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Extraits de gosho sur |
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envoyé du Bouddha, du Sutra,
de Jogyo |
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En tant que
pratiquant du Sutra du Lotus, vous [Shijo Kingo] avez subi de
graves persécutions, mais vous m'êtes quand même venu
en aide. Dans le chapitre Hosshi* (X),
le Bouddha déclare : "J'enverrai des moines, des nonnes, des
laïcs hommes et femmes pour faire des offrandes à celui qui
enseigne le Sutra du Lotus et entendre l'enseignement du Dharma."
Si vous n'êtes pas l'un de ces laïcs, à qui d'autre
ce passage pourrait-il s'appliquer ? Vous avez non seulement entendu
le Dharma mais vous avez eu foi en elle et vous l'avez suivie depuis sans
vous en écarter. Comme c'est merveilleux ! Comme c'est extraordinaire
! Dès lors, qui pourrait douter encore que Nichiren soit bien celui
qui enseigne le Sutra du Lotus ? Je concrétise
les mots du sutra : "Il est l'envoyé du Bouddha.
Il est celui qui accomplit "l'oeuvre" du Bouddha." J'ai
propagé les cinq caractères du qui furent confiés
au bodhisattva Jogyo alors que les
deux bouddhas étaient assis côte à côte dans
la Tour aux Trésors. Cela n'indique-t-il
pas que je suis l'envoyé du bodhisattva
Jogyo ? Mais pour ma part, je trouve plus probant le passage
du chapitre
Hoben*
(II)
sur le véritable aspect de tous
les phénomènes (shoho jisso), et le passage du chapitre Jinriki*
(XXI) mentionant tous les principes maîtrisés
par l'Ainsi-venu." Ce dernier
passage est également cité dans le commentaire du Grand-maître
Zhiyi formulant cinq
principes majeurs pour comprendre le Sutra du Lotus. Par
conséquent, ce passage précis [du
chapitre Jinriki*
(XXI)] me semble la preuve irréfutable
que c'est bien l'ainsité
du Dharma Merveilleux qui est désignée. [...] Dans ce passage,
le Bouddha Shakyamuni annonce qu'il va confier
à ses disciples primordiaux, les bodhisattvas Surgis-de-Terre [conduits par Jogyo], les cinq caractères de Myo Ho Ren Ge Kyo, qui sont l'essence du Sutra du Lotus. Shakyamuni,
parvenu à l'Éveil il y a d'innombrables
kalpas
par le passé, dit ailleurs : "Maintenant, mes voeux sont exaucés.
J'ai converti tous les êtres vivants et leur ai permis d'accéder
à la voie du Bouddha." Il a ainsi déjà réalisé
son voeu originel. Nichiren seul commença à accomplir la tâche des bodhisattvas Surgis-de-Terre. Il se pourrait même qu'il soit l'un d'entre eux. Et s'il est du nombre de ces bodhisattvas Surgis-de-Terre, ses disciples doivent en faire partie aussi. Il est dit dans le chapitre Maître du Dharma : "Si quelqu'un, homme ou femme, enseigne secrètement à une autre personne, ne serait-ce qu'une seule phrase du Sutra du Lotus, que l'on sache qu'il est l'envoyé du Bouddha, venu pour accomplir l'oeuvre du Bouddha." Qui d'autre que nous cela pourrait-il désigner ? La véritable ainsité de la vie (mai 1273 à Daizen-bo) Nichiren est peut-être un insensé, mais
qui se déclare l'envoyé du Bouddha Shakyamuni,
le pratiquant du Sutra du Lotus, il est stupéfiant que
ses propos n'aient éveillé aucun écho. C'est en raison
de cette erreur que le pays est maintenant menacé de disparition. Et le Bouddha Shakyamuni lui-même tira une langue
qui n'avait jamais dit le moindre mensonge jusqu'à ce qu'elle atteigne
le ciel Akanishtha. Il déclara
que dans la Cinquième époque
de cinq cents ans, au moment où les enseignements bouddhiques
seraient sur le point de disparaître, le bodhisattva Jogyo
apparaîtrait avec les cinq caractères de Myo Ho Ren Ge Kyo, et les administrerait, comme un remède bénéfique
à des lépreux, aux icchantika
et à ceux qui s'opposent au Dharma. Et il demanda à Bonten,
à Taishaku, aux divinités
Nitten,
Gatten, aux quatre
Rois du Ciel, aux dragons et à d'autres
divinités d'accorder leur protection à ce bodhisattva. Comment
ces paroles d'or pourraient-elles être mensongères ? Même si la terre immense devait basculer, si la plus haute montagne
devait s'effondrer, si l'été ne succédait plus au
printemps, si le soleil repartait vers l'est ou si la lune s'écrasait
sur la terre, cette prédiction ne pourrait manquer de se réaliser.
S'il en est ainsi, en cette époque de "luttes et conflits",
comment le souverain, ses ministres et le peuple entier du Japon pourraient-ils
espérer être en sécurité, alors qu'ils
calomnient ou insultent l'envoyé du Bouddha qui s'efforce
de propager Namu Myoho Renge Kyo,
le condamnant à l'exil, l'attaquant et le frappant, ou harcelant
ses disciples et adeptes ? Les maîtres du Shingon,
les moines du Nembutsu et du Ritsu
sont libres de haïr Nichiren qui est le pratiquant
du Sutra du Lotus et l'envoyé du Bouddha Shakyamuni.
Ce faisant, le pays s'est nui à lui-même. Moi,
Nichiren, suis l'envoyé du Sutra du Lotus, alors
que les Japonais sont semblables au roi Mihirakula qui fit disparaître le bouddhisme en Inde. Si j'ai parlé
ainsi, c'est parce que je me préoccupe de l'avenir du pays ; si
vous désirez assurer la paix et la sécurité en ce
pays, il est urgent que vous ordonniez aux moines des autres écoles
de tenir un débat en votre présence. Si vous ne tenez pas
compte de mon conseil et si vous me punissez injustement, le pays tout
entier s'en repentira. Condamner Nichiren, c'est rejeter l'envoyé
du Bouddha.
Que vous me posiez ainsi des questions sur le bouddhisme
indique que vous vous préoccupez sincèrement de votre vie
future. Il est dit dans le Sutra du Lotus : "Ceux qui écoutent
ce Dharma et le pratiquent
sont très rares." Si un véritable envoyé
du Bouddha n'apparaît pas, comment est-il possible de transmettre
cet enseignement sans trahir l'esprit du Bouddha ? Or, à cela, je ne peux pas souscrire. En voici
la raison : si ce que dit le Sutra est vrai, le sage
Nichiren est l'envoyé du Bouddha qui atteignit la bodhéité
dans le passé infini, la
manifestation provisoire (note)
du bodhisattva Jogyo,
le pratiquant de l'enseignement
essentiel*
du Sutra du Lotus, et le grand guide dans la cinquième
période de cinq cents ans
après la disparition du Bouddha. [...] J'ai donc écouté
les prêches de plusieurs religieux, et j'ai demandé quel
enseignement conduisait à la bodhéité. Et, en m'appuyant
sur l'enseignement du Sutra du Lotus, j'en suis venu à
croire que le sage Nichiren est le souverain du monde des trois
plans, le père et la mère de tous les êtres humains,
l'envoyé du Bouddha Shakyamuni, le bodhisattva
Jogyo. Il en va de même pour l'actuel souverain du Japon.
S'il acquiert la foi en ce Grand Dharma
pur, qui promet "paix et sécurité dans cette vie-ci
et de bonnes conditions dans la suivante"(réf.) ,
et s'il le propage dans tout le pays, il sera respecté par les
peuples de tous les pays, et son nom passera à la postérité
comme celui d'un sage. On en viendra peut-être même à
le considérer comme une manifestation du bodhisattva Muhengyo.
Et le sage qui s'emploie à propager les cinq caractères du Dharma Merveilleux, même s'il est de basse condition, doit être
considéré comme une manifestation du bodhisattva Jogyo,
voire comme un envoyé du Bouddha Shakyamuni. Les bodhisattvas
Yakuo, Yakujo,
Kannon et Seishi,
quant à eux, furent les envoyés du Bouddha
pour les deux mille ans des époques du Dharma correct et du Dharma
formel. Leur mission étant terminée, ils ne sont plus à
même de procurer des bienfaits aux êtres humains, comme ils
le firent en ces époques lointaines. A quoi reconnaît-on alors, à notre époque,
celle des Derniers
jours du Dharma, le sage du Sutra du Lotus ? Il est dit dans le Sutra qu'une personne qui pratique
et enseigne ce Sutra au mieux de ses capacités est l'envoyé
du Bouddha. Autrement dit, ceux qui adhèrent aux huit
volumes du Sutra du Lotus, ou à
un seul de ses volumes, chapitres, ou strophes, ou qui récitent
daimoku, sont les envoyés
du Bouddha. De plus, la personne qui persévère
et qui, malgré les persécutions, adhère au Sutra
du début jusqu'à la fin est l'envoyé
du Bouddha. Notre temps correspond aux cinq cents premières
années de l'époque des Derniers
jours du Dharma. Le texte du Sutra établit
clairement que c'est à ce moment-là que le bodhisattva Jogyo
fera son apparition et confiera
les cinq caractères de Myo Ho Ren Ge Kyoà tous les simples mortels au Japon. Il y est
aussi clairement indiqué qu'il risquera l'exil ou la condamnation
à mort. On peut me considérer, moi, Nichiren, comme
l'envoyé du bodhisattva Jogyo, parce que je propage le
même enseignement. Jusqu'à
ce que l'envoyé du Bouddha apparaisse réellement
pour prêcher le Sutra du Lotus, les souverains
du pays ne lui furent pas hostiles, car ils révéraient également
tous les sutras. Mais, maintenant que je propage le Sutra du Lotus
en tant qu'envoyé du Bouddha, chacun, du souverain
jusqu'au plus humble sujet, commet l'acte d'opposition 2) Quand Nichiren parle des autres J'ai appris
que vous alliez bientot donner naissance à un enfant. Puisque vous
m'avez demandé un gohifu j'en ai préparé un, choisi parmi ceux qui m'ont été
transmis. Il faut que vous ayez une forte croyance. Même un médicament
d'une efficacité très rare aura très peu d'effet
si l'on y mélange du poison. De quelle utilité peut être
un sabre, si l'on a peur de s'en servir ? eut être comparé
au soleil, à la lune et à la fleur de lotus. Le bodhisattva Maitreya
se dit alors : "Depuis l'époque où le Bouddha Shakyamuni
était prince héritier et pendant les quarante-deux ans qui
se sont écoulés depuis son Éveil
à l'âge de trente ans, jusqu'à ce rassemblement au
Pic du Vautour, j'ai connu tous
les bodhisattvas de ce monde et tous les grands bodhisattvas venus des
mondes des dix directions
pour participer à cette Assemblée. De plus, j'ai visité
toutes les terres pures et impures des dix directions, parfois comme envoyé
du Bouddha, parfois de ma propre initiative, et j'ai fait connaissance
avec tous les grands bodhisattvas de ces diverses terres. Un haut dignitaire du nom de Jivaka,
parce qu'il était l'envoyé du Bouddha,
pénétra dans les flammes et parvint à sauver le fils
de l'homme riche de Champa (18). Dans cet autre écrit, le Ebyo Shu, on
lit : " le Grand-maître Zhiyi
enseigna le Sutra de lotus, et les commentaires qu'il en
fait le placent très au-dessus de tous les autres maîtres ; dans toute la Chine, il n'a pas son pareil. Il est clair qu'il est l'envoyé
du Bouddha. |
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Voir également : Pratiquant du Sutra du Lotus | |||