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Extraits de gosho sur |
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Jambudvipa |
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Dans le Sutra Ninno*, le Bouddha s'adresse ainsi au roi Prasenajit : "Grand roi, la région où l'on suit mes enseignements
s'étend aujourd'hui sur cent milliards de mondes Sumeru [planètes] éclairés par cent milliards de soleils
et de lunes. Chacun de ces mondes Sumeru comprend quatre grands continents.
En Jambudvipa, l'empire du
Sud, on trouve seize grands pays, cinq cents de taille moyenne, et dix
mille petits. Dans ces pays, sept
sortes de calamités effrayantes peuvent se déclarer.
Tous les gouvernants de ces pays admettent qu'il s'agit bien de calamités. On peut se demander quel enseignement doit suivre
le Japon pour que ses habitants se libèrent des souffrances de la naissance et de la mort. A cet égard on lit dans le Sutra
du Lotus : "Après la disparition du Bouddha, je
propagerai largement le Sutra à travers tout le continent
de Jambudvipa, sans jamais
laisser son flot tarir."(réf.) Le passage indique que le Sutra du Lotus convient parfaitement
aux habitants de Jambudvipa,
le continent du Sud. Le bodhisattva Maitreya déclara : "A l'Est se trouve un petit pays que les
aptitudes de ses habitants prédisposent exclusivement aux enseignements
du Mahayana (note)." Selon ce passage
de traité, à l'Est du Jambudvipa,
se trouve un petit pays que les capacités de ses habitants rendent
particulièrement aptes à recevoir le Sutra du Mahayana
définitif*.
Dans son commentaire, Seng-zhao indique : "Ce sutra est lié à un petit pays
du Nord-Est."(réf.) Le Sutra
du Lotus a donc un lien avec un pays du Nord-Est. En
ce monde qui est le nôtre, la vie humaine ne dépasse pas
cent ans. Quand nous prenons la peine d'y penser, elle n'est qu'un rêve
dans un rêve. Même dans le ciel où il n'y a ni pensée
ni absence de pensée, et où la vie dure 80000 ans, personne
n'échappe à la loi de l'impermanence ; et dans le Ciel Trayastrimsha également, où la vie dure 1000 ans, on est finalement balayé
par les vents du changement et de la décrépitude. Combien
plus triste encore est le sort des êtres humains, sur ce continent
du Jambudvipa, dont la vie est
plus fugitive que la rosée, plus fragile que la feuille du plantain,
plus évanescente qu'une bulle ou de l'écume ! Le chapitre Yakuo* (XXIII) contient dix images, la première
étant la comparaison avec le grand océan. J'expliquerai
d'abord sommairement cette image. Jambudvipa,
le continent du sud, compte 2500 rivières ; Godaniya,
le continent de l'ouest, en compte 5000. L'ensemble des quatre
continents totalise 25900 rivières. Certains de ces cours
d'eau sont longs de quarante lieues, d'autres de cent lieues, quelques
uns seulement d'une lieue, d'une demi-lieue ou de quelques brasses.
Mais aucun d'eux n'égale en profondeur le grand océan. Devadatta était le fils aîné du roi Dronodana et le neveu du roi Shuddhodana.
Il était ainsi le cousin du Bouddha Shakyamuni et également
le frère aîné du vénérable Ananda.
Sa position dans le Jambudvipa n'était donc en rien celle d'une personne de basse condition. Lorsque
le soleil se lève dans le ciel à l'est, le ciel tout entier
du Jambudvipa au sud s'illumine,
tant est puissante la lumière qui émane du soleil, alors
que la faible lueur émanant d'une luciole serait bien incapable
d'éclairer l'ensemble d'un pays. En étudiant
le Sutra du Lotus, on y lit diverses prédictions : Shariputra deviendra l'Ainsi-Venu "Fleur lumineuse"*; Mahakashyapa,
l'Ainsi-Venu "Lumière éclatante"*; Subhuti,
l'Ainsi-Venu "Forme merveilleuse"*; Katyayana,
l'Ainsi-Venu "Lumière d'or de Jambunada"*; Maudgalyayana,
le bouddha "Parfum de bois de santal de Tamalapattra"*; Purna, l'Ainsi-Venu "Dharma
brillant"* ; Ananda, le bouddha "Roi sage et tout-puissant des mers et des montagnes"*; Rahula, l'Ainsi-Venu "Qui foule
les fleurs des sept trésors"*; les cinq cents et sept
cents arhats, les Ainsi-Venus "Lumière universelle"* (réf.) ; Le fait
que nous soyons nés ensemble, en cette époque impure des Derniers jours du Dharma,
dans ce pays, le Japon, sur le continent du Sud, le Jambudvipa ; que nous récitions d'une même voix Namu
Myoho Renge Kyo, ce Dharma qui est la raison ultime de la venue
en ce monde de tous les bouddhas ; que nous gardions avec sincérité
cette foi en notre cœur, qu'elle imprègne nos corps et dirige
nos mains - tout cela n'est-il pas le résultat de liens karmiques créés par le passé ? Devadatta était le petit-fils du roi Simhahanu,
le fils du roi Dronodana, oncle
du Bouddha Shakyamuni, et le frère aîné du vénérable Ananda. Sa mère était
une fille du riche Suprabuddha.
Il était donc membre de la famille d'un roi
faisant-tourner-la-roue et appartenait à la noblesse du continent
du sud, le Jambudvipa. "Conflit"
désigne bien les désordres intérieurs actuels et
l'invasion imminente par la mer de l'ouest. A ce moment, les mille mondes
jaillis de terre apparaîtront et établiront dans ce pays
le Honzon originel dans tout
le Jambudvipa avec, comme
assistant, le vénéré Shakya de la doctrine originelle. Cet objet de dévotion n'est jamais
apparu en Inde ou en Chine. Le temps n'était pas venu, quand
le prince Shotoku, au Japon,
construisit le temple Shitenno-ji,
de sorte qu'il ne put prendre, comme objet de vénération,
qu'une statue d'Amida, un bouddha
d'un autre monde. Et dans le
septième volume, évoquant de nouveau l'époque d'"après
sa disparition", quand la situation sera "pire encore",
le Bouddha déclare : "Dans la cinquième
période de cinq cents ans après ma disparition, propagez
largement [le Sutra du Lotus] à travers tout le Jambudvipa."(réf.) Au chapitre Conduite originelle du bodhisattva Yakuo (XXIII Yakuo) : « Dans les cinq
cents dernières
années après
le parinirvana de l'Ainsi-Venu,
tu le divulgueras
largement
dans le
continent Jambudvipa sans permettre
qu'il s'interrompe. [...] C'est
que
ce Sutra est
un remède
efficace
pour
les
maladies
des
hommes
du continent Jambudvipa. » Il est dit, au chapitre Yakuo* (XXIII) du septième volume du Sutra du Lotus : "Ce Sutra est un bon remède pour les maladies de
tous les habitants du Jambudvipa [de l'humanité tout entière]. Si une personne malade peut
entendre ce Sutra, sa maladie guérira et elle ne souffrira
ni de la vieillesse ni de la mort." Supposons, par exemple, que
tous les habitants du Japon, de Chine, des seize grands royaumes, des
cinq cents états moyens et des dix mille petites provinces constituant
les cinq régions de l'Inde soient atteints de cécité - et même que soient pareillement
aveugles tous les êtres vivants du continent de Jambudvipa,
des quatre continents, des six Ciels du monde du désir et de la totalité d'un système
majeur de mondes. Si un grand médecin était capable
de rendre simultanément la vue à tous ces êtres,
cet acte constituerait une seule pratique méritoire. Il faut
accumuler cent actions vertueuses de ce genre pour obtenir l'un des trente-deux traits traits caractéristiques
d'un bouddha. Il ne fait aucun doute que l'époque
actuelle correspond bien à la cinquième
période de cinq cents ans décrite dans le Sutra
Daijuku, celle où "le Dharma pur sera obscurci
et perdu". Mais le Dharma qui doit apparaître après
la disparition du Dharma pur est le Grand Dharma pur de Namu
Myoho Renge Kyo, coeur même du Sutra du Lotus. C'est
lui qui se propagera sur tout le continent du Jambudvipa,
dans ses 80000 pays, parmi ses
80000 rois, leurs ministres et leurs sujets. Toutes les sortes de pierres sont d'une valeur inférieure
à l'or, mais l'or peut être de qualité différente.
Celui que l'on trouve dans le monde des hommes n'est jamais supérieur
à l'or extrait de la rivière Jambu. Mais l'or provenant
de la rivière Jambu a lui-même moins de valeur que l'or
accumulé au Ciel de Brahma. Les maladies seront trop graves et
ces médicaments trop faibles. Ce sera l'époque où
le bodhisattva Jogyo fera son apparition
dans le monde pour révéler à tous les êtres
vivants du Jambudvipa, les
cinq caractères de Myo Ho Ren Ge Kyo. Dans les sutras bouddhiques, il est dit que,
au cours du kalpa du déclin,
deux soleils, trois soleils, ou même sept soleils brilleront ensemble,
mais ils doivent apparaître dans la journée [pas dans la
nuit]. Et si le soleil apparaissait la nuit dans notre propre région
[le continent de Jambudvipa au Sud] que se passerait-il alors dans les trois autres régions
de l'Est, de l'Ouest et du Nord ? Un
grand mal est toujours présage d'un grand bien. Si le Jambudvipa tout entier sombre dans le chaos, il ne fait plus aucun doute que [le
Sutra] "se répandra largement sur tout le continent du Jambudvipa." Question : en observant le Japon d'aujourd'hui, on voit les cinq
impuretés de plus en plus fortes, querelles et conflits éclater
sans cesse (note),
et la colère et la jalousie dominer l'esprit des êtres humains.
Dans un tel pays et à une telle époque, quel sutra faut-il
propager ? Réponse : C'est dans ce pays, qu' il faut propager le Sutra du Lotus.
Car il est dit dans le Sutra même : "Je répandrai largement
ce Sutra à travers tout le Jambudvipa sans jamais le laisser périr."(réf.) Le roi Bimbisara était un roi sage et le plus grand bienfaiteur du Bouddha sur
tout le continent de Jambudvipa.
De plus, il régnait sur le royaume du Magadha,
État dans lequel le Bouddha avait l'intention d'enseigner le Sutra du Lotus. Puisque ce roi et le Bouddha étaient
ainsi en accord, il semblait certain que le Sutra du Lotus serait exposé dans le royaume du Magadha. Le bouddhisme
est sanctionné par la victoire ou la défaite, tandis que
la vie sociale est régie par le principe de la récompense
ou de la punition. C'est pourquoi l'on appelle le Bouddha "le guide
suprême du monde"(réf.),
et le roi "celui qui gouverne en toute liberté"*. On appelle l'Inde le pays de la lune (note) et notre pays, celui du soleil levant. Parmi les 80000 pays qui forment le continent du Jambudvipa,
l'Inde est l'un des plus grands et le Japon l'un des plus petits. Mais,
pour ce qui est de l'importance suggérée par leur nom,
le Japon vient en premier et l'Inde en second. Or, les habitants du Japon, de nos jours, semblent incapables d'accorder
plus de respect au Bouddha Shakyamuni qu'au bouddha Amida, d'avoir plus
de croyance dans le Sutra du Lotus que dans le Nembutsu.
Ce sont donc des personnes mauvaises qui n'ont de la vertu que l'apparence.
Et parmi les personnes mauvaises, ce sont les pires opposants
au Dharma, les icchantika les plus effroyables de tout le Jambudvipa.
Le Bouddha Shakyamuni prédit, dans le deuxième volume
du Sutra du Lotus : "Après leur mort, ils tomberont
dans l'enfer avici." Parmi
mes disciples, les moines deviendront les maîtres des empereurs
et des empereurs retirés, tandis que les laïcs auront rang
de ministres de la Gauche et de
la Droite. Et de plus, chacun, sur tout le continent du Jambudvipa,
en viendra à croire en cet enseignement. Quel bonheur ! Quel bonheur ! Ainsi,
chacun des rois des quatre-vingt-quatre
mille pays du Jambudvipa est appelé grand roi dans son pays. Mais, lorsqu'on les compare
à des rois-faisant-tourner-la
roue, on les appelle des petits rois. De même, chaque roi
des six Ciels du monde
des désirs, et des quatre ciels de la méditation,
peut être appelé indifféremment grand roi ou petit
roi [selon la personne à qui il est comparé] ; mais le
roi Daibonten, qui réside
au sommet du monde de la forme,
est l'un des grands rois qu'il est impossible d'appeler roitelet. Le Bouddha - sans doute
ravi de l'extraordinaire sincérité avec laquelle Fugen s'était engagé à propager le Sutra du Lotus à travers tout le Jambudvipa - lui exprima pour cela son admiration, avec plus de chaleur encore
qu'il n'en avait manifesté précédemment en faisant
l'éloge des bodhisattvas de haut rang. Le Bouddha
Shakyamuni, héritier du roi Suddhodana,
fut un grand roi respecté dans les 84.210 provinces du monde.
Tous les rois du Jambudvipa s'inclinèrent devant lui et il eut des milliards de sujets. Pourtant,
à l'âge de dix-neuf ans, il quitta le palais de son père
le roi Suddhodana et se retira
sur le Mont Dandaka [où il pratiqua les austérités] pendant douze ans. Le Bouddha révéla l'élixir d'immortalité : les cinq caractères de Myo Ho Ren Ge Kyo. De plus, il enseigna
que ces cinq caractères sont "le remède capable de
guérir les maladies de tous les êtres du Jambudvipa."(réf.) Votre mari est un habitant
du Japon, pays qui fait partie du Jambudvipa,
et il souffre en ce moment d'une maladie du corps. Pourtant, le passage
du Sutra établit clairement qu'il est un remède pour tous
les maux. Ce Sutra du Lotus est le plus grand de tous les remèdes. Cent ans
après la mort du Bouddha, vécut en Inde un roi connu sous
le nom d'Ashoka. Son autorité
s'étendait sur un quart des 84000 états qui composent le continent Jambudvipa.
Il avait le soutien des rois-dragons et le pouvoir de convoquer les esprits pour les mettre à son
service. Avec soixante mille arhats pour maîtres, il fit vœu d'ériger 84000 stupas de pierre,
et s'engagea à faire don de dix milliards de pièces d'or
au Bouddha. Autrefois un grand roi nommé Rinda,
souverain sage, gouvernait tout le Jambudvipa.
Et de quoi vivait donc ce roi ? Il se développait en écoutant
le hennissement de chevaux blancs. Ce son avait la propriété
d'apporter repos et paix à son corps et à son esprit,
lui permettant ainsi de bien gouverner son royaume. Le pays
appelé Japon fait partie du Jambudvipa,
au sud du Mont Sumeru. Le Jambudvipa mesure sept mille yojana de long
sur sept mille de large. Il comprend 84 000 pays, nommément, les cinq
régions de l'Inde, seize royaumes principaux, cinq cents
royaumes de taille moyenne, et dix mille royaumes moins importants,
ainsi que d'innombrables pays plus petits, éparpillés
comme des grains de millet, et des îles comme autant de grains
de poussière. Toutes ces terres sont posées sur le grand
océan comme des feuilles tombées, flottant, ici ou là,
sur un étang. Notre pays, le Japon, est une petite île
sur la mer immense. Il fut, à un moment donné, si petit
qu'il n'était plus visible à marée haute - ne devenant
à peine visible qu'à marée basse - jusqu'au moment
où les deux divinités [Izanagi et Izanami] l'agrandirent pour lui donner sa taille actuelle. La raison
en est que "rien, dans la totalité d'un système
majeur de mondes, n'a autant de valeur qu'un seul être vivant", (réf.) ce qui signifie que tous les joyaux et trésors contenus
dans un système majeur de mondes ne peuvent remplacer une seule
vie. L'enfer est promis à celui qui tue une simple fourmi, pour
ne rien dire de ceux qui tuent des poissons ou des oiseaux ! Ceux
qui coupent une seule tige d'herbe verte tomberont en enfer. A plus
forte raison ceux qui découpent des cadavres ! Toutefois,
alors que ces préceptes font du meurtre un crime d'une extrême
gravité, il est dit que mettre à mort un ennemi du Sutra
du Lotus est un acte extrêmement méritoire. Et si
tel est le cas, comment pourrait-on faire des dons et offrir son soutien à une personne de ce genre ? C'est
pour cela que le roi Sen'yo* fit exécuter cinq cents maîtres brahmanes,
que le moine Kakutoku fit mettre
à mort d'innombrables opposants
au Dharma correct, et que le grand roi Ashoka condamna à mort 108000 non bouddhistes. Ces rois étaient
considérés comme les plus valeureux de tout le Jambudvipa,
et ce moine comme le plus sage parmi ceux observant les préceptes.
Le roi Sen'yo renaquit par
la suite sous la forme du Bouddha Shakyamuni ; le moine Kakutoku sous celle du bouddha Kashyapa,
et le grand roi Ashoka fut reconnu comme ayant atteint la Voie. Sur tout
le continent du Jambudvipa,
on n'a encore jamais vu de monastère ou de pagode présentant
l'image du Bouddha Shakyamuni du chapitre Juryo* (XVI) du Sutra du Lotus. Comment cette
image pourrait-elle ne pas apparaître maintenant ? Il serait
trop long d'expliquer cela ici, je n'en dirai donc pas plus. vous dites : "J'ai récité une fois
le Sutra du Lotus dans sa totalité, trente fois les chapitres Hoben* (II) et Jigage, trois cents fois le Jigage et cinquante mille fois le daimoku, Namu Myoho Renge Kyo."
Et vous ajoutez : "Je me souviens avec reconnaissance du voyage
de mille lieues, à travers montagnes et rivières, que
moi, votre disciple, j'ai effectué pour recevoir de vous le daimoku
du Dharma Merveilleux, et comment moins de trente jours plus tard la
vie de mon père est arrivée à son terme."
Vous dites encore : "Même si, malheureusement, il ne reste
plus de son corps que des os blanchis dans le jardin de rosée (note) du Jambudvipa, et
même s'il n'est plus que poussière indissociable de la
terre, je suis persuadée que, sur le Pic
du Vautour, son esprit connaît l'épanouissement
de l'Éveil." Il y eut
autrefois un roi nommé Rinda qui régnait sur le continent du sud, le Jambudvipa.
De quoi se nourrissait ce roi ? Du hennissement des chevaux blancs.
En entendant le hennissement de chevaux blancs, il rajeunissait, son
teint devenait éclatant, il avait l'esprit vigoureux Le Bouddha,
étant véritablement respectable, ne mesure pas la sincérité
en fonction de l'importance des dons. Par le passé, un garçonnet,
du nom de Tokusho Doji, fit don
d'un pâté d'argile au Bouddha et renaquit sous la forme
du roi Ashoka qui régna
sur la totalité du Jambudvipa. Celui qui offrit un pâté
d'argile au Bouddha devint le roi de tout le continent de Jambudvipa (note). On aura beau multiplier les
actions méritoires, si elles bénéficient à
des imposteurs, elles ne pourront qu'aggraver le mal et ne produiront
aucun bien. En revanche, même une personne ignorante du Dharma
bouddhique et ne possédant que peu de choses, obtiendra un grand
bienfait si elle fait un don à ceux qui défendent la vérité. |
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