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Extraits de gosho sur

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Dix Mondes-états

Le Maka Shikan énonce  : “Un cœur est doté des dix mondes de dharmas. S’il est doté ne serait-ce qu’un peu du cœur, alors, il possède trois mille”. La Transmission précise : “Un corps, une pensée emplissent le monde des dharmas”. Le Hokke Gengi indique  : “Que l’on parle de trois mille ou que l’on parle du monde des dharmas, il s’agit de synonymes du Sutra du Lotus”.
Les douze liens causaux (1256 )

C'est ce que signifie le passage du chapitre Juryo* (XVI) qui dit  : "Les hommes dans l'illusion ne me voient pas, même lorsque je suis tout proche." La différence entre illusion et Éveil est comparable aux quatre visions différentes du bosquet d'arbres shala. Le bouddha d'ichinen sanzen est indéniablement celui qui, dans chacun des dix mondes-états, manifeste la nature de bouddha inhérente à sa vie.
L'Exil d'Izu (juin 1261 à Funamori Yasaburo)

Et pourtant, dans le Sutra du Lotus lui-même, on lit : "Parmi ceux qui entendent ce Dharma, il n'en est pas un seul qui n'atteindra pas la bodhéité."(réf.) Cela indique que, s'ils entendent ce Sutra, tous les êtres dans les dix mondes-états, en même temps que leur environnement, entreront dans la Voie du Bouddha.
[...] Pour finir, ce sutra Myoho Renge Kyo*, résume en un seul moment de vie tous les enseignements et toutes les pratiques de méditation du Bouddha Shakyamuni tout au long de sa vie, et englobe tous les êtres vivants des dix mondes-états et leurs environnements dans les trois mille mondes.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265  ? à un samouraï  ? )

Les sutras antérieurs au Sutra du Lotus ont deux défauts. Premièrement "en enseignant que les dix mondes-états sont séparés les uns des autres, ils ne dépassent pas le stade des enseignements provisoires."(réf.) Autrement dit, ils ne révèlent pas le principe d'ichinen sanzen, ni le principe de "rejeter le provisoire pour révéler le définitif" [...] Ainsi les causes et les effets des enseignements antérieurs au Sutra du Lotus et de l'enseignement théorique* du Sutra du Lotus sont-ils entièrement réfutés, et les causes et les effets des dix mondes-états de l'enseignement essentiel* sont révélés (note). C'est le principe de la cause fondamentale et de l'effet fondamental (honga-myo). Il enseigne que les neuf autres états sont tous présents dans l'état de bouddha depuis le temps sans commencement et que l'état de bouddha est éternellement inhérent aux neuf autres états. C'est le véritable sens de l'inclusion mutuelle des dix mondes-états, des cent mondes et mille modalités, le vrai principe d'ichinen sanzen.
Le coeur du chapitre Juryo (17 avril 1271 ou 1272)

Le principe d'ichinen sanzen découle de l'implication réciproque des dix mondes-états. Mais les écoles Hosso et Sanron ne parlent que de huit états, (note) ignorant qu'il y en a dix et à plus forte raison ignorant le principe de leur implication réciproque. Les enseignements des écoles Kusha, Jojitsu et Ritsu s'appuient sur les sutras Agama*. Ils ne prennent en compte que les six mondes-états, les six conditions de vie les plus basses, ignorant tout des quatre autres mondes-états.
[...] Le Sutra du Lotus est un seul ouvrage comportant huit volumes, vingt-huit chapitres et 69 384 caractères. Chacun de ses caractères en particulier a la qualité de myo [mystique], ce qui en fait l'équivalent d'un bouddha doté des trente-deux traits distinctifs et des quatre-vingts caractéristiques physiques. Chacun des dix mondes-états manifeste son propre état de bouddha. Comme l'écrit Zhanlan*  : "Si même l'état de bouddha est présent dans chacun des dix mondes-états, à plus forte raison, tous les autres états sont naturellement présents aussi."(réf.)
[...] Le principe [de la rétribution karmique s'exerce dans les dix mondes-états, il] s'exerce même dans l'état de bouddha. Même si quelqu'un tue quantité de personnes, au Japon, en Chine et dans tous les pays, s'il ne commet aucun des cinq forfaits et ne s'oppose pas au Dharma, il ne tombera pas dans l'enfer avici. Mais il renaîtra dans les mauvaises voies et en restera prisonnier pendant d'innombrables années.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Il est dit dans le cinquième volume du Maka Shikan  : "La vie, à chaque instant, comporte dix mondes-états. De plus, chacun des dix mondes-états est doté de tous les autres, si bien qu'une unité de vie possède en fait cent états. Chacun de ces états à son tour contient trente domaines d'existence (note) de sorte que, dans les cent états, il y a trois mille conditions existence. Ces trois mille conditions d'existence sont tous, contenus en un seul moment de vie. S'il n'y a pas de vie, inutile d'aller plus loin. Mais la plus infime parcelle de vie contient les trois mille conditions d'existence... C'est ce que l'on entend par "le royaume de l'insondable".
[...] Question. - Il est dit dans le deuxième volume du Hokke Gengi : "Chacun des dix mondes-états contient les neuf autres, et dans les cent états, se trouvent "mille modalités d'expression de la vie." Dans le premier volume du Hokke Mongu*, on lit : "Chaque faculté cognitive (note) possède les dix mondes-états, chacun d'eux comprenant encore en lui tous les dix. Puisque chacun de ces cent états comporte les Dix modalités d'expression de la vie, on arrive au total de mille." Dans le Kannon Gengi on trouve aussi la phrase : "Il y a inclusion mutuelle des dix états, ce qui constitue cent états. Toute forme de vie possède de manière inhérente mille Modalités d'expression même si elles sont invisibles." Cette expression ichinen sanzen apparaît-elle dans l'un des quatre premiers volumes du Maka Shikan  ?
Réponse - Zhanlan* déclare qu'elle ne s'y trouve pas.
[...] Question. - Vous nous avez parlé des sources de cette doctrine. Mais qu'entend-on par kanjin ?
Réponse - Kanjin signifie observer son propre esprit et découvrir en lui les dix mondes-états. [...] c'est seulement dans le clair miroir du Sutra du Lotus et dans le Maka Shikan de Zhiyi* que l'on peut découvrir les trois mille conditions dans sa propre vie - les dix mondes-états, leur inclusion mutuelle, les mille modalités.
[...] Il est dit dans le Sutra : "Devadatta deviendra un Tathagata du nom de Devaraja."(réf.) Cela indique que le monde de l'enfer contient également le monde de la bodhéité. Le Sutra dit aussi : "Il y a dix Filles-démones, dont la première s'appelle Lamba... [Le Bouddha leur dit : ] "Vous obtiendrez une bonne fortune inestimable rien qu'en protégeant ceux qui gardent le Titre du Sutra du Lotus."(réf.) Ainsi, le monde des esprits affamés contient la totalité des dix mondes-états. Quand le Sutra dit (réf.) : La fille du Roi-Dragon... atteignit la bodhéité, il indique que le monde de l'animalité comporte les dix monde-états. Quand le Sutra dit (réf.) : "Balin* et les autres rois des asuras obtiendront l'Éveil en entendant juste une phrase ou un vers du Sutra"  ; il démontre que le monde de l'orgueil possède en puissance les dix mondes-états. On lit aussi dans le Sutra  : "Tous ceux qui honorent le Bouddha... s'engagent dans la voie qui mène à la bodhéité."(réf.) Cela signifie que le monde des Hommes contient les dix mondes-états. D'après le Sutra, les divinités célestes, conduites par Bonten, ont déclaré : "Nous obtiendrons l'Éveil."(réf.) Ainsi, il est clair que le monde du Ciel contient les dix mondes-états. On lit toujours dans le Sutra  : "Dans l'une de ses vies futures, Shariputra deviendra un bouddha du nom de Padmaprabha."(réf.) Ainsi, le monde des auditeurs-shravakas contient les dix mondes-états. Le Sutra dit  : "Les moines et les nonnes qui aspirent à devenir pratyekabuddha s'inclinent en joignant leurs mains, désireux d'entendre l'enseignement qui conduit à la vérité parfaite."(réf.) Ainsi, le monde de la bodhéité pour soi possède les dix mondes-états. Le Sutra décrit une multitude de bodhisattvas qui surgissent de terre et déclarèrent : "Nous désirons, nous aussi, recevoir le Grand Dharma pur."(réf.) Ainsi, le monde de bodhisattva contient les dix mondes-états. Enfin le Sutra dit : "Hommes de foi sincère, tous les sutras exposés par l'Ainsi-Venu n'ont d'autre but que de sauver les hommes de toutes leurs souffrances. Ou j'ai parlé de moi, ou j'ai parlé des autres."(réf.) Ainsi, le monde de la bodhéité contient les dix mondes-états.
[...] L'inclusion mutuelle des dix mondes-états (jikkai gogu) est aussi difficile à croire que l'existence du feu dans une pierre ou des fleurs dans un arbre. Pourtant, lorsque les conditions s'y prêtent, de tels phénomènes se produisent et l'on parvient à y croire.
Le véritable objet de vénération (Sado, avril 1273 à Toki Jonin)

Le Grand-maître Saicho*, en particulier, fut la réincarnation de Zhiyi*. Néanmoins, il envoya des émissaires en Chine en de nombreuses occasions, pour dissiper les doutes. Les principes essentiels du Sutra du Lotus sont l'implication réciproque des dix mondes-états, cent mondes et mille modalités d'expressions de la vie, ainsi que ichinen sanzen. Ce sont des principes d'une grande importance énoncés dans le Maka Shikan.
Lettre à Gijo-bo (Sado, mai 1273, à Gijo-bo)

Tous les êtres et leur environnement dans chacun des dix mondes-états - du plus bas, l'état d'enfer, au plus élevé, l'état de bouddha - sont tous sans exception les manifestations de Myoho Renge Kyo. S'il y a environnement, un sujet s'y trouve nécessairement. Zhanlan* déclare  : "Le sujet (shoho) aussi bien que son environnement (eho) sont toujours des manifestations de Myoho Renge Kyo."(réf.) Il dit encore  : "L'aspect réel (shoho jisso) se révèle immanquablement dans tous les phénomènes, et tous les phénomènes possèdent immanquablement les dix modalités d'expression de la vie (nyoze). Les dix modalités opèrent immanquablement dans les dix mondes-états et les dix mondes-états caractérisent immanquablement à la fois le sujet et son environnement."(réf.)
[...] Tous les phénomènes" dans le Sutra désigne les dix mondes-états, et "l'aspect réel" (jisso shinnyo) est ce qui imprègne les dix mondes-états. La réalité (shoho jisso) est un autre nom pour Myoho Renge Kyo ; par conséquent, Myoho Renge Kyo est manifeste dans tous les phénomènes. L'enfer se reconnaît à ses caractéristiques infernales  ; c'est la réalité de l'état d'enfer. Si, à leur place, apparaissent les caractéristiques du monde-état des asprits affamés, ce n'est plus le monde-état d'enfer. Un bouddha présente la réalité d'un bouddha et un simple mortel, celle d'un simple mortel.
La véritable réalité de la vie (Sado - Ichinosawa, mai 1273 à Sairen-bo)

Question. Qu'est-ce que l'essence réelle de Myoho Renge Kyo, le Dharma Merveilleux du Lotus?
Réponse. Tous les êtres et leur environnement dans chacun des dix mondes-états sont eux-mêmes la réalité du Dharma Merveilleux.
[...] Le Grand-maître* Zhanlan* commente cela de la manière suivante  : "La véritable ainsité se révèle immanquablement dans tous les phénomènes, et tous les phénomènes possèdent immanquablement les dix modalités d'expression de la vie. Les dix modalités (nyoze) sont immanquablement en jeu dans les dix mondes-états et les dix mondes-états comprennent, immanquablement, à la fois le sujet et son environnement."
Zhiyi fait ce commentaire  : "Tous les phénomènes comportant les dix modalités, les dix mondes-états et les trois mille mondes sont les ainsités du Sutra du Lotus."(réf.)
[...] Ce passage de commentaires dans le Hokke Gengi du Grand-maître* Zhiyi* signifie que le principe suprême [qu'est le Dharma Merveilleux] n'avait pas de nom à l'origine. Quand le sage, observant les principes et assignant un nom à toute chose, s'éveilla à ce Dharma Merveilleux unique possédant simultanément la cause et l'effet [renge], il l'appela Myoho Renge. Ce Dharma unique qu'est Myoho Renge régit tous les phénomènes dans les dix mondes-états et les trois mille conditions de vie, sans en omettre aucun. Quiconque pratique ce Dharma crée une cause dont il obtient simultanément l'effet, la bodhéité.
[...] Zhiyi* commente cela en disant  : "Ce Sutra du Lotus fait pousser les graines de la bodhéité que possèdent tous les êtres dans les six voies. Mais en s'opposant au Sutra, on détruit les graines de la bodhéité."(réf.) Moi, Nichiren, je voudrais dire ceci  : dans le Sutra du Lotus se trouvent les graines de la bodhéité pour les êtres dans chacun des dix mondes-états. Mais s'opposer à ce Sutra équivaut à brûler les graines de la bodhéité contenues dans chacun des dix mondes-états.
L'ainsité du Dharma Merveilleux (Sado, 1273   ? à Sairen-bo)

Zhanlan* déclara  : "Comment serait-il possible de trouver la Terre de la lumière éternelle ailleurs qu'à Bodh-Gaya  ? Notre monde saha n'existe pas en dehors de la Terre de Bouddha."(réf.) Il dit aussi  : "L'aspect réel (shoho jisso) se révèle immanquablement dans tous les phénomènes, et tous les phénomènes possèdent immanquablement les dix modalités. Les dix modalités opèrent immanquablement dans les dix mondes-états, et les dix mondes-états caractérisent immanquablement à la fois le sujet et son environnement."(réf.) [...] . Dans le chapitre Juryo* (XVI), il est dit  : "Le temps est sans limite ni borne... depuis que j'ai réellement atteint la bodhéité." Ici, "je" représente tous les êtres humains dans les dix mondes-états. Tous les êtres humains dans les dix mondes-états possèdent de manière inhérente, l'état de bouddha.
Enfer et bodhéité (Minobu, le 11 juillet 1274 à la mère de Nanjo Tokimitsu)

Quel autre sutra enseigne l'implication réciproque des dix mondes-états, ou la possibilité pour les végétaux de manifester l'état de bouddha  ? Zhiyi* a expliqué [ce principe de l'Éveil des végétaux] (note) en disant  : "Tout ce qui est doté de couleur et de parfum est une manifestation de la Voie du milieu."
Enseignement, pratique et preuve (Minobu, 1274   ? à Sammi-bo)

En plus des ouvrages mentionnés plus haut, il écrivit encore le Maka Shikan en dix volumes, ouvrage dans lequel, résumant tous les enseignements sur la méditation donnés par Shakyamuni de son vivant, il formula le principe d'ichinen, et appréhenda toutes les entités vivantes et leur environnement dans les dix mondes-états par le concept de sanzen [trois mille mondes]. Par ses qualités, cet écrit de Zhiyi* surpasse ceux de tous les Maîtres de doctrine* qui vécurent en Inde pendant les mille ans de l'époque du Dharma correct, dans un passé lointain, et il est supérieur aussi, dans un passé plus proche, aux commentaires des maîtres qui vécurent en Chine dans les cinq cents années qui précédèrent.
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

Cela est expliqué dans le premier volume du Sutra du Lotus où il est dit : "Le véritable aspect de tous les phénomènes (shoho jisso) ne peut être compris et partagé qu'entre bouddhas."(réf.) Dans l'expression "ainsi est 1'égalite totale de 1'origine et de la fin" (hon maku kyo to), "l'origine" désigne la racine du mal comme du bien, et "la fin" désigne le fruit, bénéfique ou nuisible. On appelle bouddha ceux qui sont pleinement éveillés à la nature du bien et du mal, depuis la racine jusqu'aux branches et aux feuilles. Zhiyi* indique  : "La vie à chaque instant est dotée des dix mondes-états."(réf.) Guanding* affirme  : "Le Bouddha considérait cette doctrine comme la raison ultime [de sa venue en ce monde].
Le kalpa de déclin (Minobu, peu après 1276, à un membre du clan du défunt nyudo Takahashi Rokuro Hyoe)

Zhanlan* écrivit  : "Lorsque, sous forme abrégée, nous mentionnons le Titre du Sutra, c'est le Sutra dans son intégralité qui est évoqué."(réf.) Et aussi : "Lorsque, par souci de concision, nous parlons des dix mondes-états ou des dix modalités, ce sont les trois mille mondes qui sont implicitement évoqués."(réf.)
Les Quatre Etapes de la foi (Minobu ; 10 avril 1277 (  ? ) à Toki Jonin)

Le Sutra définit ce principe par la phrase  : "Tous les phénomènes révèlent la véritable réalité (jisso shinnyo) "(réf.). Zhanlan* déclare  : "L'aspect réel (shoho jisso) est immanquablement présent dans tous les phénomènes ; dans tous les phénomènes sont immanquablement en jeu les dix modalités d'expression de la vie (nyoze). Ces dix modalités opèrent immanquablement dans les dix mondes-états et les dix mondes-états caractérisent immanquablement à la fois le sujet et son environnement."(réf.) Zhiyi* déclare  : "Le principe profond de l'"aspect réel" (jisso shinnyo) est le Dharma originel de Myoho Renge Kyo." Le Grand-maître* Saicho* écrivit  : "La réalité d'ichinen sanzen est le Bouddha qui a obtenu l'Éveil par lui-même et ce Bouddha n'est doté d'aucun attribut extraordinaire."(réf.) Par conséquent, ce Gohonzon est le mandala suprême sans précédent, car pendant plus de deux mille deux cent vingt ans après la mort du Bouddha, il ne fut jamais révélé.
Le Véritable Aspect du Gohonzon (Minobu, 23 août 1277, à Dame Nichinyo)

Ceux qui ont entendu les titres des sutras Vairocana*, Hodo* et Hannya* , ont compris le principe de shakku* ou de taiku*  ; le principe de tanku* ou celui de futanku*, les principes de tanchu* et de futanchu*. Mais il n'est pas encore possible d'appréhender les principes de jikkai gogu, l'inclusion mutuelle des dix mondes-états, des cent mondes, des mille mondes ou des trois mille mondes qui conduisent au bienfait de myogaku, l'Éveil complet sans supérieur.
"Ainsi ai-je entendu" (Minobu, 28 novembre 1277, à Soya Kyoshin)

L'école Sanron, créée avant la naissance du Grand-maître* Zhiyi*, et l'école Hosso, créée après sa mort, enseignèrent toutes deux un principe des huit mondes-états (note) mais ne mentionnèrent jamais dix mondes-états. Par conséquent, ces deux écoles ne pouvaient en aucune manière établir le principe d'ichinen sanzen.
Lettre à Shomitsu-bo (Minobu, 1277 à Shomitsu-bo)

Même sans lire ni étudier le Sutra, on obtiendra une immense bonne fortune rien qu'en en récitant le Titre. Le Sutra enseigne que les femmes, les hommes mauvais, et ceux qui appartiennent aux mondes de l'animalité et de l'enfer - en fait, tous les êtres des dix mondes-états - peuvent atteindre la bodhéité. On peut mieux appréhender cela en se rappelant que le feu peut jaillir d'une pierre ramassée au fond d'une rivière et qu'une bougie peut faire surgir la lumière dans un endroit plongé dans l'obscurité depuis des milliards d'années.
La phrase unique et essentielle (Minobu, le 3 juillet 1278, à Myoho-ama)

voir également : ichinen sanzen et chaque monde séparément

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