La suprématie du Dharma

Lettres et traités de Nichiren Daishonin. ACEP - vol. 3, p.215 ; SG* p. 616.
Gosho Zenshu p. 1218 - Oto Gozen Goshosoku


Minobu, 4 août 1275, à Oto, fille de Nichimyo

 

Avant l'introduction du bouddhisme en Chine, les écrits des Trois Augustes et Cinq Empereurs, des Trois Rois, de Taigong wang, du Duc de Zhou, de Lao-Zi et de Confucius étaient appelés Classiques ou Canons. Ces écrits enseignaient aux hommes le comportement correct et l'importance de la gratitude envers les parents. Une distinction claire fut établie entre supérieurs et subordonnés afin que le pays soit gouverné avec sagesse. Les sujets ont obéi aux souverains [qui suivaient ces préceptes] et le Ciel a répondu à leurs prières. Un enfant qui les transgressait était sanctionné pour manquement à la piété filiale et un sujet qui désobéissait était puni comme traître.

Quand les écrits bouddhiques venus d'Inde furent tout d'abord introduits [en Chine], certains furent partisans de les adopter tandis que d'autres voulurent les rejeter. Cela créa des polémiques, et l'empereur invita les deux groupes [à se rencontrer et] à débattre sur ce sujet. Les partisans des enseignements non bouddhiques furent vaincus par les disciples du Bouddha. A dater de ce moment-là, chaque fois que les deux groupes s'affrontèrent, les arguments des partisans des enseignements non bouddhiques furent réfutés par les bouddhistes aussi facilement que des glaçons fondent au soleil, ou qu'un feu est éteint par l'eau.

A mesure que les sutras arrivaient, il devint évident qu'ils différaient par leur contenu et que certains d'entre eux étaient supérieurs à d'autres. Ils appartenaient à des catégories différentes, telles que les sutras hinayana et du mahayana, exotériques et ésotériques, provisoires et définitifs. Par exemple, toutes les sortes de pierres sont d'une valeur inférieure à l'or, mais l'or peut être de qualité différente. Celui que l'on trouve dans le monde des hommes n'est jamais supérieur à l'or extrait de la rivière Jambu. Mais l'or provenant de la rivière Jambu a lui-même moins de valeur que l'or accumulé au Ciel de Brahma. De même, tous les sutras bouddhiques sont comparables à de l'or, mais certains sont de meilleure qualité et plus profonds que d'autres.

Les sutras que l'on appelle Hinayana sont comme une petite barque. Ils peuvent transporter deux ou trois personnes, mais pas cent ou mille. Même avec seulement deux ou trois personnes à bord, cette barque doit rester près de la berge et ne peut pas atteindre l'autre rive. On peut y placer un petit chargement, mais il est difficile d'y embarquer des objets de grande taille. [Par contre] les sutras du Mahayana sont comme un grand vaisseau qui, avec dix ou vingt personnes à bord et un lourd chargement, peut faire voile, depuis Kamakura, jusqu'à la province de Tsukushi [au sud] ou jusqu'à la province de Mutsu [au nord].

Mais le navire du Mahayana définitif* est incomparablement plus grand que ces vaisseaux des autres sutras du Mahayana. Chargé d'une multitude de trésors rares, et avec cent ou mille passagers à bord, il peut aller jusqu'en Corée. Le Sutra du Lotus, [enseignement du] Véhicule suprême, est un enseignement de cette sorte. Devadatta fut la personne la plus malfaisante du monde, mais dans le Sutra du Lotus il est prédit qu'il deviendrait un bouddha appelé Roi-du-ciel. Le roi Ajatashatru fut un mauvais roi qui tua son propre père, mais il faisait partie de l'Assemblée devant laquelle fut enseigné le Sutra du Lotus et, après avoir entendu un seul verset ou une stance, [il crut et] il créa un lien avec le Sutra. La fille du Roi-Dragon, bien qu'étant une femme au corps de serpent, devint bouddha en écoutant le bodhisattva Manjushri enseigner le Sutra du Lotus. De plus, le Bouddha enseigna que l'époque mauvaise des Derniers jours du Dharma était précisément l'époque où le Sutra du Lotus devait être propagé, et le légua aux hommes et aux femmes de cette époque troublée. Le Sutra du Lotus est l'enseignement du Véhicule unique, un Sutra aussi vaste et puissant que les navires qui vont jusqu'en Chine.

Ainsi, la différence entre tous les sutras et les enseignements non bouddhiques est aussi grande qu'entre l'or et les pierres. Et tous les autres sutras du Mahayana, les sutras Kegon*, Vairocana*, Kammuryoju, Amida, et Hannya* sont, par rapport au Sutra du Lotus, comme des lucioles comparées à la lumière du soleil ou de la lune, comme une fourmilière comparée au Mont Hua. De plus, la différence est grande, non seulement entre ces sutras, mais aussi entre ceux qui les pratiquent. Les divers maîtres du Shingon, qui croient au Vairocana*, lorsqu'ils sont confrontés en débat aux pratiquants du Sutra du Lotus sont comme un feu éteint par de l'eau, ou comme de la rosée dispersée par le vent. On dit que si un chien aboie après un lion, ses entrailles pourriront. L'asura qui décocha une flèche au soleil eut la tête brisée en sept morceaux (réf.). Les divers maîtres du Shingon, [qui croient dans le Sutra Vairocana*] sont comme le chien ou l'asura, et les pratiquants du Sutra du Lotus sont comme le soleil ou le lion.

Avant le lever du soleil, la glace est aussi dure que le métal. Le feu, tant qu'il n'est pas au contact de l'eau, est aussi chaud que du fer en fusion. Mais même la glace la plus dure, comme elle fond facilement sous le soleil d'été, et comme il est facile, avec de l'eau, d'éteindre le plus brûlant des feux  ! Les maîtres du Shingon ont tous l'air dignes et sages mais ils sont comme des gens qui, ayant oublié l'existence du soleil, s'attendent à ce que la glace reste éternellement solide ou qui, sans penser à l'eau, croient qu'un feu flambera indéfiniment.

Comme vous le savez, avant l'attaque des Mongols, l'orgueil des gens de notre époque était sans limite. Mais depuis le dixième mois de l'année dernière, aucun d'eux n'a plus fait preuve d'orgueil, car, vous l'avez entendu dire, seul Nichiren avait prédit cet événement. Si les Mongols attaquent à nouveau, personne n'aura le courage de les affronter. Les gens seront comme des singes effrayés par un chien, ou une grenouille terrorisée par un serpent. Cela est dû au fait que le pays a laissé les maîtres du Shingon, les moines du Nembutsu et du Ritsu libres de haïr [Nichiren qui est] le Pratiquant du Sutra du Lotus et l'Envoyé du Bouddha Shakyamuni. Ce faisant, le pays s'est nui à lui-même. Il a ainsi provoqué la haine du Ciel, avec pour conséquence que tous ses habitants sont devenus des lâches. [Dans leur terreur d'une autre invasion mongole] ils sont comme le feu qui craint l'eau, comme le bois qui redoute la hache, comme un faisan paralysé à la vue d'un faucon, comme une souris devant le chat qui la menace. Aucun d'eux ne pourra s'échapper. Alors, que feront-ils  ? Le général en chef est l'âme de la bataille. Si le général en chef perd courage, tous ses soldats se comportent en lâches.

Un mari est, en quelque sorte, l'âme de sa femme. Sans lui, elle est sans âme. A notre époque, même une femme mariée a des difficultés à vivre. Vous vivez sans mari, mais vous avez plus de courage que bien des femmes mariées. De plus, vous conservez une foi solide dans les divinités bouddhiques et continuez à rendre hommage au Bouddha. Vous êtes donc véritablement une femme remarquable.

Quand j'étais à Kamakura, à l'exception des pratiquants du Nembutsu et des autres écoles [dont les croyances étaient visiblement erronées], il m'était difficile de déterminer, parmi les croyants du Sutra du Lotus, ceux dont la croyance était superficielle ou profonde. Cela, je ne l'ai compris qu'après avoir encouru la disgrâce des autorités. Depuis ma condamnation à l'exil sur l'île de Sado, personne n'était venu me rendre visite. Vous seule, une femme, m'avez manifesté votre sincérité [par diverses offrandes] et avez personnellement fait le voyage pour venir me voir.

C'était si extraordinaire que j'avais du mal à le croire. Ici encore, au Mont Minobu, vous m'avez rendu visite, et je ne trouve pas les mots qu'il faudrait pour vous remercier. Sans aucun doute, les divinités bouddhiques vous protégeront et les dix Filles-démones vous accompagneront de leur bienveillance. Pour une femme, le Sutra du Lotus est comme une lanterne dans l'obscurité, comme un bateau pour traverser l'océan, et comme un protecteur dans les contrées dangereuses. C'est ce que promet le Bouddha dans le Sutra du Lotus. (réf.)

Quand le Savant-maître* Kumarajiva apporta le Sutra du Lotus en Chine, le Roi du Ciel Bishamon lui envoya de nombreux soldats pour l'escorter dans la traversée du massif montagneux du Pamir.

Quand le moine Dosho (réf.) récita le Sutra du Lotus dans un champ, d'innombrables tigres vinrent le protéger. Il n'y a aucune raison pour que vous ne soyez pas protégée de la même manière. Les trente-six divinités de la terre et les vingt-huit divinités des constellations célestes vous accorderont leur protection. De plus, chaque personne a deux divinités qui la suivent comme son ombre. L'une s'appelle Dosho et l'autre, Domyo. Perchées respectivement sur son épaule droite et son épaule gauche, elles rapportent [au Ciel] toutes ses actions. Ainsi, le Ciel ne punit jamais ceux qui n'ont pas commis de fautes. Encore moins les personnes de vertu comme vous. C'est pourquoi le Grand-maître* Zhanlan* déclara  : "La protection des divinités est fonction de la force de la foi."(réf.) Cela signifie que, si la foi d'une personne est forte, elle est certaine d'obtenir des divinités une grande protection. Je dis cela pour votre bien. Votre foi, je le sais, a toujours été admirable mais vous devez maintenant la renforcer plus que jamais. C'est ainsi seulement que vous bénéficierez d'une protection accrue des dix Filles-démones. Il n'est guère besoin de chercher loin des exemples. Au Japon, tous, du souverain au plus modeste des habitants, sans la moindre exception, souhaitaient faire disparaître Nichiren, mais à ce jour, je suis encore en vie. Cela est dû au fait que, même si je suis seul, ma foi dans le Sutra du Lotus est forte.

Quand un bateau est conduit par un mauvais navigateur, tous ses passagers peuvent périr noyés. Une personne d'une grande force physique, si son esprit est irrésolu, ne peut pas faire pleinement usage de ses capacités. Dans ce pays, les sages sont nombreux, mais leur sagesse ne sert à rien parce qu'ils sont gouvernés par de mauvais stratèges.

[Au cours de la dernière invasion mongole, ] sur les îles d'Iki et de Tsushima et dans les neuf provinces [Tsukushi, act. Kyushu], des dizaines de milliers de soldats aussi bien que de civils, hommes et femmes, ont été tués ou capturés, se sont noyés en mer ou sont morts en tombant du haut des falaises. Si les Mongols attaquent à nouveau, les pertes qu'ils infligeront seront infiniment plus graves. Kyoto et Kamakura connaîtront le même destin que les îles d'Iki et de Tsushima. Soyez prête à cette éventualité et allez vous réfugier ailleurs dès à présent. Lorsque cela se produira, ceux qui avaient jusqu'alors refusé de me voir et de m'écouter joindront les mains et auront foi dans le Sutra du Lotus. Même les croyants du Nembutsu et du Zen réciteront Namu Myoho Renge Kyo.

Il est dit dans le Sutra du Lotus que le Bouddha portera sur ses épaules ou sur son dos les hommes et les femmes dont la croyance en ce Sutra est forte. Quand le Savant-maître* Kumarayana voyageait [vers Kucha], la nuit, une statue de Shakyamuni en bois le portait sur son dos. Au moment où j'allais être décapité, l'Honoré du monde [le Bouddha Shakyamuni] a mis sa tête à la place de la mienne. Ce qui se produisit par le passé se produit de même à présent. Puisque vous êtes tous des disciples de Nichiren, comment pourriez-vous manquer d'atteindre la bodhéité ?

Quel que soit l'homme que vous épousiez, s'il s'oppose au Sutra du Lotus, vous ne devez pas le suivre. Renforcez toujours plus votre croyance. La glace se forme à partir de l'eau mais elle est plus froide que l'eau. L'indigo produit une teinture bleue mais un tissu plongé à plusieurs reprises dans la teinture d'indigo est plus bleu que la feuille d'indigo elle-même. Le Sutra du Lotus lui-même ne change pas, mais au fur et à mesure que votre croyance dans le Dharma qu'il enseigne deviendra plus forte, vous gagnerez en vitalité et les bienfaits que vous recevrez se multiplieront. Le bois ordinaire est vulnérable au feu mais le bois de santal n'est pas facilement combustible. Le feu est éteint par l'eau, mais le nirvana du Bouddha brille d'un feu que rien ne peut éteindre. Les fleurs s'éparpillent au vent, mais celles qui fleurissent dans les cinq Ciels de pureté ne se fanent jamais. L'eau s'évapore en période de grande sécheresse, sauf celle qui pénètre dans le fleuve Jaune (Huang he). Le mauvais roi Dammira ne subit pas de punition, même après avoir décapité un moine indien. Mais, quand il décapita le vénérable Aryasimha, son sabre tomba par terre, et son bras avec. Quand le roi Pushyamitra réduisit en cendres le monastère de Kukkutarama, il eut la tête brisée à coups de bâton par les douze divinités.

[De même, ] en s'opposant aujourd'hui au Sutra du Lotus, les habitants du Japon attirent la destruction sur eux-mêmes et sur le pays. Parce que je proclame cela, ceux dont la compréhension est étroite m'accusent d'être un arrogant, mais ce n'est pas le cas. Si je ne le disais pas, je ne serais pas le Pratiquant du Sutra du Lotus. D'ailleurs, lorsque mes prédictions viendront à se réaliser, il sera d'autant plus facile aux gens d'accorder foi à mes propos. Et parce que j'écris cela maintenant, ceux qui vivront dans l'avenir reconnaîtront ma sagesse.

On lit dans un commentaire [du Sutra du Nirvana] (réf.) : "Le corps est de moindre importance mais le Dharma est suprême. Pour propager le Dharma, il faut être prêt à donner sa vie."(réf.) Mon corps est de peu d'importance  ; même si l'on me frappe et me hait, parce que le Dharma est suprême, il se propagera immanquablement. Si le Sutra du Lotus se propage, ma dépouille mortelle sera respectée et ainsi mes reliques apporteront des bienfaits. Dans ce cas, je ne serai pas moins vénéré que le grand bodhisattva Hachiman aujourd'hui. Alors, les hommes et les femmes qui auront soutenu Nichiren seront aussi profondément respectés que Takeshiuchi et Wakamiya (note).

Les bienfaits obtenus en ouvrant les yeux ne serait-ce que d'une seule personne aveugle sont inestimables. Comment décrire alors l'immensité des bienfaits qu'on acquiert en ouvrant les yeux de tous les Japonais, et, plus encore, en donnant la vue à tous les êtres humains du Jambudvipa et des trois autres continents de la Terre  ? On lit, dans le quatrième volume du Sutra du Lotus  : "Après la disparition du Bouddha, ceux qui parviennent à comprendre le sens du Sutra sont les yeux de tous les êtres célestes et de tous les êtres humains du monde."(réf.) Cela signifie que ceux qui croient au Sutra du Lotus sont les yeux de tous les êtres, qu'ils soient des dieux ou des humains. Ainsi, lorsque les Japonais manifestent leur haine envers Nichiren, c'est en réalité comme s'ils voulaient crever les yeux de tous les êtres célestes et humains du monde. C'est la raison pour laquelle, jour après jour, le Ciel montre sa colère et les désastres se multiplient. La terre est furieuse et, de mois en mois, des calamités se produisent, l'une après l'autre.

Taishaku est le seigneur du ciel, pourtant il révéra le yakan qui lui enseigna le Dharma. Pour cela, il renaquit sous la forme du Bouddha Shakyamuni. Sessen Doji prit respectueusement un démon pour maître et devint le seigneur du monde des trois plans. Les sages et les Grands-maîtres d'autrefois ne rejetèrent jamais le Dharma en raison de l'apparence de ceux qui l'enseignaient. Moi, Nichiren, suis peut-être un ignorant mais je ne peux pas être inférieur à un yakan Alkan ou à un démon. Les personnes les plus nobles aujourd'hui ne sont pas supérieures à Taishaku ou à Sessen Doji, mais, parce que ma position sociale est modeste, elles ne tiennent pas compte de mes remontrances. Voilà pourquoi le pays est au bord de l'anéantissement. Quelle tristesse  ! Et ce que je trouve encore plus regrettable, c'est de ne pas pouvoir sauver mes disciples qui ont manifesté leur compassion à mon égard.

Si une calamité se produisait, vous devriez immédiatement venir me voir ici où vous serez reçue de tout coeur. [Si le pire venait à se produire], mourons ensemble de faim dans ces montagnes. J'imagine que votre fille, Oto, doit avoir beaucoup grandi. Elle doit être maintenant une belle et intelligente jeune fille. Je vous écrirai encore.

Nichiren.

Le quatrième jour du huitième mois

ARRIERE-PLAN - Nichiren Daishonin écrivit cette lettre du Mont Minobu le 4 août 1275, alors qu'il était âgé de cinquante-quatre ans. Elle était adressée à Oto, la fille de Nichimyo, une croyante sincère qui vivait à Kamakura. Toutefois, à en juger par son contenu, étant donné le jeune âge d'Oto, elle était très probablement destinée à Nichimyo elle-même.
En mars 1274, Nichiren Daishonin était revenu à Kamakura, après son exil sur l'île de Sado. En avril, il avait, une fois de plus, présenté des remontrances à Hei no Saemon, commandant en second de l'armée et de la police, exprimant ses craintes d'une invasion étrangère au cours de l'année. En octobre, six mois plus tard, les Mongols lancèrent une attaque qui répandit une grande inquiétude à travers le Japon entier. Bien qu'ils aient échoué dans cette première tentative d'invasion, les Mongols continuèrent à envoyer des émissaires exigeant du Japon qu'il se soumette à leur souveraineté.
On ne sait pas grand-chose de Nichimyo, si ce n'est qu'elle fit une fois, avec sa fille en bas âge, le long voyage de Kamakura jusqu'à l'île de Sado. Compte tenu du manque de moyens de transport et du désordre social qui régnait partout à l'époque, un tel voyage était extraordinaire. Nichiren Daishonin en fut si touché qu'il lui conféra le nom bouddhique de Nichimyo Shonin (Sage Nichimyo). Elle continua à pratiquer avec sincérité en suivant les directives de Nikko Shonin, longtemps après la mort de Nichiren Daishonin. (Commentaire ACEP)

En anglais : The Supremacy of the Law
- commentaires : http : //nichiren.info/gosho/bk_SupremacyLaw.htm
- http : //www.sgilibrary.org/view.php ?page=616&m=0&q=

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