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Extraits de gosho sur |
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Jojitsu |
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Néanmoins, pour finir, les 95 écoles
non bouddhiques furent réfutées. En étudiant les huit écoles du bouddhisme,
moi, Nichiren, j'ai découvert ceci : les écoles Hosso, Kegon et Sanron,
s'appuyant sur des sutras de l'enseignement
provisoire, prétendent qu'ils sont identiques au Sutra de
l'enseignement véridique,
ou même que ce Sutra de l'enseignement
véridique est inférieur aux sutra des enseignements
provisoires. Ces erreurs flagrantes ont leur origine chez
les maîtres et les fondateurs de leurs doctrines. Les écoles Kusha et Jojitsu sont des cas à part (note) et l'école Ritsu représente le niveau le plus bas de l'enseignement du Hinayana. Le Sutra
du Lotus contient deux principes importants (note), dont les écoles Kusha, Jojitsu, Ritsu, Hosso et Sanron ne connaissent rien, pas même le nom. Par contre, les écoles Kegon et Shingon se sont sournoisement emparées de ces principes pour en faire le
coeur de leurs propres enseignements. Le principe d'ichinen
sanzen ne se trouve que dans l'enseignement
essentiel* du Sutra du Lotus, caché dans les profondeurs du chapitre Juryo* (XVI). Les bodhisattvas Nagarjuna et Vasubandhu en avaient connaissance
mais ne le révélèrent pas. Seul le Grand-maître Zhiyi l'adopta et le conserva sans cesse à l'esprit. Bien qu'aucun sutra, à l'exception du Sutra du Lotus,
ne permette d'obtenir le plus petit bienfait, les lettrés bouddhistes de l'époque des Derniers
jours du Dharma prétendent que tous les sutras doivent conduire à l'Éveil
puisqu'ils furent exposés par le Bouddha. Par conséquent,
ils professent arbitrairement la foi en n'importe quel sutra et suivent
n'importe quelle école de leur choix, que ce soit Shingon, Nembutsu, Zen, Sanron, Hosso, Kusha, Jojitsu ou Ritsu. Le Sutra du Lotus dit de telles personnes : "Celui qui refuse d'avoir foi
en ce sutra, et qui, au contraire, le rabaisse, détruit instantanément
la graine qui permet
de devenir bouddha en ce monde... Après sa mort, il tombera
dans l'enfer avici."(réf.) Et il a donc suffi qu'apparaisse une succession
de savants-maîtres* qui, tels des médecins, ont dispensé les remèdes
appropriés pour ces maladies. Ces maîtres étaient
issus des écoles Kusha, Jojitsu, Ritsu, Hosso, Sanron, Shingon, Kegon, Tendai, Jodo et Zen. Chacune de ces écoles prescrit son propre médicament. Par exemple, l'école Kegon énonce le principe des six formes et les dix mystères,
l'école Sanron, la Voie
du milieu des huit négations,
l'école Hosso insiste sur
la perception que tous les phénomènes ne sont "Rien-que-Conscience", l'école Ritsu préconise les deux cent
cinquante préceptes, l'école Jodo,
l'invocation du nom du bouddha Amida,
l'école Zen, la méditation
sur son propre état de bouddha, l'école Shingon,
la méditation sur les
cinq éléments et l'école Tendai a formulé la théorie d'ichinen
sanzen. Les écoles Kusha, Jojitsu, Ritsu disent : « Les explications du Bouddha sont dans les quatre Agon et dans les Préceptes, le Kegonkyo* et le Sutra du Lotus* ne sont pas des explications du Bouddha, ce sont des livres de non-bouddhistes », etc. Les patriarches de ces écoles furent Dushun, Zhiyan, Fazang, Cheng-guan (de l'école Kegon), Xuanzang, Cien (de l'école Hosso), Jizang, Daolang (de l'école Sanron), Shubhakarasimha, Vajrabodhi, Amoghavajra (de l'école Shingon), Daoxuan, Jian-zhen* (de l'école Ritsu), Tanluan, Daochuo, Shandao (de l'école Jodo), Bodhidharma, Huiko (de l'école Zen). Au cours du
règne du 33e empereur Sushun,
le bouddhisme commença à se répandre à travers
le Japon, gagnant de l’ampleur pendant le règne du 34e souverain,
la princesse Suiko. Le Régent de ce dernier, le prince Shotoku,
contribua beaucoup à l’essor du bouddhisme, notamment grâce
à la promulgation de la Constitution en 17 articles (note),
basée sur l'enseignement bouddhique. Ce fut pendant son règne
que les écoles bouddhiques Sanron et Jojitsu ont été transmises au Japon pour la première
fois. Cette école Sanron apparue en Inde, en Chine et au Japon a été la première
école bouddhique, sans distinction encore entre Mahayana et Hinayana. Elle est pour cette
raison appelée la mère ou le père des écoles
bouddhiques. Le fils
de l'empereur Kimmei, le prince
héritier Yomei, eut pour
fils le prince Jogu qui non seulement
propagea le bouddhisme, mais alla même jusqu'à désigner
le Sutra du Lotus, le Sutra
Vimalakirti et le Sutra
Shrimala comme les textes qui assureraient la protection de
l'État. Par la suite, sous le règne du trente-septième
souverain, l'empereur Kotoku,
les enseignements des écoles Sanron et Jojitsu furent introduits
au Japon par Kanroku, un moine
de Paekche. A la même époque,
le moine Dosho, après
avoir été en Chine, transmit les enseignements des écoles Hosso et Kusha. Sous le
règne de l'impératrice Gensho, quarante-quatrième souverain, un moine venu d'Inde, du
nom de Shubhakarasimha*,
introduisit le Sutra Vairocana* au Japon
mais retourna en Chine où il résidait sans l'avoir propagé. Par la
suite, à l'époque du trente-septième souverain,
l'empereur Kotoku, l'administrateur des moines Kanroku introduisit
au Japon les écoles Sanron et Jojitsu, en provenance du
royaume de Silla. Et, à la même époque, le moine Dosho ramena de Chine les
doctrines des écoles Hosso et Kusha, et un moine appelé
le Précepteur Shinjo introduisit
l'école Kegon. Je découvris
qu'il y avait dix brillants miroirs qui reflètent les doctrines
sacrées exposées par le Bouddha tout au long de sa vie.
Ce sont les dix écoles du bouddhisme que l'on appelle Kusha, Jojitsu, Ritsu, Hosso, Sanron, Shingon, Kegon, Jodo, Zen et Tendai-Hokke. Les lettrés
d'aujourd'hui pensent qu'avec ces dix écoles pour guides éclairés
il est possible de comprendre le coeur de tous les sutras, et proclament
que ces dix miroirs réflètent tous de manière correcte
la voie enseignée par le Bouddha. Nous pouvons néanmoins
pour l'instant laisser de côté les trois écoles
du Hinayana [Kusha, Jojitsu
et Ritsu]. Elles sont comparables
à un message qu'un particulier aurait réussi, d'une manière
ou d'une autre, à envoyer dans un pays étranger, et en
ce sens, elles ne peuvent faire autorité. Au Japon,
cinq écoles représentent le bouddhisme du Mahayana - les écoles Hosso, Sanron, Kegon, Shingon et Tendai. Il y a trois écoles
du Hinayana - Kusha, Jojitsu et Ritsu.
Puis, même si, en principe, les écoles Shingon, Kegon, Sanron et Hosso se rattachent au Mahayana,
lorsqu'on les étudie attentivement, on découvre qu'elles
appartiennent en fait au Hinayana. Les maladies
de l'esprit connaissent divers degrés de gravité. Les
affections dues aux trois poisons,
et leurs 84000 variations frappant les simples mortels dans les six
voies, peuvent êtres guéries par le bouddha des écoles Kusha, Jojitsu et Ritsu, s'appuyant sur les trois
Corbeilles [Tripitaka] du Hinayana. Les 84000 sortes de maladies causées par les trois
poisons qui affectent les simples mortels dans les Six
voies peuvent être guéries par le bouddha des enseignements
du Hinayana et des sutras Agama*,
ou par les maîtres des écoles Kusha, Jojitsu et Ritsu.
Mais, si les adeptes du Hinayana,
par attachement aux enseignements qu'ils pratiquent, s'opposent à
l'enseignement du Mahayana, ils seront atteints par diverses maladies. Ou bien, si les pays du Hinayana,
même sans s'opposer au bouddhisme du Mahayana,
se considèrent comme égaux aux pays du Mahayana,
diverses maladies frapperont leurs populations. Si l'on essaye de les
guérir par la pratique des sutras du Hinayana,
ces maladies ne feront que s'aggraver. Elles ne peuvent être guéries
que par la pratique des sutras du Mahayana. Question : Il y a dix écoles [bouddhiques] au Japon, telles que Kusha, Jojitsu, Ritsu, Hosso, Sanron, Kegon, Shingon, Jodo, Zen,
et Hokke. L’objet de culte,
pour ces écoles, varie. L’objet de culte dans trois écoles
du Hinayana, telles que Kusha, Jojitsu, et Ritsu,
est le bouddha de la Manifestation inférieure (retsu-ojin). L’objet de culte dans deux écoles, Hosso et Sanron, est le bouddha de Manifestation
supérieure (sho-ojin). L’école Kegon vénère Vairocana comme son objet sacré. Vairocana est considéré comme le Corps
de sagesse* du Bouddha Shakyamuni. L’objet de culte dans l’école Shingon est Vairocana-Dainichi et celui de l’école Jodo est le bouddha Amida.
L’objet de culte de l’école Zen est le Bouddha qui a atteint l’Éveil sous l’arbre
bodhi, nommément le Bouddha Shakyamuni. Toutes ces écoles
et groupes montrent l’image de Bouddha comme leur objet de culte,
mais pourquoi est-ce que l’école Hokke est la seule qui a le Sutra du Lotus comme son objet de culte
? A l'époque
du Dharma formel, le bouddhisme fut introduit au Japon, dans la sixième
année du règne de l'empereur Kimmei [544]. Pendant plus de deux cents ans, du règne de l'empereur Kimmei au règne de l'empereur Kammu, l'enseignement des six
écoles - Sanron, Jojitsu, Hosso, Kusha, Kegon et Ritsu - se répandit. La doctrine du Shingon fut introduite sous le règne du quarante-quatrième souverain,
l'impératrice Gensho,
et celle de l'école Tendai sous le règne du quarantième-cinquième souverain,
l'empereur Shomu. Mais aucun de
ces enseignements ne fut propagé à l'époque. |
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