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Extraits de gosho sur |
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le monde-état des hommes |
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De la même
manière, avoir la chance de naître en tant qu’être
humain et de devenir roi est dû au mérite d’avoir observé
les cinq préceptes et les dix
actes vertueux. Les dix
mauvaises actions se répandront de plus en plus, en particulier
l'avidité, l'arrogance et l'ignorance, et les êtres
humains n'auront pas plus d'égards pour leurs père et
mère que n'en a le chevreuil. Le nombre des êtres vivants,
leur longévité, leur force physique et leur joie déclineront.
Ils s'éloigneront des plaisirs des états humains et céleste pour tomber tous
dans les mauvais états
de vie. Les souverains et les mauvais moines accomplissant ces dix
mauvaises actions détruiront le Dharma correct du Bouddha
et rendront impossible la renaissance des êtres
sensitifs dans les états humains et céleste. Pour ce qui est de mes parents dans cette vie-ci, non contents de m'avoir
donné la vie, ils ont également fait de moi un Pratiquant
du Sutra du Lotus. Par conséquent, j'ai envers mes parents
actuels une dette bien plus grande que si j'étais né dans
la famille de Bonten, de Taishaku,
de l'un des quatre Rois du Ciel,
ou d'un Roi faisant tourner la roue,
héritant ainsi des trois mondes ou des quatre
continents, et que si j'étais révéré
par les quatre sortes de croyants dans les mondes-états des hommes ou du ciel. Question : Je suis né en tant qu'être humain - ce qui est chose
rare - et j'ai eu la bonne fortune de rencontrer le bouddhisme. Mais il y a des enseignements superficiels
et des enseignements profonds, des personnes de capacités supérieures
et des personnes de capacités moindres. Le coeur humain est comme l'eau empruntant la forme du récipient
qui la contient, et la nature des hommes est comme le reflet de la lune
ondulant sur les vagues. Pour l'instant vous affirmez que vous conserverez
une foi solide, mais, un jour ou l'autre, inévitablement, vous
faiblirez. Le Bouddha enseigna le Sutra du Lotus, ouvrant ainsi les resserres
de tous les sutras. Et, pour la première fois en plus de quarante
ans, tous les êtres humains des neuf mondes-états purent apercevoir les trésors qu'ils contenaient. Heureusement,
je suis né dans le monde des
humains sans m’être laissé tromper par un mauvais
maître. Tous ceux qui,
dans tous les mondes des dix
directions, ont commis l'une ou l'autre des dix
mauvaises actions, des cinq
forfaits, qui ont commis la lourde offense
de s'opposer au Dharma correct ou d'autres crimes graves et qui
ont été chassés de ces mondes par les divers bouddhas,
ont été rassemblés ici, sur cette terre
saha, par le Bouddha Shakyamuni. Ces gens, ayant expié leurs
crimes après être tombés dans les trois
mauvaises voies et dans l'enfer avici, ont pu renaître
dans les mondes des hommes et
le monde du ciel. Mais, parce que
certains vestiges de leurs crimes demeurent, ils sont facilement enclins
à dénigrer le Dharma
correct et à parler avec mépris de personnes de sagesse,
commettant ainsi de nouvelles offenses au Dharma. Lorsque le vénérable
Shakyamuni enseigna le chapitre Juryo* (XVI), il déclara, en faisant allusion
à ce que tous les êtres vivants avaient entendu dans les enseignements antérieurs au Sutra du Lotus et dans l'enseignement
théorique* du Sutra du Lotus : "Tous les êtres dans les mondes-états du ciel et des hommes et tous les asuras pensent que Shakyamuni atteignit l'Éveil suprême après avoir quitté le palais des Shakya et s'être assis sur le lieu de méditation, non loin de
la ville de Gaya."(réf.) Il est
dit dans le Sutra du Lotus : "A l'avenir, s'il se trouve
des hommes et des femmes de foi sincère qui, à l'écoute
du chapitre Daibadatta* (XII) du Sutra du Lotus, y croient et le respectent avec un coeur
pur et libre de toute hésitation ou doute, ils ne tomberont ni
en enfer ni dans les voies de l'avidité ou de l'animalité, mais
ils renaîtront en présence des bouddhas
des dix directions. Où qu'ils naissent, ils entendront toujours
ce Sutra. S'ils renaissent dans les mondes
des hommes ou du ciel, ils éprouveront
le bonheur suprême, et, s'ils naissent en présence d'un
bouddha, ils renaîtront par transformation (note) en sortant d'une fleur de lotus."(réf.) Le Sutra du Nirvana* enseigne le
principe de l'allégement
du karma. Si les rétributions d'un lourd karma passé ne sont pas effacées durant cette vie-ci, on est
voué aux souffrances de l'enfer
à l'avenir, mais si l'on subit de grandes difficultés
en cette vie, les souffrances infernales disparaîtront aussitôt.
Après la mort, on obtiendra les bienfaits du monde
des hommes ou du monde du ciel,
ainsi que ceux des trois véhicules et du Véhicule suprême. Il est dit
dans le Sutra Vimalakirti : "Ceux qui vous font des offrandes ne cultivent aucunement le champ de leur bonne
fortune. Au contraire, ceux qui vous apportent leur soutien tomberont
dans les trois mauvaises voies." Ce passage
indique que les personnes dans les mondes-états des hommes et du ciel qui soutiennent des moines tels que Mahakashyapa et Shariputra tomberont invariablement
dans les trois mauvaises voies.
Ces saints étaient considérés, immédiatement après
le Bouddha, comme
les yeux des mondes des dieux et des hommes et les maîtres de tous les êtres. Il devait être extrêmement surprenant d'entendre
le Bouddha critiquer, comme il le fit à maintes reprises devant de grandes assemblées de dieux et des hommes, ces saints du Hinayana. Le ciel protège immanquablement ceux qui observent les préceptes
et pratiquent le bien. Si ceux qui se trouvent dans le monde-état
des hommes n'observent pas les préceptes et ne pratiquent pas le bien, après leur mort, ils renaîtront
pour la plupart dans le monde des asuras. [...] Mais si les
personnes nées dans le monde-état des hommes observent les
préceptes et pratiquent le bien, après leur mort, elles
renaîtront immanquablement dans le monde-état
du ciel. Si les personnes dans le monde-état du ciel sont très
nombreuses, les asuras auront peur
d'elles et n'oseront pas s'attaquer au Ciel. Voilà pourquoi le
ciel protège immanquablement les personnes qui observent les préceptes
et pratiquent le bien. On lit aussi dans le Sutra : "Tous ceux qui honorent le Bouddha... s'engagent dans la voie qui
mène à la bodhéité."(réf.) Cela signifie que le monde
des hommes contient les dix
mondes-états. D'après le Sutra,
les divinités célestes,
conduites par Bonten, ont déclaré : "Nous obtiendrons l'Éveil."(réf.) Ainsi, il est clair que le monde du
ciel contient les dix mondes-états.
On lit toujours dans le Sutra : "Dans l'une de ses
vies futures, Shariputra deviendra
un bouddha du nom de Padmaprabha."(réf.) Il est dit
dans le Sutra : "Les démons, les gens sous leur influence,
les esprits du ciel et de la mer, des démons maléfiques
appelés yaksha, des démons
qui sapent la vitalité humaine et d'autres encore prendront l'avantage."(réf.) Un autre sutra
énumère ces autres démons : "Les yaksha,
des démons subtils, des démons
affamés, des démons de la saleté, des démons
vengeurs, rouges, oranges, noirs et bleus, etc."(réf.) Ces passages expliquent que ceux qui, dans des vies précédentes,
ont suivi les enseignements des quatre
saveurs ou les Trois doctrines, le brahmanisme,
ou les doctrines du monde des hommes et du ciel (note) apparaissent dans cette vie sous forme de démons, d'esprits ou
d'êtres humains qui persécutent le Pratiquant de l'enseignement véritable et parfait quand ils le voient ou l'entendent. Dans le Sutra du Lotus, il est dit : "Ceux qui, dans des
existences passées, ont fait des dons à des dizaines de
milliards de bouddha, naîtront sous forme humaine et auront foi
dans le Sutra du Lotus."(réf.) Dans le chapitre Juryo* (XVI), il est dit : "Le temps est sans
limite ni borne... depuis que j'ai réellement atteint la bodhéité."
Ici, "je" représente tous les êtres humains dans
les dix mondes-états.
Tous les êtres humains dans les dix
mondes-états possèdent de manière inhérente,
l'état de bouddha. Des bodhisattvas d'une grande
bienveillance, s'ils font des dons aux ennemis du Sutra du Lotus,
tomberont inévitablement dans l'enfer avici.
Mais, à l'inverse, même des personnes ayant commis les cinq forfaits, si elle haïssent
ces ennemis du Sutra du Lotus, renaîtront immanquablement
dans les mondes-états des hommes ou du ciel. Les tenants
du Ritsu transgressent les préceptes
avec autant de violence qu'une montagne s'effondre ou qu'une rivière
déborde. Loin de pouvoir atteindre la bodhéité,
ils ne pourront même pas renaître dans les mondes-états des hommes ou du ciel.
Le Grand-maître* Zhanlan* a dit : "Ceux qui observent ne serait-ce qu'un précepte
pourront renaître en tant qu'être humain, mais ceux qui
transgressent ne serait-ce qu'un précepte, tomberont dans les
trois mauvaises voies. (réf.) Il y a bien longtemps, en pleine période de famine, vivait un
chasseur. Malgré la disette, il offrit un bol de millet à
un pratyekabuddha nommé Rida. Cela lui valut de renaître
riche et dans les mondes-états des hommes et du ciel pendant une durée de quatre-vingt-onze kalpa.
Il renaquit en ce monde sous la forme d'Aniruddha,
un disciple du Bouddha, doté de clairvoyance divine, aux capacités
de discernement sans égales. Toutes les sortes de pierres sont d'une valeur inférieure
à l'or, mais l'or peut être de qualité différente.
Celui que l'on trouve dans le monde des hommes n'est jamais supérieur
à l'or extrait de la rivière Jambu. Mais l'or provenant
de la rivière Jambu a lui-même moins de valeur que l'or
accumulé au Ciel de Brahma.
De même, tous les sutras bouddhiques sont comparables à
de l'or, mais certains sont de meilleure qualité et plus profonds
que d'autres. C'est
à une époque aussi reculée, dans le lointain
passé de sanzen-jintengo,
que les trois groupes de disciples de Shakyamuni, comprenant, Mahakashyapa, Ananda et Rahula,
eurent connaissance du Sutra du Lotus par la bouche d'un
bodhisattva, seizième fils du bouddha Daitsu.
Pourtant, trompés par des personnes mauvaises, ils finirent
par abandonner le Sutra du Lotus. [...] Poursuivant leur régression, ils traversèrent les états
relativement heureux de bonheur céleste et d'humanité pour échouer
finalement dans les Voies
mauvaises. Pendant cette période de sanzen-jintengo,
ils naquirent le plus souvent dans l'enfer avici.
Quelquefois, ils se trouvèrent dans les sept enfers principaux,
ou moins fréquemment dans les cent et quelques autres enfers.
En de très rares occasions, ils obtinrent des vies dominées
par l'avidité, l'animalité ou asura, et durent attendre
des myriades de kalpa pour pouvoir
renaître en tant qu'êtres humains dans des vies dominées
par les états des hommes et du ciel. Aucun être
né sous forme humaine, qu'il soit de condition sociale basse
ou élevée, ne peut échapper à la tristesse
et au malheur. Mais les troubles varient avec le temps et diffèrent
selon les personnes. En permettant
à un autre de subsister, on obtient trois sortes de bienfaits.
D'abord, on soutient sa propre vie. Deuxièmement, le visage prend
des couleurs. Troisièmement, on gagne en énergie. "On
soutient sa propre vie" signifie naître dans les mondes-états des hommes ou du ciel et obtenir la rétribution karmique d'une grande longévité. En atteignant la bodhéité,
vous devenez un Ainsi-Venu sous
l'aspect du Corps du Dharma*,
dont le Corps est aussi vaste que l'espace. Parce que
l'on gagne en énergie, étant né dans les mondes-états des hommes ou du Ciel,
on devient une personne de mérite, influente, que de nombreuses
personnes suivent. [...] Enfin,
parce que "le visage prend des couleurs", en étant
né dans les mondes-états des hommes ou du Ciel on acquiert les trente-deux traits caractéristiques et on devient d'une beauté aussi exquise
et frappante qu'une fleur de lotus. En atteignant la bodhéité,
on apparaît sous la forme d'un bouddha du Corps de Manifestation*, comme le Bouddha Shakyamuni. Parmi les six
voies, le Bouddha choisit les mondes-états des hommes ou du ciel,
puis, entre ces deux mondes, il résolut de naître dans
celui des hommes. De tous les endroits de l'univers habités par
les hommes, c'est en Inde, dans
le royaume de Magadha, qu'il
apparut. Un être
acquiert la possibilité de naître sous forme humaine pour
avoir observé les cinq
préceptes dans une vie précédente. S'il continue
à les observer en ce monde, il est protégé des
vingt-cinq divinités bouddhiques, et les divinités jumelles Dosho et Domyo se tiennent respectivement
sur son épaule droite et sur son épaule gauche, le protégeant
depuis le jour de sa naissance. Certains
ont peut-être eu la chance de naître sous forme humaine,
et même de renoncer à la vie profane pour se consacrer
à la recherche de la vérité. Mais, s'ils n'étudient
pas le Dharma bouddhique et ne réfutent pas ceux qui s'y opposent,
perdant leur temps dans l'oisiveté et les bavardages, ils ne
sont que des animaux déguisés en moines. Quand
on a récité une fois Myoho Renge Kyo, par ce seul son, on
fait jaillir et apparaître l'état de bouddha de tous les
bouddhas, de tous les dharma, de
tous les bodhisattvas, de tous les auditeurs-shravakas ; de toutes les divinités telles que Bonten, Taishaku, et le roi Yama, Nitten, Gatten,
des myriades d'étoiles, des divinités célestes aussi
bien que terrestres, et de tous les êtres humains dans les mondes-états d'enfer, d'avidité,
d'animalité, d'asura,
d'humanité et de bonheur
divin aussi bien que l'état de bouddha de tous les autres êtres
vivants. Il est rare de naître
en tant qu'être humain. Ceux qui vivent sous forme
humaine sont en nombre infime, comme la quantité
de grains de sable qui peut tenir sur un ongle. La vie en tant qu'être humain est difficile à conserver, aussi difficile
que pour la rosée de rester sur l'herbe. Mais il vaut mieux ne
vivre qu'un seul jour avec honneur que de vivre jusqu'à cent-vingt
ans pour mourir dans la honte.
La libération du monde des trois plans au moyen des enseignements
provisoires doit être appelée une libération éphémère. Pas une personne des trois
véhicules ne peut manquer d'être libérée
du monde des trois plans ; pas un
seul être dans les mondes-états des hommes et du ciel ne peut manquer de sortir des trois
mauvaises voies. Toutefois, ils ne sont tous parvenus qu'à
une "libération éphémère." La vie
des êtres humains est enchaînée par le mauvais karma,
les désirs terrestres et
les souffrances inhérentes
à la vie et à la mort. Mais, grâce aux trois
potentialités de la nature de bouddha - la bodhéité
innée, la sagesse permettant de s'y éveiller, et l'action
qui la rend manifeste - notre vie peut sans aucun doute parvenir à
révéler ces trois propriétés (sanjin) du
Bouddha. Moi, Nichiren,
j'ai eu la chance insigne de naître sous forme humaine et j'ai
pu rencontrer le bouddhisme qu'il est rare de rencontrer. Qu'elle [la tortue borgne] vive pendant mille ans au fond du grand océan
illustre la très grande difficulté qu'ont les êtres
humains à sortir, une fois qu'ils y sont tombés, des trois
voies mauvaises ; qu'elle remonte à la surface de la mer une
fois tous les mille ans symbolise la difficulté qu'il y a, ne
serait-ce qu'une fois tout au long d'innombrables kalpas, à sortir
des trois voies mauvaises et à naître sous forme humaine à la même époque
que celle où le Bouddha Shakyamuni apparut en ce monde. Non seulement vous êtes né
sous forme humaine, mais encore vous avez eu la rare bonne
fortune de rencontrer le bouddhisme. De plus, de tous les enseignements
du Bouddha, vous avez découvert le daimoku du Sutra du Lotus et en êtes devenu le pratiquant. C'est
à coup sûr des dizaines de milliards de bouddhas que vous
avez dû servir au cours de vos existences passées ! Parmis ceux
qui ont reçu la vie dans le monde des hommes,
qui donc peut se soustraire à l'impermanence ? En ce cas, pourquoi n'agissons-nous pas en vue de notre existence future ? Le vénérable Maudgalyayana sauva sa
mère du monde de l'avidité,
mais il ne put la conduire que jusqu'aux mondes des hommes et du ciel, sans pouvoir la mettre
sur la voie qui mène à la bodhéité. Il est dit dans le Sutra
Shrimala : "Le Bouddha permet aux simples mortels qui
n'ont pratiqué que des enseignements non bouddhiques de créer
de bonnes causes qui les conduiront vers les mondes
des hommes et du ciel ; à
ceux qui recherchent la voie de
l'étude, le Bouddha enseigne le véhicule qui mène
à cet état ; à ceux qui recherchent la voie
de l'Éveil personnel, il révèle le véhicule
qui mène à cet état ; et à ceux qui recherchent
la voie du Mahayana, il enseigne
cette voie." Cette affirmation décrit le principe de zuitai
[enseigner selon les capacités], celui des enseignements faciles
à croire et faciles à comprendre. Chaque
être humain dans les neuf
mondes-états et les six
voies possède une nature différente. Deux personnes,
trois personnes, cent ou mille personnes peuvent avoir toutes un visage
sensiblement de la même taille, mais on ne trouve pas deux visages
exactement semblables. Les esprits sont différents, les visages
le sont donc aussi. Les différences de nature entre deux personnes,
dix personnes, entre tous les êtres vivants dans les Six voies
et les neuf mondes-états sont encore plus grandes ! Ainsi, certains aiment le spectacle
des fleurs de cerisier et d'autres, celui de la lune ; certains préfèrent
ce qui est acide, d'autres ce qui est amer ; ce qui est petit plaît
aux uns, d'autres aiment mieux ce qui est grand. Il y a, parmi les gens,
quantité de goûts différents. Certains sont attirés
par le bien, d'autres par le mal. La nature humaine est d'une variété
infinie. Mais si
différents que soient les êtres humains les uns des autres,
au contact du Sutra du Lotus, ils acquièrent tous le
même corps et le même esprit. Cela pourrait se comparer
à la diversité des fleuves qui, en se jetant dans le grand
océan, acquièrent tous la même saveur salée,
ou aux différentes sortes d'oiseaux dont la couleur, à
l'approche du Mont Sumeru, se
confond dans une même teinte dorée. Zhanlan* déclare : "Celui qui est tombé au sol a besoin
du sol pour se relever."(réf.) Une personne se relève toujours précisément
là où elle est tombée. Ceux qui s'opposent au Sutra
du Lotus tomberont dans les trois
mauvaises voies, sur le sol des mondes-états des hommes ou du ciel,
mais grâce au Sutra du Lotus, ils parviendront à
la bodhéité. Le Sutra
Trapusha traite des mondes-états des hommes et du ciel.
Les sutras Agama* décrivent les personnes des deux
véhicules. Le Sutra
Kegon* décrit les bodhisattvas. Les sutras Hodo* et Hannya* ressemblent soit aux sutras Agama* et Trapusha, soit
au Sutra Kegon*.
(voir les huit enseignements).
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Voir également : les dix mondes-états | |||