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Extraits de gosho sur

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délivrance - libération - gedatsu
 


Si vous souhaitez vous libérer des souffrances de la naissance et de la mort endurées de toute éternité et parvenir absolument à l'Éveil en cette vie, vous devez vous éveiller au principe mystique inhérent à toute vie. Ce principe est Myoho Renge Kyo. Réciter Myoho Renge Kyo vous permettra de saisir ce principe mystique dans votre propre vie.
Sur l'atteinte de la bodhéité (Kamakura 1255, à Toki Jonin)

Beaucoup pratiquent à la fois des enseignements provisoires et des enseignements corrects, sans savoir la différence entre les deux ; ou pratiquent seulement les enseignements provisoires, les confondant avec l’enseignement correct ; ou encore, faisant preuve de vanité, croient avoir atteint les plus hauts degrés de la pratique. En conséquence, ces personnes ignorantes, qui traditionnellement étudient et pratiquent le bouddhisme dans le but se libérer de la chaîne des naissances et des morts (samsara) accumulent un karma qui les maintient enchaînés.
Traité sur la protection de la nation (Kamakura, 1259)

La troisième dette est la reconnaissance envers son souverain. C'est grâce à son souverain que l'on peut réchauffer son corps aux trois sortes de lumières célestes (note) et nourrir sa vie des cinq sortes de céréales qui poussent sur la terre. De plus, dans cette vie, j'ai pu avoir foi dans le Sutra du Lotus et rencontrer un souverain me permettant de me libérer des souffrances de la naissance et de la mort dans mon existence présente. Comment pourrais-je lui tenir rancune du mal insignifiant qu'il m'a fait, et ignorer ma dette envers lui  ?
Les quatre sortes de reconnaissance (Izu, le 16 janvier 1262 à Kudo Yoshitaka)

L'ignorant regarda le croyant laïque avec perplexité et lui dit  : "La preuve littérale et la preuve concrète confirment bien vos dires. Mais, dans ce cas, quelle sorte d'enseignement bouddhique faut-il pratiquer pour se libérer des souffrances de la naissance et de la mort, et pour rapidement parvenir à la bodhéité  ? [...] D'après vos dires, il me semble que certaines des doctrines bouddhiques que vous avez rencontrées entrent dans la catégorie du bouddhisme hinayana, d'autres dans celle du Mahayana. Mais, en laissant de côté pour l'instant la question de leur supériorité relative, je peux dire que, loin de vous apporter la délivrance, la pratique de ces enseignements vous conduira à renaître dans les mauvaises voies de l'existence."
[...] Dans le onzième volume du Hochu peut lire "Si nous prétendons que nous n'avons pas besoin du soutien de l'expression verbale, comment pourrons-nous, en ce monde saha, poursuivre un seul instant l'oeuvre du Bouddha  ? Les adeptes du Zen eux-mêmes ne se servent-ils pas d'explications verbales quand ils instruisent les autres  ? Si l'on met de côté les mots et les phrases, alors, il n'y a aucun moyen d'expliquer le sens de la délivrance, et comment quiconque pourrait-il en entendre parler  ? "
[...] Pourtant, nous avons obtenu de naître dans le monde des humains, condition à laquelle il est rare de parvenir, et nous avons rencontré les enseignements sacrés du Bouddha qu'il est très exceptionnel d'entendre. Nous sommes comme la tortue borgne trouvant un bois flottant percé d'un trou exactement de la taille qui lui convient. Comme il serait regrettable alors que nous ne saisissions pas cette occasion de trancher les entraves de la vie et de la mort, et ne fassions pas le plus petit effort pour nous libérer de la cage du monde des monde des trois plans.
[...] Si vous désirez vous libérer rapidement des croyances erronées pour adhérer à ce qui est correct, quitter le statut de simple mortel et atteindre la bodhéité, vous devriez abandonner les enseignements Nembutsu, Shingon, Zen et Ritsu, et adopter ce texte merveilleux du Véhicule unique.
[...] Pour ma part, j'ai déjà obtenu de naître parmi les humains, résultat auquel il est difficile de parvenir, et j'ai eu le privilège d'entendre les enseignements bouddhiques, qu'il est rare de rencontrer. Si je passais ma vie présente dans l'oisiveté, dans quelle vie future pourrais-je me libérer des souffrances de la naissance et de la mort, et atteindre la bodhéité  ?
[...] Ce passage indique que même Shariputra, connu pour sa grande sagesse, pour ce qui est du Sutra du Lotus, fut capable d'y accéder par la foi et non par le pouvoir de sa sagesse ou de sa compréhension. Par conséquent, ce doit être encore plus vrai pour les autres auditeurs-shravakas. Ainsi, lorsque fut enseigné le Sutra du Lotus, Shariputra, parce qu'il avait la foi, put se libérer de l'incapacité d'atteindre la bodhéité, et apprit qu'il deviendrait un jour le Tathagata "Fleur lumineuse".
[...] Il en va de même pour une personne qui pratique le Sutra du Lotus. Même si elle ne comprend pas les principes du bouddhisme et si elle ignore qu'elle est la proie d'illusions, si elle a la foi, il ne fait aucun doute qu'elle pourra se libérer simultanément des maladies des trois catégories d'illusions - les illusions de la pensée et du désir, les illusions aussi nombreuses que les grains de poussière et de sable, et les illusions sur la vraie nature de la vie.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265   ? à un samouraï   ? )

Pendant la nuit, à la lumière des étoiles et de la lune, les êtres humains ne vaquent pas à leurs occupations. Mais une l'aube venue, ils reprennent invariablement leurs diverses tâches. De même, lorsque les sutras antérieurs ou l'enseignement théorique* du Sutra du Lotus prévalent, les êtres humains ont du mal à se libérer des souffrances de la naissance et de la mort. Mais une fois apparu le chapitre Juryo* (XVI) de l'enseignement essentiel*, les êtres humains sont assurés de pouvoir se libérer des souffrances de la naissance et de la mort.
L'essentiel du chapitre Yakuo (1265-  ? peut-être à la mère de Nanjo Tokimitsu)

Et il semble désormais évident que la propagation du Nembutsu au Japon a presque entièrement cessé. Même si, par la bouche, certains n'ont pas cessé de psalmodier le Nembutsu, je crois que, dans leur coeur, ils en sont venus à penser que ce n'est pas la voie qui leur permettra de se libérer du cycle des souffrances de la vie et de la mort.
[...] Ces gens, ayant expié leurs crimes après être tombés dans les trois mauvaises voies et dans l'enfer avici, ont pu renaître dans les Mondes des hommes et le Monde du ciel. Mais, parce que certains vestiges de leurs crimes demeurent, ils sont facilement enclins à dénigrer le Dharma correct et à parler avec mépris de personnes de sagesse, commettant ainsi de nouvelles offenses au Dharma. Par exemple Shariputra, bien qu'il soit parvenu à l'étape d'arhat, se laissait parfois emporter par la colère. Pilindavasta, bien que s'étant libéré des illusions de la pensée et du désir, faisait encore preuve d'arrogance, et Nanda, bien que s'étant libéré des désirs sexuels, continuait à rechercher le contact des femmes.
[...] Moi, Nichiren, parmi les deux voies du bouddhisme, exotérique et ésotérique, j'étais résolu à adhérer à l'enseignement suprême, celui qui nous permet de nous libérer le plus facilement du cycle des souffrances de la vie et de la mort. Par conséquent, j'ai étudié dans ses grandes lignes l'enseignement caché du Shingon et je me suis interrogé sur ce destin de Shubhakarasimha*. Mais personne ne m'a jamais donné de réponse satisfaisante à la question que je posais plus haut.
Le savant maître Chan-wou-wei (Kamakura, 1270 à Joken-bo et Gijo-bo)

Moi, Nichiren, en me libérant de telles entraves karmiques, je suis certain, à l'avenir, d'atteindre la Terre pure du Pic du Vautour. Par conséquent, même si de graves persécutions s'abattent sur moi, comme une pluie ou comme une nuée, parce que je sais qu'elles sont dues à ma foi dans le Sutra du Lotus, elles ne provoquent pas chez moi la moindre souffrance.
Urabon - L'origine de la cérémonie pour les défunts (juillet 1271 à Shijo Kingo)

De plus, Shariputra, Mahakashyapa et les autres disciples, personnes des deux véhicules, observaient scrupuleusement les deux cent cinquante préceptes et les trois mille règles de conduite (note), pratiquaient les trois sortes de méditation, appliquaient les enseignements des sutras Agama*, et s'étaient libérés des illusions de la pensée et du désir dans le monde des trois plans. Par conséquent, ils auraient dû être exemplaires dans la compréhension de leurs obligations et l'acquittement de leurs dettes de reconnaissance.
Et pourtant le Bouddha déclara qu'ils ne comprenaient pas leurs devoirs.
[...] Dans ce corps qui est le mien, j'ai vécu les prédictions du Sutra. Plus les autorités gouvernementales se déchaînent contre moi, plus grande est ma joie. Par exemple, certains bodhisattvas du Hinayana, ne s'étant pas encore libérés des illusions, choisissent volontairement de naître dans de mauvaises conditions [de manière à aider les autres.] Pour y parvenir, ils se créent un karma qui n'est pas désirable.
[...] J'ai déjà payé le prix de certaines de ces graves offenses mais quelques-unes ne sont peut-être pas encore expiées. Et, même si je me suis acquitté de tout, [les effets négatifs] subsistent encore. Je ne pourrai surmonter les souffrances de la naissance et de la mort [et atteindre la bodhéité], avant de m'être complètement libéré de ces graves offenses. Mes mérites sont insignifiants, mais ces offenses sont graves.
[...] Même s'ils se retirent dans des forêts de montagne et méditent intensément sur le principe d'ichinen sanzen, ou même s'ils vont vivre en un lieu isolé pour se consacrer aux trois mystères du corps, de la bouche et de l'esprit, s'ils ne comprennent pas l'époque ou la capacité des gens et ne perçoivent pas quelle est celle des deux méthodes, de shoju ou de shakubuku, qui convient, ils ne pourront jamais se libérer des souffrances de la naissance et de la mort.
[...] Ceux qui n'aspirent pas à l'Éveil ne pourront jamais se libérer des souffrances de la naissance et de la mort.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Mon exil actuel n'est dû à aucun crime. Il a pour seul but de me permettre d'effacer en cette vie les lourdes offenses au Dharma que j'ai commises par le passé et de me libérer des trois voies mauvaises dans la vie prochaine.
La Lettre de Sado (Sado, 20 mars 1272, à Toki Jonin)

Puisque c'est grâce à ce Sutra que la Fille-dragon put atteindre la bodhéité, même si le Bouddha ne l'en avait pas fortement dissuadée, comment aurait-elle jamais pu abandonner un pratiquant du Sutra du Lotus  ? C'est pourquoi, dans les vers prononcés en hommage au Bouddha, elle dit : "Je révèle les principes du Mahayana
afin de libérer les êtres vivants de la souffrance
."(réf.)
Sur la prière (Sado, 1272 à Sairen-bo)

Bien qu'ils soient des bouddhas selon ces enseignements, ils sont des bouddhas des enseignements provisoires et ne méritent pas le titre de bouddha au sens strict. Car les Trois Corps des bouddhas des enseignements provisoires ne se sont pas encore libérés de l'impermanence.
[...] Les bodhisattvas des enseignements antérieurs au Sutra du Lotus ou de l'enseignement théorique* ont, dans une certaine mesure, éradiqué les illusions et appréhendé la vérité. Mais, à la lumière de l'enseignement essentiel*, ils ne se sont libérés que provisoirement et partiellement des illusions. C'est pourquoi on les appelle "ceux qui, en réalité, n'ont pas encore dissipé les illusions".
[...] Tant qu'ils n'ont pas été instruits de l'enseignement essentiel*, les bodhisattvas ayant reçu les enseignements antérieurs au Sutra du Lotus, ou l'enseignement théorique*, doivent être considérés comme n'étant pas encore libérés des illusions. Mais une fois qu'ils ont reçu cet enseignement, on peut dire qu'ils ont accédé à la première* des dix étapes de sécurité* sur la voie de la pratique de bodhisattva.
L'ainsité du Dharma Merveilleux (Sado, 1273   ? à Sairen-bo)

Ensuite, on désigne du nom de bodhisattva des personnes comme Manjushri et Maitreya. Ces grands bodhisattvas sont encore infiniment plus remarquables que les pratyekabuddhas. Un bouddha est un être totalement libéré des quarante-deux étapes de l'obscurité fondamentale, parvenu au niveau de l'Éveil parfait (myogaku) ; il est comparable à la pleine lune dans la nuit du quinzième jour du huitième mois. Les bodhisattvas ont dissipé quarante et une sortes d'illusions liées à l'obscurité fondamentale, parvenant ainsi au sommet de tokaku, l'Éveil presque parfait, l'avant-dernière étape ; ils sont comparables à la lune qui brille dans la nuit du quatorzième jour du huitième mois.
Lettre à Horen (Minobu, avril 1275 à Soya Kyoshin)

Les maîtres de l'école Shingon et les adeptes des écoles Kegon, Hosso, Sanron, Zen, Jodo et Ritsu prétendent s'être éveillés au Dharma. Ils croient s'être libérés des souffrances de la naissance et de la mort. Mais les fondateurs de leurs écoles n'ont pas réussi à comprendre le véritable sens des sutras sur lesquels ils appuient leur doctrine. Ils n'ont procédé que de façon superficielle, en n'utilisant que les sutras de leur choix.
[...] Peut-être certains d'entre eux se sont-ils repentis à temps pour y échapper. D'autres se sont peut-être contentés de propager les sutras de leur choix, sans formuler ni éloges ni critiques à l'égard du Sutra du Lotus ; ainsi, ils ne seront pas parvenus à se libérer des souffrances de la naissance et de la mort mais ils auront du moins évité de tomber dans les mauvaises voies.
Lettre au nyudo d'Ichinosawa (Minobu, le 8 mai 1275, à l'épouse du nyudo d'Ichinosawa, à Sado)

Une personne qui propage le Sutra du Lotus est le père et la mère de tous les habitants du Japon. Car, comme l'a dit le Grand-maître Guanding* : "Permettre à quelqu'un qui offense le Dharma de se libérer du mal, c'est remplir à son égard la fonction de parent." Par conséquent, moi, Nichiren, je suis le père et la mère de l'actuel empereur, le maître et le seigneur des adeptes du Nembutsu, du Zen et des moines du Shingon.
[...] Quand le bodhisattva Jogyo sortit de terre, d'autres bodhisattvas comme Maitreya, Manjushri, Kanzeon et Yakuo, bien que libérés des premiers quarante et unième et quarante-deuxième niveaux d'ignorance, n'avaient pas totalement éliminé le niveau le plus profond, celui de l'obscurité fondamentale.
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

Les enseignements des brahmanes datent d'environ huit cents ans avant l'époque où vécut le Bouddha. Tout d'abord centrés autour des deux divinités [Shiva et Vishnu] et des trois ascètes, ils finirent par se diviser en quatre-vingt-quinze écoles. Parmi les autorités du brahmanisme se trouvaient de nombreux sages et des personnes dotées de pouvoirs surnaturels, mais aucun d'entre eux ne parvint à se libérer des souffrances de la naissance et de la mort. De plus, ceux qui suivirent leurs enseignements finirent tous par tomber, d'une manière ou d'une autre, dans les trois mauvaises voies.
[...] Je me demande quelles bonnes causes, créées dans vos vies passées, vous ont permis de me rendre visite à moi, Nichiren ! Mais quoi que vous ayez pu faire par le passé, je suis certain que maintenant vous parviendrez à vous libérer des souffrances de la naissance et de la mort.
La prière pour la pluie des trois maîtres du Tripitaka (Minobu, 22 juin 1275 au nyudo Nishiyama)

On peut se lier avec de mauvais amis et, dans le désir de lui nuire, verser le sang du Bouddha, tuer ses propres père et mère, ôter la vie à quantité de sages, troubler l'unité du Sangha, et détruire en soi toutes les racines de bonté  ; mais, si l'on fixe son esprit sur le Véritable Dharma, il reste possible de se libérer de cet enfer avici.
La question à approfondir jour et nuit (Minobu, 28 août (1275  ? ) à Toki Jonin)

Vous n'êtes en rien moins méritante que la fille du Roi-Dragon lorsqu'elle déclara : "Je révélerai les enseignements Mahayana pour libérer tous les êtres de leurs souffrances."(réf.)
Les Remparts de la Foi (Minobu, 3 septembre 1275, à Sennichi-ama)

Vous avez tous deux maintenu votre foi dans le Sutra du Lotus, vous libérant ainsi des lourdes fautes du passé. Par exemple, les défauts de l'acier apparaissent lorsqu'on le forge. A l'épreuve des flammes, un morceau de charbon se réduit en cendres, tandis que l'or se purifie.
Lettre aux Frères (Minobu, 16 décembre 1275 aux frères Ikegami)

Mais les sept écoles du Mahayana sont un grand vaisseau permettant la traversée du vaste océan des souffrances de la vie et de la mort, et conduisant jusqu'à la rive de la Terre pure. En les étudiant et en les comprenant, il est possible de se libérer soi-même tout en libérant les autres. Avec cette pensée en tête, j'ai commencé à les examiner, et j'ai découvert que chacune des sept écoles du Mahayana chante ses propres louanges en disant : "Notre école, et notre école seule représente le coeur même des enseignements sacrés exposés par le Bouddha de son vivant ! "
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Au Japon, les enseignements du Shingon, du Zen, du Ritsuet du Nembutsu, fondés sur d'autres écrits que le Sutra du Lotus, se répandent partout, dans les montagnes, de monastère en monastère, de temple en temple, à la cour comme à la campagne, dans les régions proches aussi bien que lointaines. Mais ils ne correspondent pas au pays ou ne répondent pas aux véritables intentions du Bouddha, et ne permettent pas de se libérer des souffrances de la naissance et de la mort.
Parvenir directement à la bodhéité grâce au Sutra du Lotus (Minobu, mars 1277   ? )

J'ai lu votre lettre d'un bout à l'autre avec attention. Vous m'expliquez que vous avez dit  : "Dans le 9e volume du Hokke Mongu Ki* on lit : "Le libérer du monde des trois plans par le moyen des enseignements provisoires est ce que l'on appelle une libération éphémère." A quoi Ryosho-bo (note) vous a répondu  : "Un tel commentaire ne se trouve nulle part."
Il est pourtant bien dit, en effet, dans les commentaires sur la partie du Hokke Mongu* traitant du chapitre Juryo* (XVI) dans le 9e volume du Hokke Mongu Ki* : "Du passage "Pas une personne, s'étant libérée de l'éphémère..." jusqu'au passage "les enseignements éphémères du passé furent exposés pour accéder à la vérités", [le sens de ce texte est bien que] la libération du monde des trois plans au moyen des enseignements provisoires doit être appelée une libération éphémère. Pas une personne des trois véhicules ne peut manquer d'être libérée du monde des trois plans ; pas un seul être dans les mondes-états des Hommes et du Ciel ne peut manquer de sortir des trois mauvaises voies. Toutefois, ils ne sont tous parvenus qu'à une "libération éphémère." Il est dit dans le 9e volume du Hokke Mongu : "Personne ne peut manquer de sortir de l'éphémère pour accéder au véritable. Ainsi, nous comprenons que les enseignements éphémères du passé furent exposés pour donner accès à la vérité."
Le troisième enseignement (Minobu, 1er octobre 1277, à Toki Jonin)

De plus, même lorsque l'on rencontre le bon maître et le Sutra de l'enseignement définitif (jikkyo), étant ainsi conduit au Dharma correct, au moment où l'on décide d'atteindre la bodhéité et de se libérer des souffrances de la naissance et de la mort, les trois obstacles et les quatre démons apparaissent, aussi inévitablement que l'ombre suit le corps ou que les nuages accompagnent la pluie. Si vous parvenez à surmonter les six premiers obstacles mais vous laissez vaincre par le septième, vous ne pourrez pas devenir bouddha.
Lettre à Misawa (Minobu, le 23 février 1278 à Misawa)

Je suivrai la voie de Sessen Doji et vivrai comme le fit le bodhisattva Fukyo. Lorsque l'on pense à des vies comme les leurs ne serait-il pas indigne et regrettable de mourir emporté par une épidémie, ou simplement, de vieillesse ! Je préférerais de beaucoup être persécuté par les gouvernants de ce pays en raison de ma foi dans le Sutra du Lotus et me libérer ainsi des souffrances de la naissance et de la mort.
Réponse à un croyant (Minobu, avril 1278 ; peut-être à Shijo Kingo)

Plus tard, à l'âge de treize ans, Shariputra et lui allèrent ensemble rendre visite au Bouddha Shakyamuni et devinrent ses disciples. Dès lors, Maudgalyayana parvint à se libérer des illusions de la pensée et à progresser jusqu'à la première étape de la sagesse (note)  ; puis il se détacha des illusions du désir et devint un arhat, obtenant de ce fait les Trois pouvoirs de perception et les six pouvoirs mystiques.
[...] Maudgalyayana suivit précisément les instructions du Bouddha, et il en résulta que sa mère fut libérée du monde des esprits faméliques* dans lequel elle était condamnée à souffrir pendant un kalpa.
Sur les cérémonies d'urabon ( Minobu, le 13 juillet 1279 (1277 ou 1280), à la grand-mère de Jibu-bo Nichii )

Réfléchissant à ces événements, je pense désormais m'être totalement libéré de mes fautes passées. En une occasion, j'ai failli perdre la vie. A l'ère Kocho, je fus exilé dans la province d'Izu, et à l'ère Bun'ei, je fus banni sur l'île de Sado. C'est pour avoir, à plusieurs reprises, adressé des remontrances aux autorités que j'ai suscité de constantes persécutions. Mais par là même, il est absolument impossible de m'accuser d'être un "ennemi du bouddhisme" (note).
[...] Ma récitation du Sutra du Lotus, pendant des jours et des mois, m'a valu des bienfaits aussi grands que le ciel immense. Puisque chaque année, à plusieurs reprises, vous êtes venu ici me rendre visite, je suis certain que vous vous libérerez, au cours de cette vie-ci, des entraves karmiques accumulées depuis le passé illimité. Fortifiez encore votre croyance, renforcez-la toujours plus.
Réponse au seigneur Shijo Kingo (Minobu, le 8 octobre 1280 à Shijo Kingo)

Mais maintenant que nous sommes entrés dans les Derniers jours du Dharma, la doctrine transitoire est absolument incapable de libérer quiconque des chaînes de la vie et de la mort. La doctrine qui est maintenant nécessaire pour nous sauver des chaînes de la vie et de la mort est seulement celle contenue dans le chapitre sur la Longévité de l’Ainsi-Venu.
Trois grands Dharmas cachés (Minobu, le 27  ? avril 1281 à Ota Kingo)

Depuis d'innombrables kalpas par le passé, dans notre désir de parvenir à la bodhéité il nous est parfois arrivé de quitter notre pays, notre femme, nos enfants, ou de sacrifier notre propre corps afin d'obtenir l'Éveil dans nos vies futures. Si bien que, lorsque nous sommes près d'atteindre la bodhéité et lorsque nous rencontrons Myoho Renge Kyo, le Sutra du Véhicule unique, le Démon du sixième Ciel, qui régit le monde des trois plans, se dit : "Si cette personne devient bouddha, je subirai une double perte. D'abord, en se libérant de ce monde des trois plans, il échappera à mon contrôle. Ensuite, s'il devient bouddha, ses parents et ses frères et sœurs quitteront également ce monde Saha. Comment pourrais-je empêcher cela  ? "
Réponse à Jibu-bo (Minobu, le 22 août 1281, à Jibu-bo Nichii)

Parce que le Dharma est suprême, la personne est digne de respect ; parce que la personne est digne de respect, la terre est sacrée. On lit dans le chapitre Jinriki* (XXI) : "Que ce soit dans un bosquet, sous un arbre ou dans un monastère [...] les bouddhas entrent dans le nirvana." Ceux qui visitent cet endroit peuvent instantanément expier les fautes commises depuis le passé infiniment lointain. Les troubles (bonno, klesa) se transforment en sagesse (prajna), le karma en Corps du Dharma*, et les souffrances (dukkha) en délivrance(gedatsu, vimukti).
La personne et le Dharma (Minobu, 11 septembre 1281 à Nanjo Tokimitsu)

voir également : atteinte de la bodhéité

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