|  | Extraits de gosho sur |   |   | 
| Asura | |||
| Concevrait-on 
        qu'un asura ait 
        du mal à traverser l'océan  ?  [...] Désormais,  
        si vous voulez atteindre la bodhéité,  il vous suffira d'abaisser 
        la bannière de votre arrogance,  de jeter le bâton 
        de votre colère,  et de vous consacrer totalement 
        au Véhicule unique du Sutra du Lotus. La gloire et le 
        profit en ce monde ne sont que de simples hochets de votre existence présente,  
        et la vanité et les préjugés 
        sont les cordes que vous ligoteront dans la prochaine 
        vie.  Nous ne distinguons pas mieux les couleurs et les formes 
        que l'oeil d'un mouton. Nos états d'avidité,  
        d'asura 
        d'ignorance sont si profonds que nous commettons chaque jour les dix 
        mauvaises actions et,  même sans commettre les cinq 
        forfaits,  nous nous rendons quotidiennement coupables de fautes 
        similaires.  Tantôt 
        nous éprouvons la souffrance d'être blessés et tués 
        dans le monde-état de 
        l'animalité,  nous subissons 
        les blessures et les meurtres qui sont le lot d'un monde où les 
        petits sont avalés par les grands,  où les courts sont engloutis 
        par les longs. Tantôt nous sommes confrontés aux querelles 
        et aux conflits du monde-état 
        des asuras. Lorsque le 
        vénérable Shakyamuni enseigna le chapitre Juryo*,  
        il déclara,  en faisant allusion à ce que tous les êtres 
        vivants avaient entendu dans les enseignements 
        antérieurs au Sutra du Lotus et dans l'enseignement 
        théorique* 
        du Sutra du Lotus : "Tous les êtres dans les mondes-états 
        du Ciel et des hommes 
        et tous les asuras 
        pensent que Shakyamuni atteignit l'Éveil 
        suprême après avoir quitté le palais des Shakya 
        et s'être assis sur le lieu de méditation,  non loin de la 
        ville de Gaya."(réf.) 
         Le Bouddha 
        enseigna alors le chapitre Juryo* 
        (XVI). Se référant 
        tout d'abord à la version des événements présentée 
        dans les sutras antérieurs 
        et dans l'enseignement théorique 
        du Sutra du Lotus,  il dit  : "Tous les dieux,  hommes et asuras 
        de ce monde croient qu'après avoir quitté le palais des 
        Shakya,  Shakyamuni s'assit à 
        l'endroit de la révélation non loin de la ville de Gaya 
        et atteignit là l'Éveil suprême."(réf.) 
         Un homme arrogant est terrassé par la peur lorsqu'il est confronté à 
        un puissant ennemi,  exactement comme cet asura 
        orgueilleux qui rapetissa pour se cacher dans une fleur de lotus,  sur 
        le lac Munetchi,  lorsque Taishaku 
        lui fit des remontrances. Si ceux qui 
        se trouvent dans le monde-état 
        des hommes n'observent pas les préceptes et ne pratiquent pas le bien,  après leur mort,  ils renaîtront 
        pour la plupart dans le monde des asuras. 
        Et si les personnes dans le monde-état des asuras sont très nombreuses,  leur orgueil ne cessera de croître 
        et,  inévitablement,  elles se lanceront à l'attaque du Ciel. Quand nous 
        regardons le visage des autres,  il nous paraît tantôt joyeux,  
        tantôt furieux,  tantôt calme. Parfois ce visage exprime l'avidité,  
        parfois la stupidité,  parfois la méchanceté. La fureur 
        est le monde de l'enfer ; la convoitise*,  le monde des esprits affamés ; la bêtise,  le monde de l'animalité ; la méchanceté,  
        le monde des asuras ; la joie,  le monde du Ciel et le calme,  le monde de l'humanité. 
        Ces mondes,  les Six Voies,  s'expriment 
        tous physiquement sur le visage d'une personne. Les autres Quatre 
        Nobles Mondes sont cachés et latents.  Le démon Asura qui voulut décocher une flèche au dieu Taishaku vit sa flèche rebondir et c'est l'œil de celui qui l'avait lancée qu'elle revint crever. Quand les oiseaux garudas* s'efforcèrent de cracher des flammes sur le Roi-dragon Anavatapta, ils furent consumés par les flammes qui émanaient de leurs propres corps. Le pratiquant du Sutra du Lotus est-il inférieur à Taishaku ou au Roi-dragon Anavatapta ? Réfuter l'opposition au Dharma bouddhique pour se libérer de ses fautes passées (Sado, 1273 à Shijo Kingo) On dit qu'un asura 
        qui avait essayé de tuer d'une flèche le soleil et la lune,  
        tira cette flèche dans son propre oeil,  et qu'un chien qui aboya 
        après le roi des lions s'explosa le ventre.  On dit que 
        si un chien aboie après un lion,  ses entrailles pourriront. L'asura qui décocha une flèche au soleil eut la tête 
        brisée en sept morceaux. Les divers maîtres du Shingon,  
        sont comme le chien ou l'asura,  
        et les pratiquants du Sutra du Lotus sont comme le soleil ou 
        le lion. C'est à 
        une époque aussi reculée,  dans le lointain passé 
        de sanzen-jintengo,  que les trois 
        groupes de disciples de Shakyamuni,  comprenant,  Mahakashyapa,  
        Ananda et Rahula,  
        eurent connaissance du Sutra du Lotus par la bouche d'un bodhisattva,  
        seizième fils du bouddha Daitsu. 
        Pourtant,  trompés par des personnes mauvaises,  ils finirent par 
        abandonner le Sutra du Lotus. (...) Poursuivant leur régression,  
        ils traversèrent les états relativement heureux de bonheur 
        céleste et d'humanité pour échouer finalement dans les voies 
        mauvaises. Pendant cette période de sanzen-jintengo,  
        ils naquirent le plus souvent dans l'enfer avici. Quelquefois,  ils se trouvèrent dans les sept enfers 
        principaux,  ou moins fréquemment dans les cent et quelques autres 
        enfers. En de très rares occasions,  ils obtinrent des vies dominées 
        par l'avidité,  l'animalité 
        ou asura,  et durent 
        attendre des myriades de kalpa pour 
        pouvoir renaître en tant qu'êtres humains dans des vies dominées 
        par les états des Hommes 
        et du Ciel.  C'est de cette 
        manière que le Grand-maître Zhiyi* les admonesta. On aurait dit la lumière éclatante du soleil 
        et de la lune frappant les yeux des asuras,  
        ou l'épée du roi de Han,  posée sur le cou de ses 
        barons,  si bien que ses opposants fermèrent les yeux et baissèrent 
        la tête. Par son comportement, Zhiyi* ressemblait au roi des animaux,  à un lion dont le rugissement fait 
        fuir les renards et les lapins,  à un faucon ou à un aigle 
        fondant sur des pigeons ou des faisans. Par conséquent,  
        quand on a récité une fois Myoho Renge 
        Kyo,  par ce seul son,  on fait jaillir et apparaître l'état 
        de bouddha de tous les bouddha,  de tous les dharma,  
        de tous les bodhisattvas,  de 
        tous les auditeurs-shravakas ; de toutes les divinités telles que Bonten,  
        Taishaku,  
        et le roi Yama,  Nitten,  
        Gatten,  des myriades d'étoiles,  
        des divinités célestes aussi bien que terrestres,  et de 
        tous les êtres humains dans les mondes-états 
        d'enfer,  d'avidité,  
        d'animalité,  d'asura,  
        d'humanité et de bonheur 
        divin aussi bien que l'état de bouddha de tous les autres êtres 
        vivants. Il semble 
        que ces calamités se produisent parce qu'il y a,  dans le pays,  
        un sage que le peuple hait. C'est 
        le même principe qui fait dire qu'un chien qui aboie contre un lion 
        aura les entrailles arrachées,  et qu'un asura qui essaie d'avaler le soleil et la lune aura la tête brisée. 
        Les deux tiers de la population du Japon ont déjà été 
        touchés par les épidémies,  et,  parmi eux,  une personne 
        sur deux a péri. Les gens du dernier tiers ne sont peut-être 
        pas corporellement affectés,  mais ils sont mentalement perturbés. 
        De manière visible ou invisible,  il est certain qu'ils ont eu la 
        tête brisée. L'enfer 
        est une effroyable demeure en flammes et l'avidité un état misérable dans lequel les esprits affamés 
        dévorent leurs propres enfants. Le monde-état 
        d'asura est une 
        guerre perpétuelle et l'animalité consiste à s'entretuer.  Le Pratiquant 
        du Sutra du Lotus est peut être de condition modeste,  mais 
        les divinités célestes qui le protègent sont d'une force terrifiante. Si un démon asura tente de dévorer 
        le soleil ou la lune,  il a la ête 
        brisée en sept morceaux. Si un chien aboie sur le passage d'un 
        lion,  ses entrailles iront pourrir au soleil. Je vois le même phénomène 
        se produire actuellement au Japon. | |||
| Voir également : arrogance | |||