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Extraits de gosho sur |
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gratitude - reconnaissance (kanjin) |
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Et en effet, le seigneur
retrouva la santé. Par gratitude, il m'offrit une statue du Bouddha
qu'on avait trouvée dans la mer en pêchant du poisson.
Il le fit parce que sa maladie était enfin guérie, et
que cette guérison était due aux Jurasetsu.
Les bienfaits de son offrande rejailliront sur vous et sur votre femme. Mais le reliquat du mauvais karma qui les poussait à commettre de mauvaises actions, dans leurs
existences antérieures, n'a pas encore été effacé,
et ils ont de nouveau tendance à commettre les dix
mauvaises actions, à dénigrer les personnes méritantes
et les sages, à faire preuve d'ingratitude envers leurs parents
et à manquer de respect aux moines. En Inde,
Shakyamuni, seigneur du Dharma, exposa le principe de la piété
filiale et celui de s'acquitter de ses obligations, et, en Chine, Confucius définit la manière de servir loyalement son souverain et
de respecter ses parents selon les règles de la piété
filiale. Une personne décidée à s'acquitter de sa dette de reconnaissance envers son maître ne devait pas hésiter
à s'amputer d'un morceau de sa propre chair, ou à sacrifier
son corps. Parmi ceux qui avaient conscience de la dette de gratitude
contractée à l'égard de leur seigneur, on peut citer Hong Yen et Yu
Jang qui s'empala sur son sabre. Et parmi ceux qui furent profondément
désireux d'exprimer leur reconnaissance à leurs parents, Ding Lan fit une sculpture en bois
à l'image de sa mère défunte, et Han
Bo-yu pleura lorsque sa mère le battit à coups de canne.
Bien que confucianisme, brahmanisme et bouddhisme diffèrent par leurs doctrines, ils enseignent tous
qu'il faut donner en retour à ceux qui ont agi envers vous avec
bonté, et remercier des faveurs reçues. Ainsi si j'étais
le premier à avoir foi en une doctrine à laquelle ni le
souverain, ni mon maître, ni mes parents, n'adhèrent, je
me rendrais très certainement coupable de manquement envers eux,
ne croyez-vous pas ? Au cours de la première
année de l'ère
Bun'o [1260], signe cyclique kanoe-saru, le seizième jour du septième mois, à
l'heure du Dragon [entre 07 et
09 heures], je remis cet ouvrage au nyudo
Yadoya pour qu'il le présente à sa Seigneurie, le
défunt nyudo du temple Saimyo-ji [Hojo Tokiyori]. Je n'ai agi
ainsi que pour m'acquitter de ma dette de reconnaissance envers ma terre
natale. Le Bhagavat, notre père et notre mère, doté de
la triple vertu de Souverain,
Maître et Parent, est celui qui nous a encouragés, nous
qui avons été repoussés par tous les autres bouddhas,
en nous disant : "Moi seul ai le pouvoir de vous sauver."
La dette de reconnaissance que nous avons à son égard
est plus profonde que l'océan, plus lourde que la terre, plus
vaste que le ciel. Même si nous nous arrachions les deux yeux
pour les lui offrir, et même si les yeux ainsi présentés
en offrande au Bouddha étaient
plus nombreux que les étoiles dans le ciel... même si nous
nous arrachions la peau, et même si nos peaux, ainsi étalées
côte à côte par dizaines et par centaines de milliers,
étaient assez nombreuses pour couvrir le ciel comme un plafond...
même si, en guise d'eau, nous lui donnions nos larmes et même
si nous lui offrions des fleurs pendant cent milliards kalpas...
même si nous offrions au Bouddha notre chair et notre sang pendant
un nombre incalculable de kalpa...
même si nos corps empilés s'élevaient aussi haut
qu'une montagne et même si nous avions répandu plus de
sang qu'il n'y a d'eau dans l'océan, nous ne nous serions pas
acquittés, si peu que ce soit, de la reconnaissance que nous
devons à ce bouddha ! Quelle jalousie et quelle rancune doivent éprouver leurs parents ! Même parmi les moines, rares sont ceux qui conduisent une cérémonie
au jour anniversaire du décès de leur père, de
leur mère ou de leur maître. Sans nul doute, les divinités Nitten, Gatten dans le ciel, et celles de la terre doivent être indignées
et furieuses contre eux et penser qu'ils manquent aux règles
de la piété filiale. Des personnes d'une telle ingratitude ne sont que des animaux déguisés en êtres humains.
On devrait plutôt voir en elles des monstres à tête
humaine. Les
confucianistes enseignèrent tout d'abord les principes de bienséance* et de musique (note) de sorte que, quand les écrits
bouddhiques furent introduits en Chine, les concepts de préceptes, méditation et sagesse-prajna (note) furent plus aisément compris.
Ils décrivirent des modèles idéaux de souverain et
de ministre afin d'établir clairement la distinction entre supérieur
et subordonné ; ils enseignèrent un idéal de
gratitude envers les parents pour faire comprendre l'importance de la
piété filiale ; ils définirent un modèle
de maître pour faire comprendre l'intérêt de suivre
[un maître]. Les règles
de la société demandent que l'on s'acquitte d'une grande
dette de reconnaissance, parfois même au prix de sa propre vie. Un voyageur
du nom de Wang Shu avançait, en proie à la faim et à
la fatigue, lorsqu'il vit, sur le bord du chemin, un prunier chargé
de fruits. Il mangea quelques prunes et combla ainsi sa faim. Mais il
se dit : "En mangeant les fruits de ce prunier, j'ai recouvré
ma force et mes esprits. Il ne serait pas bon de partir sans m'acquitter
de ma dette de reconnaissance." Il ôta donc un de ses vêtements
et l'accrocha à une branche du prunier avant de poursuivre sa route. Par exemple,
le Bouddha Shakyamuni [à un moment donné] s'éleva
dans le Ciel Trayastrimsha pour s'acquitter de sa dette de reconnaissance à l'égard
de sa mère défunte. Toutefois, si nos parents
ou notre souverain deviennent les ennemis du Sutra du Lotus,
ne pas leur obéir est un acte de piété filiale
et une manière de nous acquitter de notre dette de reconnaissance
à l'égard de notre pays. Tous les
enseignements autres que "le chapitre
et deux moitiés de l'enseignement fondamental" sont
de nature hinayana, et erronés.
Non seulement ils ne peuvent conduire à la bodhéité,
mais on n'y trouve pas la vérité. Ceux qui ont foi en
eux sont de faible vertu, enchaînés par l'illusion, ignorants,
malheureux, solitaires et comparables à des oiseaux ou des bêtes
sauvages sans reconnaissance pour l'amour de leurs parents. Alors
que j'envisageais la possibilité de vous rendre visite, vous
m'avez fait parvenir un vêtement. Je ne m'attendais pas du tout
à tant de prévenance. Parce que le Sutra du Lotus est le plus noble de tous les sutras, il est possible que j'exerce
un jour plus d'influence. En ce cas, soyez assurée que je veillerai
sur vos enfants, que vous soyez encore en vie ou non. Pendant mon
exil à Sado, puis durant
mon séjour ici, vous avez envoyé votre serviteur à
mon secours. Ni dans cette vie, ni dans les vies futures, je n'oublierai
ce que vous avez fait pour moi. Je ne manquerai pas de m'acquitter
de ma dette de reconnaissance à votre égard. Depuis
le moment où j'ai commencé à proclamer cet enseignement,
j'ai consacré ma vie au Sutra du Lotus et j'ai décidé
de faire connaître mon nom dans les terres pures de tous les bouddhas
des dix directions. Hong Yen mourut en s'ouvrant le ventre pour y insérer le foie de son seigneur
défunt, le duc Yi de Wei. Yu
Jang s'empala sur son sabre pour venger le déshonneur subi par
son seigneur Zhi Bo (note).
Ces actes n'avaient d'autre but que de s'acquitter d'une dette de reconnaissance
dans le monde profane. Si, depuis d'innombrables kalpas,
les êtres humains ne cessent de transmigrer dans les Six
voies sans jamais atteindre la bodhéité, c'est parce
qu'ils sont avares de leur propre vie et ne la consacrent pas au Sutra
du Lotus. Voir mes
prophéties se réaliser me remplit de joie. Mais, d'un
autre côté, cela me peine profondément. Dans cette
vie-ci, je n'ai commis aucun crime. Je n'ai fait qu'exprimer ma gratitude à l'égard du pays de ma naissance en m'efforçant
de le sauver du désastre. Mais on n'a pas tenu compte de mes
conseils. Comme je le regrette ! Avant l'introduction du bouddhisme
en Chine, les écrits des Trois
Augustes et Cinq Empereurs, des Trois
Rois, de Taigong wang, du Duc de Zhou, de Lao-Zi et de Confucius étaient
appelés Classiques ou Canons. Ces écrits
enseignaient aux hommes le comportement correct et l'importance de la gratitude envers les parents. Une distinction claire fut établie
entre supérieurs et subordonnés afin que le pays soit
gouverné avec sagesse. Les sujets ont obéi aux souverains
[qui suivaient ces préceptes] et le ciel a répondu à
leurs prières. Un enfant qui les transgressait était sanctionné
pour manquement à la piété filiale et un sujet
qui désobéissait était puni comme traître. Le Sutra Shinjikan définit l'essence de la piété filiale ainsi : "En renonçant à ses obligations et en entrant dans
le nirvana, on peut véritablement s'acquitter de l'ensemble
de ces obligations." Ce qui veut dire que, pour entrer dans la voie bouddhique, on
quitte sa maison, même contre le souhait de ses parents, afin
d'atteindre la bodhéité. Alors, on peut réellement
s'acquitter de sa dette de reconnaissance envers eux. Habitant
dans ce pays, nous ne pouvons éviter l'attaque des Mongols, mais,
parce que le Ciel sait que nous avons été persécutés
pour avoir désiré le bien de notre pays, nous pouvons
éprouver la joie de savoir que nous serons immanquablement sauvés
dans notre prochaine vie. Quant à vous, vous avez même
déjà une dette de reconnaissance à l'égard
du pays des Mongols en cette présente vie. Si la menace d'une
invasion n'était pas survenue, puisque cette année marque
le treizième anniversaire de la mort du nyudo
de Saimyo-ji, la chasse commémorant cette occasion aurait
sûrement eu lieu sur vos terres. De plus, vous n'avez pas été
envoyé à Tsukushi comme le seigneur Hojo Rokuro.
Ces circonstances vous contrarient peut-être, vous et votre clan,
mais ce n'est pas une punition qui vous est infligée. D'un certain
point de vue, ne pourrait-on pas y voir la protection du Sutra du
Lotus? Je ne connais
ni la province de Tsukushi,
ni l'empire mongol. Pourtant, parce que ma prédiction s'appuyait
sur ma compréhension de tous les sutras, elle s'est d'ores et
déjà révélée exacte. Par conséquent,
si je dis que vous tomberez tous dans l'enfer avici en raison de votre ingratitude, comment mes paroles pourraient-elles
se révéler fausses ? Elle [sa mère] finit
par lui dire : "Si je t'ai envoyé dans ce temple de montagne,
c'est pour que tu puisses t'acquitter de ta dette de reconnaissance envers ton père." Sans Shakyamuni, maître des enseignements,
comment pareils bienfaits pourraient-ils apparaître aussi clairement ? Et sans le pouvoir du Sutra merveilleux du Véhicule
unique, comment de telles merveilles pourraient-elles se manifester
sous nos yeux? Quel prodigieux spectacle ! On s'est demandé
comment exprimer sa reconnaissance à l'égard de Nitten.
Les personnes conscientes qui vécurent avant l'apparition du
bouddhisme s'inclinèrent toutes devant lui ou lui présentèrent
des dons, et toutes reçurent des bienfaits évidents en
retour. Que dire, alors, de personnes qui se consacrent au bouddhisme ? Elles ne devraient assurément jamais oublier leurs dettes de
reconnaissance à l'égard de leurs parents, de leurs maîtres
et de leur pays. Non seulement Ajatashatru recouvra
la santé, mais il put faire mentir la prophétie selon
laquelle il devait mourir le septième jour du troisième
mois, et prolongea, en fait, sa vie de quarante ans. Pour exprimer sa
reconnaissance, il demanda à mille arhats de retranscrire tous les enseignements du Bouddha, et tout particulièrement
le Sutra du Lotus, pour les générations
futures. Quel dévouement
au véritable Dharma ! Quelle remarquable sagesse
! Sa connaissance du bouddhisme est déjà sans pareille.
Pourtant, sans se préoccuper ni de gloire ni de profit, il est
devenu mon disciple. Il applique lui-même les mots du Sutra "nous
ne sommes pas avares de notre vie". (réf.) Pour exprimer
sa gratitude envers le Bouddha, il vous instruit, vous et les autres
croyants et vous entraîne, vous, Matsuno à faire ces offrandes sincères. Tout cela est véritablement merveilleux. Mais jusqu'à présent,
personne n'a perdu la vie pour défendre le Sutra du Lotus.
Moi-même je suis né pour devenir un pauvre moine, incapable
de m'acquitter pleinement de ma dette de reconnaissance envers mes parents
et mon pays. Maintenant, je suis prêt à offrir ma tête
au Sutra du Lotus et à partager les bienfaits ainsi
obtenus avec mes parents, avec mes disciples et mes adeptes, exactement
comme je vous l'ai toujours promis." Le Japon actuel est le domaine du Bouddha Shakyamuni. La
divinité de la Lumière solaire, Tensho
Daijin*, le grand bodhisattva Hachiman, l'empereur Jimmu et toutes les autres divinités aussi bien que le souverain
du pays et les gens du peuple, tous habitent ce domaine. Par conséquent,
nous, simples mortels, avons, à l'égard de ce Bouddha, trois grandes dettes de reconnaissance. La première, parce qu'il
est notre souverain ; la deuxième, parce qu'il est notre maître ; et la troisième, parce qu'il est notre parent. Je suis convaincu que votre sincérité vous vaudra
la reconnaissance du Sutra du Lotus et des dix
Filles-démones. Moi, Nichiren,
j'ai eu la chance insigne de naître sous forme humaine et j'ai
pu rencontrer le bouddhisme qu'il est rare de rencontrer. Et, parmi
tous les enseignements bouddhiques, j'ai rencontré le Sutra
du Lotus. Lorsque je pense aux raisons de ma bonne
fortune, je prends conscience de ma dette de reconnaissance envers
mes parents, envers le souverain et envers tous les êtres vivants. Dans la
dette de reconnaissance à l'égard nos parents, celle envers
notre père pourrait être comparée au ciel, et celle
envers notre mère, à la terre. Il n'est pas facile de
dire envers qui des deux cette dette est la plus importante. Mais le
plus difficile est de s'acquitter de l'immense reconnaissance que l'on
doit à la bienveillance d'une mère. Parce que c'est là son ultime dessein, ceux qui adhèrent
au Sutra du Lotus, ne serait-ce qu'un bref instant, agissent
selon son voeu. Et ceux dont les actes correspondent au voeu du Bouddha
s'acquittent de la dette de reconnaissance qu'ils ont contractée
envers lui. Ceux qui ont l'esprit de
recherche en sont venus à adhérer aux huit volumes, à
un volume ou à un chapitre du Sutra du Lotus, pour exprimer
la reconnaissance qu'ils doivent à leurs parents. Cela me
rappelle une histoire (réf.) : un père, inquiet pour l'avenir de
son fils, battit le garçonnet avec un arc en buis parce qu'il
refusait d'étudier. Sur le moment le fils haït son père
pour ce qu'il faisait et détesta l'arc en buis. Mais il continua
ses études et progressa ; il parvint finalement à
un grand Éveil personnel, et devint capable d'aider les autres. Rétrospectivement,
[il comprit que] c'était grâce à la correction [administrée
par son père] avec l'arc en buis. On dit que, par gratitude,
il fit ériger un stupa en buis pour honorer la mémoire
de son père. Il m'est impossible de m'acquitter de ma dette de
reconnaissance envers Shakyamuni. Même les vingt-quatre
successeurs de Shakyamuni me semblent avoir moins de chance que
moi, et les bienfaits obtenus par Zhiyi* et Saicho* me paraissent inférieurs aux miens. Car maintenant, le temps
est venu d'établir l'objet de vénération représentant
les quatre bodhisattvas. Mais, même pour un sage comme lui [Maudgalyayana], il était
difficile de s'acquitter de sa dette de reconnaissance envers sa mère.
Pire, en s'efforçant de le faire, il n'avait fait qu'aggraver
les souffrances de cette mère. j'ai constaté, depuis un certain temps déjà,
que le pays s'engageait dans une voie profondément erronée ; parce que j'ai voulu éviter d'être complice de la faute
d'opposition au Dharma ; parce que je craignais les avertissements
du Bouddha, et parce que, connaissant mes devoirs, je désire
m'acquitter de ma dette de reconnaissance envers mon pays, j'ai annoncé
et fait connaître cela à tous, gouvernants et habitants. Lorsque l'on a foi en ce Sutra,
on déborde d'un tel bonheur qu'on en pleure des larmes de joie.
Il semble impossible d'exprimer toute la reconnaissance que l'on ressent
envers Shakyamuni ; mais par les dons que vous me faites fréquemment
parvenir au fin fond de ces montagnes vous vous acquittez de la reconnaissance que suscite en vous la bienveillance du Sutra du Lotus et
du Bouddha Shakyamuni. Plus de
trois mille volumes d'écrits non bouddhiques ne traitent pas
d'autre chose ; ils ne font qu'enseigner une conduite respectueuse envers
père et mère. Mais ils s'attachent uniquement à
la satisfaction des parents dans la vie présente, non dans leurs
vies futures. La dette de reconnaissance que nous avons envers notre
père et notre mère est aussi vaste que l'océan.
Si nous ne faisons rien pour les aider dans leur vie prochaine, l'aide
que nous leur apportons en cette vie-ci est une goutte d'eau. Plus de
cinq mille volumes d'écrits bouddhiques ne traitent de rien d'autre ; ils ne font qu'exalter les mérites de la piété
filiale. On pourrait croire que les principes énoncés
par le Bouddha pendant plus de quarante ans, dans la première
partie de son enseignement, étaient conformes à la piété
filiale, mais, puisqu'il n'avait "pas encore révélé
la vérité", il s'agissait au contraire d'un manquement
à la piété filiale. Tant que personne ne comprenait la cause de cette
situation, il était impossible d'y remédier. Mais maintenant,
moi, Nichiren, étant conscient de tout cela, j'en ai une vision
d'ensemble. Pour m'acquitter de ma dette de reconnaissance envers mon
pays, je m'efforce de l'expliquer. Mais cela ne fait que susciter de
la haine envers moi. Lorsque
le Bouddha demanda d'une voix forte aux quatre
sortes de croyants : "Qui parmi vous propagera largement Myoho
Renge Kyo en ce monde Saha ? "(réf.), chacun répondit
en son coeur : "Moi, moi ! " Le Bouddha formula à
ce moment-là par trois fois la même exhortation : après
sa disparition, si elles voulaient s'acquitter de leur dette de reconnaissance envers tous les bouddhas, ce serait les femmes, nonnes aussi bien que
laïques, qui devraient persévérer dans la propagation
du Sutra du Lotus en ce monde Saha,
quelles que soient les difficultés. |
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