|   | Extraits de gosho sur |   |   | 
| avidité - esprits faméliques - esprits affamés- gaki 
    - preta | |||
| à distinguer de 
         : démons,  esprits maléfiques,  
        esprits malfaisants | |||
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 Dans les quatre 
        directions,  la sécheresse sévira,  et des présages 
        funestes apparaîtront sans cesse. Les dix 
        mauvaises actions se répandront de plus en plus,  en particulier 
        l'avidité,  
        l'arrogance-colère et l'ignorance,  
        et les êtres humains n'auront pas plus d'égards pour leurs 
        père et mère que n'en a le chevreuil. Le Bouddha 
        vécut très certainement à une époque impure,  
        mais les cinq impuretés 
        venaient tout juste d'apparaître,  et,  de plus,  le Démon redoutait 
        les pouvoirs du Bouddha. Cependant,  même à une époque 
        où l'avidité,  l'arrogance l'ignorance et 
        les vues erronées des hommes n'étaient pas encore répandues,  
        un groupe de brahmanes de l'"École 
        de la tige de bambou" assassinèrent le vénérable 
        Maudgalyayana,  connu pour 
        sa maîtrise des pouvoirs occultes ; et le roi Ajatashatru,  
        en lâchant contre lui un éléphant furieux,  menaça 
        la vie du seul homme dans le monde des trois 
        plans véritablement digne d'être honoré. C'est pourquoi 
        il est dit dans le Sutra du Lotus : "Ceux qui,  avec un coeur 
        pur,  croient en cette doctrine et la respectent,  sans céder au 
        doute ou à la confusion,  ne tomberont pas dans les états 
        d'enfer,  des esprits 
        faméiques ou d'animalité,  
        mais renaîtront en présence des bouddhas 
        des dix directions."(réf.) 
          Nous ne distinguons pas mieux les couleurs et les formes 
        que l'oeil d'un mouton. Nos états d'avidité,  
        d'asura,  d'ignorance sont si profonds 
        que nous commettons chaque jour les dix mauvaises actions et,  même 
        sans commettre les cinq 
        forfaits,  nous nous rendons quotidiennement coupables de fautes 
        similaires. Lorsque l'esprit d'un homme quitte le corps après 
        la mort,  un esprit maléfique peut s'en emparer et détruire 
        sa descendance. C'est ce que l'on entend en parlant des esprits 
        faméliques* 
        qui se dévorent eux-mêmes. A l'inverse,  si une personne avisée 
        loue le Sutra du Lotus et en recouvre le défunt,  alors,  
        bien que sa dépouille demeure,  son esprit devient le Corps 
        du Dharma*. 
        Cela est conforme au principe de shojin tokunin        (obtention de l’acceptation 
        patiente dès cette vie) Si une pratiquante du Sutra du Lotus,  en rétribution 
        de sa jalousie,  de son mauvais caractère ou de son avidité,  
        tombait un jour dans les voies mauvaises,  
        le Bouddha Shakyamuni,  le bouddha Taho 
        et les bouddhas 
        des dix directions seraient instantanément coupables 
        d'avoir brisé le serment,  qu'ils respectent depuis d'innombrables 
        kalpas majeurs,  de ne jamais proférer 
        un seul mensonge. Leur crime serait encore plus grand que les incroyables 
        inventions et tromperies de Devadatta 
        ou les mensonges éhontés de Kokalika. 
        Comment chose pareille pourrait-elle se produire  ? Ainsi,  ceux qui 
        ont foi dans le Sutra du Lotus et le pratiquent sont absolument 
        assurés d'en obtenir les bienfaits.  Une autre 
        comparaison est "comme des pauvres découvrant un trésor". 
        La pauvreté règne dans les pays qui suivent les enseignements 
        antérieurs au Sutra du Lotus,  et leurs habitants sont 
        dans le monde-état d'avidité. 
        Mais le Sutra du Lotus est une véritable montagne aux 
        trésors comblant de bonne fortune 
        les habitants du pays qui le pratique. Tantôt 
        nous suffoquons au coeur des flammes de l'enfer 
        de la brûlure ardente ou de la grande chaleur dévorante 
        (note)  ; tantôt nous gelons 
        dans la glace de l'enfer du lotus rouge sang ou du grand lotus rouge sang. 
        Tantôt nous devons endurer la torture de la faim et de la soif dans 
        le monde-état de l'avidité,  
        passant cinq cents vies sans même pouvoir entendre prononcer le 
        nom d'un aliment ou d'une boisson. Tantôt nous éprouvons 
        la souffrance d'être blessés et tués dans le monde-état 
        de l'animalité,  nous subissons 
        les blessures et les meurtres qui sont le lot d'un monde où les 
        petits sont avalés par les grands,  où les courts sont engloutis 
        par les longs. Tantôt nous sommes confrontés aux querelles 
        et aux conflits du monde-état 
        des asuras ; tantôt nous naissons 
        en tant qu'êtres humains et 
        sommes en proie aux huit souffrances que sont naître et vieillir,  
        tomber malade et mourir,  souffrir de devoir quitter ceux que nous aimons 
        et rencontrer ceux que nous haïssons,  éprouver la douleur 
        de ne pas obtenir ce que nous désirons,  et endurer les peines engendrées 
        par les cinq agrégats du 
        corps et de l'esprit. Tantôt encore nous naissons dans le royaume 
        céleste et faisons l'expérience 
        des cinq signes de dégradation. 
        Ainsi tournons-nous sans cesse en rond comme la roue d'un chariot dans 
        ce monde des trois plans. Quant aux 
        Dix actions mauvaises,  elles consistent en trois actions corporelles,  
        quatre actions verbales et trois actions mentales. Les trois actions corporelles 
        sont tuer,  voler et avoir des relations sexuelles illégitimes. 
        Les quatre mauvaises actions verbales sont mentir,  flatter,  diffamer,  
        et tromper. Les trois mauvaises actions mentales sont l'avidité,  
        l'orgueil et l'ignorance. La cérémonie 
        d'urabon tire son origine de l'époque où le vénérable Maudgalyayana sauva sa mère 
        Shodai-nyo qui, en raison de sa rapacité 
        et de son avarice, était tombée dans la voie des esprits 
        affamés pour une période de cinq cents vies. 
        Mais Maudgalyayana ne parvint pas à faire accéder sa mère à la 
        bodhéité. Car lui-même n'était pas encore 
        pratiquant du Sutra du Lotus et ne pouvait donc pas aider sa 
        mère à devenir bouddha. Ce sutra implique 
        que les trois poisons,  avidité,  
        arrogance et ignorance,  sont les graines de la bodhéité        et que les cinq forfaits le sont 
        également. Celui qui 
        monte au sommet d'une montagne doit un jour en descendre. Celui qui se 
        moque d'autrui sera à son tour méprisé. Celui qui 
        dénigre la beauté physique naîtra laid. Celui qui 
        vole la nourriture ou les vêtements d'autrui est assuré de 
        tomber dans l'état d'avidité. 
        Celui qui se moque des gens nobles ou de quiconque observe les préceptes 
        naîtra dans une famille pauvre. [Le Bouddha 
        leur dit  : ] "Vous obtiendrez une bonne 
        fortune inestimable rien qu'en protégeant ceux qui gardent 
        le Titre du Sutra du Lotus."(réf.) Ainsi,  le 
        monde des esprits affamés contient la totalité des dix 
        mondes-états.  Dans le Sutra 
            Dainehan,  il est dit : "Lorsque l'époque du Dharma 
        correct sera achevée et que nous serons entrés dans 
        l'époque du Dharma formel,  on 
        verra des moines qui,  en apparence,  respecteront les préceptes. 
        Mais c'est à peine s'ils liront ou réciteront les sutras,  
        et ils préféreront rechercher avec avidité 
        toutes sortes d'aliments et de boissons pour satisfaire leur corps. Nous,  personnes 
        ordinaires,  regardant le Sutra avec les yeux du commun des mortels,  
        n'y voyons qu'une simple suite de caractères. Le Gange est perçu 
        par les esprits faméliques* comme une rivière de flammes,  par les êtres humains comme 
        de l'eau,  et par les êtres célestes comme de l'amrita. 
        L'eau est la même,  mais elle semble différente selon les 
        capacités liées au karma 
        des individus. Le Sutra 
        du Lotus offre à tous les êtres vivants le moyen secret 
        d'atteindre la bodhéité. 
        Il mène jusqu'à l'état de bouddha,  une personne dans 
        le monde-état d'enfer,  dans 
        le monde-état d'avidité,  
        ou dans chacun des neufs mondes-états de vie,  ouvrant ainsi à tous les êtres vivants la voie de 
        la bodhéité. C'est comparable aux noeuds d'une tige de 
        bambou ; si l'on en brise un [la cassure suivant le sens des fibres] tous 
        les autres se brisent aussi. Poursuivant 
        leur régression,  ils [les trois groupes de disciples de Shakyamuni 
        qui abandonnèrent le Sutra du Lotus] traversèrent 
        les états relativement heureux de bonheur 
        céleste et d'humanité pour échouer finalement dans les voies 
        mauvaises. Pendant cette période de sanzen-jintengo,  
        ils naquirent le plus souvent dans l'enfer avici. 
        Quelquefois,  ils se trouvèrent dans les sept enfers principaux,  
        ou moins fréquemment dans les cent et quelques autres enfers. En 
        de très rares occasions,  ils obtinrent des vies dominées 
        par l'avidité,  
        l'animalité ou asura,  
        et durent attendre des myriades de kalpa pour pouvoir renaître en tant qu'êtres humains dans des vies 
        dominées par les états des Hommes 
        et du Ciel.  Parmi les disciples du Bouddha, il y en eut un du nom de Maudgalyayana. Son père se nommait Kissen Shishi et sa mère, Shodai-nyo. Après la mort, sa mère tomba dans le monde des esprits faméliques*. Tant que Maudgalyayana resta un simple mortel, il n'en eut pas conscience et n' avait donc aucune raison d'en souffrir. Mais lorsque, une fois devenu disciple du Bouddha, il parvint au stade d'arhat et acquit la vision divine, il aperçut sa mère dans le monde des esprits faméliques*. Voyant cela, il lui fit des dons de boisson et de nourriture mais qui tous se changeaient en flammes et ne faisaient qu'alimenter ses souffrances. Il courut vers le Bouddha pour lui rapporter cela. Imaginez les sentiments de Maudgalyayana à ce moment-là ! La consécration d'une statue du bouddha (Minobu, le 15 juillet 1276 à Shijo Kingo) Maudgalyayana,  
        disciple du Bouddha,  tenta de sauver sa mère Shodai-nyo 
        mais il n'y parvint pas et elle demeura au monde-état 
        des esprits faméliques*. 
        Le moine Sunakshatra était 
        un fils de l'Honoré du Monde,  et pourtant il tomba dans l'enfer avici. 
        Ainsi,  même en faisant soi-même tous les efforts possibles 
        pour sauver les autres,  il reste difficile de les sauver des graves rétributions 
        karmiques qu'ils ont eux-même créées. Le kalpa 
        de déclin a son origine dans l'esprit des êtres humains. 
        Plus les trois poisons - avidité,  
        arrogance,  ignorance - deviennent virulents,  plus la longévité 
        des êtres humains diminue et plus leur taille s'amenuise.  Notre époque 
        correspond à la cinquième des cinq périodes successives 
        de cinq cents ans mentionnée 
        dans le Sutra Daijuku. 
        Elle est décrite comme "une ère de conflits" où 
        "le Dharma pur sera obscurci et perdu". [Le Bouddha affirme 
        qu'alors] le cœur des hommes sera plein de brutalité et de 
        malveillance,  [qu'] ils seront dominés par l'avidité 
        et l'arrogance de sorte que les conflits et les guerres se multiplieront 
        sans cesse. Chacun,  qu'il 
        soit sage ou insensé,  considère comme normal que les enfants 
        obéissent à leurs parents,  que les sujets soient loyaux 
        envers leur souverain,  et que les disciples suivent leur maître. Même 
        parmi ceux qui adhèrent au Sutra du Lotus et le respectent 
        à la lettre,  certains éprouvent du ressentiment à 
        l'égard du Pratiquant 
        du Sutra du Lotus,  soit par avidité,  
        colère ou ignorance,  soit pour des raisons profanes,  ou en raison 
        de l'un ou l'autre de ses actes. Bien que de telles personnes croient 
        au Sutra du Lotus,  elles n'obtiendront pas le bienfait de la 
        foi,  mais recevront au contraire une 
        rétribution négative.  Une femme 
        qui a confiance dans le roi lion du Sutra du Lotus n'a plus besoin 
        d'avoir peur des monstres de l'enfer,  
        de l'avidité et de l'animalité. 
        Toutes les oppositions commises par 
        une femme en cette vie sont comme de l'herbe sèche,  et le seul 
        caractère Myo du Sutra du Lotus est comme une petite étincelle. Une seule étincelle suffit 
        pour mettre le feu à une vaste étendue d'herbe,  et non seulement 
        l'herbe,  mais aussi les grands arbres et les grands rochers seront brûlés. 
        Tel est le pouvoir du feu de la sagesse contenu dans le seul caractère 
        Myo. N'effrayez 
        pas les pratiquants d'Atsuhara,  
        mais encouragez ces fermiers de toutes les façons possibles. Dites-leur 
        d'être à tout moment prêts au pire. Rappelez-leur que 
        des conditions favorables sont exceptionnelles alors que les difficultés 
        ne sont que naturelles. S'ils se plaignent d'avoir faim,  parlez-leur de 
        l'enfer de l'état d'avidité. S'ils protestent 
        qu'ils ont froid,  décrivez-leur les huit 
        enfers glacés. S'ils vous disent qu'ils ont peur,  expliquez-leur 
        qu'un faisan poursuivi par un aigle ou une souris traquée par un 
        chat ne sont pas dans une situation différente de la leur. J'ai 
        répété cela presque tous les jours pendant ces vingt-sept 
        dernières années.  Le fait qu'elle 
        [la tortue borgne] n'ait ni pattes ni nageoires est l'indication que nous 
        n'avons créé la cause d'aucune bonne fortune ; que son ventre 
        soit brûlant évoque les huit 
        enfers brûlants auxquels nous mènent la colère 
        et la rancune ; que son dos soit glacé est un rappel des huit 
        enfers glaciaux dans lesquels nous précipitent l'avidité et la convoitise* ; qu'elle vive pendant mille ans au fond du grand océan 
        illustre la très grande difficulté qu'ont les êtres 
        humains à sortir,  une fois qu'ils y sont tombés,  des trois 
        voies mauvaises ;  Le père de Maudgalyayana 
        s'appelait Kissen Shishi,  et sa mère 
        Shodai-nyo. Parce qu'elle avait été 
        dominée par l'avidité 
        et l'avarice,  elle était tombée,  après sa mort,  dans 
        le monde des esprits 
        faméliques*,  
        mais le vénérable Maudgalyayana 
        parvint à l'en libérer et c'est là l'origine des 
        cérémonies d'urabon. Dans un kalpa 
        de déclin,  trois calamités majeures se produisent  : les calamités du feu,  de l'eau et du vent. 
        Et dans le kalpa 
        de décroissance,  
        trois calamités de moindre importance : la famine,  les épidémies 
        et la guerre. La famine est provoquée par l'avidité,  
        les épidémies par l'ignorance,  et la guerre par la colère. Les trois 
        calamités frapperont,  mois après mois,  et les sept 
        désastres apparaîtront,  jour après jour. La famine 
        se déclarera et le pays sera la proie des esprits 
        faméliques*. 
        Partout,  les épidémies se succéderont,  et le pays 
        se changera en état d'enfer. La guerre y éclatera,  et il 
        deviendra le domaine des ashuras. 
        Ignorant leur lien de parenté,  frères et sœurs se prendront 
        mutuellement pour mari et femme,  et le pays deviendra le domaine de l'animalité. 
        En pareil cas,  ce n'est pas après la mort que l'on tombe dans les trois mauvaises voies,  mais,  
        de son vivant,  on voit tomber le pays dans lequel on vit dans les quatre 
        états les plus bas.  L'enfer 
        est une effroyable demeure en flammes et l'avidité un état misérable dans lequel les esprits affamés dévorent leurs propres enfants. Le monde-état 
        d'asura est une guerre perpétuelle 
        et l'animalité consiste 
        à s'entretuer.  Le vénérable Maudgalyayana sauva sa mère 
        du monde de l'avidité,  mais il ne put la conduire 
        que jusqu'aux mondes des Hommes 
        et du Ciel,  sans pouvoir la mettre 
        sur la voie qui mène à la bodhéité. Le Japon d'aujourd'hui fait penser à cette histoire 
        du roi Rinda. Au début,  le pays connut 
        le règne des empereurs célestes. 
        Mais,  à l'approche des Derniers 
        jours du Dharma,  les conceptions des gens se déformèrent 
        et l'avidité,  la colère et l'ignorance 
        se renforcèrent. La sagesse des divinités 
        étant devenue superficielle,  leur autorité et leur pouvoir 
        diminuèrent,  et elles ne réussirent même plus à 
        protéger ceux qui leur adressaient des prières.  Le vénérable Maudgalyayana libéra 
        sa mère de l'enfer des esprits 
        faméliques*,  
        et Jozo et Jogen persuadèrent leur père de rejeter ses croyance erronées.  Nous, simples mortels, sommes depuis longtemps sous l'emprise du Démon du sixième Ciel. Il nous a gardés prisonniers des mondes-états d'enfer, des esprits faméliques* et des animaux, sans un instant de répit, jour et nuit, nous sommes torturés par les gardiens de l'enfer. Mais si, d'une façon ou d'une autre, nous parvenons à nous placer sous la protection du Sutra du Lotus, le Bouddha Shakyamuni et les bouddhas des dix directions nous traiteront comme leurs enfants, et même les divinités célestes Bonten et Taishaku auront peur de s'approcher de nous. Et le Démon du sixième Ciel nous craindra encore bien davantage ! Jozo et Jogen (Minobu, 27 septembre 1280 à Matsuno ? ) Une femme 
        du nom de Shodai-nyo,  tombée par sa propre faute dans les voies 
        de l'avarice et de l'avidité,  était prisonnière 
        du domaine des esprits faméliques*,  
        mais elle fut sauvée par son fils Maudgalyayana et parvint grâce à lui à s'en libérer (réf.). 
        Ainsi ce sutra a de bonnes raisons de dire que certains enfants sont un 
        trésor pour leurs parents.  Maintenant 
        qu'il semble certain que vous atteindrez la bodhéité,  le 
          Démon du sixième Ciel et les tenants des enseignements non bouddhiques essaient d'utiliser cette 
        maladie pour vous effrayer. Mais rappelez-vous que la vie en ce monde 
        est limitée. Ne vous laissez jamais troubler  ! Et vous, démons qui faites souffrir mon disciple,  êtes-vous prêts à 
        avaler un sabre par la pointe,  à subir la furie des flammes,  ou 
        à devenir l'ennemi juré de tous les bouddhas de l'univers 
        et des trois phases de la vie  ? Quelle folie,  quelle déraison  ! Bien au contraire,  guérissez 
        sur le champ la maladie de cet homme et accordez-lui votre protection,  
        pour échapper aux terribles souffrances de l'avidité démoniaque. Sinon vous aurez immédiatement la ête 
        brisée en sept morceaux et,  après votre mort,  vous tomberez 
        dans l'enfer avici. | |||