, je suis maintenant méprisé
et l'on ne tient pas compte de ce que je dis. On lit dans le chapitre Hiyu* (III)
que [parce qu'une personne s'est opposée au Sutra
du Lotus par le passé] les autres n'auront aucune
sympathie pour lui, même s'il fait des efforts sincères pour
gagner leur amitié. Gyobo
Bonji se lamenta sur son destin, tantôt levant les yeux
au ciel, tantot s'effondrant sur le sol. Le Bouddha, ému par sa
sincérité, sortit de terre et lui enseigna : "Il faut
pratiquer en accord avec le Dharma du Bouddha, jamais en s'opposant
à ce Dharma. Ceux qui pratiquent ainsi connaîtront
la paix et la sécurité dans cette vie et dans les vies futures."(réf.)
[...] Quant
à ceux qui s'opposent au Sutra du Lotus, même si
intérieurement leur opposition n'est pas très
sérieuse, s'ils manifestent, même superficiellement, de l'hostilité,
ou s'ils dénigrent le Sutra, même
sous forme de plaisanterie, ou encore s'ils prennent à
la légère, non le Sutra lui-même mais ceux
qui agissent en suivant son enseignement, le Sutra prédit
qu'ils tomberont dans l'enfer avici
pendant d'innombrables kalpas de la durée que je viens de décrire. Le Bouddha a affirmé : "Si une personne est incapable d'avoir foi en ce Sutra et, au contraire, s'y oppose, elle détruira immédiatement toutes les graines qui lui permettraient de devenir bouddha en ce monde. [...] Quand sa vie arrivera à son terme, elle tombera dans l'enfer avici."(réf.)[L'école de] Zhiyi commente cela en disant : "Ce Sutra du Lotus fait pousser les graines de la bodhéité que possèdent tous les êtres dans les six voies. Mais en s'opposant au Sutra, on détruit les graines de la bodhéité."(réf.) Moi, Nichiren, je voudrais dire ceci : dans le Sutra du Lotus se trouvent les graines de la bodhéité pour les êtres dans chacun des dix mondes-états. Mais s'opposer à ce Sutra équivaut à brûler les graines de la bodhéité contenues dans chacun des dix mondes-états. Ceux qui le font tomberont inévitablement dans l'enfer avici. Et comment pourront-ils en sortir de nouveau ? L'essence du Dharma Merveilleux (Sado, 1273- ? à Sairen-bo) Pourtant, leur foi dans le bouddhisme était si
forte qu’ils suivirent Zhiyi, en
dédaignant leurs propres position et réputation. Je ne saurais
donc dire si, oui ou non, ces maîtres étaient capables de
s’affranchir des illusions de
la vie et de la mort par la force de leur repentir (sange).
Ils ont dû tomber en enfer, car leur faute (hobo)
d'avoir dénigré le Véritable Dharma,
était trop grave pour qu’ils en soient acquittés,
tout comme le firent les rois Ajatashatru
et Vimalamitra*
malgré leur repentir. Ici, le palais
du shogun vient juste de brûler, preuve que la bonne fortune du Japon est presque épuisée.
De plus, dans ce pays, des moines farouchement opposés
au Dharma prient avec ferveur pour vaincre Nichiren, et c'est
peut-être pourquoi les désastres frappent de plus en plus fréquemment. Le huitième
enfer - celui des souffrances incessantes - renferme trois sortes de personnes
: celles qui ont commis un ou plusieurs des Cinq
forfaits, celles qui ont manqué à la piété
filiale, et celles qui se sont opposées au Dharma.
Le passage que je viens de citer précise que les personnes qui
maudissent, insultent ou calomnient le Pratiquant du
Sutra du Lotus à l'époque des Derniers Jours, même
s'ils le font sous forme de plaisanterie, tomberont dans
cet enfer. Les Japonais
d'aujourd'hui s'opposent au Sutra du Lotus et rejettent
le Bouddha Shakyamuni. Cela leur vaudra, dans leur vie future,
de tomber dans la grande citadelle de l'enfer avici.
Mais dans cette vie aussi, ils connaîtront de grandes épreuves.
Plus précisément, des envahisseurs viendront de l'étranger
et tous, du souverain aux plus petites gens du peuple, connaîtront
la même détresse. Le peuple
tout entier en vint à s'opposer au Dharma bouddhique, et les royaumes
voisins entreprirent d'envahir le pays. Et tout cela, uniquement parce
que le roi Ajatashatru avait choisi pour
maître un homme mauvais du nom de Devadatta.
Le Grand-maître Zhanlan clarifie un peu plus ce
passage en disant : "Ceux qui s'opposeront à
nous [aux personnes qui enseignent le Dharma] auront la tête
brisée en sept morceaux (réf.),
tandis que la bonne fortune de ceux
qui [leur] feront des offrandes
dépassera celle d'une personne dotée des dix
titres honorables."(réf.)
Autrement dit, faire un don au Pratiquant du Sutra du Lotus à
l'époque des Derniers jours du
Dharma procure de plus grands bienfaits que faire des offrandes au
Bouddha doté des dix titres honorables.
Et cela signifie aussi que ceux qui s'opposent au Pratiquant
du Sutra du Lotus en cette époque impure auront la
tête brisée en sept morceaux. En s'opposant
aujourd'hui au Sutra du Lotus, les habitants du Japon attirent
la destruction sur eux-mêmes et sur le pays. [...] Ce que
le sage craint, c'est l'opposition
au Mahayana. Voilà pourquoi le bodhisattva Vasubandhu
voulut se couper la langue (note),
le bodhisattva Ashvaghosha supplia qu'on lui coupe la tête, et le Grand-maître* Jizang
fit un pont de son propre corps. Dans votre
lettre, vous demandez de quelle manière la rétribution
varie, et quels sont les degrés d'opposition au
Dharma bouddhique. Au départ, le Sutra du Lotus a été enseigné pour permettre à tous les hommes
d'atteindre la bodhéité. Pourtant, seuls ceux qui ont foi
en ce Sutra parviennent à l'Éveil.
Ceux qui s'y opposent tombent dans l'enfer avici. Ainsi, il est
dit dans le Sutra : "Celui qui refuse d'avoir foi en ce Sutra, et
au contraire s'y oppose, détruit immédiatement les graines
qui permettent d'atteindre la bodhéité en ce monde. Après
sa mort, il tombera dans l'enfer avici."
(réf.) Une invasion
serait déplorable - elle signifierait la ruine de notre pays -
mais, si elle ne se produit pas, les Japonais calomnieront
plus que jamais le Sutra du Lotus, et tomberont tous
dans l'enfer avici. La nation
sera peut-être dévastée par la force supérieure
des Mongols, mais les offenses au Dharma bouddhique cesseront
presque entièrement. Une défaite serait comme la guérison
d'une maladie par le moxa ou le traitement
d'une douleur par l'acupuncture : tous deux sont pénibles sur le
moment, mais apportent ensuite un soulagement. Le Sutra
du Nirvana dit que "Il y a trois types de personnes dont
la maladie est extrêmement difficile à guérir. Ce
sont : 1. Ceux qui s'opposent au bouddhisme Mahayana
2. Ceux qui commettent les cinq forfaits
3. Les icchantika. Ces trois
catégories de personnes souffrent des pires maladies connues." Si vous doutez
d'avoir offensé le Dharma dans le passé,
vous ne serez pas à même de supporter les souffrances mineures
de l'existence. Et le Bouddha
ajouta : "Après ma disparition, dans les Derniers jours du
Dharma, alors que le pays regorgera de moines comparables à Devadatta,
un seul moine apparaîtra qui pratiquera le Véritable Dharma.
Les mauvais moines exileront ce moine qui pratique le Véritable
Dharma et le condamneront à mort. Ils violenteront l'épouse
du roi aussi bien que les femmes de basse condition, semant ainsi partout
dans le pays la graine de personnes qui s'opposeront au Dharma.
Pour cette raison, toutes sortes de fléaux frapperont le pays,
et, par la suite, un pays étranger l'envahira." Parce que
le Japon est un pays qui s'oppose au Dharma, le ciel
l'a abandonné. Et, parce que le ciel l'a abandonné, les
diverses divinités bienveillantes qui, par le passé, avaient protégé le pays, ont incendié
leurs sanctuaires et sont reparties pour la Terre
de la lumière éternellement paisible. [...] Le Grand-maître Huisi écrivit : "Ils tomberont en enfer avec les personnes mauvaises."(réf.)
Rechercher l'Éveil sans rejeter l'opposition au Dharma est aussi futile qu'essayer de trouver de l'eau au milieu des flammes,
ou du feu dans l'eau. Même celui qui a sincèrement foi dans
le Sutra du Lotus finira par tomber immanquablement en état
d'enfer s'il transgresse ses enseignements, tout comme une seule patte
de crabe suffit à gâcher mille pots de laque.
Il n'y a pas
de plus grande tromperie au monde que la statue du bouddha
Amida enchâssée de nos
jours au temple Zenko-ji et que l'on fait passer pour l'objet de vénération primordial.
C'est parce qu'ils s'étaient opposés au
Bouddha Shakyamuni que les trois empereurs et le clan des Mononobe périrent. Ces trois
enseignements nuisibles (Shingon,
Zen et Jodo)
se répandirent à Kanto, trouvant,
dans le clan au pouvoir, des appuis surprenants. Par
conséquent, les deux divinités du ciel, Bonten
et Taishaku, les divinités Nitten, Gatten
et les quatre Rois du Ciel devinrent
furieux et réprimandèrent les dirigeants en provoquant des
troubles, au ciel, et des calamités, sur terre, d'une ampleur sans
précédent. Puis, voyant qu'il n'était tenu aucun
compte de leurs avertissements, ils ordonnèrent à un pays
voisin de punir ceux qui s'opposaient au Sutra du Lotus. Mais les autorités
n'ont pas tenu compte de ses remontrances. Au contraire, en s'alliant
à ces mauvais moines, elles ont détruit la loi profane aussi
bien que le Dharma bouddhique et sont devenues les ennemis farouches du Sutra du Lotus. Et comme cette opposition au Dharma se perpétue depuis longtemps, le pays est au bord de la ruine. Même
parmi ceux qui adhèrent au Sutra du Lotus et le respectent
à la lettre, certains éprouvent du ressentiment à
l'égard du Pratiquant
du Sutra du Lotus, soit par avidité, colère ou
ignorance, soit pour des raisons profanes, ou en raison de l'un ou l'autre
de ses actes. Bien que de telles personnes croient au Sutra du Lotus,
elles n'obtiendront pas le bienfait de la foi,
mais recevront au contraire une rétribution négative.
Cela s'explique ainsi : si un fils désobéit à son
père et à sa mère, il agit de manière contraire
à la piété filiale, sauf s'ils complotaient une rébellion.
Même si un père vole à son fils une épouse
adorée, ou si une mère vole à sa fille son époux
chéri, si le fils ou la fille s'écartent, si peu que ce
soit, du chemin de la piété filiale, ils créeront
des causes qui leur vaudront d'être abandonnés par le Ciel
en cette vie, et de tomber dans l'enfer avicidans
la vie suivante. Encore plus grave est le fait de s'opposer à un
bon dirigeant, qui est supérieur à un père ou à
une mère. Et il est encore plus grave de s'opposer à un
maître profane, qui est cent mille milliards de fois supérieur
à ses parents ou à son souverain. Quelle n'est donc pas
la gravité de l'offense qui consiste à s'opposer à
un maître bouddhiste qui a abandonné le monde séculier ! Plus terrible encore est le crime qui consiste à s'opposer
à celui qui propage le Sutra du Lotus ! Quelle que
soit la gravité des fautes que vous ayez pu commettre, parce que
vous ne vous êtes pas opposé au Sutra du Lotus mais avez, au contraire, fait preuve, en m'accompagnant, de la plus grande
fidélité, il ne fait aucun doute que vous deviendrez bouddha. Parmi toutes
les maladies, les cinq forfaits,
l'incroyance incorrigible des icchantika
et l'opposition au Dharma sont des maladies graves qui
désolent particulièrement le Bouddha. De nos jours, tous
les Japonais, sans exception, sont affligés du plus sérieux
de ces maux, la grave maladie d'une grande opposition au Dharma. Qu'en est-il
maintenant du pays où l'on s'oppose au Dharma ? Les personnes vivant dans un pays dont les habitants s'opposent
au Dharma seront, toutes sans exception, condamnées à
tomber dans la grande citadelle de l'enfer avici. De surcroît,
ce pays étant la terre de l’offense au Dharma,
les divinités bienfaisantes,
chargées de le protéger, affamées de la saveur du
Dharma, ont quitté les temples pour remonter vers les cieux. Leur
place a été prise par des esprits maléfiques
qui guident à présent les hommes. Si un pays
s'oppose à ce Sutra, son peuple aura
beau offrir des prières sincères, il connaîtra inévitablement
les Sept désastres.
Il est certain qu'il sera détruit et envahi par un pays
étranger, comme un bateau pris par la tempête au
beau milieu de l'océan, ou comme les plantes et les arbres se dessèchent
en temps de grande sécheresse. Les passages
[du Sutra du Lotus] que j'ai cités plus haut indiquent
que les bienfaits qui résultent
d'avoir rencontré des dizaines de milliards de bouddha et de leur
avoir fait des offrandes sont
si grands que, même si l'on a suivi d'autres enseignements que le Sutra du Lotus, et, comme rétribution pour cette
opposition, on est né pauvre et dans une famille misérable,
on devient quand même un croyant de ce Sutra en cette vie. |
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voir également : opposition au Dharma | |||