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Extraits de gosho sur |
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aide
- aider - assistance |
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Aujourd'hui,
à l'époque des Derniers
jours du Dharma, vous êtes né pour devenir un capitaine
de bateau du nom de Yasaburo et prendre pitié de moi. Vous êtes
un homme, et peut-être avez-vous trouvé naturel d'agir ainsi,
mais votre femme aurait pu être moins désireuse de me venir
en aide. Pourtant, elle m'a donné à manger,
elle m'a apporté de l'eau pour me laver les mains et les pieds,
et m'a traité avec beaucoup de sollicitude. Moi, Nichiren,
je n'observe pas les préceptes
concernant le corps. Et mon coeur n'est pas non plus exempt des trois
poisons. Mais, parce que je crois moi-même au Sutra du Lotus,
et que j'aide également les autres à créer un lien
avec lui, je pensais que peut-être la société me traiterait
avec quelque douceur. Sans doute parce que le monde est entré dans
l'époque des Derniers jours du
Dharma, même des moines ayant femme et enfants ont des adeptes,
aussi bien que des moines mangeant poisson et volaille. Je n'ai ni femme
ni enfants et ne mange ni poisson ni volaille. La seule chose que l'on
puisse me reprocher est de propager le Sutra du Lotus. En ce monde,
nous avons quatre dettes de reconnaissance.
Celui qui le comprend mérite le nom d'être humain, celui
qui ne le comprend pas n'est rien de plus qu'une bête sauvage. Pour
aider mon père et ma mère dans leur prochaine
vie, et pour m'acquitter de la dette de reconnaissance que j'ai envers
mon pays, je suis prêt à risquer ma vie, simplement parce
que je sais ce que je leur dois et pour nulle autre raison. Dans le Sutra
Muryogi, le Bouddha déclare : "En plus de quarante
années, je n'ai pas encore révélé la vérité."(réf.)
Et dans le Sutra du Nirvana : "L'Ainsi-venu ne dit pas de
contre-vérités, mais si je savais qu'en affirmant des choses
fausses je pourrais aider les êtres humains à
obtenir les bienfaits du Dharma, alors, pour leur bien, j'adopterais la
conduite la mieux adaptée et je prononcerais de telles affirmations
à titre d'expédient provisoire." Déjà,
plus de la moitié de la population avait été frappée
de mort. Les gouvernants, ne sachant plus que faire, cherchèrent
de l'aide auprès de ceux qui connaissaient les
écrits bouddhiques aussi bien que non bouddhiques, et leur demandèrent
d'offrir des prières. Ces dernières n'eurent cependant pas
le moindre effet. Tout au contraire, famine et épidémie
firent rage de plus belle. Même si l'on emploie des mots sévères,
si nos paroles aident la personne à qui elles
s'adressent, en réalité on peut les considérer comme
des paroles justes et douces. Inversement, même si l'on emploie
des mots doux, si nos paroles nuisent aux personnes à qui elles
s'adressent, ce sont en réalité des paroles mensongères
et brutales. Maudgalyayana
ne parvint pas à faire accéder sa mère à la
bodhéité. Car lui-même n'était pas encore
pratiquant du Sutra du Lotus et ne pouvait donc pas aider
sa mère à devenir bouddha. [...] Les esprits
faméliques*
dévoreurs du Dharma ont renoncé au monde pour propager le
bouddhisme, seulement parce qu'ils pensent que, s'ils enseignent le Dharma,
les gens les respecteront. Cherchant la gloire et la fortune en ce monde,
ils passent toute leur vie à s'efforcer d'être supérieurs
aux autres en tout. Vivant de cette manière, ils ne cherchent pas
à aider les personnes ordinaires ni même
leurs propres parents. On appelle les personnes de ce genre "esprits
faméliques*
dévoreurs du Dharma" ou les parasites du Dharma. Parce que
moi, Nichiren, je propage cet enseignement à la place de ces quatre-vingts
myriades de millions de nayuta de bodhisattva, je demande à ces
bodhisattvas de m'accorder leur aide et leur protection.
Mais puisque
de telles personnes [vingt-huit généraux de l'empereur Guang-wu]
ne savent rien du passé ou de l'avenir, elles ne peuvent aider
leurs parents, leur souverain ou leur maître dans leurs vies prochaines,
et de ce fait, ils ne peuvent s'acquitter de leur dette de reconnaissance.
De telles personnes ne sont pas véritablement sages ou vertueuses.
Quand le Bouddha
Shakyamuni, notre maître originel, apparut en ce monde pour enseigner
le Sutra du Lotus, tels des ombres et des échos, les bouddhas
et les bodhisattvas sont venus des autres mondes pour l'aider
à exposer son enseignement. Il n'est pas impossible que maintenant,
au Japon, ils apparaissent ici, envoyés par Shakyamuni, Taho
et les autres bouddhas des dix
directions afin de m'assister dans mes efforts pour
propager l'enseignement. En tant que pratiquant du Sutra du Lotus, vous
avez subi de graves persécutions, mais vous m'êtes quand
même venu en aide. Dans le chapitre
Hosshi* (X),
[le Bouddha déclare] : "J'enverrai des moines, des nonnes,
des laïcs hommes et femmes pour faire des offrandes à celui
qui enseigne le Sutra du Lotus et entendre l'enseignement du
Dharma." Si vous n'êtes pas l'un de ces laïcs, à
qui d'autre ce passage pourrait-il s'appliquer ? Vous avez non seulement
entendu le Dharma mais
vous avez eu foi en lui et vous l'avez suivi depuis sans vous en écarter.
Que dire alors
de grands bodhisattvas originellement dotés d'une grande compassion et s'étant solennellement engagés à prendre sur eux-mêmes
les souffrances des autres ? Même sans les exhortations du
Bouddha, ils ne pourraient en aucun cas abandonner le pratiquant du Sutra
du Lotus. De plus, c'est grâce au Sutra du Lotus que
ces bodhisattvas atteignirent la bodhéité, et le Bouddha
les exhorta précisément à ce sujet, leur demandant
de prêter serment devant lui. Il ne fait donc aucun doute qu'ils
apporteront leur aide à ceux qui pratiquent le
Sutra. Parce que
le Dharma fut exposé par le Bouddha
primordial, il fut confié à ses disciples primordiaux."(réf.) Le bodhisattva
Manjushri est un disciple du
bouddha Fudo, qui réside dans
un monde doré, à l'Est. Le bodhisattava Kannon
est un disciple du bouddha Amida,
à l'ouest. Le bodhisattva Yakuo*,
un disciple du bouddha Nichigatsu
Jomyotoku. Le bodhisattva Fugen
est un disciple du bouddha Hoi. Ils
vinrent en ce monde pour aider le Bouddha Shakyamuni
à transmettre la doctrine aux hommes de son époque. C'étaient
des bodhisattvas des enseignements
provisoires et théoriques*.
En arrivant
ici en exil, je pensais que personne ne viendrait jamais me rendre visite.
Mais il n'y a pas moins de sept ou huit personnes qui m'accompagnent,
et, sans votre aide et votre soutien, comment aurions-nous pu nous nourrir ? Je suis convaincu que s'il en est ainsi, c'est parce que les paroles du
Sutra du Lotus ont pénétré dans votre corps
pour vous pousser à nous venir en aide. Le lotus qui
pousse dans l'eau est une plante à deux variétés,
l'une rose et l'autre blanche. Au sens figuré, on utilise le lotus
comme une métaphore. Elle nous aide à clarifier
le difficile concept de Myoho Renge. C'est le sens du commentaire du Grand-maître
Zhiyi*
quand il dit que grâce à cette image, le Dharma Merveilleux, difficile à saisir, devient plus facile à comprendre. [...]
Puisque certaines personnes à l'esprit engourdi sont incapables
de comprendre le lotus de la nature essentielle des phénomènes,
un lotus ordinaire est introduit comme métaphore, afin des les
aider. [...] Ce qu'il y a d'admirable ici, en définitive,
c'est que le Dharma et l'image qui le symbolise se ressemblent. S'ils
ne se ressemblaient pas, en quoi l'image aiderait-elle
à comprendre ? Moi, Nichiren,
je ne suis pas le bodhisattva Jogyo
mais, sans doute grâce à son aide, je comprends
tout cela et je l'enseigne depuis plus de vingt ans. Une personne décidée
à propager cet enseignement rencontrera inévitablement des
difficultés Le Grand-maître
Saicho*
étudia les enseignements
Tendai et Shingon
pendant quinze ans au Japon, par lui-même. Il possédait de
manière innée des capacités de compréhension
merveilleuses, et, sans l'aide d'un maître, s'éveilla
à la vérité. Mais, pour dissiper les doutes des autres,
il se rendit en Chine où il reçut l'enseignement des écoles
Tiantai et Shingon. Si l'offense
au Dharma commise par un croyant est bénigne, pardonnez-lui et
aidez-le à obtenir des bienfaits. Si cette offense
est grave, incitez-le à renforcer sa pratique pour qu'il puisse
expier. Si j'adresse
des remontrances aux moines du Nembutsu,
aux adeptes du Zen et aux maîtres
du Shingon, et même au souverain
du pays et à d'autres personnages influents qui, tous, me poursuivent
de leur grande haine, c'est dans le but de les aider.
Et plus ils me haïssent plus j'éprouve de pitié envers
eux. Comment pourrais-je alors ignorer ceux qui, ne serait-ce qu'un jour,
m'ont manifesté leur soutien ? [...] Par
conséquent, comment pourriez-vous ne pas recouvrer la santé ? Mais si vous nourrissez des doutes, je n'aurai pas le pouvoir de vous
aider. En permettant
à un autre de subsister, on obtient trois sortes de bienfaits.
D'abord, on soutient sa propre vie. Deuxièmement, le visage prend
des couleurs. Troisièmement, on gagne en énergie. Mais parce que nous vivons à une époque où les conseils sont totalement ignorés, je me suis retiré ici dans les montagnes. Dans ces circonstances, je suis extrêmement préoccupé par votre sort et celui des autres, mais je ne peux pas faire grand-chose pour vous aider. Jour et nuit, je prie le Sutra du Lotus pour vous. De votre côté, n'épargnez pas non plus vos efforts et priez en renforçant toujours plus votre foi. Ce n'est pas que ma détermination à vous sauver soit faible mais c'est plutôt que pour chacun l'élément décisif sera la force ou la faiblesse de sa propre foi. En définitive, j'ai bien peur que tous les dirigeants du Japon soient faits prisonniers. Quelle terrible perspective ! L'histoire d'Ohashi no Taro (Minobu, le 24e jour du 3e mois intercalaire de 1276 à Nanjo Tokimitsu) J'avais donc
décidé, quoi qu'il m'arrive, de ne jamais conserver de rancune
contre personne. Cette détermination a peut-être agi comme
une sorte de prière car maintenant je suis sain et sauf, et j'ai
survécu aux diverses persécutions. Quelle aide m'a
permis de ne pas mourir de faim sur l'île de Sado
et de réciter, jusqu'à ce jour, le Sutra du Lotus
dans ces montagnes ? La vôtre. Et si l'on se demande qui vous
a permis d'offrir une telle aide, il faut admettre que c'est votre seigneur
le nyudo Ema. Même s'il n'avait
pas conscience de m'aider, ce qu'il a fait équivaut
incontestablement à une sorte de prière en ma faveur. Et
du même coup, cette prière de votre seigneur est devenue
une prière pour vous. Que dire,
alors, de personnes qui se consacrent au bouddhisme ? Elles ne devraient
assurément jamais oublier leurs dettes de reconnaissance à
l'égard de leurs parents, de leurs maîtres et de leur pays.
Mais pour s'acquitter de ces grandes dettes de reconnaissance, il est
nécessaire d'étudier et de maîtriser les enseignements
bouddhiques, afin de devenir une personne de sagesse. Sinon, ce sera comme
essayer d'aider une troupe d'aveugles à traverser
un pont en étant soi-même privé de la vue ; et si celui
qui tient la barre est incapable de déterminer la direction du
vent, comment son bateau pourrait-il transporter les marchands vers la
montagne aux trésors ? [...] Par exemple, même une personne dotée d'une grande force
ne peut pas rompre une corde épaisse à mains nues. Mais,
à l'aided'un petit couteau, même une personne
sans grande force peut facilement y arriver. Même une personne dotée
d'une grande force ne peut briser la pierre dure avec une épée
émoussée. Mais avec une épée acérée,
même une personne sans grande force peut y arriver. Il y a certes
des gens qui désirent m'aider, mais nombre d'entre
eux manquent de volonté, tandis que d'autres, quoique fortement
convaincus, sont incapables d'agir en accord avec leurs intentions. Ainsi,
vous faites partie des rares personnes dont l'action s'accorde avec la
détermination. Votre foi est plus solide que celle des autres,
et c'est grâce à votre soutien que j'ai
pu survivre. Devadatta contribua
plus qu'aucun autre à prouver la validité des enseignements
de Shakyamuni. A notre époque aussi, ce ne sont pas nos amis mais
nos ennemis qui nous aident à nous développer
et à nous perfectionner. C'est une évidence. Comment le
gouvernement de Kamakura
aurait-il pu prospérer et établir sa domination sur tout
le Japon si Wadai Yoshimori et l'ex-empereur Go-Toba
ne s'étaient opposés à lui ? En ce sens, ses
opposants furent les meilleurs amis de ce gouvernement. Pour moi, mes
meilleurs amis, ceux qui m'aident à devenir bouddha,
sont Hei
no Saemon et le régent Hojo
Tokimune, aussi bien que Tojo
Kagenobu et les moines Ryokan,
Doryu et DoAmidabutsu.
Je leur suis reconnaissant quand je pense que, sans eux, je n'aurais pu
prouver que je suis le Pratiquant du Sutra du Lotus. Alors que
le deuxième souverain de la dynastie
Qin [Ying Huhai] avait plongé son peuple dans l'amertume avait
plongé son peuple dans l'amertume, Chang-Liang apparut pour rétablir
l'ordre et rendre la vie plus douce. Ces hommes vécurent avant
l'introduction du bouddhisme mais l'aide qu'ils apportèrent
au peuple fait d'eux les envoyés
du Bouddha Shakyamuni. Et bien que les tenants des classiques non bouddhiques
l'ignorent, la sagesse de tels personnages est essentiellement celle du
bouddhisme. Le Bouddha
Shakyamuni se demandait si même les bodhisattvas Fugen
et Manjushri auraient
la force de propager le Sutra du Lotus à l'époque
des Derniers jours du Dharma. C'est
pourquoi il a confié les cinq caractère de Myoho Renge Kyo à Jogyo et aux trois autres
guides de la multitude des bodhisattvas Surgis-de-Terre. Quand je réfléchis à tout cela, je
me demande si ce n'est pas le bodhisattva Jogyo
qui est entré dans votre corps, afin de m'aider,
moi Nichiren, dans la propagation. Ou peut-être est-ce un effet
de la bienveillance du Bouddha Shakyamuni. On dit qu'il
est rare de pouvoir naître sous forme humaine et qu'il est difficile
de croire au Sutra du Lotus. Soyez convaincu que Shakyamuni,
Taho et les bouddhas
des dix directions se rassembleront tous et entreront dans votre corps
pour vous aider. Le Démon
du sixième Ciel savait probablement cela. Et il a possédé
les autres membres de votre clan, en les poussant à inventer un
énorme mensonge (note)
afin de vous empêcher de faire des offrandes au Sutra du Lotus.
Pourtant, grâce à la profondeur de votre foi, les dix
Filles-démones ont dû vous venir en aide
et provoquer la maladie de votre seigneur. Il ne vous traite pas en ennemi
mais parce que, en une occasion, il a mal agi à votre égard
en croyant ce qu'ils avaient dit, il est tombé gravement malade
et sa maladie persiste. Au moment
même où je commençais à penser que c'était
un karma immuable [celui de mourir
à ce moment-là] vous m'avez envoyé un excellent remède.
Depuis que je le prends, la douleur a considérablement diminué
et n'a plus qu'un centième de son ancienne intensité. Je
me demande si c'est le Bouddha Shakyamuni qui est entré dans votre
corps pour venir à mon aide. Si, afin d'y
répondre, nous décidons de suivre les principes énoncés
dans des écrits non bouddhiques tels que les Trois
Registres et les Cinq Canons ou le Classique
de la piété filiale, nous pourrons sauver notre
mère en cette vie-ci mais nous ne lui serons d'aucune aide
dans ses vies futures. Il est possible, de cette manière, de la
soutenir physiquement mais non de l'aider
spirituellement. Bien qu'il
n'en soit pas digne, Nichiren propage le Sutra du Lotus ; c'est
pourquoi les démons ont bataillé pour le priver de nourriture.
Convaincu de cela, je ne me plains pas, mais je crois que je n'ai pu survivre,
cette fois-ci, que parce que le Bouddha Shakyamuni vous a envoyé
pour m'aider. Pendant ces
vingt-sept ans, les divinités
bouddhiques qui avaient fait voeu de protéger le Pratiquant
du Sutra du Lotus - Bonten,
Taishaku, les divinités
Nitten, Gatten
et les quatre Rois du Ciel - firent
peu de chose pour aider Nichiren. Mais maintenant, elles
réalisent avec terreur que si elles n'honorent pas le serment qu'elles
prononcèrent en présence du Bouddha, elles tomberont dans
l'enfer avici. Par conséquent,
elles s'empressent à présent de tenir leur promesse en punissant
ceux qui ont attaqué le Pratiquant du Sutra du Lotus. Cela me rappelle
une histoire (réf.)
: un père, inquiet pour l'avenir de son fils, battit le
garçonnet avec un arc en buis parce qu'il refusait d'étudier.
Sur le moment le fils haït son père pour ce qu'il faisait
et détesta l'arc en buis. Mais il continua ses études et
progressa ; il parvint finalement à un grand Éveil personnel,
et devint capable d'aider les autres. Rétrospectivement,
[il comprit que] c'était grâce à la correction [administrée
par son père] avec l'arc en buis. On dit que, par gratitude, il
fit ériger un stupa en buis pour honorer la mémoire de son
père. Tous les êtres
humains se préoccupent de leur vie future, mais les moines et les
nonnes qui devraient, en principe, s'en préoccuper encore plus
que quiconque, en réalité, éludent cette question
de la renaissance sur la Terre pure,
et agissent comme des intermédiaires pour aider
les gens à s'accommoder de la vie présente. Les sages et
les personnes de vertu ne se lassent pas de répéter qu'ils
ont la vérité et sont supérieurs aux autres, qu'ils
sont les héritiers d'un certain fondateur et que chacun dans son
domaine, fait autorité. Ils accordent une énorme importance
à leur renommée, à leurs profits personnels, et n'éprouvent
guère le désir de rechercher avec sérieux la Voie. On lit dans le chapitre Jinriki*
(XXI) : "Comme la lumière
du soleil et de la lune dissipe l'obscurité, cette personne, en
oeuvrant dans le monde, délivrera tous les êtres de l'obscurité."
Dans ce passage, on trouve le caractère "Nin" (cette
personne) ; de qui s'agit-il selon vous ? Je suis convaincu,
pour ma part, que cela désigne la réincarnation du bodhisattva
Jogyo.
Il est dit dans le Sutra : "Après ma disparition,
il faudra croire en ce Sutra et le pratiquer. Les personnes qui
le feront, assurément et sans le moindre doute, seront sur la voie
qui mène à la bodhéité."(réf.)
Il est certain que vous aidez vous aussi le bodhisattva
Jogyo
dans ses efforts de propagation. Je pourrais
parler de vous à Shijo Kingo mais, tandis que certains préfèrent
qu'on s'adresse à eux par un intermédiaire, d'autres peuvent
penser que cela traduit un manque de sérieux de la part de la personne
conIl est très difficile de sonder l'esprit de quelqu'un d'autre.
J'ai rencontré cette difficulté en maintes occasions. Shijo
Kingo est de ceux qui se sentiraient offensés si la requête
venait de tout autre que la personne directement concernée ; donc,
s'agissant de lui, il n'est pas souhaitable que j'intercède. Demandez-lui
assistance vous-même, de manière franche
et sincère, sans intermédiaire. Ils s'attachent
uniquement à la satisfaction des parents dans la vie présente,
non dans leurs vies futures. La dette de reconnaissance que nous avons
envers notre père et notre mère est aussi vaste que l'océan.
Si nous ne faisons rien pour les aider dans leur vie
prochaine, l'aide que nous leur apportons en cette vie-ci est une goutte
d'eau. Quels enseignements méritent la plus haute place ? Ceux de Kukai*, Ennin*, Enchin* et Annen, ou ceux de Nichiren ? Si, parmi les principes que j'avance, il en est un sur cent, un sur mille, qui s'accorde avec le Dharma correct, pourquoi les divinités ne viennent-elles pas à mon aide ? Et si les enseignements de Kukai* et des autres sont erronés, tous les habitants du Japon subiront la rétribution de naître aveugles (note). Les êtres célestes n'éprouveront-ils pas alors la plus grande pitié pour eux ? Le principe de l'atteinte de la bodhéité sans changer d'apparence (Minobu, 1280 ? , à Myoichinyo) |
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voir également : soutenir, secours, soulager | |||
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