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Extraits de gosho sur |
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Ananda |
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Dans
le troisième rouleau du Sutra
du Nirvana final, il est écrit : “Si je transmettais
le trésor du Dharma à Ananda
et aux nombreux moines, il ne persisterait pas longtemps. Pour quelle
raison ? Parce que tous les auditeurs-shravakas
et Mahakashyapa sont impermanents.
C’est comme un vieillard qui recevrait des dons. Mais soudain,
lorsque le Sutra du Lotus fut exposé, il fut prédit
que Shariputra deviendrait Tathagata
Fleur-lumineuse, que Maudgalyayana
deviendrait Tathagata Tamalapattra
Parfum-de-santal, qu'Ananda
deviendrait le bouddha Roi-tout-puissant, Montagne et Océan de
sagesse, que Rahula deviendrait
Tathagata Foulant-les fleurs-des-sept-trésors,
que les cinq cents arhats deviendraient
les Tathagatas Eclat-universel, et que les
deux mille auditeurs-shravakas
deviendraient les Tathagatas Forme-précieuse. Devadatta était le fils aîné du roi Dronodana
et le neveu du roi Shuddhodana.
Il était ainsi le cousin du Bouddha Shakyamuni et également
le frère aîné du vénérable Ananda.
Sa position dans le Jambudvipa n'était donc en rien celle d'une personne de basse condition. Il
devint disciple du moine Sudaya et entra dans la vie religieuse. Du vénérable Ananda il apprit la maîtrise des dix-huit pouvoirs
surnaturels et il mémorisa les 60.000 enseignements non bouddhiques
et les 80.000 enseignements bouddhiques.
En étudiant
le Sutra du Lotus, on y lit diverses prédictions : Shariputra
deviendra l'Ainsi-Venu "Fleur
lumineuse" ; Mahakashyapa,
l'Ainsi-Venu "Lumière éclatante" ; Subhuti,
l'Ainsi-Venu "Forme merveilleuse" ; Katyayana,
l'Ainsi-Venu "Lumière d'or de Jambunada" ; Maudgalyayana, le bouddha
"Parfum de bois de santal de Tamalapattra" ; Purna,
l'Ainsi-Venu "Dharma brillant" ; Ananda,
le bouddha "Roi sage et tout-puissant des mers et des montagnes" ; Rahula, l'Ainsi-Venu "Qui foule
les fleurs des sept trésors" ; les cinq cents et sept cents
disciples, les Ainsi-Venus "Lumière universelle" ; [...] Ananda était le second fils du roi Dronodana
et Rahula le petit-fils du roi Shuddhodana.
Tous deux étaient issus de familles nobles mais, parce qu'ils étaient
parvenus au stade d'arhat, il leur
était interdit d'atteindre la bodhéité. Pourtant,
au cours des huit années où devant la Grande
assemblée du Pic du Vautour,
le Sutra du Lotus fut enseigné, il fut révélé
qu'Ananda deviendrait le bouddha "Sagesse de la montagne et de la mer"
[roi à la puissance illimitée] et que Rahula deviendrait le bouddha qui "Foule les fleurs des sept trésors". Devadatta était le petit-fils du roi Simhahanu,
le fils du roi Dronodana, oncle
du Bouddha Shakyamuni, et le frère aîné du vénérable Ananda.
Sa mère était une fille du riche Suprabuddha. Car certains,
après avoir entendu directement les enseignements de Shakyamuni,
furent incapables d'atteindre la bodhéité, mais ils y parvinrent
plus tard grâce aux enseignements d'Ananda
et des autres disciples. Les mille
arhats pleurèrent en souvenir
du Bouddha disparu, et c'est en larmes que le bodhisattva Manjushri récita Myoho Renge Kyo. Parmi les
mille arhats, le vénérable Ananda lui répondit
en larmes : "Ainsi ai-je entendu".
Après quoi les larmes de tous les autres tombèrent sur leur
ancre et ils écrivirent Myoho Renge Kyo suivi de "Ainsi ai-je entendu". De plus, les
disciples Mahakashyapa et Ananda propagèrent les enseignements du Bouddha après sa disparition,
le premier pendant vingt ans et le second pendant quarante ans. Pourtant,
durant tout ce temps, les héritiers légitimes du Bouddha,
ceux à qui il confia les enseignements de Myoho
Renge Kyo, n'apparurent toujours pas. Le 1er jour
du 1er mois de sa 80e année, le Bouddha, ayant achevé d'enseigner
le Sutra du Lotus, déclara : "Ananda,
Maitreya, Mahakashyapa,
je suis venu en ce monde pour enseigner le Sutra du Lotus.
L'époque
du Dharma correct commença le seizième jour du deuxième
mois [16 février], le lendemain de la disparition du Bouddha. Le
vénérable Mahakashyapa reçut la transmission des enseignements du Bouddha et les propagea
pendant les premiers vingt ans ; cette tâche échut à
Ananda, pendant les vingt
ans suivants, puis à Shanavasa, à
Upagupta et à Dhritaka pendant vingt ans chacun. C'est à
une époque aussi reculée, dans le lointain passé
de sanzen-jintengo, que les trois
groupes de disciples de Shakyamuni, comprenant, Mahakashyapa,
Ananda et Rahula,
eurent connaissance du Sutra du Lotus par la bouche d'un bodhisattva,
seizième fils du bouddha Daitsu.
Pourtant, trompés par des personnes mauvaises, ils finirent par
abandonner le Sutra du Lotus. Parmi les
enseignements sacrés dispensés de son vivant, il confia
les sutras du Hinayana au vénérable Mahakashyapa, et les sutras du
Mahayana, ainsi que le Sutra
du Lotus et le Sutra
du Nirvana au bodhisattva Manjushri.
Mais le coeur des enseignements sacrés en quatre vingt-mille corbeilles,
et l'oeil même du Sutra du Lotus, les cinq caractères de Myoho Renge Kyo, il ne les confia pas
à Mahakashyapa ou à
Ananda,
et ne les transmit pas non plus aux grands bodhisattvas Manjushri,
Fugen, Kannon,
Maitreya, Jizo
ou Nagarjuna. Ces grands bodhisattvas
l'auraient souhaité et lui en firent la requête, mais le
Bouddha n'y consentit pas. Se pourrait-il
que, au Pic du Vautour, le Bouddha
ait qualifié le Sutra du Lotus de "théorie
puérile", et affirmé que le Sutra
Vairocana* représentait
la vérité, ou qu'Ananda
et Manjushri se soient trompés
en affirmant au contraire que c'est dans le Sutra du Lotus que
se trouve la vérité ? [...] Réponse : Namu Myoho Renge Kyo est le coeur
du Sutra. C'est pourquoi,
après avoir exposé tous les sutras, Shakyamuni confia les
enseignements du Hinayana à
Ananda et les enseignements
du Mahayana à Manjushri,
mais refusa de transmettre le principe ultime du Sutra du Lotus à aucun de ses proches disciples. Au lieu de cela, Shakyamuni fit
appel à Jogyo, son disciple
depuis un passé infini,
et lui confia la propagation. Quand le bodhisattva
Manjushri et le vénérable Ananda entreprirent la compilation de tous les enseignements dispensés
oralement par le Bouddha aux trois assemblées pendant huit années [durant lesquelles le Sutra du Lotus fut enseigné], ils écrivirent le titre Myoho
Renge Kyo, et pour indiquer qu'ils avaient bien compris [que le
Sutra tout entier est contenu dans ces cinq caractères], ils le
firent précéder des mots : "Ainsi
ai-je entendu". Quel que soit
le sutra, l’Éveillé désigna par son titre le
principe qu’il prêchait. Lorsque, après l’extinction
du Bouddha, Ananda,
Manjushri, Vajrasattva
(note), se réunirent en concile,
ils prononcèrent : “ainsi ai-je entendu” après
avoir révélé le nom du sutra. L’essentiel d’un
sutra est contenu dans son titre. Quand le Bouddha
exposait un sutra, il en formulait le principe essentiel dans le titre.
Après sa disparition, lorsque ses auditeurs, parmi lesquels Ananda,
Manjushiri et Kongosatta,
se rassemblèrent [pour compiler par écrit les enseignements
du Bouddha], ils énoncèrent d'abord le titre [d'un sutra]
et écrivirent ensuite : "Ainsi ai-je entendu." Il y eut de
nombreux moines parmi les disciples du Bouddha Shakyamuni, mais Mahakashyapa
et Ananda l'accompagnaient,
à sa droite et à sa gauche, comme les ministres de la Droite
et de la Gauche au service du souverain. A cette époque, le Bouddha
exposait les sutras du Hinayana. Un souverain
inique, le roi Virudhaka, tua
plus de cinq cents femmes appartenant au clan du Bouddha. Alors, le Bouddha
envoya son disciple Ananda
au Pic du Vautour pour y cueillir
une fleur de lotus bleu. Lorsque
le Bouddha toucha le corps de ces femmes avec cette fleur, elles revinrent
à la vie, et, une semaine plus tard, elle renaquirent dans le Ciel Trayastrimsha. Le mot Namu exprime
un sentiment de respect et de vénération. C'est pourquoi
le vénérable Ananda
plaça namu au-dessus des deux caractères de nyoze [dans
la phrase nyoze gamon, "Ainsi
ai-je entendu"] qu'il écrivit au début de tous
les sutras. Au cours de
sa dernière période de dénuement, les habitants de
la ville avaient tous fui ou péri, et ne demeuraient plus que sa
femme et lui. Il ne leur restait plus que cinq mesures de riz, assez pour
leur permettre de survivre pendant cinq jours. A ce moment-là,
cinq hommes - Mahakashyapa, Shariputra,
Ananda, Rahula et le Bouddha Shakyamuni - vinrent l'un après l'autre demander
l'aumône, et les cinq mesures de riz leur furent données.
A dater de ce jour, Sudatta devint l'homme le plus riche de toute l'Inde,
et il fit construire le monastère Jetavana.
On appelle
les mille ans qui suivirent, à dater du jour de sa mort, l'époque
du Dharma correct. Ces mille ans de l'époque du Dharma correct
se divisent en deux périodes. Au cours des premiers
cinq cents ans, les sutras du Hinayana furent propagés. Ceux qui les enseignèrent furent Mahakashyapa,
Ananda et quelques autres. |
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