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Extraits de gosho sur

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maladies

Cela est indiqué dans le Sutra du Lotus, chapitre XXVIII, Exhortation du bodhisattva Fugen : "Celui qui, par ailleurs, en voyant quelqu'un recevoir et garder ce Sutra, met l'accent sur ses fautes et ses défauts, qu'ils soient réels ou non, contractera la lèpre blanche dès la présente existence" ; et dans le Ninno* : "Toute personne qui détruit les graines de la bodhéité aura à souffrir du manque de piété filiale de ses enfants et ne connaîtra pas la paix parmi ses proches ; tandis qu’aucun dieu ne viendra l’aider ; les maladies et les démons le hanteront jour après jour, et une succession de désastres s’abattra sur lui sans répit." [...] Ce sont ici des exemples de jun-gengo, c’est à dire le fait d’éprouver dès cette existence la rétribution pour des actions commises dans cette vie.
Sainan Koki Yurai - La cause des désastres (Kamakura, février 1260)

D'autres croient que le bouddha Yakushi* "guérira tous les maux" (note) et récitent le sutra qui le décrit comme l'Ainsi-Venu de la région de l'Est. Certains, s'appuyant sur le passage du Sutra du Lotus : "la maladie disparaîtra aussitôt et il n'y aura plus ni vieillesse ni mort", s'inclinent devant les mots merveilleux de ce sutra.
[...] Le Sutra Ninno* stipule  : "Si un homme détruit les enseignements du Bouddha, aucun de ses enfants ne sera loyal envers lui, il sera en désaccord avec ses proches parents et ne sera pas protégé par les divinités célestes. La maladie et les esprits maléfiques viendront le tourmenter jour après jour, des désastres s'abattront sans cesse sur lui, et le malheur le suivra où qu'il aille.
Rissho Ankoku ron (Kamakura-Matsubagayatsu, juillet 1260)

C'est pourquoi j'ai fait appel au Sutra du Lotus, à Shakyamuni, à Taho et à tous les bouddhas de l'univers, ainsi qu'à la déesse du Soleil, à Hachiman et aux autres divinités majeures ou mineures. J'étais certain que ma requête serait entendue et que le résultat apparaîtrait. J'étais convaincu qu'ils ne resteraient jamais sourds aux prières de Nichiren, et les exauceraient aussi naturellement que l'on soigne une plaie ou que l'on soulage une démangeaison. Et en effet, le seigneur retrouva la santé. Par gratitude, il m'offrit une statue du Bouddha qu'on avait trouvée dans la mer en pêchant du poisson. Il le fit parce que sa maladie était enfin guérie, et que cette guérison était due aux Jurasetsu. Les bienfaits de son offrande rejailliront sur vous et sur votre femme.
L'Exil d'Izu (juin 1261 à Funamori Yasaburo)

Point n'est besoin d'expliquer en détail l'importance de ce passage. Il suffit de comprendre, une fois pour toutes, que même le remède du Dharma offert par les sutras Kegon*, Hodo* et Daibon ne peut pas guérir la maladie grave affligeant les personnes dans ces deux états d'auditeurs-shravakas et pratyekabuddhas.
Questions et réponses sur la pratique du Sutra du Lotus (Kamakura ? mars 1263 ? à Nichiji ?)

J'ai entendu dire que vous êtes malade. Est-ce vrai  ? Ce monde est celui de l'impermanence. Même les gens bien portants ne peuvent échapper à la mort, à plus forte raison les personnes malades. Ceux qui ont l'esprit de recherche devraient donc penser à leurs vies futures.
[...] Pour propager le bouddhisme, il faut savoir quel enseignement a déjà été dispensé auparavant. De même, avant de prescrire un remède à un malade, il faut savoir quelle sorte de médication lui a déjà été administrée. Sinon, les différents médicaments peuvent avoir des effets contraires, et aller jusqu'à mettre la vie du malade en danger. Pareillement, diverses pratiques bouddhiques peuvent entrer en conflit et s'annuler mutuellement, jusqu'à porter atteinte à la vie de ceux qui les associent.
[...] Mais si vous avez le coeur divisé, si vous pratiquez tantôt le Nembutsu tantôt le Sutra du Lotus, par crainte de ce que pourraient dire les autres, vous aurez beau leur dire que vous êtes un disciple de Nichiren, ils ne vous prêteront pas attention. Si tel était le cas, il ne faudrait pas m'en tenir rigueur. Toutefois, le Sutra du Lotus a le pouvoir d'exaucer nos prières en cette vie-ci, vous pouvez donc surmonter votre maladie et survivre. J'aimerais alors vous rendre visite le plus rapidement possible et parler avec vous.
Encouragements à une personne malade (décembre 1264, à Nanjo Hyoe Shichiro)

Du vivant du Bouddha, beaucoup de femmes dans la fleur de l'âge sont devenues nonnes et se sont consacrées au Dharma bouddhique, mais elles ne furent jamais tenues à l'écart pendant la période de leurs règles. En m'appuyant sur cela, je dirais que les règles ne sont pas une forme de pollution venue de l'extérieur. Elles sont simplement inhérentes à la condition féminine, un phénomène lié à la perpétuation de la graine de la naissance et de la mort. Ou, en un autre sens, on pourrait comparer ce phénomène à la récurrence d'une sorte de maladie chronique.
Sur la récitation des chapitres Hoben et Juryo (Kamakura - 1264, à la femme de Hiki Daigaku Saburo Yoshimoto)

Tantôt nous sommes confrontés aux querelles et aux conflits du monde-état des asuras ; tantôt nous naissons en tant qu'êtres humains et sommes en proie aux huit souffrances que sont naître et vieillir, tomber malade et mourir, souffrir de devoir quitter ceux que nous aimons et rencontrer ceux que nous haïssons, éprouver la douleur de ne pas obtenir ce que nous désirons, et endurer les peines engendrées par les cinq agrégats du corps et de l'esprit. Tantôt encore nous naissons dans le monde-état céleste et faisons l'expérience des cinq signes de dégradation. Ainsi tournons-nous sans cesse en rond comme la roue d'un chariot dans ce monde des trois plans.
[...] On a déjà comparé le Bouddha à un excellent médecin, le Dharma à un remède bénéfique, et tous les êtres humains à des gens souffrant de maladie. Le Bouddha a pris les enseignements qu'il avait exposés tout au long de sa vie, il les a moulus et filtrés, les a mélangés et [avec eux] il a confectionné un excellent remède, le médicament du Dharma Merveilleux. Que l'on en connaisse ou non la composition, si on le prend, comment pourrait-on manquer de guérir du mal de l'illusion  ? Même si un malade ne comprend pas la nature du médicament, ou la nature du mal dont il souffre, s'il prend le médicament, il guérira nécessairement.
[...] Lorsqu'un médecin donne un médicament à un malade, même quand le malade ignore l'origine ou la composition du médicament, s'il le prend, de manière naturelle, au bout d'un certain temps, il guérit. Mais s'il objecte qu'il ignore la composition du médicament donné par le médecin, refusant, pour cette raison, de le prendre, croyez-vous qu'il puisse guérir  ? Qu'il comprenne ou non la nature du médicament, s'il le prend, il sera guéri de la même manière.
[...] Il en va de même pour une personne qui pratique le Sutra du Lotus. Même si elle ne comprend pas les principes du bouddhisme et si elle ignore qu'elle est la proie d'illusions, si elle a la foi, il ne fait aucun doute qu'elle pourra se libérer simultanément des maladies des trois catégories d'illusions - les illusions de la pensée et du désir, les illusions aussi nombreuses que les grains de poussière et de sable, et les illusions sur la vraie nature de la vie.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265 (  ? ) à un samouraï (  ? )

Quand une mère traite son enfant par le moxa brûlant, son fils la regarde comme une ennemie ; une personne gravement malade à qui l'on donne un bon médicament ne manquera pas de se plaindre de son goût amer. Il en était déjà ainsi pour le Sutra du Lotus du vivant de Shakyamuni. A plus forte raison, cette opposition sera encore plus virulente après sa mort, aux époques du Dharma formel et des Derniers jours du Dharma, et dans un pays éloigné*.
[...] Parmi ces cinq substances, le beurre clarifié est celle qui a le goût le meilleur et le plus raffiné ; il est capable de guérir diverses maladies et de détendre le corps et l'esprit des êtres sensibles. De même, la catégorie des dharani est la première des cinq formes d'enseignements. [...] Le beurre clarifié est ce qu'il y a de meilleur. Ceux qui en mangent guérissent de quantité de maladies car il contient toutes sortes de propriétés médicinales. Hommes de foi sincère, il en est de même du Bouddha.
[...] On lit dans le cinquième volume du Maka Shikan : "Les faibles bonnes causes créées par un esprit qui n'est pas totalement dirigé vers le bien ne suffisent pas à modifier [le cycle de la naissance et de la mort]. Mais si on pratique la méditation, en parvenant à une profonde intuition (shikan), en contrôlant les cinq agrégats dans sa vie, en évitant ainsi la maladie et en réfrénant les désirs terrestres, alors on peut transcender le cycle de la vie et de la mort."
[...] Il est dit dans le Sutra du Nirvana   : "Cela rappelle l'histoire d'une femme pauvre. Elle est sans logis et n'a personne pour l'aider ou la protéger ; de plus, elle souffre de maladie, de faim et de soif. Elle se décide donc à prendre la route en mendiant. Dans une auberge, elle accouche d'un enfant, mais l'aubergiste la chasse. A peine relevée de ses couches, le nouveau-né dans ses bras, elle s'en va, espérant gagner un autre pays. Mais en route, elle affronte des vents mauvais et des pluies violentes, elle est meurtrie par le froid et piquée par des moustiques, des taons, des frelons et des insectes venimeux. Elle atteint finalement le Gange, serre son enfant dans ses bras et tente la traversée. Emportée par de violents courants, elle ne veut pas lâcher son enfant, et finalement tous deux sont engloutis. Son amour maternel lui vaut le bienfait de renaître, après sa mort, dans le Ciel de Brahma.
[...] Si quelqu'un s'apprête à tuer vos père et mère, ne tenterez-vous pas de les en avertir  ? Si un mauvais fils, rendu fou par la boisson, menace de tuer son père et sa mère, n'essaierez-vous pas de l'en empêcher  ? Si un malfaiteur s'apprête à incendier temples et pagodes, n'essaierez-vous pas de l'arrêter  ? Si votre enfant unique est gravement malade, ne tenterez-vous pas de le guérir par les moxa  ? Ne pas intervenir [en pareil cas] c'est agir comme ceux qui ne réfutent pas les adeptes du Zen et du Nembutsu au Japon.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

On pourrait comparer cela [le Sutra du Lotus] au joyau qui exauce tous les voeux. Un joyau de cette sorte est l'équivalent de cent joyaux de même nature. Un de ces joyaux a le pouvoir de procurer d'innombrables trésors, et cent joyaux peuvent également procurer des trésors inépuisables. C'est comme réduire en poudre cent plantes médicinales pour confectionner un médicament, ou pour en fabriquer cent. Qu'il n'y en ait qu'un ou qu'il y en ait cent, dans tous les cas, le remède aura le pouvoir de guérir la maladie.
La voix pure et portant loin (Sado, septembre 1272, à Shijo Kingo)

Du vivant de Shakyamuni, seuls quelques-uns d'entre eux parvinrent à découvrir cette graine en l'entendant exposer le Sutra Kegon* et les autres enseignements des quatre premières périodes. Ce n'était pourtant pas là l'intention véritable du Bouddha. Que ces enseignements aient pu les mener à une telle découverte était un phénomène aussi rare que la guérison d'une maladie par le poison.
[...] Il est dit au chapitre Juryo* (XVI) : "Certains ont perdu l'esprit et d'autres non... Les enfants qui n'ont pas perdu l'esprit peuvent voir que la couleur et le parfum du remède sont bons, aussi le prennent-ils et sont-ils complètement guéris de leur maladie." Le Sutra explique que tous les bodhisattvas, les personnes des deux véhicules et des mondes des hommes et du monde du ciel ont reçu la graine de la bodhéité à l'époque de gohyaku jintengo*. Cette graine fut cultivée par l'enseignement du seizième fils du bouddha Daitsu ainsi que par les sutras provisoires du Bouddha Shakyamuni et par l'enseignement provisoire du Sutra du Lotus. Par la suite, ils finirent par atteindre la bodhéité en entendant l'enseignement essentiel* du Sutra du Lotus.
[...] Dans le Sutra du Nirvana, on trouve ce passage : "Imaginez qu'un couple ait sept enfants et que l'un d'entre eux tombe malade. Même si les parents aiment également tous leurs enfants, ils se préoccuperont avant tout de l'enfant malade."
[...] "L'enfant malade" mentionné dans le Sutra du Nirvana représente ceux qui calomnient le Sutra du Lotus à l'époque des Derniers jours du Dharma. Et la phrase du Bouddha : "Et maintenant je laisse ce bon remède ici" s'adresse spécifiquement à ceux qui "pensent que ce remède n'a pas bon goût malgré sa belle couleur et son parfum exquis". Ce n'est pas sans raison que les bodhisattvas Surgis-de-Terre n'apparurent pas aux époques du Dharma correct et du Dharma formel.
Le véritable objet de vénération (Sado, avril 1273 à Toki Jonin)

En inscrivant ce Gohonzon pour la protection de Kyo'o, Nichiren se montre l'égal du roi-lion. C'est ce que le Sutra entend par "avec la puissance d'un lion à l'attaque"(réf.). Croyez en ce mandala de tout votre coeur. Namu Myoho Renge Kyo est semblable au rugissement d'un lion. Dès lors, quelle maladie peut donc constituer un obstacle ?
Réponse à Kyo'o (Sado, août 1273, à Kyo'o, fille de Shijo Kingo)

Les médicaments diffèrent selon les maladies. Des médicaments légers suffiront pour guérir des maladies bénignes mais les maladies graves exigent des remèdes forts. Pendant les plus de deux mille deux cents vingt ans écoulés depuis la disparition du Bouddha, les maladies des hommes, c'est-à-dire leurs illusions et leur karma négatif, étaient sans gravité. Et il a donc suffi qu'apparaisse une succession de savants-maîtres* qui, tels des médecins, ont dispensé les remèdes appropriés pour ces maladies. [...] Mais maintenant, nous sommes entrés dans l'époque des Derniers jours du Dharma et les remèdes proposés par ces écoles ne guérissent plus les maladies des hommes.
[...] Quel grand médecin ou quel bon médicament a le pouvoir de guérir tous les êtres à l'époque des Derniers jours du Dharma ? Ils ne peuvent pas être guéris par les mudra et les mantra dharani* du bouddha Vairocana*, par les quarante-huit voeux du bouddha Amida ou les douze grands voeux du bouddha Yakushi*, ni même par son serment de guérir toutes les maladies. Non seulement de tels remèdes n'ont pas le pouvoir de guérir les maladies mais ils les aggravent.
Le don du mandala du Dharma Merveilleux (Sado, 1273 à Sennichi-ama)

Si l'on voulait comparer les cinq forfaits et le crime d'opposition au Dharma à des maladies, on pourrait comparer les cinq forfaits à une insolation, qui se déclare sur le champ, et l'opposition au Dharma, à la lèpre, qui semble bénigne au départ mais qui devient de plus en plus grave avec le temps.
[...] Il y a longtemps [en Chine] vivaient cinq jeunes gens, parmi lesquels Yuan-zhong (réf.). Ils étaient originaires de diverses régions et portaient des noms de famille différents, mais ils se jurèrent d'être frères. Ils ne trahirent jamais leur serment, et, avec le temps, constituèrent un trésor de trois mille pièces d'or. Tous étaient orphelins et regrettaient d'être sans parents. Un jour, rencontrant une femme âgée sur la route, ils décidèrent de l'honorer comme leur propre mère. Vingt-quatre ans s'écoulèrent ainsi, sans qu'ils contrarient jamais le moindre de ses désirs. Brusquement, la mère tomba malade et devint incapable de parler. Les cinq fils, en implorant le ciel, s'écrièrent : "Nos efforts pour nous occuper de notre mère ne sont pas récompensés ; elle est atteinte d'une maladie qui la prive de la parole. Que le ciel, reconnaissant la sincérité de notre piété filiale, lui rende la faculté de parler  ! " La mère, alors, retrouva la parole...
Réfuter l'opposition au Dharma bouddhique pour se libérer de ses fautes passées (Sado, 1273 à Shijo Kingo)

Il est dit au chapitre Conduite originelle du bodhisattva Yakuo (XXIII Yakuo) : « Dans les cinq cents dernières années après le parinirvana de l'Ainsi-Venu, tu le divulgueras largement dans le continent Jambudvipa sans permettre qu'il s'interrompe. [...] C'est que ce Sutra est un remède efficace pour les maladies des hommes du continent Jambudvipa. » Le Sutra du Nirvana dit : «Ceci rappelle sept fils que le père et la mère aiment sans aucune différence, cependant si l'un d'eux tombe malade leur coeur ne s'occupe plus que de celui-là.» Parmi les sept fils, le premier, le deuxième, sont des incroyants qui dénigrent le Dharma. Parmi toutes les maladies, la plus grave est l'offense au Sutra du Lotus. Parmi tous les remèdes, le meilleur est la vénération du Sutra du Lotus du Dharma Merveilleux.
Traité sur l'essentiel du Lotus (Minobu, le 29 juin 1974, à Toki Jonin)

Il est dit, au chapitre Yakuo* (XXIII) du septième volume du Sutra du Lotus : "Ce Sutra est un bon remède pour les maladies de tous les habitants du Jambudvipa [de l'humanité tout entière]. Si une personne malade peut entendre ce Sutra, sa maladie guérira et elle ne souffrira ni de la vieillesse ni de la mort."
Enseignement, pratique et preuve (Minobu, 1274 ? à Sammi-bo)

En ce qui concerne les autres personnes, il n'y a aucune doute que pour leur dénigrement du Vrai Dharma elles vont souffrir de graves maladies, comme la lèpre blanche ou la lèpre noire. Si cette preuve concrète n'apparaît pas, alors je ne suis pas le pratiquant du Sutra du Lotus et c'est moi qui vais, dès cette vie, contracter ces maladies et tomber dans l'enfer avici, comme le firent Devadatta et Kokalika.
Souverains de notre pays (Minobu, février 1275)

S'il n'y avait ni lune ni soleil dans le ciel, comment les plantes pourraient-elles pousser  ? Les enfants ont généralement un père et une mère et la mort de l'un ou de l'autre est pour eux une épreuve pénible. Votre défunt mari a laissé derrière lui une fille, un fils malade et vous, sa femme, qui êtes de faible constitution. Avant de s'en aller, à qui aurait-il pu confier sa famille  ?
[...] Le bodhisattva Kashyapa lui posa la question suivante : "Puisque le Bouddha ressent une bienveillance égale pour tous, vous devriez, au moment de mourir, éprouver de la compassion pour toute l'humanité. Alors, pourquoi favoriser ainsi le roi Ajatashatru  ? " Le Bouddha répondit : "Imaginons qu'un couple ait sept enfants et que l'un d'eux tombe malade. Même si le père et la mère portent un amour égal à tous leurs enfants, c'est pour celui qui est malade qu'ils s'inquiéteront le plus."(réf.).
[...] Votre défunt mari a dû laisser derrière lui un fils malade et une fille. Il a dû profondément souffrir du fait que, après sa mort, sa femme âgée, aussi chétive qu'un arbre desséché, allait se retrouver seule, avec la charge de ses enfants.
A l'Hiver Succède Toujours le Printemps (Minobu, mai 1275, à Myoichi-Ama)

Quelqu'un construit pour les autres une route. Si certains s'y perdent, est-ce la faute du constructeur de la route  ? Un bon médecin donne un médicament à un malade. Si le malade refuse de le prendre et meurt, est-ce la faute du médecin ?
[...] Mais s'il n'est pas un seul sage qui comprenne l'origine de ces calamités, comment faire pour y remédier  ? Si l'on ne connaît pas la cause d'une maladie et que l'on tente quand même de soigner le malade, le traitement échouera et il mourra très certainement. Si l'on a recours à des prières en ignorant la cause essentielle de ces désastres, peut-on douter encore de l'inévitable destruction du pays  ? Quelle horrible perspective, véritablement !
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

La nation sera peut-être dévastée par la force supérieure des Mongols, mais les offenses au Dharma bouddhique cesseront presque entièrement. Une défaite serait comme la guérison d'une maladie par le moxa ou le traitement d'une douleur par l'acupuncture : tous deux sont pénibles sur le moment, mais apportent ensuite un soulagement.
Sur Itai Doshin (Minobu, septembre 1275 ou 1280, à Takahashi nyudo)

J'apprends par votre lettre que vous souffrez d'une maladie grave. Vous savoir souffrant me désole mais, d'un autre côté, c'est aussi une cause de réjouissance. Le Sutra Vimalakirti dit : "Un jour, le riche Vimalakirti tomba volontairement malade. Alors, le Bouddha demanda au bodhisattva Manjushri de lui rendre visite et de s'informer de sa santé." Le Sutra du Nirvana dit que "A ce moment-là, l'Ainsi-venu prit l'apparence d'une personne au corps souffrant et s'étendit sur le flanc droit comme un homme malade" bien que le Sutra du Lotus dise que "[L'Ainsi-Venu ne connaît] que peu de maladies et peu de souffrances."(réf.) Le huitième volume du Maka Shikan explique ainsi que  : "A Vaishali, Vimalakirti, alité, exposa ses enseignements. L'Ainsi-Venu se servit de sa mort comme d'un moyen pour enseigner l'éternité de la vie, et de la maladie, pour illustrer le pouvoir du bouddhisme." Il y dit ainsi que "Il y a six causes de maladie  :
1. Le déséquilibre des quatre éléments.
2. La consommation immodérée de nourriture et de boisson.
3. Une mauvaise posture corporelle.
4. L'attaque d'esprits maléfiques [de l'extérieur].
5. L'action de démons [de l'intérieur].
6. Les effets du karma."
[...] Le Sutra du Nirvana dit que "Il y a trois types de personnes dont la maladie est extrêmement difficile à guérir. Ce sont : 1. Ceux qui s'opposent au bouddhisme Mahayana
2. Ceux qui commettent les cinq forfaits
3. Les icchantika.
Ces trois catégories de personnes souffrent des pires maladies connues."
[...] Les maladies de la sixième sorte, qui résultent du karma, sont les plus difficiles à guérir. Elles varient en gravité et nous ne savons rien de précis sur elles, sinon que les plus graves sont dues à l'opposition au Sutra du Lotus. [...] De telles maladies ne peuvent être guéries que par le bon remède, par le Sutra du Lotus du Bouddha Shakyamuni, comme il est dit dans ce sutra lui-même.
[...] Vos furoncles n'ont qu'une seule origine, votre opposition au Sutra du Lotus. Le pouvoir de guérison du Dharma Merveilleux que vous pratiquez maintenant est supérieur à celui de la méditation aussi bienveillante que la lune (note), comment, alors, votre infection pourrait-elle ne pas guérir et votre vie ne pas être prolongée?
[...] Cependant, s'il fait des offrandes aux Trois trésors, il évitera de tomber en enfer dans la prochaine vie, mais souffrira dans celle-ci de maux de tête, d'yeux ou de dos." Le Maka Shikan dit que "Même ceux qui ont commis de graves fautes d'opposition peuvent recevoir une rétribution allégée en cette vie. Ainsi, la maladie se présente quand le mauvais karma est sur le point d'être résorbé."
[...] Dans le Maka Shikan, on lit : "Puisque le Sutra du Lotus a la capacité de guérir la maladie, on l'appelle aussi myo [mystique]."
[...] Le roi expliqua à sa mère que la cause de sa maladie était de nature spirituelle et que, parce qu'elle n'était pas due à un déséquilibre des quatre éléments, les médecins ordinaires ne pourraient pas le guérir.
[...] "Ce Sutra est le remède bénéfique pour les maux de toute l'humanité. Si un malade peut entendre ce Sutra, sa maladie disparaîtra aussitôt, et il ne souffrira ni de la vieillesse ni de la mort."
La Guérison des Maladies Karmiques (3 novembre 1275 - Réponse à Ota Jomyo)

De même qu'un médecin prescrit divers médicaments en fonction de la maladie qu'il traite, pour les cinq cents premières années qui suivraient sa mort, le Bouddha recommanda à Mahakashyapa, Ananda et à d'autres disciples d'offrir comme remède à tous les êtres vivants les sutras du Hinayana. Pour les cinq cents ans qui suivraient, il confia aux bodhisattvas Manjushri, Maitreya, Nagarjuna et Vasubandhu, à l'intention de tous les êtres vivants, le remède des sutras Kegon*, Vairocana*, Hannya* et des autres sutras du Mahayana. Pour l'époque du Dharma formel, mille ans après sa mort, et à l'intention de tous les êtres vivants, il confia aux bodhisattvas Yakuo, Kanzeon et à d'autres le remède que constituent les enseignements restants, à l'exception de Myoho Renge Kyo [Sutra du Lotus]. Mais à partir du début de l'époque des Derniers jours du Dharma, les sutras du Hinayana, les sutras du Mahayana et le Sutra du Lotus - confiés respectivement à Mahakashyapa, Ananda et à d'autres, aux bodhisattvas Manjushri, Maitreya et à d'autres, à Yakuo, Kannonrave; d'autres - seront certes toujours présents en tant que textes, mais aucun d'eux n'aura plus la capacité de guérir les maux des êtres vivants. Les maladies seront trop graves et ces médicaments trop faibles. Ce sera l'époque où le bodhisattva Jogyo fera son apparition dans le monde pour révéler à tous les êtres vivants du Jambudvipa, les cinq caractères de Myo Ho Ren Ge Kyo.
[...] Je suis désolé d'apprendre que votre maladie s'est aggravée. Cependant, les sabres sont faits pour mettre en pièces les ennemis, comme la médecine est faite pour guérir les maladies. Le roi Ajatashatru en assassinant son père était devenu l'ennemi du Bouddha. Mais des pustules purulentes sont apparues sur son corps, et par la suite, il se convertit aux enseignements du Bouddha. Grâce à la pratique du Sutra du Lotus, ses plaies guérirent et il prolongea encore sa vie de quarante ans. De plus, le Sutra du Lotus se décrit lui-même comme "le remède bénéfique pour toutes les maladies de tous les habitants de Jambudvipa." (réf.) Les habitants de notre monde, le continent de Jambudvipa, sont malades, mais le Sutra du Lotus est le médicament qui leur convient.
Réponse au nyudo Takahashi (Minobu, 1275 au nyudo Takahashi Rokuru Hyoe)

Aucun être né sous forme humaine, qu'il soit de condition sociale basse ou élevée, ne peut échapper à la tristesse et au malheur. Mais les troubles varient avec le temps et diffèrent selon les personnes. Quelle que soit la maladie dont on souffre, au fur et à mesure qu'elle s'aggrave, on pense qu'aucune maladie ne peut être pire que la sienne.
[...] Dans le royaume de Magadha, des phénomènes étranges apparurent dans le ciel et des calamités sévirent sur la terre, typhons, sécheresses, famines et épidémies se succédant sans cesse. De plus, ce royaume fut attaqué par un pays étranger. Et à tout cela vint s'ajouter cette maladie qui couvrait le corps du roi de boutons purulents. Alors que son royaume semblait bien près de disparaître, le roi décida soudain de se rendre auprès du Bouddha, se repentit et effaça ainsi les conséquences de ses crimes.
Lettre à Konichi-bo (Minobu, mars 1276 à la veuve Konichi, mère de Yashiro)

Un excellent médecin, par exemple, même s'il discerne les causes de toutes les sortes de maladies, et connaît l'efficacité relative de divers médicaments, s'abstiendra d'appliquer le remède le plus puissant, préférant en employer d'autres, selon la nature de la maladie. Ainsi, peut-être parce que, au cours des deux mille ans des époques du Dharma correct et du Dharma formel, après la disparition du Bouddha, la maladie de l'illusion n'était pas encore devenue critique, personne n'a prescrit d'utiliser les cinq caractères de Myo Ho Ren Ge Kyo, le meilleur remède qui se puisse trouver dans tous les enseignements exposés par le Bouddha de son vivant. Ainsi, peut-être parce que, au cours des deux mille ans des époques du Dharma correct et du Dharma formel, après la disparition du Bouddha, la maladie de l'illusion n'était pas encore devenue critique, personne n'a prescrit d'utiliser les cinq caractères de Myo Ho Ren Ge Kyo, le meilleur remède qui se puisse trouver dans tous les enseignements exposés par le Bouddha de son vivant. Mais, maintenant, nous sommes entrés dans l'époque des Derniers jours du Dharma, et les gens sont tous gravement malades. Il serait difficile de guérir cette maladie par des remèdes aussi anodins que l'invocation des bouddhas Amida, Vairocana ou Shakyamuni.
Lettre à Myomitsu Shonin (Minobu, le 5ème jour du 3ème mois intercalaire 1276 à Myomitsu)

Si votre seigneur vous convoque dans la journée, allez-le voir immédiatement. Si c'est à la nuit tombée, faites-lui dire à trois reprises que vous êtes malade. S'il persiste et vous appelle encore, demandez à vos serviteurs ou à quelqu'un d'autre de s'assurer que la route est sûre avant de répondre à cette convocation [de votre seigneur]. [...] Même si vous ne souffrez d'aucune maladie physique, faites préparer des moxa et appliquez les sur votre corps en un ou deux endroits, afin de pouvoir prétexter une maladie par la suite, si nécessaire. Pour le moment, si certains désordres venaient à se produire, envoyez quelqu'un d'autre observer ce qui se passe.
La consécration d'une statue du bouddha (Minobu, le 15 juillet 1276 à Shijo Kingo)

J'avais terminé mes commentaires sur le sens de ce sutra [et je commençais à l'enseigner] mais je n'avais même pas rédigé mes conclusions quand l'épidémie s'arrêta et les rues se remplirent de gens libérés de la maladie.
[...] Même si l'on ignore la composition d'un médicament, le seul fait de le prendre permet de guérir d'une maladie. Mais si l'on continue à ne prendre que des aliments ordinaires, on ne pourra jamais guérir. Ou bien encore, un remède exceptionnel pourra accroître la longévité, tandis qu'un médicament ordinaire, s'il peut soigner une maladie, ne pourra jamais prolonger la vie.
[...] Par exemple, une maladie bénigne peut être soignée par un remède ordinaire, mais une maladie grave exige un traitement d'une efficacité exceptionnelle. Lorsque l'on est faible, on a besoin d'alliés puissants.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Quant à votre seigneur, répondez-lui fièrement ceci : "Etant malade, il me serait particulièrement pénible de me retrouver en un lieu reculé. De plus, le pays entier se trouve au bord de la ruine. Puis-je concevoir d'agir comme un lâche dans une situation aussi critique  ? Je suis actuellement résolu à sacrifier ma vie pour mon seigneur. Pourtant, en cas de catastrophe brutale, je doute de pouvoir parvenir à temps jusqu'à vous, depuis la province éloignée d'Echigo.
La Propagation par le Sage (Minobu, septembre 1276, à Shijo Kingo)

Ce qui me préoccupe désormais, c'est votre maladie. Je suis absolument certain que si vous suivez le traitement prescrit pendant trois ans - et jusqu'au bout avec autant de rigueur qu'au premier jour - vous recouvrerez la santé. Même ceux qui ne souffrent d'aucune maladie ne peuvent échapper au caractère transitoire de la vie, mais en ce qui vous concerne, vous n'êtes pas très âgée. De plus, vous êtes une pratiquante du Sutra du Lotus, vous ne connaîtrez pas une mort prématurée. Votre maladie n'est surement pas un effet karmique immuable. Et quand bien même elle le serait, le Sutra du Lotus a le pouvoir de la guérir.
[...] Le roi Ajatashatru, en pratiquant le Sutra du Lotus, prolongea sa vie de quarante ans. Chenzhen prolongea la sienne de quinze ans. Vous pratiquez, vous aussi, le Sutra du Lotus, et votre foi est comparable à la lune ascendante ou à la marée montante. Songez-y donc  : comment pourriez-vous ne pas guérir de cette maladie ? Vous prolongerez votre vie, c'est certain ! Prenez bien soin de vous et ne laissez pas l'inquiétude peser sur votre esprit.
L'arc et la flèche (1276, Minobu, à Toki-ama-Gozen)

Il est pourtant évident, par exemple, que si l'on prescrit un traitement sans connaître la cause de la maladie, la condition du malade ne peut qu'empirer. De même, si l'on autorise les moines Shingon à essayer de vaincre les Mongols par des prières et des incantations, il est certain que notre pays connaîtra la défaite. [...] le Roi-Roi-Démon du sixième Ciel, seigneur du monde des trois plans, les jalouse. Selon le Sutra, ce Roi-Démon poursuit les pratiquants de sa haine et s'attache à leur nuire d'une manière invisible. Il s'insinue comme une maladie dans le corps des dirigeants, de leurs parents, de leur femme ou de leurs enfants.
Sur le comportement du Bouddha (Minobu, 1276, à Konichi-ama)

En pareille époque, le Roi-Démon prend l'avantage et sévit, le pays souffre continuellement de la famine et de la sécheresse. Maladies et épidémies font rage partout. Nous serons frappés par les désastres d'une invasion étrangère et de rébellions intérieures, le pays sera constamment en proie à la guerre civile, avant d'être envahi par des armées étrangères. Autrement dit, en une telle "époque de conflits", quand le Dharma pur des autres sutras a perdu tout pouvoir, le Sutra du Lotus est l'excellent remède assez puissant pour guérir les graves plaies causées par ces désastres.
Parvenir directement à la bodhéité grâce au Sutra du Lotus (Minobu, mars 1277 ? à Myoho-ama)

Dans le Sutra du Lotus il est dit  : "Si quelqu'un, voyant une personne qui croit en ce Sutra et le pratique, essaie d'exposer ses défauts ou ses mauvaises actions, qu'il dise vrai ou non, il souffrira dans sa vie présente de lèpre blanche... et de diverses maladies graves de nature maligne."(réf.) Il y est dit aussi  : "Vie après vie, il renaîtra sans yeux."(réf.)
Les Quatre Etapes de la foi (Minobu ; 10 avril 1277 (  ? ) à Toki Jonin)

L'empereur ainsi que Mononobe no Moriya et Soga no Umako furent touchés par l'épidémie, éprouvant les mêmes souffrances que si leur corps était brûlé vif ou coupé en morceaux. De plus, leur peau se couvrit des pustules de cette maladie appelée variole. Soga no Umako s'écria, au désespoir : "Nous devrions vénérer les Trois trésors  ! " Un décret de l'empereur fut promulgué, permettant à Umako seul de le faire mais l'interdisant aux autres. Umako s'en réjouit grandement et fit construire un temple où il put vénérer les Trois trésors.
[...] L'empereur Bidatsu mourut le quinzième jour du huitième mois de l'année où le prince Shotoku atteignit l'âge de quatorze ans. Yomei devint le trente-deuxième empereur et son règne dura deux ans. Il était le fils de l'empereur Kimmei et le père de Shotoku. Au cours du quatrième mois de la deuxième année de son règne [587], il tomba malade, victime d'une épidémie. Après quoi il exprima le désir de se convertir et de vénérer les Trois trésors.
Le guide suprême du monde (Minobu, le 25 juin 1277, à Shijo Kingo)

Il ne faut jamais se comporter avec servilité à l'égard d'un fonctionnaire. Dites-lui : "Mon domaine ne m'a pas été octroyé par mon seigneur [pour des raisons ordinaires], je l'ai reçu parce que je lui ai sauvé la vie en le guérissant d'une grave maladie grâce à l'excellent remède du Sutra du Lotus. Si mon seigneur me le confisque, il tombera certainement malade à nouveau.
Mise en garde contre l'attachement à son domaine (Minobu, juillet 1277, à Shijo Kingo)

Je suis très préoccupé par la maladie de votre seigneur. Même s'il n'a pas la foi dans le Sutra du Lotus, vous êtes un membre de son clan et c'est grâce à sa considération que vous pouvez faire des offrandes au Sutra. Le bienfait de vos présents se transforme donc en prières pour la guérison de votre seigneur.
[...] Le Démon du sixième Ciel savait probablement cela. Et il a possédé les autres membres de votre clan, en les poussant à inventer un énorme mensonge (note) afin de vous empêcher de faire des offrandes au Sutra du Lotus. Pourtant, grâce à la profondeur de votre foi, les dix Filles-démones ont dû vous venir en aide et provoquer la maladie de votre seigneur. Il ne vous traite pas en ennemi mais parce que, en une occasion, il a mal agi à votre égard en croyant ce qu'ils avaient dit, il est tombé gravement malade et sa maladie persiste. Ryuzo-bo, que ces gens considéraient comme le pilier sur lequel ils s'appuyaient, a déjà été renversé, et ceux qui ont menti à votre sujet ont contracté la même maladie que votre seigneur.
[...] Si les jeunes nobles du clan Hojo ou les épouses des notables vous interrogent sur la maladie de votre seigneur, quelle que soit la personne, inclinez-vous bien bas, joignez respectueusement les mains et répondez : "Sa maladie dépasse totalement mes faibles talents de médecin. Mais j'ai beau refuser, il me demande avec insistance de le soigner. Puisque je suis à son service, je n'ai d'autre choix que de lui obéir."
Les trois sortes de trésor (Minobu, le 11 septembre 1277, à Shijo Kingo)

Mépriser Nichiren, et refuser de réciter Namu Myoho Renge Kyo, c'est être comparable à un bébé qui refuserait de téter ou à un malade qui, n'ayant pas confiance dans son médecin, refuse de prendre le médicament qui lui a été prescrit.
"Ainsi ai-je entendu" (Minobu, 28 novembre 1277, à Soya Kyoshin)

A deux reprises, l'envoyé du Bouddha Shakyamuni a été traîné dans les rues de Kamakura (note) et ses disciples ont été jetés en prison, tués, blessés ou expulsés des provinces qu'ils habitaient. Pas un seul des habitants de ce pays n'échappera aux rétributions négatives [liées à ces actes d'opposition]. Ainsi, beaucoup souffriront de la lèpre blanche, de la lèpre noire, ou de toutes sortes d'autres maladies graves (note). Vous qui êtes mes disciples, il faut que vous sachiez bien cela.
La conversion d'un père (Minobu en 1277 à Ikegami Hyoe-no-sakan Munenaga)

Depuis quelques années, au Japon, la famine s'aggrave, les réserves de nourriture et de vêtements sont épuisées. Tous les animaux domestiques ayant été mangés, on voit apparaître des gens qui se nourrissent de chair humaine. Certains arrachent la chair des cadavres, des enfants et des malades, la mélangent avec du poisson ou de la viande de daim, et la vendent. Les gens achètent cette mixture et la mangent. Ainsi, ce pays est devenu à son insu la demeure des démons maléfiques. De plus, depuis le printemps de l'année dernière jusque vers le milieu du 2e mois de cette année, des épidémies se sont déclarées partout dans le pays. Dans cinq familles sur dix, dans cinquante familles sur cent, tous les membres sont morts emportés par la maladie. D'autres ont physiquement survécu, mais souffrent d'une grande détresse spirituelle, pire encore que celle des malades.
Pas de sécurité dans le Monde des trois plans (Minobu, 13 février 1278 à Matsuno)

Après notre rencontre il y a deux ans, je ne sais si c'est vrai ou non, la rumeur m'est parvenue que vous étiez malade. Je voulais envoyer quelqu'un pour prendre de vos nouvelles. Mais, tout en comprenant parfaitement mon sentiment, certains disciples m'ont conseillé de ne pas le faire, parce que cela pourrait vous créer des ennuis. [Par conséquent j'ai renoncé à ce projet et] j'ai pensé "le monde est ainsi fait". De plus, sachant que vous avez toujours eu une croyance très sincère, je me suis dit que si vous étiez malade vous me le feriez savoir. Ne recevant rien de vous, ostensiblement, je n'ai pas pris de vos nouvelles mais je n'ai pas cessé de me préoccuper de vous.
Lettre à Misawa (Minobu, le 23 février 1278 à Misawa)

Est-il vrai que quelqu'un soit malade dans votre famille  ? En ce cas, il ne peut s'agir que de l'œuvre de démons maléfiques (akki). Les dix Filles-démones veulent sans doute tester la force de votre foi. Aucun des démons [mentionnés dans le Sutra du Lotus] ne risquerait d'avoir la tête brisée [en guise de châtiment] en faisant souffrir un pratiquant du Sutra du Lotus. Ayez la ferme conviction que le Bouddha Shakyamuni et le Sutra du Lotus ne peuvent mentir.
Les deux sortes de croyance (Minobu, 25 février 1278 à Nanjo Tokimitsu)

Les maladies des êtres humains peuvent être divisées en deux grandes catégories. La première est celle des maladies du corps. Ces maladies physiques consistent en : cent une maladies causées par le déséquilibre de l'élément terre ; cent une, causées par le déséquilibre de l'élément eau ; cent une, dues au déséquilibre de l'élément feu, et cent une, dues au déséquilibre de l'élément vent. Au total, quatre cent quatre maladies (note) . Les maladies de ce type peuvent être guéries par les remèdes prescrits par d'excellents médecins tels que Jisui, Rusui, Jivaka, Bian Que et d'autres. La deuxième catégorie est celle des maladies de l'esprit. Elles sont dues aux trois poisons et sont de 84000. Seul le Bouddha a le pouvoir de les guérir ;
[...] Il est dit dans le Sutra du Lotus  : "Si l'on emploie les moyens de la médecine, et si l'on essaye d'obtenir par eux la guérison, cela risque de provoquer d'autres maladies ou même la mort... la maladie s'aggravera."
[...] J'ai commencé à souffrir de dysenterie le trentième jour du douzième mois de l'année dernière, et jusqu'au troisième ou quatrième jour du sixième mois de cette année, les crises en ont été chaque jour plus fréquentes, et plus graves chaque mois. Au moment même où je commençais à penser que c'était un karma immuable [celui de mourir à ce moment-là] vous m'avez envoyé un excellent remède. Depuis que je le prends, la douleur a considérablement diminué et n'a plus qu'un centième de son ancienne intensité. Je me demande si c'est le Bouddha Shakyamuni qui est entré dans votre corps pour venir à mon aide. Ce sont peut-être les bodhisattvas Surgis-de-Terre qui m'ont offert l'excellent remède de Myoho Renge Kyo.
Voir tout le gosho :
Les deux sortes de maladies (Minobu, le 26 juin 1278, à Shijo Kingo)

Par exemple, lorsque le bouddhisme fut introduit au Japon, le Premier ministre Mononobe no Moriya et d'autres qui s'opposaient à sa propagation furent frappés par les épidémies, mais Soga no Umako et d'autres qui adhéraient au bouddhisme tombèrent également malades.
[...] Vous devriez réfléchir, à la lumière de ces exemples, aux deux sortes de démons mentionnés plus haut, aussi bien qu'aux raisons pour lesquelles les épidémies se répandent parmi les gens, de nos jours, et pour lesquelles aussi certains de mes disciples tombent malades et meurent. Vous verrez que, dans certains cas, ceux qui consacrent leur vie au Dharma ne tomberont pas malades, ou que, même s'ils tombent malades, ils guériront.
Grandes lignes du chapitre Zokurui et d'autres (Minobu, juin 1278, à Dame Nichinyo)

Vous écrivez que l'épidémie exerce des ravages de plus en plus graves. Les maladies qui affectent les êtres humains sont de deux sortes. La première est constituée par les maladies du corps. Ces maladies physiques comprennent cent un (note) désordres de l'élément terre, cent un désordres de l'élément eau, cent-un désordres de l'élément feu, cent un désordres de l'élément vent. Au total, quatre cent quatre maladies. Elles peuvent être guéries sans l'intervention du Bouddha. Jisui, Rusui, Jivaka, et Bian Que, excellents médecins, savaient prescrire des médicaments guérissant parfaitement les maladies du corps. La seconde catégorie est celle des maladies de l'esprit. Elles sont causées par les trois poisons et sont de 84000 sortes différentes. Même les deux divinités brahmaniques [Shiva et Vishnu], les trois ascètes, ou les Six maîtres non bouddhistes sont incapables de les guérir. Et les médicaments prescrits par Shennong et Huangdi (note) sont moins efficaces encore. Dans les maladies de l'esprit elles-mêmes, il faut distinguer entre les moins graves et les très graves.
[...] Si les pays du Hinayana, même sans s'opposer au bouddhisme du Mahayana, se considèrent comme égaux aux pays du Mahayana, diverses maladies frapperont leurs populations. Si l'on essaye de les guérir par la pratique des sutras du Hinayana, ces maladies ne feront que s'aggraver.
[...] Question : Si, comme vous le dites, les divinités bouddhiques punissent le Japon parce qu'il maltraite le Pratiquant du Sutra du Lotus, les épidémies ne devraient toucher que ceux qui s'opposent au Dharma. Comment se fait-il que vos propres disciples tombent eux aussi malades et meurent ? Réponse : Une telle question semble raisonnable. Mais vous ne voyez qu'un aspect de la situation et vous ignorez l'autre. Depuis le passé illimité, le bien et le mal sont inhérents à la vie. [...] Pour une raison mystérieuse, il y a moins de malades et moins de morts [parmi les disciples de Nichiren] que parmi les adeptes des enseignements provisoires. C'est véritablement extraordinaire. Est-ce dû à notre petit nombre ou à la force de notre foi ?
Le traitement de la maladie (Minobu, 26 juin 1278 (ou 1282) à Toki Jonin)

J'étais persuadé que, même si j'étais épargné par la maladie, je mourrais très certainement de faim, et voilà que le blé que vous avez envoyé m'est parvenu. Dans ces conditions, il est encore plus précieux que de l'or et des bijoux.
Réponse à Tokimitsu (Minobu, le 8 juillet 1278, à Nanjo Tokimitsu)

Moi, Nichiren, ne suis pas en aussi bonne santé que d'autres et, de plus, je vis dans cette lointaine forêt de montagne. Cette année a été particulièrement difficile : les grandes épidémies et la famine qui s'étaient déclarées au printemps et en été, ont empiré en automne et en hiver. En outre, ma maladie s'est encore aggravée, mais vous m'avez prescrit divers médicaments que vous m'avez fait parvenir avec des vêtements doublés de soie. Grâce à vos remèdes, ma santé s'est régulièrement améliorée ; je suis guéri à présent et me sens beaucoup mieux qu'auparavant. Le Yuga Ron du bodhisattva Maitreya et le Dai Ron du bodhisattva Nagarjuna disent que, si la maladie d'une personne est due à son karma immuable, même le meilleur médicament se transformera en poison, mais que, si cette personne croit au Sutra du Lotus, le poison se changera en élixir. Bien qu'il n'en soit pas digne, Nichiren propage le Sutra du Lotus  ; c'est pourquoi les démons ont bataillé pour le priver de nourriture. Convaincu de cela, je ne me plains pas, mais je crois que je n'ai pu survivre, cette fois-ci, que parce que le Bouddha Shakyamuni vous a envoyé pour m'aider.
Le général Tigre de pierre (Minobu, 22 octobre 1278 à Shijo Kingo)

Nagarjuna déclare  : "[Le Sutra du Lotus est] comparable à un excellent médecin capable de changer le poison en élixir." Cela signifie que si un médecin ordinaire a la capacité de guérir une maladie commune avec un médicament, un excellent médecin a la capacité de guérir même une maladie grave avec un poison violent.
L'octroi d'un nouveau domaine (Minobu, octobre 1278, à Shijo Kingo)

A propos de la maladie du nyudo votre mari : en Chine, il y eut deux médecins, appelés Huang Di et Bian-Que, et, en Inde, les médecins Jisui et Jivaka. Chacun d'eux était le trésor de son temps et ils furent les maîtres des médecins des époques suivantes. Pourtant, ils n'étaient en rien comparables à ce médecin sans égal que l'on appelle le Bouddha. Le Bouddha révéla l'élixir d'immortalité  : les cinq caractères de Myo Ho Ren Ge Kyo. De plus, il enseigna que ces cinq caractères sont "le remède capable de guérir les maladies de tous les êtres du Jambudvipa."(réf.) Votre mari est un habitant du Japon, pays qui fait partie du Jambudvipa, et il souffre en ce moment d'une maladie du corps. Pourtant, le passage du Sutra établit clairement qu'il est un remède pour tous les maux. Ce Sutra du Lotus est le plus grand de tous les remèdes.
[...] La mort d'une personne n'est pas nécessairement due à une maladie. A notre époque, les gens d'Iki et de Tsushima, sans souffrir d'aucune maladie, ont tous péri ensemble au cours du massacre perpétré par les Mongols. De même, la maladie n'a pas toujours pour résultat la mort. Il se pourrait que la maladie de votre mari réponde au dessein du Bouddha, car le Sutra Vimalakirti et le Sutra du Nirvana (note) mentionnent tous deux des personnes malades parvenant à la bodhéité. De la maladie naît l'esprit de rechercher la Voie. Parmi toutes les maladies, les cinq forfaits, l'incroyance incorrigible des icchantika et l'opposition au Dharma sont des maladies graves qui désolent particulièrement le Bouddha. De nos jours, tous les Japonais, sans exception, sont affligés du plus sérieux de ces maux, la grave maladie d'une grande opposition au Dharma. [...] En cette vie-ci, le nyudo, votre mari, n'avait pas manifesté jusqu'à présent une foi particulièrement forte dans le Sutra du Lotus. Mais, maintenant que l'effet d'un karma créé par le passé le contraint à souffrir d'une longue maladie, il a commencé à réciter Daimoku  jour et nuit et il recherche le Dharma sans relâche.
Un remède bénéfique pour tous les maux (Minobu, 1278 à Myoshin-ama)

Comme on désire de la nourriture quand on a faim, de l'eau quand on a soif ; comme on attend l'être aimé quand on est amoureux, un médicament quand on est malade ; comme une femme belle utilise de la poudre et du rouge [pour rehausser sa beauté], il faut croire au Sutra du Lotus.
La persécution par le sabre et le bâton (Minobu, 20 avril 1279 à Nanjo Tokimitsu)

Lorsqu'il cessa d'entendre le hennissement des chevaux blancs, le roi devint semblable à une fleur qui se fane, ou à la lune au moment d'une éclipse. Le teint de sa peau pâlit, il perdit toute force, les perceptions de ses six organes des sens s'engourdirent et se voilèrent, et il devint aussi faible qu'un vieillard malade.
Le roi Rinda (Minobu, le 17 août 1279 à Soya Doso, fils de Soya Kyoshin)

Il existe deux sortes de maladies : bénignes et graves. Si l'on est soigné à temps par un bon médecin, on peut guérir de maladies graves ; à plus forte raison de maladies bénignes. On peut dire aussi qu'il existe deux sortes de karma : le karma transformable et le karma immuable. Par un repentir sincère, on peut même éliminer le karma immuable ; à plus forte raison, le karma transformable. Le septième volume du Sutra du Lotus affirme : "Ce sutra est un excellent médicament pour les maux de toute l'humanité."(réf.)
[...] Beaucoup de femmes souffrent de maladies, et à présent, dans la cinquième période de cinq cents ans, soit un peu plus de deux mille cinq cents ans après la mort du Bouddha, le Sutra du Lotus constitue "un excellent médicament" pour elles aussi.
[...] Le corps du roi Ajatashatru se couvrit d'énormes plaies lépreuses le quinzième jour du deuxième mois de sa cinquantième année. [...] C'est alors que le Bouddha lui enseigna une fois de plus le Sutra du Lotus, grâce aux enseignements qui devinrent le Sutra du Nirvana. Le roi guérit immédiatement de sa maladie, et les lourdes fautes qui avaient pesé sur son coeur s'évanouirent comme la rosée au soleil.
[...] Lorsque moi, Nichiren, ai prié pour ma mère, non seulement elle guérit de sa maladie, mais encore sa vie fut prolongée de quatre ans. A présent, vous aussi êtes tombée malade et, comme vous êtes une femme, le moment est d'autant plus propice pour vous d'essayer de croire au Sutra du Lotus et d'en constater l'effet sur vous. Vous pouvez en outre aller trouver Shijo Kingo qui n'est pas seulement un excellent médecin mais aussi un pratiquant du Sutra du Lotus.
[...] Même un homme dont la sagesse brillerait comme le soleil vaudrait moins qu'un chien en vie, s'il devait mourir dans sa jeunesse. Hâtez-vous d'accumuler le trésor de la foi et remportez vite la victoire sur votre maladie.
Shijo Kingo est de ceux qui se sentiraient offensés si la requête venait de tout autre que la personne directement concernée ; donc, s'agissant de lui, il n'est pas souhaitable que j'intercède. Demandez-lui assistance vous-même, de manière franche et sincère, sans intermédiaire. Lorsqu'il vint me voir, le dixième mois de l'année passée, je lui ai dit combien votre maladie me peinait. Il m'a répondu que vous ne vous en préoccupiez sans doute pas outre mesure parce que votre maladie n'était pas encore grave, mais qu'elle deviendrait probablement très sérieuse d'ici le premier ou le deuxième mois de cette année.
[...] Si vous ne voulez pas prendre réellement soin de vous, il sera très difficile de guérir votre maladie. Un seul jour de vie vaut plus que tous les trésors de l'univers, aussi devez-vous d'abord faire preuve d'une foi sincère.
Sur la possibilité de prolonger sa vie (Minobu, 1279 à Myojo, femme de Toki Jonin)

Quand j’observe attentivement l’aspect du monde, je vois des hommes, affirmant avoir foi en ce Sutra et tenant dans leurs mains les rouleaux du Sutra, s’opposer pourtant à son cœur et ne pouvant ainsi échapper aux mauvaises voies. Ainsi, chaque homme possède cinq organes. Si l’un d’entre eux est défaillant, il développe alors une maladie qui attaque les autres organes, finissant par détruire sa vie.
[...] Si votre foi est faible et que pour cette raison, vous ne devenez pas bouddhas dans cette vie, ne me le reprochez pas. Vous seriez alors comme ce malade à qui un médecin donnerait un bon remède mais qui préfèrerait ingérer un poison. Sa maladie ne guérissant pas, il affirmerait que ce n’est pas sa faute mais celle du médecin.
Lettre à Niike (Minobu, février 1280 à Niike Saemon no jo)

Votre messager vient de m'apprendre que vous êtes assez gravement malade. J'espère que vous guérirez vite et viendrez me rendre visite.
La personne et le Dharma (Minobu, 11 septembre 1281 à Nanjo Tokimitsu)

Maintenant qu'il semble certain que vous atteindrez la bodhéité, le Roi-Démon du sixième Ciel et les tenants des enseignements non bouddhiques essaient d'utiliser cette maladie pour vous effrayer. Mais rappelez-vous que la vie en ce monde est limitée. Ne vous laissez jamais troubler !
[...] Et vous, démons qui faites souffrir mon disciple, êtes-vous prêts à avaler un sabre par la pointe, à subir la furie des flammes, ou à devenir l'ennemi juré de tous les bouddhas de l'univers et des trois phases de la vie  ? Quelle folie, quelle déraison  ! Bien au contraire, guérissez sur le champ la maladie de cet homme et accordez-lui votre protection, pour échapper aux terribles souffrances de l'avidité démoniaque. Sinon vous aurez immédiatement la tête brisée en sept morceaux (réf.) et, après votre mort, vous tomberez dans l'enfer avici.
La preuve du Sutra du Lotus (Minobu, 28 février 1282 à Nanjo Tokimitsu)

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