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Extraits de gosho sur |
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Ajatashatru
- Ajase - parricide |
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Immédiatement après qu'il eut emprisonné le roi Bimbisara le corps du roi Ajatashatru se couvrit de pustules. Comment celui qui emprisonne un Pratiquant Sutra du Lotus pourrait-il éviter de voir son corps se couvrir immédiatement de boutons purulents ? La même saveur salée ( 1261 ? ) De plus, avec
Kokalika comme disciple et le
roi Ajatashatru
comme protecteur, Devadatta commença
à attirer des disciples de partout, jusqu'à ce que, des
cinq régions de l'Inde,
de ses seize grands royaumes et de ses cinq cents principautés
de taille moyenne, toute personne coupable d'une, de deux, ou de trois
des cinq forfaits, sans exception,
soit venue rejoindre sa communauté. Dans le trente-huitième
volume du Sutra du Nirvana,
il est écrit : "A ce moment-là, tous les brahmanes
se sont rendus auprès du roi Ajatashatru
et lui ont dit : "O Grand Roi, il y a actuellement en ce monde un
homme d'une malfaisance sans pareille, un moine appelé Gautama.
Tous les malfaiteurs du monde, motivés par l'appât du gain
et des dons, se sont rassemblés autour de lui et se sont mis à
le suivre. Ils ne commettent aucune bonne action mais, en utilisant des
pouvoirs occultes, ils attirent à eux des gens comme Mahakashyapa,
Shariputra et Maudgalyayana."
Le Bouddha
lui-même fut contraint d'endurer neuf
grandes épreuves. Ainsi, par exemple, Devadatta
lança sur lui un gros rocher, le roi Ajatashatru
lâcha sur lui un éléphant sauvage, et pendant une
période de quatre-vingt-dix jours le roi Ajita
ne donna aucune nourriture [ni à lui ni à ses disciples],
de sorte qu'ils en furent réduit à manger le fourrage des
chevaux. Pour avoir
tué son père et manqué d'assassiner sa mère,
le roi Ajatashatru
fut acclamé par les six ministres royaux. Quand Devadatta
tua un arhat et fit couler le sang
du Bouddha, Kokalika et plusieurs
autres en furent ravis. Le roi Bimbisara
était le plus grand des bienfaiteurs laïques du Bouddha. Chaque
jour, il lui faisait parvenir en dons le contenu de cinq cents chariots,
fournissant ainsi leur subsistance quotidienne au Bouddha et à
ses disciples. Mais Devadatta,
mu par sa jalousie intense, tint divers propos au prince Ajatashatru
et parvint ainsi au bout d'un certain temps à le persuader de s'attaquer
à son père, le roi Bimbisara ; après quoi le fils assassina son père en
lui transperçant le corps de sept clous longs d'un shaku. Le roi Ajatashatru
fut un homme mauvais qui tua son père et fit emprisonner
sa mère. Mais il se rendit à l'assemblée devant laquelle
le Bouddha exposa le Sutra
du Nirvana, et il entendit les enseignements du Sutra du
Lotus. Après quoi non seulement il guérit des plaies
purulentes [résultant de ses mauvaises actions dans sa vie présente]
mais il prolongea encore sa vie de quarante ans ; et, même s'il ne
possédait pas au départ les racines de la foi, il parvint
finalement à la première étape
de sécurité, et Shakyamuni lui prédit qu'il atteindrait
la bodhéité. Le roi Ajatashatru
tua son père, mais peu avant que le Bouddha n'accède
au nirvana, en entendant l'enseignement
du Sutra du Lotus, il put échapper aux grandes souffrances
de l'enfer avici. Le Bouddha
avait pour bienfaiteur et adepte le roi Bimbisara.
Chaque jour sans exception, et depuis de nombreuses années, le
roi faisait don du chargement de cinq cents chariots au Bouddha et à
ses disciples. Devadatta, jaloux
d'une telle dévotion et espérant la détourner à
son profit, s'allia avec le prince héritier Ajatashatru
(note)
et le poussa à assassiner son père, le
roi Bimbisara. A
la fin de sa vie, le Vénérable Shakyamuni se désolait
ainsi : "Je dois à présent entrer dans le nirvana
et mon seul souci reste le sort du roi
Ajatashatru."
En entendant cela, le bodhisattva Kashyapa lui posa la question suivante : "Puisque le Bouddha ressent une bienveillance égale pour tous,
vous devriez, au moment de mourir, éprouver de la compassion pour
toute l'humanité. Alors, pourquoi favoriser ainsi le roi
Ajatashatru ? "
Le Bouddha répondit : "Imaginons qu'un couple ait sept enfants
et que l'un d'eux tombe malade. Même si le père et la mère
portent un amour égal à tous leurs enfants, c'est pour celui
qui est malade qu'ils s'inquiéteront le plus." Zhiyi* a cité ce passage dans le Maka Shikan. Le Bouddha considère tous les hommes
comme ses enfants. Aussi, à l'instar des parents qui se font plus
de souci pour leur enfant malade, le Bouddha se préoccupe davantage
d'un homme assez mauvais pour avoir tué ses parents et s'être
fait l'ennemi des enseignements du Bouddha. Le roi Ajatashatru,
souverain de Magadha, assassina
son père, le roi Bimbisara,
qui était un puissant bienfaiteur de Shakyamuni, devenant ainsi
l'ennemi du Bouddha. C'est pourquoi les cieux l'abandonnèrent,
le soleil et la lune apparurent à contretemps et la terre se mit
à trembler violemment, comme pour le rejeter. Le peuple tout entier
en vint à s'opposer au Dharma bouddhique, et les royaumes voisins
entreprirent d'envahir le pays. Et tout cela, uniquement parce que le
roi Ajatashatru
avait choisi pour maître un homme mauvais du nom de Devadatta.
Finalement, le quinzième jour du deuxième mois, tout son
corps se couvrit d'horribles pustules et il fut prédit qu'il mourrait
et tomberait dans l'enfer des souffrances incessantes, le septième
jour du troisième mois. Fort affligé de cela, le Bouddha
hésita à entrer dans le nirvana. "Si je parviens seulement
à sauver le roi Ajatashatru,
tous les autres hommes mauvais pourront également être sauvés",
pensa-t-il avec regret. Lorsque Shakyamuni
enseigna le Sutra du Lotus à l'Assemblée
réunie au Pic du Vautour,
le roi Ajatashatru, le plus mauvais fils du monde, était
présent, invité à s'asseoir parmi les auditeurs.
A Devadatta, qui toute sa vie
s'était opposé au Dharma,
il fut prédit qu'il deviendrait à l'avenir l'Ainsi-Venu
Roi du Ciel, et à la fille du
Roi-Dragon le Bouddha promit que, malgré les cinq
entraves, elle deviendrait bouddha, sans changer d'apparence Même
des personnes aussi mauvaises que le roi Ajatashatru
ou Angulimala, dont on pouvait
penser qu'elles n'atteindraient jamais l'Éveil mais tomberaient inévitablement
dans l'enfer avici, purent atteindre
la bodhéité en rencontrant un grand homme, le vénéré
Bouddha Shakyamuni. Le roi Ajatashatru
fut un mauvais roi qui tua son propre père, mais
il faisait partie de l'Assemblée
devant laquelle fut enseigné le Sutra du Lotus et, après
avoir entendu un seul verset ou une stance, [il crut et] il créa
un lien avec le Sutra. S'ils se repentent,
les Japonais seront comparables au roi Ajatashatru
qui, parce qu'il devint un fidèle disciple du Bouddha, guérit
de la lèpre et prolongea sa vie de quarante années. Comme
Ajatashatru, ils
pratiqueront la foi malgré leur incroyance antérieure et
s'éveilleront à l'éternité de la vie. Dans le Sutra
du Nirvana, on peut lire : "Le roi Ajatashatru,
de Rajagriha, était mauvais
de nature. Il tua son père, mais plus tard, pris
de remords, il fut saisi d'une forte fièvre et tout son corps se
couvrit de pustules. Elles étaient purulentes et puantes, dissuadant
quiconque de s'approcher. Sa mère, Vaidehi,
s'efforça de l'aider en appliquant divers remèdes, mais
la purulence ne fit qu'empirer ; il semblait n'y avoir aucun espoir de
guérison. Le roi expliqua à sa mère que la cause
de sa maladie était de nature spirituelle et que, parce qu'elle
n'était pas due à un déséquilibre des quatre
éléments, les médecins ordinaires ne pourraient pas
le guérir. Alors l'Honoré
du monde, maître d'une compassion immense, entra dans une méditation
aussi bienveillante que la lune (note)
pour le bien du roi Ajatashatru.
Lorsqu'il parvint au degré le plus profond de sa méditation,
un éblouissant rayon de lumière émana du Bouddha
et vint toucher le corps du roi. Instantanément ses pustules disparurent." Il y a un
sutra intitulé Sutra Shugo
qui fut exposé après le Sutra du Lotus. Il est
dit dans ce sutra que le roi Ajatashatru
se rendit auprès du Bouddha et lui demanda : "Chaque année,
mon pays subit graves sécheresses, ouragans, inondations, famines,
épidémies. De plus, nous avons été attaqués
par un pays étranger. Pourquoi tant de calamités, alors
que c'est pourtant dans ce pays que le Bouddha est né ? Le
Bouddha répondit : "Magnifique, magnifique, Grand Roi ! Comme
il est admirable que vous posiez cette question ! Mais vous avez commis
plusieurs Forfaits. Vous avez
tué votre père et, prenant Devadatta
pour maître, vous m'avez maltraité. Ce sont deux fautes très
graves, voilà pourquoi de telles calamités s'abattent sur
votre pays." Le roi Ajatashatru
en assassinant son père était devenu l'ennemi
du Bouddha. Mais des pustules purulentes sont apparues sur son corps,
et par la suite, il se convertit aux enseignements du Bouddha. Grâce
à la pratique du Sutra du Lotus, ses plaies guérirent
et il prolongea encore sa vie de quarante ans. Le roi Ajatashatru,
en pratiquant le Sutra du Lotus, prolongea sa vie de quarante
ans. Chenzhen prolongea la sienne
de quinze ans. Vous pratiquez, vous aussi, le Sutra du Lotus,
et votre foi est comparable à la lune ascendante ou à la
marée montante. Songez-y donc : comment pourriez-vous ne pas guérir
de cette maladie ? Vous prolongerez votre vie, c'est certain ! Prenez
bien soin de vous et ne laissez pas l'inquiétude peser sur votre
esprit. Il y avait
dans le nord de l'Inde une cité appelée Saiseki, gouvernée
par un roi du nom de Ryuin. Ryuin tua son père,
mais plus tard, horrifié par son acte, il quitta son pays pour
se rendre auprès du Bouddha. Il exprima son repentir devant lui
et le Bouddha lui accorda son pardon. En Inde, le
roi Ajatashatru
renonça à ses anciennes conceptions erronées et devint
un disciple du Bouddha. De retour dans son palais, il s'assoupit mais
se réveilla en sursaut en disant à ses ministres : "J'ai
rêvé que le soleil avait quitté le ciel et était
tombé sur la terre ! " Ses ministres répondirent : "Peut-être
est-ce là un signe annonçant la mort du Bouddha." Le roi du
Magadha aurait dû normalement
protéger le Bouddha, mais Ajatashatru,
qui régnait alors, était un homme mauvais. La pire destinée
pour un bouddha est de naître sous le règne d'un mauvais
monarque. Or le roi Ajatashatru
avait tué son père, roi sage et bienfaiteur
du Bouddha. Pis encore, il avait pris Devadatta
pour maître. Devadatta
commit trois des cinq forfaits,
le pire d'entre eux étant de blesser le Bouddha et de faire couler
son sang. En s'alliant à cet ennemi du bouddhisme, le roi incroyant
et mauvais aggrava les terribles maux causés à l'humanité.
Ce n'est pas seulement pendant un an ou deux, mais pendant plusieurs décennies,
qu'il persécuta sans cesse le Bouddha, tuant un grand nombre de
ses disciples. Le roi Ajatashatru
et le roi Ashoka furent d'abord
de mauvais souverains. Mais ils tinrent compte, le premier des conseils
de son premier ministre Jivaka,
le second, des suggestions du vénérable Yasha.
Et tous deux passèrent à la postérité comme
des souverains sages. Le roi Bimbisara
était un roi sage et le plus grand bienfaiteur du Bouddha sur tout
le continent de Jambudvipa.
De plus, il régnait sur le royaume du Magadha,
État dans lequel le Bouddha avait l'intention d'enseigner le Sutra
du Lotus. Puisque ce roi et le Bouddha étaient ainsi en accord,
il semblait certain que le Sutra du Lotus serait exposé
dans le royaume du Magadha. Un
homme, nommé Devadatta,
s'efforça par tous les moyens de rendre cela impossible, mais il
n'y parvint pas. Après avoir longuement réfléchi,
au bout de plusieurs années d'efforts, il gagna la confiance du
fils du roi Bimbisara, le prince
héritier Ajatashatru,
et, petit à petit, réussit à l'abuser. Il s'ingénia
à créer un conflit entre le père et le fils
et persuada le prince Ajatashatru,
de tuer son père, le roi Bimbisara. Parce que
le roi Ajatashatru
prit pour guides Devadatta et
les six maîtres non bouddhistes,
et parce qu'il s'opposa à Shakyamuni, seigneur de la doctrine,
tous les sujets du royaume de Maghada
devinrent des ennemis du bouddhisme, et les 580 000 membres du clan royal
furent hostiles aux disciples du Bouddha. C'est comparable
à la relation que vous avez avec votre seigneur. [Pour donner un
autre exemple, ] le roi Ajatashatru était un ennemi
du Bouddha. Mais parce que Jivaka,
ministre de sa cour, croyait au Bouddha et lui faisait sans cesse des
offrandes, l'accumulation des bienfaits qu'il obtint en agissant ainsi
rejaillit, dit-on, sur Ajatashatru. Il est dit
dans le Sutra du Nirvana : "A ce moment-là, au château de Rajagriha,
le corps du roi Ajatashatru
se couvrit de pustules... [le roi dit : ] "Cette maladie a son origine
dans l'esprit. Elle n'est pas due à un déséquilibre
des quatre éléments. Il serait vain de croire qu'un médecin
pourrait la guérir, il n'y parviendrait jamais." Le roi Ajatashatru,
personne très mauvaise, parvint néanmoins à conserver
le trône pendant quatre-vingt-dix ans grâce aux mérites
de son père, le roi Bimbisara,
qui avait fait des offrandes au Bouddha plusieurs années durant.
Le même principe reste vrai de nos jours. Le roi Ajatashatru était
une personne dotée de quelques mérites, mais au moment où
il tua son propre père, le Ciel aurait dû
l'abandonner et la terre, pour l'engloutir, s'ouvrir sous ses pieds. Pourtant,
parce que son père, le roi assassiné, avait acquis de grands
mérites pour avoir fait don au Bouddha, chaque jour, pendant plusieurs
années, du chargement de cinq cents charrettes, et grâce
aux mérites qu'Ajatashatru obtiendrait lui-même
par la suite en devenant un protecteur du Sutra du Lotus, le
Ciel ne l'abandonna pas, et la terre ne l'engloutit pas non plus. Pour
finir, non seulement il ne tomba pas en enfer mais il devint bouddha. Le corps du
roi Ajatashatru
se couvrit d'énormes plaies lépreuses le quinzième
jour du deuxième mois de sa cinquantième année. Et
tout le savoir-faire de Jivaka,
son médecin renommé, ne suffit pas à le guérir.
son destin était de mourir le septième jour du troisième
mois en tombant dans l'enfer avici.
Tous les plaisirs qu'il avait connus pendant cinquante ans disparurent
brusquement, et les souffrances de toute sa vie l'assaillirent en seulement
trois semaines. Sa mort était prédéterminée
par son karma immuable. C'est alors que le Bouddha lui enseigna une fois
de plus le Sutra du Lotus,
grâce aux enseignements qui devinrent le Sutra
du Nirvana. Le roi guérit immédiatement de sa maladie,
et les lourdes fautes qui avaient pesé sur son coeur s'évanouirent
comme la rosée au soleil. Une personne
du nom de Ban-fu maudit sa propre mère et, pour cette raison, fut
mordue et avalée par un serpent venimeux. Le roi Ajatashatru
tua son père et, pour cela, contracta la lèpre
blanche. Pour avoir tué l'un de ses parents, le roi Virudhaka
mourut sur un fleuve dans un bateau en flammes et tomba vivant dans l'enfer
avici. On n'a jamais vu pareilles rétributions
pour le meurtre d'autres personnes que ses propres parents. Ces terribles
résultats du manquement à la piété filiale
doivent nous permettre de comprendre quel immense bienfaits procure le
dévouement à ses parents. Un passage
de sutra décrit les enfants comme les ennemis de leurs parents.
"Les gens commettent en ce monde de nombreuses fautes à cause
de leurs enfants", est-il écrit. Chez des oiseaux comme le
faucon ou l'aigle, les parents ont beau élever leurs petits avec
bienveillance, leur progéniture, en retour, les mange. Et le hibou,
une fois sorti de l'oeuf, ne manque jamais de dévorer sa
mère. Voilà ce qui s'observe au niveau inférieur
du monde animal. Un passage
de sutra dit que les enfants sont pour leurs parents des ennemis. Une
telle affirmation n'est pas sans fondement. Le petit d'une chouette mange
sa propre mère, et la bête sauvage qu'on appelle hakei tue
son propre père. Un homme appelé An
Lu-shan a été assassiné par
son fils Shi Shi-ming ; et le samouraï
Yoshitomo tua son père Tameyoshi. Ainsi, ce sutra
a de bonnes raisons de dire que certains enfants sont les ennemis de leurs
parents. |
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