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le chapitre XVI (Juryo - Durée de la Vie) du Sutra du Lotus
 

Ainsi, nous sommes tous des entités concrétisant l'enseignement suprême du Sutra du Lotus et la noble vie du Bouddha Shakyamuni, même si les simples mortels n'en ont pas conscience. C'est ce que signifie le passage du chapitre Juryo* (XVI) qui dit  : "Les hommes dans l'illusion ne me voient pas, même lorsque je suis tout proche." La différence entre illusion et Éveil est comparable aux quatre visions différentes du bosquet d'arbres shala.
L'Exil d'Izu (juin 1261 à Funamori Yasaburo)

Le chapitre suivant, Yujutsu* (XV), est une introduction au chapitre Juryo* (XVI). Les douze chapitres qui suivent, à partir du chapitre Fumbetsu kudoku* (XVII), indiquent essentiellement comment les principes du chapitre Juryo* (XVI) doivent être appliqués par les personnes ordinaires à l'époque des Derniers jours du Dharma, et, accessoirement, comment mettre en pratique les principes énoncés dans les huit chapitres à partir du chapitre Hoben* (II).
[...] Par conséquent, le chapitre Yakuo* (XXIII) explique comment il convient de concrétiser à la fois l'enseignement des huit chapitres commençant par le chapitre Hoben* (II) et les principes énoncés dans le chapitre Juryo* (XVI).
[...] Si les enseignements antérieurs au Sutra du Lotus sont comparables aux étoiles, l'enseignement théorique* du Sutra du Lotus, lui, est comparable à la lune, et le chapitre Juryo* (XVI), au soleil. Quand le chapitre Juryo* (XVI) apparaît, la lune de l'enseignement théorique* ne peut l'égaler, encore moins ces étoiles que représentent les sutras antérieurs.
[...] Lorsque les sutras antérieurs ou l'enseignement théorique* du Sutra du Lotus prévalent, les êtres humains ont du mal à se libérer des souffrances de la naissance et de la mort. Mais une fois apparu le chapitre Juryo* (XVI) de l'enseignement essentiel*, les êtres humains sont assurés de pouvoir se libérer des souffrances de la naissance et de la mort.
L'essentiel du chapitre Yakuo (1265-  ? peut-être à la mère de Nanjo Tokimitsu)

Recevoir, garder, lire, réciter, apprécier et protéger les huit volumes et les vingt-huit chapitres du Sutra du Lotus est ce que l'on appelle la pratique complète. Recevoir et garder les chapitres Hoben* (II) et Juryo* (XVI) est ce que l'on appelle la pratique abrégée. Et simplement réciter quatre phrases versifiées ou le Titre est ce que l'on appelle la pratique essentielle. Par conséquent, parmi les trois sortes de pratique, complète, abrégée et essentielle, le daimoku constitue la pratique essentielle.
Le Daimoku du Sutra du Lotus (1266 à une femme d'Amatsu)

Mais pour revenir à votre question : comme je l'ai déjà dit, si aucun chapitre du Sutra du Lotus n'est négligeable, parmi les vingt-huit, les chapitre Hoben* (II) et Juryo* (XVI) ont une importance toute particulière. Les autres chapitres sont tous, en un sens, les branches et les feuilles de ces deux chapitres. Par conséquent, pour votre pratique régulière, je vous conseille de réciter la partie en prose des chapitre Hoben* (II) et Juryo* (XVI). De plus, il serait bon que vous fassiez des copies séparées de ces parties.
[...] Les vingt-six chapitres restants sont comme les ombres accompagnant un corps, ou comme la valeur contenue dans un joyau. Lorsque vous récitez les chapitres Juryo* (XVI) et Hoben* (II), les chapitres restants sont naturellement inclus, même si vous ne les récitez pas. Il est vrai que les chapitres Yakuo (XXIII) et Daibadatta* (XII) traitent tout particulièrement de l'atteinte de la bodhéité par les femmes ou de leur renaissance sur la Terre pure. Mais le chapitre Daibadatta* (XII) est une branche et une feuille du chapitre Hoben (II), et le chapitre Yakuo* (XXIII) est une branche et une feuille des chapitres Hoben (II) et Juryo* (XVI) (note). C'est pourquoi, pour votre pratique régulière, vous devriez réciter ces deux chapitres Hoben (II) et Juryo* (XVI). Quant aux autres chapitres, vous pouvez les lire occasionnellement, si vous en avez le temps.
Sur la récitation des chapitres Hoben et Juryo (Kamakura - 1264, à la femme de Hiki Daigaku Saburo Yoshimoto)

Lorsque le vénérable Shakyamuni enseigna le chapitre Juryo* (XVI), il déclara, en faisant allusion à ce que tous les êtres vivants avaient entendu dans les enseignements antérieurs au Sutra du Lotus et dans l'enseignement théorique* du Sutra du Lotus  : "Tous les êtres dans les mondes-états du ciel et des hommes et tous les asuras pensent que Shakyamuni atteignit l'Éveil suprême après avoir quitté le palais des Shakya et s'être assis sur le lieu de méditation, non loin de la ville de Gaya."(réf.)
[...] Deuxièmement, "en enseignant que Shakyamuni atteignit la bodhéité pour la première fois en ce monde, ils omettent de révéler son statut de bouddha provisoire."(réf.) Ainsi, ils n'établissent pas le fait, mentionné dans le chapitre Juryo* (XVI), que Shakyamuni atteignit l'Éveil dans un passé illimité. Ces deux grands principes sont la charpente de tous les enseignements exposés par Shakyamuni de son vivant et le coeur même de tous les sutras.
[...] Comme le chapitre Juryo* (XVI) n'avait pas encore été enseigné, le véritable principe d'ichinen sanzen restait obscur et la possibilité pour les personnes des sutras Hannya d'atteindre la bodhéité n'était pas clairement confirmée.
[...] Quand nous en venons au chapitre Juryo* (XVI) de l'enseignement essentiel*, la croyance que Shakyamuni atteignit la bodhéité pour la première fois de son vivant en Inde est annulée, et par conséquent, les effets des quatre enseignements sont également niés.
[...] Si l'on réfléchit à tout cela, il devient évident que le bouddha Vairocana, dépeint dans le Sutra Kegon* comme étant assis sur un trône en forme de lotus et que le Bouddha Shakyamuni décrit comme mesurant seize pieds (note) dans les sutras Agama*, aussi bien que les autres bouddhas provisoires mentionnés dans les sutras Hodo*, Hannya*, Konkomyo*, Amida et Vairocana*, ne sont que des reflets du bouddha du chapitre Juryo* (XVI). Ils sont comme des images flottantes de la lune se reflétant dans des vasques de différentes tailles emplies d'eau. Ils sont comme des images flottantes de la lune se reflétant dans des vasques de différentes tailles emplies d'eau. Mais les moines éminents et les maîtres des diverses écoles se trompent tout d'abord sur le sens des sutras qui servent de base à leur doctrine, et, plus fondamentalement encore, ignorent le chapitre Juryo* (XVI) du Sutra du Lotus.
[...] Si le chapitre Juryo* (XVI) n'existait pas, tous les enseignements de Shakyamuni seraient comme un ciel sans soleil ni lune, comme des montagnes ou des mers sans trésors, ou comme une personne sans âme. Ainsi, sans le chapitre Juryo* (XVI), tous les sutras n'auraient aucun sens. Des herbes sans racines ne tardent pas à se dessécher et une rivière sans source ne coulera pas loin. Un enfant sans parents sera méprisé.
Namu Myoho Renge Kyo, coeur du chapitre Juryo* (XVI), est la mère de tous les bouddhas des dix directions et des trois phases de la vie
Le coeur du chapitre Juryo (17 avril 1271 ou 1272)

La transmission orale indique : “Le Bouddha devient même une herbe, même un arbre”. Le sens de cette phrase est que le vénéré Shakyamuni du chapitre “Durée de la vie” peut devenir un végétal.
Transmission orale sur l’éveil des végétaux (20 février 1272 à Sairenbo)

Le principe d'ichinen sanzen ne se trouve que dans l'enseignement essentiel* du Sutra du Lotus, caché dans les profondeurs du chapitre Juryo* (XVI).
[...] Cela dissimule donc le fait que, comme il est dit dans le chapitre Juryo* (XVI) du Sutra du Lotus, le Bouddha Shakyamuni atteignit en réalité l'Éveil dans le passé atemporel.
[...] "Vénéré du monde, comment en si peu de temps aurait-il fait si grandement oeuvre de bouddha ?"(réf.) - Afin de dissiper cette perplexité, le Bouddha enseigna alors le chapitre Juryo* (XVI).
[...] Le bouddha Vairocana* décrit dans le Sura Kegon*, le Bouddha Shakyamuni décrit dans les sutras Agama*, et les bouddhas venus de toutes les directions de l'univers décrits dans les sutras Hodo* et Hannya* ainsi que dans les sutras Konkomyo*, Amida et Vairocana ne sont que des reflets du Bouddha du chapitre Juryo* (XVI), semblables aux reflets de la lune flottant à la surface de vasques emplies d'eau, grandes et petites. Les maîtres des diverses écoles bouddhiques, égarés par la doctrine de leur propre école et ignorant les enseignements du chapitre Juryo* du Sutra du Lotus, confondent le reflet dans l'eau avec la lune elle-même, certains entrant dans l'eau pour essayer de la saisir avec leurs mains, tandis que d'autres s'efforcent de l'amarrer avec une corde et l'immobiliser.
[...] Les chapitres du Sutra du Lotus qui constituent l'enseignement essentiel*, à l'exception des chapitres Yujutsu* (XV) et Juryo* (XVI), s'appuient tous sur l'idée que le Bouddha Shakyamuni atteignit l'Éveil pour la première fois en ce monde.
[...]Il peut être difficile de rejeter le vaste ensemble des écrits du Mahayana provisoire*, le Sutra du Nirvana et la plus grande partie des chapitres du Sutra du Lotus traitant des enseignements théorique* et essentiel*, pour n'avoir foi que dans les deux chapitres Yujutsu* (XV) et Juryo* (XVI).
[...] Pourquoi certains prétendent que seul le chapitre Juryo* (XVI) du Sutra du Lotus énonce le principe de l'Éveil du Bouddha dans un passé illimité ? Ils se comportent comme des grenouilles au fond d'un puits qui n'ont jamais vu le grand océan, et sont semblables à des montagnards ignorants qui n'ont jamais vu la capitale : "Vous ne voyez que le chapitre Juryo* (XVI) sans rien connaître des sutras Kegon*, Vairocana* et autres.
[...] Ce chapitre [Hoto* (XI)] constitue une introduction au chapitre Juryo* (XVI) qui vient plus loin.
[...] Si le Bouddha n'avait pas su dissiper les doutes à ce sujet, les enseignements sacrés de toute sa vie n'auraient été en définitive que de l'écume sur de l'eau, et tous les êtres humains seraient restés prisonniers des filets du doute. C'est pourquoi il était si important qu'il enseigne le chapitre Juryo* (XVI).
Par la suite, en enseignant le chapitre Juryo* (XVI), le Bouddha déclara : "Tous les dieux, hommes et asuras de ce monde croient que, après avoir quitté le palais des Shakya, Shakyamuni s'assit à l'endroit de la révélation non loin de la ville de Gaya et atteignit là l'Éveil suprême."
[...] "Quand je me suis assis pour la première fois sur le lieu de la révélation." Mais cette seule affirmation du chapitre Juryo* (XVI) annule tout cela comme si ces passages étaient de grands mensonges.
[...] Mais voilà que dans le chapitre Juryo* (XVI) il contredit cette appellation en révélant que ce monde-ci est la Véritable terre alors que les prétendues terres pures des dix directions sont en réalité des terres impures, des terres seulement provisoires. Puisque le Bouddha du chapitre Juryo* (XVI) révèle qu'il est le Bouddha éternel, il s'ensuit que les grands bodhisattvas [tels que Manjshri et Maitreya, ] et les grands bodhisattvas des autres terres sont en fait des disciples du Bouddha Shakyamuni. Si, parmi tous les sutras, ce chapitre Juryo* (XVI) venait à manquer, ce serait comme s'il n'y avait plus ni soleil ni lune dans le ciel, plus de grand roi dans le pays, plus de joyaux dans les montagnes et les rivières, et plus d'esprit dans l'homme.
[...] Ou ils disent  : "Le bouddha du chapitre Juryo* (XVI) du Sutra du Lotus est encore aux confins de l'obscurité tandis que le bouddha du Sutra Vairocana* irradie la lumière de l'Éveil."(réf.)
[...] Dans l'âge impur où nous vivons, ceux qui étudient le bouddhisme sont troublés par les calomnies de ce genre de personnes, et ils n'apprécient pas à sa juste valeur le joyau que représente le chapitre Juryo* (XVI).
[...] Les adeptes de ces écoles qui ignorent les enseignements du chapitre Juryo* (XVI) sont, eux aussi, comparables à des bêtes sauvages. Ils ne comprennent pas à qui ils sont redevables. C'est pourquoi Zhanlan* dit  : "Parmi tous les enseignements exposés par le Bouddha de son vivant, seul le chapitre Juryo* (XVI) révèle la véritable durée de la vie du Bouddha.
[...] Il [Zhanlan*] affirme qu'après avoir étudié de manière complète et approfondie les écoles Sanron, Kegon, Hosso et Shingon ainsi que les sutras sur lesquels elles s'appuient, si l'on ne reconnaît pas le Bouddha du chapitre Juryo* (XVI), l'on n'est rien de plus qu'un animal doté de talent et de capacités mais qui ne sait même pas quel royaume son père gouverne.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Selon le Sutra du Nirvana le Bouddha avait permis à tous les êtres de devenir bouddha en leur enseignant le chapitre Juryo* (XVI) du Sutra du Lotus.
La Lettre de Sado (Sado, 20 mars 1272, à Toki Jonin)

L'enseignement que Nichiren propage maintenant peut paraître limité, mais il est en fait extrêmement profond. Il est plus profond encore que les doctrines de Zhiyi* et de Saicho*. Il révèle les trois points importants contenus dans le chapitre Juryo* (XVI).
Les désirs mènent à l'Éveil (Sado, le 2 mai 1272 ; à Shijo Kingo)

Dans le chapitre Juryo* (XVI), il est écrit : "Depuis que j'ai atteint la bodhéité, une période d'une durée inimaginable s'est écoulée. Ma vie se poursuit depuis d'innombrables kalpas. Elle a toujours existé et n'aura jamais de fin. Hommes de foi sincère, j'ai aussi jadis pratiqué les austérités de bodhisattva et la vie que j'ai acquise alors n'est pas encore épuisée. Cette vie durera encore deux fois plus de kalpa." Ici, le Sutra se réfère à l'état de bouddha qui inclut les neuf autres états.
[...] Le monde saha que Shakyamuni révéla dans le chapitre Juryo* (XVI) est la terre éternelle et pure, épargnée par les trois calamités et non soumise aux quatre cycles de kalpa. En ce monde, le Bouddha est éternel, il transcende la naissance et la mort ; et ses disciples, tout comme lui, sont éternels.
[...] Même si pendant ces deux millénaires, on a ainsi représenté le Bouddha par des peintures ou des statues, aucune image ou statue n'a jamais représenté le bouddha du chapitre Juryo* (XVI). La représentation de ce bouddha n'apparaîtra qu'à l'époque des Derniers jours du Dharma.
[...] Personne en Inde, en Chine et au Japon, ni les rois ni leurs sujets, n'a jamais révéré l'objet de vénération révélé dans le chapitre Juryo* (XVI) de l'enseignement essentiel*.
[...] La révélation comprend la deuxième moitié de ce chapitre, le chapitre Juryo* (XVI) et la première moitié du chapitre Fumbetsu kudoku* (XVII) - un chapitre et deux moitiés.
[...] Tous ces sutras, ainsi que les innombrables enseignements de tous les autres bouddhas de l'univers, sont une préparation pour la révélation du cœur du chapitreJuryo* (XVI).
[...] La première moitié du chapitre Yujutsu* (XV) du Sutra du Lotus constitue la préparation. La révélation comprend la deuxième moitié de ce chapitre, le chapitre Juryo* (XVI) et la première moitié du chapitre Fumbetsu kudoku* (XVII) - un chapitre et deux moitiés. La transmission comprend le reste.
[...] Essentiellement, les bodhisattvas de l'enseignement théorique et les bodhisattvas venus des autres mondes n'étaient pas qualifiés pour hériter de Namu Myoho Renge Kyo, le cœur du chapitre Juryo* (XVI).
[...] Le bodhisattva Maitreya suppliait le Bouddha d'enseigner le chapitre Juryo* (XVI) pour la postérité.
[...] Selon le chapitre XVII, "le bon remède" du chapitre Juryo* (XVI) est laissé à ceux qui vivront à l'époque troublée des Derniers jours du Dharma."
[...] "Ce bon remède" est le cœur du chapitre Juryo* (XVI), Namu Myoho Renge Kyo - son nom, son essence, sa qualité, sa fonction et son influence.
Le véritable objet de vénération (Sado, avril 1273 à Toki Jonin)

Seuls Jogyo, Muhengyo, et les autres guides des bodhisattvas Surgis de Terre peuvent apparaître dans les cinq cents premières années des Derniers jours du Dharma pour propager les cinq caractères de Myoho Renge Kyo. Eux seuls sont qualifiés pour inscrire l'objet de vénération qui matérialise la cérémonie au cours de laquelle les deux bouddhas s'assirent côte à côte dans la Tour aux Trésors. Car ce Dharma et l'objet de vénération sont tous deux la concrétisation du principe d'ichinen sanzen révélé dans le chapitre Juryo* (XVI) de l'enseignement essentiel*.
[...] Ce Dharma et l'objet de vénération sont tous deux la concrétisation du principe d'ichinen sanzen révélé dans le chapitre Juryo* (XVI) de l'enseignement essentiel*.
[...] Les deux bouddhas Shakyamuni et Taho ne sont que des fonctions du bouddha fondamental, tandis que Myoho Renge Kyo est le bouddha fondamental. C'est ce que le Sutra appelle "le secret de l'Ainsi-Venu et son mystérieux pouvoir"(réf.).
[...] Nichiren fut aussi le premier à inscrire le Gohonzon, matérialisation du bouddha d'un passé illimité révélé par le chapitre Juryo* (XVI) de l'enseignement essentiel*, du bouddha Taho dont l'apparition est décrite dans le chapitre Hoto* (XI) de l'enseignement théorique*, et des bodhisattvas Surgis de Terre que l'on voit apparaître dans le chapitre Yujutsu* (XV).
La véritable réalité de la vie (Sado - Ichinosawa, mai 1273 à Sairen-bo)

L'enseignement du chapitre Juryo* (XVI) revêt pour moi, Nichiren, une signification particulière. Zhiyi* et Saicho* le comprirent presque entièrement mais ne le révélèrent pas explicitement, et c'est également vrai de Nagarjuna et Vasubandhu. Le Jigage indique : "N'ayant à l'esprit qu'un seul désir, celui de voir le Bouddha, il ne donne pas sa vie à contrecoeur." Moi, Nichiren, j'ai fait surgir la bodhéité du plus profond de ma vie en vivant selon cette phrase. C'est ainsi que j'ai révélé les Trois grands Dharmas cachés, en concrétisant le principe d'ichinen sanzen contenu dans le chapitre Juryo* (XVI). C'est une vérité précieuse que nous devons garder !
Lettre à Gijo-bo (Sado, mai 1273, à Gijo-bo)

Pendant les quarante et quelques premières années de son enseignement, Shakyamuni garda secrets les cinq caractères de Myoho Renge Kyo. Et même dans les quatorze premiers chapitres du Sutra du Lotus qui constituent l'enseignement théorique*, il ne les révéla toujours pas. C'est seulement dans le chapitre Juryo* (XVI) qu'il utilisa clairement les deux caractères de Renge [représentant les cinq caractères Myo Ho Ren Ge Kyo] pour désigner le Véritable effet et la Véritable cause (note).
[...] Jamais le Shakyamuni du chapitre Juryo* (XVI) n'a été représenté nulle part, dans aucun temple de montagne, ni aucun monastère.
Réfuter l'opposition au Dharma bouddhique pour se libérer de ses fautes passées (Sado, 1273 à Shijo Kingo)

La triple contemplation de l'unité (isshin sangan) et la triple vérité (santai) deviendront immédiatement manifestes dans leur esprit [kyochi myogo], et le lieu où elles résident se changera en Terre de la lumière éternellement paisible. Le Bouddha - essence de Myoho Renge Kyo du chapitre Juryo* (XVI) de l'enseignement essentiel*, à la fois sujet habitant et domaine habité, vie et environnement, corps et esprit, ainsité et fonction, le Bouddha éternellement doté des Trois Corps - désigne les disciples et les adeptes de Nichiren.
[...] Mais, hormis le bouddha du chapitre Juryo* (XVI) de l'enseignement essentiel*, aucune de ces personnes, pas plus que le bouddha des enseignements théoriques*, n'avait ne serait-ce qu'entendu le nom du lotus de l'essence réelle, révélé dans l'enseignement essentiel*.
[...] Ils ne parviennent à véritablement éliminer les illusions que lorsqu'ils entendent l'enseignement du chapitre Juryo* (XVI).
[...] On mentionne bien l'étape de l'Éveil parfait (myokaku) dans les enseignements antérieurs au Sutra du Lotus ou dans l'enseignement théorique*, mais par rapport au véritable Bouddha du chapitre Juryo* (XVI) de l'enseignement essentiel*, ceux qui y sont parvenus restent "des personnes dans l'illusion" ou demeurent au stade [intermédiaire de la pratique qu'est celui] des "personnes de mérite".
[...] Il est certain que, une fois l'enseignement essentiel* du chapitre Juryo* (XVI) révélé, tous les participants à l'Assemblée du Pic du Vautour se sont éveillés au lotus de l'essence réelle.
[...] Cela parce qu'ils ont foi dans les paroles d'or du Bouddha, qui se trouvent dans le chapitre Juryo* (XVI) de l'enseignement essentiel*, et qu'ils récitent Namu Myoho Renge Kyo.
[...] Ils étaient présents au Pic du Vautour lorsque le Bouddha exposa le chapitre Juryo* (XVI) de l'enseignement essentiel*, et ils s'éveillèrent donc alors au lotus de l'essence réelle.
L'ainsité du Dharma Merveilleux (Sado, 1273 ? à Sairen-bo)

Le chapitre de la Durée de la Vie (XVI, Juryo), la [première] moitié du chapitre du Discernement des Mérites (XVII, Fumbetsu kudoku), c'est-à-dire un chapitre et deux moitiés des chapitres encadrants, expliquent à fond que son enseignement actuel va montrer l'origine lointaine du Bouddha, et cela est entièrement destiné aux temps postérieurs à sa mort.
[...] Question. — A qui s'adresse le chapitre de la Durée de la Vie (XVI, Juryo) dans lequel il [Shakyamuni] explique à fond que son enseignement actuel va montrer l'origine lointaine du Bouddha ?
Réponse. — Du commencement à la fin, le chapitre de la Durée de la Vie et les moitiés adjacentes des deux chapitres encadrants s'adressent tout à fait aux êtres d'après la mort du Bouddha. Dans ces temps qui commencent à la mort du Bouddha, c'est particulièrement aux hommes de la période des Derniers Jours du Dharma, aux hommes tels que Nichiren vivant à l'heure actuelle, qu'ils s'adressent.
[...] Si l'on ne prêche pas le chapitre Durée de la Vie (XVI, Juryo), les profanes des Derniers Jours du Dharma tomberont tous dans les Voies mauvaises.
Traité sur l'essentiel du Lotus (Minobu, le 29 juin 1974, à Toki Jonin)

Dans le chapitre Juryo* (XVI), il est dit  : "Le temps est sans limite ni borne... depuis que j'ai réellement atteint la bodhéité." Ici, "je" représente tous les êtres humains dans les dix mondes-états. Tous les êtres humains dans les dix mondes-états possèdent de manière inhérente, l'état de bouddha.
Enfer et bodhéité (Minobu, le 11 juillet 1274 à la mère de Nanjo Tokimitsu)

Le chapitre Juryo* (XVI) du Sutra du Lotus contient des bienfaits correspondant à ce précepte de "ne pas tuer" énoncé par le Bouddha Shakyamuni (note).
Faire connaître cet enseignement à votre seigneur (Minobu, 9e mois de 1274 à Shijo Kingo)

Chez des personnes de ce genre, il faut planter pour la première fois la graine de la bodhéité grâce à Namu Myoho Renge Kyo, principe caché dans les profondeurs du chapitre Juryo* (XVI) coeur de l'enseignement essentiel*. Il est dit dans le chapitre Juryo* (XVI) : "Je laisse maintenant ici ce bon remède pour vous. Vous devez le prendre et ne pas penser qu'il est inefficace."
[...] Le Sutra du Lotus contient vingt grands principes. Le plus important de tous est la révélation, dans le chapitre Juryo* (XVI), que Shakyamuni atteignit pour la première fois l'Éveil dans le passé de gohyaku jintengo*.
Enseignement, pratique et preuve (Minobu, 1274   ? à Sammi-bo)

Même dans le Sutra du Lotus il n'y fit pas allusion dans les premiers chapitres de l'enseignement théorique*. C'est seulement dans le chapitre Hoto* (XI) qu'il le mentionna en passant. Il le révéla dans le chapitre Juryo* (XVI), et conclut son explication dans les chapitres Jinriki* (XXI) et Zokurui* (XXII).
Réponse à Nii-ama (Minobu, 16 février 1275 à Nii-ama)

J'ai recopié pour vous la partie en prose du chapitre Hoben* (II). Vous devriez la réciter avec le Jigage que je vous ai envoyé plus tôt.
[...] Dans le chapitre Juryo* (XVI), le Bouddha déclare qu'il est Bouddha depuis le lointain passé de gohyaku jintengo*. Mais nous ne sommes que des êtres humains ordinaires ; nous nous souvenons à peine de ce qui nous est arrivé depuis notre naissance en cette vie, comment pourrions-nous donc avoir souvenir de ce qui s'est produit au cours d'une ou deux vies antérieures  ?
[...] Le Sutra du Lotus est la charpente de tous les enseignements sacrés exposés par le Bouddha de son vivant, et la partie Jigage est l'âme des vingt-huit chapitres du Sutra. Le chapitre Juryo* (XVI) est la vie même des divers bouddhas dans les trois phases de la vie, et le Jigage est aussi précieux que leurs propres yeux pour les bodhisattvas des dix directions.
[...] Ceux qui croient dans le chapitre Juryo* (XVI) du Sutra du Lotus soutiennent la vie des bouddhas. Un bouddha pourrait-il abandonner ceux qui pratiquent précisément le Sutra qui leur a permis d'atteindre l'Éveil?
Lettre à Horen (Minobu, avril 1275 à Soya Kyoshin)

Les hommes qui obtinrent la voie (tokudo) grâce à la doctrine éphémère (note) obtinrent l’Éveil par la graine (busshu) catégorielle ou la graine relative. Dans les deux cas, la signification véritable n’existe que dans le chapitre Durée de la vie de la doctrine primordiale.
Réponse à Dame Myoichi (Minobu, mai 1275 à Myoichi)

De plus, Amoghavajra* commit de nombreuses erreurs. Par exemple, dans sa traduction intitulée Kanchi Giki qui traite du Sutra du Lotus, il identifie le bouddha du chapitre Juryo* (XVI) au bouddha Amida, ce qui est une distorsion flagrante.
[...] Et lorsqu'il revint en Inde le Savant-maître* Amoghavajra* annonça que le Bouddha du chapitre Juryo* (XVI) était le bouddha Amida  ! C'est une erreur aussi grande que de confondre l'Est avec l'Ouest ou le soleil avec la lune.
[...] Par conséquent on pourrait les qualifier d'ignorants qui ne comprirent pas que le bodhisattva Jogyo était apparu pour propager largement Namu Myoho Renge Kyo, principe caché entre les lignes du chapitre Juryo* (XVI), à l'époque des Derniers jours du Dharma.
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

Le passage "cela reste secret et n'est pas transmis" signifie que dans tous les sutras, à l'exception du chapitre Juryo* (XVI) du Sutra du Lotus, le Bouddha Shakyamuni a dissimulé ce principe et ne l'a nulle part exposé.
La consécration d'une statue du bouddha (Minobu, le 15 juillet 1276 à Shijo Kingo)

Certains disent que chaque chapitre est essentiel pour le sujet particulier qu'il traite. D'autres soutiennent que les chapitres Hoben* (II) et Juryo* (XVI) constituent le cœur du Sutra  ; d'autres encore que seul le chapitre Hoben* (II) en est le coeur, ou bien que seul le chapitre Juryo* (XVI) est d'une importance primordiale.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

C'était maintenant la nuit du 13. Des groupes de soldats étaient postés devant mon logement et au centre du jardin. Parce que nous étions presque au milieu du mois de septembre, la lune était très ronde et pleine. Je sortis dans la nuit, avançai dans le jardin et là, me tournant vers la lune, je récitai la partie Jigage du chapitre Juryo* (XVI).
[...] Dans son traité le Jujushin Ron, Kukai* affirme que le Sutra du Lotus est inférieur au Sutra Kegon*. Dans le Hizo Hoyaku, il prétend que le Bouddha Shakyamuni, auteur du chapitre Juryo* (XVI), n'est qu'un simple mortel et dans le Kemmitsu-nikyo ron, il traite le Grand-maître* Zhiyi* de voleur.
Sur le comportement du Bouddha (Minobu, 1276, à Konichi-ama)

"Ceux qui ont perdu l'esprit" aussi bien que "ceux qui n'ont pas perdu l'esprit" mentionnés dans le chapitre Juryo* (XVI) correspondent tous au stade de myoji-soku*
Les Quatre Etapes de la foi (Minobu ; 10 avril 1277 (  ? ) à Toki Jonin

Ce passage fait clairement allusion au [point essentiel du] chapitre Juryo* (XVI) du Sutra du Lotus. Ce chapitre y est comparé à un arbre, et les enseignements antérieurs au Sutra du Lotus et l'enseignement théorique* à son ombre.
[...] Ils comparent aussi les bienfaits obtenus par les contemporains du Bouddha, grâce aux enseignements antérieurs au chapitre Juryo* (XVI), à l'ombre d'un arbre dans l'obscurité car ils n'étaient accessibles qu'à ceux qui avaient déjà entendu le chapitre Juryo* (XVI) dans des vies antérieures.
Le troisième enseignement (Minobu, 1er octobre 1277, à Toki Jonin)

Il a enseigné les doctrines exotériques qui ne sont rien de plus qu'un premier pas vers les doctrines ésotériques."(réf.) Et ailleurs, il déclare encore  : "Le bouddha du chapitre Juryo* (XVI), coeur du Sutra du Lotus, est un bouddha du point de vue des enseignements exotériques  ; mais, du point de vue des enseignements ésotériques, il n'est rien de plus qu'un simple mortel, prisonnier des illusions et des désirs, et entravés par eux."(réf.)
Lettre à Shomitsu-bo (Minobu, 1277 à Shomitsu-bo)

La vie est le plus précieux de tous les trésors. Un seul jour de vie en plus vaut davantage que dix millions de ryo d'or. Le Sutra du Lotus surpasse tous les autres enseignements à cause du chapitre Juryo* (XVI). Le plus grand prince du monde aurait moins d'importance qu'un brin d'herbe s'il mourait dans son enfance.
Sur la possibilité de prolonger sa vie (Minobu, 1279 à Myojo, femme de Toki Jonin)

Sur tout le continent du Jambudvipa, on n'a encore jamais vu de monastère ou de pagode présentant l'image du Bouddha Shakyamuni du chapitre Juryo* (XVI) du Sutra du Lotus. Comment cette image pourrait-elle ne pas apparaître maintenant  ?
La bonne fortune inégalée (Minobu, 1l mai 1280, au seigneur Nishiyama)

Dans la déclaration que vous joignez à cette demande, vous dites : "J'ai récité une fois le Sutra du Lotus dans sa totalité, trente fois les chapitres Hoben* (II) et Jigage, trois cents fois le Jigage et cinquante mille fois le daimoku, Namu Myoho Renge Kyo."
[...] Par le passé, nombreux sont ceux qui, priant pour obtenir des bienfaits en cette vie-ci ou pour renaître dans de bonnes conditions dans la vie suivante, ont vu leurs vœux réalisés en récitant soit l'ensemble des huit volumes, soit un seul volume, soit les chapitres Hoben* (II) et Juryo* (XVI), ou simplement le Jigage.
Chevaux blancs et cygnes blancs (Minobu, 14 août.1280, à la dame d'Utsubusa)

Mais dans ces cinq cents ans des Derniers jours du Dharma, nous sommes arrivés dans un temps où, même dans la deuxième série de 14 chapitres de la doctrine essentielle (honmon) nous ne devons pas tenir compte des treize autres, et enseigner seulement la doctrine du chapitre sur la Durée de Vie de l’Ainsi-Venu (réf.).
Trois grands Dharmas cachés (Minobu, le 27  ? avril 1281 à Ota Kingo)

 
voir également : les citations du chapitre XVI dans les goshos

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