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Extraits de gosho sur

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DICTIONNAIRE
 
animal - animaux (règne animal)
(distinct de l'état d'animalité)
 

Il y est dit encore : "Il y a trois degrés dans le meurtre : mineur, moyen et majeur. Le degré mineur correspond au meurtre des animaux, du plus petit comme la fourmi jusqu'au plus gros. Seul le meurtre d'un bodhisattva qui a délibérément choisi de naître en tant qu'animal est exclu de cette catégorie. En commettant un meurtre de ce genre, on tombe dans les voies de l'enfer, des esprits faméliques* ou des animaux, où l’on subit inévitablement les rétributions qu'entraîne ce genre d'action. Pourquoi cela  ? Parce que même les animaux possèdent les racines du bien, aussi insignifiantes soient-elles. C'est pourquoi une personne qui tue de telles créatures doit subir la pleine rétribution de son offenses.
Rissho Ankoku ron (Kamakura, juillet 1260)

En vérité, les personnes de sagesse et de bonté sont rares, alors que les insensés et les méchants sont nombreux. On considère kirin comme le plus beau des animaux, et le phœnix comme le plus magnifique des oiseaux. Ils sont pourtant très rares. Par contre, vaches, moutons, corbeaux et pigeons, créatures parmi les plus basses et les plus ordinaires, sont extrêmement nombreux. Si le grand nombre est toujours plus précieux et le petit nombre méprisable, faut-il donc préférer à la licorne les vaches ou les moutons, et au phoenix les corbeaux et les pigeons  ? [...] Si l'on prononce le mot "oiseaux", chacun sait que l'on parle de ces créatures qui volent dans le ciel ; si l'on dit "bêtes sauvages", on sait que l'on fait allusion aux animaux qui courent sur la terre. En toute chose, les noms sont de grande importance, précisément parce qu'ils véhiculent ainsi un sens général.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265  ?à un samouraï   ? )

Par exemple : il y a, sur la terre, des hommes, des animaux, des plantes et des arbres, mais sans la lumière du soleil ou de la lune, même ceux qui ont de bons yeux ne peuvent discerner leurs formes et leurs couleurs.
Le Daimoku du Sutra du Lotus (1266 à une femme d'Amatsu)

Les écoles Shingon, en particulier, mettent en avant les bienfaits que l'on peut obtenir dans cette vie-ci. Prenant des animaux pour objets de culte, ils prient non seulement pour l'assouvissement des passions entre hommes et femmes, mais pour l'obtention de domaines et autres bien matériels.
Réponse à Hoshina Goro Taro (5 décembre 1267 à Hoshina)

Avant sa venue, le monde était comparable à ce qu'il était avant l'apparition des Trois Augustes et des Cinq Empereurs, les êtres humains ne reconnaissaient pas leur père et étaient comparables à des animaux. A l'époque antérieure au règne du roi Yao, les êtres humains ignoraient tout des tâches qui doivent être accomplies au fil des quatre saisons, ils étaient aussi ignorants que des vaches ou des chevaux.
Les "sages" de notre époque, en fait tout aussi dépourvus de discernement que des vaches ou des chevaux, peuvent bien essayer de dénigrer l'enseignement de Nichiren. Mais, en vérité, ils sont comparables à des chiens squelettiques aboyant sur le passage du lion, roi des animaux, ou à des singes stupides se moquant du dieu Taishaku.
Le savant maître Chan-wou-wei (Kamakura, 1270, à Joken-bo et Gijo-bo)

Le feu a pour fonction de brûler et d'éclairer ; l'eau, de purifier ; le vent, de balayer la poussière et d'insuffler la vie aux plantes, aux animaux et aux êtres humains. La fonction de la terre est de nourrir les plantes et les arbres, et celle du ciel de les arroser.
L'héritage du Dharma ultime de la vie (Sado, février 1272, à Sairen-bo Nichiji)

Avant l'époque des Trois souverains, les êtres humains vivaient comme des animaux et ne reconnaissaient même pas leur propre père. Mais à partir de l'époque des Cinq Empereurs, ils apprirent à reconnaître leur père et leur mère et à obéir aux règles de la piété filiale.
[...] Pourquoi, alors, ne font-ils [Shariputra et Mahakashyapa] rien pour remplir leur obligation à l'égard du Sutra du Lotus  ? S'ils ne s'acquittent pas de leur dette de reconnaissance, ils se montreront inférieurs aux hommes de vertu exemplaire dont j'ai parlé plus tôt, et se ravaleront au rang d'animaux sans aucun sens de la reconnaissance. La tortue sauvée par Mao-Bao ne manqua pas de lui rendre service en échange d'une faveur passée. Par gratitude envers l'homme qui lui avait sauvé la vie, le grand poisson de l'étang de Kun-ming lui fit cadeau d'un joyau étincelant au milieu de la nuit. Si même de telles créatures ont su s'acquitter de leurs obligations, comment de grands sages ne le pourraient-ils pas  ?
[...] Le Grand-maître Zhanlan* vivait à l'ère Tian-bao [742-755], dans la dernière période de la dynastie Tang. Il affirme qu'après avoir étudié de manière complète et approfondie les écoles Sanron, Kegon, Hosso et Shingon ainsi que les sutras sur lesquels elles s'appuient, si l'on ne reconnaît pas le Bouddha du chapitre Juryo*, l'on n'est rien de plus qu'un animal doté de talent et de capacités mais qui ne sait même pas quel royaume son père gouverne.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

C'est le propre des animaux sauvages que d'intimider le faible et de redouter le fort. Les érudits de notre époque sont exactement comme eux. Ils méprisent un sage sans appui mais craignent des autorités iniques.
[...] Mon coeur a beau croire dans le Sutra du Lotus, mon corps, bien que de forme humaine, est fondamentalement celui d'un animal, qui s'est nourri de poisson et de viande, et dont la conception résulte du mélange des fluides masculin et féminin. Mon esprit dans ce corps est comparable au reflet de la lune dans un étang boueux ou à de l'or enfoui dans une bourse sale. Puisque mon coeur croit au Sutra du Lotus, je ne crains ni Bonten ni Taishaku, mais mon corps reste celui d'un animal. Avec un tel écart entre mon corps et mon esprit, rien d'étonnant à ce que les insensés me dénigrent.
La Lettre de Sado (Sado, 20 mars 1272, à Toki Jonin)

Ainsi, il ne fait aucun doute que les personnes des deux véhicules acquitter d'une dette de reconnaissance. Une oie sauvage appelée kari manifeste toujours sa reconnaissance à sa mère en l'assistant lorsqu'elle est sur le point de mourir. Et le renard n'oublie jamais la colline du temps passé. Si même des animaux se comportent ainsi, n'est-ce pas une obligation que les êtres humains devraient avoir encore plus à coeur de respecter  ?
Sur la prière (Sado, 1272 à Sairen-bo)

On dit que le lion, roi des animaux sauvages, avance de trois pas, puis se prépare à bondir, déployant la même force pour attraper une minuscule fourmi ou attaquer une bête féroce. En inscrivant ce Gohonzon pour la protection de Kyo'o, Nichiren se montre l'égal du roi-lion.
Réponse à Kyo'o (Sado, août 1273, à Kyo'o, fille de Shijo Kingo)

Ne considérez pas vos frères et sœurs simplement comme des frères et sœurs, mais traitez-les plutôt comme vos propres enfants. On dit que certains [parmi les animaux], comme les petits de la chouette, mangent leur propre mère, ou que d'autres, comme le fauve hakei, n'attendent que l'occasion de dévorer leur père. Le devoir de votre propre fils Shiro (note) est de soutenir ses parents, mais s'il est une personne mauvaise, que pourrez-vous faire  ? En revanche, même un étranger, si vous lui ouvrez votre cœur, sera capable de donner sa vie pour vous.
Réfuter l'opposition au Dharma bouddhique pour se libérer de ses fautes passées (Sado, 1273 à Shijo Kingo)

On pourrait me comparer aux insectes volant vers la flamme, ou à une souris se précipitant dans les griffes d'un chat. Je suis comme un animal qui, tout en se sachant en danger, refuse d'en tenir compte ! Pourtant, c'est en pleine connaissance de cause que je risque ma vie. Voilà pourquoi, moi, Nichiren, suis une personne contrariante.
Les Sabres du Bien et du Mal ( Sado, 21 février 1274, à Hojo Yagenta )

Le coucou attend la fin du printemps avant de chanter et le coq attend l'aube. Si même des créatures animales sont ainsi conscientes du temps, comment peut-on vouloir pratiquer le bouddhisme sans s'efforcer de comprendre le temps  ? Dans le Sutra Rengemen, on lit : "Le Bouddha dit à Ananda : " C'est comparable au lion lorsqu'il est mort. Aucun animal vivant dans l'air, sous terre, dans l'eau, ou sur la terre n'osera manger le cadavre d'un lion. Seuls les parasites nés dans les entrailles mêmes du lion se nourriront de sa chair.
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

Le Recueil des régions occidentales nous parle d'un ermite qui vivait dans le Parc des Cerfs à Varanasi (actuelle Bénarès), en Inde, dans l'espoir de maîtriser les pouvoirs occultes. Il apprit à changer les cailloux en joyaux et à modifier la forme des humains et des animaux, mais il n'avait pas encore acquis le pouvoir de chevaucher les nuages ou d'atteindre le Palais des immortels.
Lettre aux Frères (Minobu, 16 décembre 1275 aux frères Ikegami)

Si vous me traitez avec moins de respect que vos propres père et mère ou les Trois trésors, vous deviendrez des mendiants misérables en cette vie, et, dans la prochaine, vous tomberez dans l'enfer avici. Voici pourquoi lorsque l'odieux Tojo Saemon Kagenobu chassa les cerfs et d'autres animaux élevés par le temple Seicho-ji et essaya de contraindre les moines des divers temples à devenir adeptes du Nembutsu, je me suis opposé [à Tojo] et j'ai pris le parti du seigneur du domaine.
Lettre aux moines du Seicho-ji (Minobu, le 11 janvier 1276 aux moines du temple Seicho-ji )

Même les animaux dont l'intelligence est limitée ne supportent pas d'être séparés de leurs petits. La faisane dorée du Bois des Bambous se jeta dans les flammes et mourut pour protéger ses oeufs. Le cerf du Parc aux Daims s'offrit lui-même au roi pour protéger les faons qu'une biche portait encore dans son ventre.
Lettre à Konichi-bo (Minobu, mars 1276 à la veuve Konichi, mère de Yashiro)

Le vieux renard n'oublie jamais la colline sur laquelle il est né. (réf.) La tortue blanche rendit à Mao Bao la faveur qu'elle avait reçue de lui (réf.). Si même des animaux sont capables de se conduire ainsi, comment des êtres humains pourraient-ils ne pas le faire  ? [...] Par son comportement, Zhiyi* ressemblait au roi des animaux, à un lion dont le rugissement fait fuir les renards et les lapins, à un faucon ou à un aigle fondant sur des pigeons ou des faisans.
[...] Le nom Inde recouvre la totalité des soixante-dix Etats, y compris les gens, les animaux, les trésors et tout ce qui s'y trouve. Le nom Japon désigne les soixante-six provinces. Les plumes [offertes en tribut, en provenance] de Dewa, l'or d'Oshu, et tous les autres trésors du pays, aussi bien que les habitants, les animaux, les temples et les sanctuaires, tout cela est compris dans les deux caractères qui forment le mot Ni hon [Japon]. Avec l'œil divin, il est possible, en regardant les deux caractères qui forment le mot Japon, de voir la totalité des soixante-six provinces avec tous les hommes et les animaux qui s'y trouvent. Avec l'oeil du Dharma, il est possible de voir tous les êtres humains et tous les animaux tantôt mourir en un lieu, tantot naître en un autre.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Même un ignorant peut obtenir des bienfaits en servant une personne qui enseigne ce Sutra. Même un démon ou un animal, s'il enseignait ne serait-ce qu'un vers ou une phrase du Sutra du Lotus, devrait être respecté comme on respecterait le Bouddha.
[...] Mari et femme sont aussi inséparables que des crevettes vivant sous la mer au creux de la même éponge, animaux qui semblent s'être juré de partager le même abri sans jamais s'en écarter de toute leur vie. Ils peuvent dormir dans le même lit et se blottir ensemble sous des couvertures brodées de canards mandarins, mais ce voyage dans l'au-delà, ils ne pourront pas le faire ensemble. Quand ils devront avancer seuls dans l'obscurité qui viendra les encourager  ? [...] Certains ont peut-être eu la chance de naître sous forme humaine, et même de renoncer à la vie profane pour se consacrer à la recherche de la vérité. Mais, s'ils n'étudient pas le Dharma bouddhique et ne réfutent pas ceux qui s'y opposent, perdant leur temps dans l'oisiveté et les bavardages, ils ne sont que des animaux déguisés en moines. Ils se donnent peut-être le nom de moine et parviennent ainsi à gagner leur vie mais ils ne méritent absolument pas ce nom.
[...]  C'est comparable au froid et à la chaleur qui n'ont ni contour ni forme perceptible. Pourtant, quand vient l'hiver, le froid fait souffrir les plantes, les arbres, les hommes et les bêtes, et, quand vient l'été, la chaleur épuise les hommes et les animaux.
Les quatorze oppositions (Minobu, fin 1276, au nyudo Matsuno Rokuro Zaemon)

Les deux caractères qui composent le mot Nihon (Japon) représentent à eux seuls tous les êtres humains, tous les animaux et toutes les richesses des cinquante-six provinces du pays sans la moindre exception.
Les Quatre Etapes de la foi (Minobu ; 10 avril 1277   ? à Toki Jonin)

Etre sage, c'est mériter le nom d'être humain. Ne pas réfléchir, c'est [n'] être [rien de plus qu'] un animal.
Les trois sortes de trésor (Minobu, le 11 septembre 1277, à Shijo Kingo)

Par exemple, l'Inde comprend soixante-dix provinces et sa frontière s'étend sur quatre-vingt dix mille ri, et pourtant les hommes, les animaux, les végétaux, les montagnes, les rivières et les terres qui se trouvent en Inde sont contenus dans les deux caractères Ge et Shi qui signifient Inde.
Ainsi ai-je entendu (Minobu, 28 novembre 1277, à Soya Kyoshin)

Prenons par exemple le pays appelé Sindhu. Il est constitué de soixante-dix petits pays sur neuf cent mille lieues. Les hommes et les animaux, les végétaux, les montagnes et les rivières, la terre, tous sont clairement contenus dans son nom : l’Inde.
Réponse à Messire Soya entré dans la voie (Minobu, novembre 1277 au nyudo Soya)

Depuis quelques années, au Japon, la famine s'aggrave, les réserves de nourriture et de vêtements sont épuisées. Tous les animaux domestiques ayant été mangés, on voit apparaître des gens qui se nourrissent de chair humaine. Certains arrachent la chair des cadavres, des enfants et des malades, la mélangent avec du poisson ou de la viande de daim, et la vendent. Les gens achètent cette mixture et la mangent. Ainsi, ce pays est devenu à son insu la demeure des démons maléfiques.
Pas de sécurité dans le Monde des trois plans (Minobu, 13 février 1278 à Matsuno)

J'ajouterai encore que, même si des parents ont donné naissance à un enfant capable de voir aussi bien que d'entendre, s'il ne rencontre pas de maître qui l'instruise, ses yeux et ses oreilles ne seront pas supérieurs à ceux d'un animal.
Grandes lignes du chapitre Zokurui et d'autres (Minobu, juin 1278, à Dame Nichinyo)

Le Sutra du Lotus est supérieur à tous les autres sutras. Il est comparable au lion, roi de tous les animaux courant sur la terre, et à l'aigle, roi de toutes les créatures volant dans les airs.
Le sutra permettant véritablement d'honorer sa dette (Minobu, le 28 juillet 1278 à Sennichi-ama)

Imaginez qu'un lion ait cent lionceaux. Si le roi lion voit ses lionceaux attaqués par d'autres bêtes sauvages, ou par des oiseaux de proie, il rugit ; les cent lionceaux se sentent alors rassurés, et la tête des autres animaux sauvages ou des oiseaux de proie se brise en sept morceaux. Le Sutra du Lotus est comme le roi lion qui règne sur tous les autres animaux.
Une femme qui a confiance dans le roi lion du Sutra du Lotus n'a plus besoin d'avoir peur des monstres de l'enfer, de l'avidité et de l'animalité.
[...] Mais, lorsque le lion rugit, les autres animaux se taisent, et la seule ombre d'un tigre terrifie les chiens.
Le tambour à la porte du Tonnerre (Minobu, 19e jour du 10 mois (intercalaire) 1278, à Sennichi-ama)

Parce que le Pratiquant du Sutra du Lotus et ses disciples bienfaiteurs sont apparus, les gens sont aussi effrayés que cent animaux devant un lion, roi des animaux, ou que les plantes et arbres tremblant sous un vent glacé.
[...] Des démons maléfiques mangent la vie des hommes, et d'autres se nourrissent de leur voix. Il y a des poissons mangeurs de pierres, et un animal appelé baku qui mange du fer. Les divinités de la terre et du Ciel, les rois-dragons, Nitten, Gatten, les rois célestes Taishaku et Daibonten, les personnes des deux véhicules, les bodhisattvas et les bouddhas se sustentent du Dharma bouddhique, la savourent et en nourrissent leur corps et leur esprit.
Le roi Rinda (Minobu, le 17 août 1279 à Soya Doso, fils de Soya Kyoshin)

On dit que les poissons des mers du sud, si le vent qui souffle du nord les touche, seront soulagés de leurs souffrances ; et que si les oiseaux et les daims des montagnes de l'ouest rencontrent le vent d'est, ils échapperont aux voies de l'animalité, et renaîtront dans la cour intérieure du Ciel Tushita.
Lettre au nyudo Nakaoki (Minobu, le 30 novembre 1279 au nyudo Nakaoki et à son épouse)

Mais les moines Zen, qui ne sont qu'une racaille inculte, n'ont même pas assez d'intelligence pour distinguer le noir du blanc. (...) Ils n'observent aucune convenance et se considèrent comme supérieurs à tous les autres. Ils sont d'une telle insolence que même les animaux sont plus respectueux qu'eux. A cet égard, le Grand-maître Saicho écrivit que la loutre manifeste son respect en offrant le poisson qu'elle a pris, que le corbeau dans la forêt rapporte de la nourriture à ses parents et grands-parents, que la colombe prend soin de se percher trois branches plus bas que son père, que les oies sauvages restent en ordre parfait quand elles volent ensemble et que l'agneau s'agenouille pour boire le lait de sa mère. Puisque des animaux inférieurs observent tant de convenances, il se demande comment des êtres humains peuvent manquer à ce point de courtoisie.
Lettre à Niike (Minobu, février 1280 à Niike Saemon no jo) 

Mais il en va différemment du Sutra du Lotus. Il s'adresse à tous de la même manière, aux Huit sortes d'êtres non humains aussi bien qu'aux Quatre sortes de croyants. Cela pourrait se comparer à une règle sur laquelle il faut aligner tout ce que l'on mesure, ou au lion, roi des animaux, qui attaque de toutes ses forces quelle que soit la taille de son ennemi.
Comparaison du Sutra du Lotus avec les autres Sutra (Minobu, le 26 mai 1280 à Toki Jonin)

Chez des oiseaux comme le faucon ou l'aigle, les parents ont beau élever leurs petits avec bienveillance, leur progéniture, en retour, les mange. Et le hibou, une fois sorti de l'oeuf, ne manque jamais de dévorer sa mère. Voilà ce qui s'observe au niveau inférieur du monde animal.
Cela se voit aussi chez les êtres humains.
Le trésor d'un enfant dévoué à ses parents (Minobu, été 1280 à Sennichi-ama)

 

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