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Extraits de gosho sur

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bodhisattva Fugen
 

C'est pourquoi, dans le sixième volume du Sutra du Nirvana, son dernier enseignement, prononcé dans le bosquet de shala, notre père compatissant, le vénérable Shakyamuni, déclara : "Fiez-vous au Dharma et non à la personne." Même quand ce sont de grands bodhisattvas comme Fugen et Manjushri, parvenus à l'étape de togaku qui précède l'Éveil parfait, qui exposent les enseignements bouddhiques, s'ils ne le font pas avec le texte du Sutra à la main, il ne faut pas tenir compte de ce qu'ils disent.
[...] Dans le passage concernant la quatrième sorte de pratiques incorrectes, celle de l'invocation d'un nom, sont mentionnés certains noms de bouddha et de bodhisattva qu'un pratiquant du Nembutsu ne devrait pas invoquer. Les noms qu'il doit invoquer sont ceux du bouddha Amida et de ses deux honorables acolytes. Les noms qu'il ne doit pas invoquer sont ceux de Shakyamuni, Yakushi*, Vairocana, et autres bouddhas  ; ceux de Jizo, Fugen, Manjushri, les divinités Nitten, Gatten et des étoiles.
[...] Le Sutra du Lotus n'est pas seulement la plus élevée de toutes les doctrines enseignées par le Bouddha Shakyamuni de son vivant, mais qu'il occupe aussi la première place parmi tous les enseignements et sutra exposés par des bouddhas comme Vairocana, Yakushi* ou Amida, et par des bodhisattvas comme Fugen et Manjushri.
[...] Laissez-moi vous donner un exemple. Myoho Renge Kyo est l'état de bouddha de tous les êtres vivants. L'état de bouddha est la nature du Dharma, et la nature du Dharma est la bodhéité. L'état de bouddha de Shakyamuni, de Taho et de tous les bouddhas des dix directions ; de Jogyo, de Muhengyo et des autres bodhisattvas Surgis-de-Terre ; de Fugen, de Manjushri, de Shariputra, de Maudgalyayana et des autres ;
Conversation entre un sage et un ignorant (1265  ? à un samouraï  ? )

De plus, une multitude de grands bodhisattvas de la Terre apparut, sortant du sol. Même Fugen et Manjushri, les principaux disciples de Shakyamuni, ne pouvaient soutenir la comparaison avec eux. Les grands bodhisattvas des assemblées décrites dans les sutras Kegon*, sutras Hodo* et Hannya*, et dans le chapitre Hoto* (XI) du Sutra du Lotus, Kongosatta et les autres seize grands bodhisattvas du Sutra Vairocana* ressemblaient à une bande de singes, auprès de ces bodhisattvas nouvellement arrivés, resplendissants comme Taishaku.
[...] "Suivez le Dharma et non la personne."(réf.) "Ne pas suivre la personne" signifie que, lorsque des personnes du premier, second, troisième et quatrième rangs (note) enseignent, même s'il s'agit de bodhisattva tels que Fugen ou Manjushri dont l'Éveil est presque équivalent à celui du Bouddha, s'ils ne le font pas avec les sutras à la main, en suivant fidèlement son enseignement, il ne faut pas les croire.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Vous croyez dans le Sutra du Lotus sans vous préoccuper des regards indiscrets des autres, au risque de votre vie. Cela n'a rien d'ordinaire. Cela ne peut être comparé qu'à une pierre précieuse, dotée du pouvoir de rendre une eau boueuse miraculeusement limpide. Vous êtes semblables à des personnes qui, lorsqu'un sage leur apprend quelque chose de nouveau, lui font totalement confiance et perçoivent ainsi la vérité. Est-ce parce que le Bouddha Shakyamuni et les bodhisattvas Fugen, Yakuo et Shukuoke résident dans votre cœur  ? Le Sutra du Lotus déclare que les hommes du monde entier peuvent croire au sutra grâce à l'intervention du bodhisattva Fugen (réf.).
La Loi de Causalité de la Vie (Sado, avril 1272 à Nichigennyo)

Pendant les deux millénaires du Dharma correct et du Dharma formel, on fit des statues de Mahakashyapa et d'Ananda aux côtés du Bouddha Shakyamuni quand il prêchait le Hinayana, et de Manjushri et de Fugen tandis qu'il prêchait le Mahayana provisoire*, le Sutra du Nirvana et l'enseignement théorique* du Sutra du Lotus.
[...] Le bodhisattava Kannon est un disciple du bouddha Amida, à l'ouest. Le bodhisattva Yakuo, un disciple du bouddha Nichigatsu Jomyotoku. Le bodhisattva Fugen est un disciple du bouddha Hoi. Ils vinrent en ce monde pour aider le Bouddha Shakyamuni à transmettre la doctrine aux hommes de son époque. C'étaient des bodhisattvas des enseignements provisoires et théoriques*. Le Dharma primordial ne leur ayant pas été confiée, ils ne pouvaient apparaître et la protéger à l'époque des Derniers jours du Dharma.
Le véritable objet de vénération (Sado, avril 1273 à Toki Jonin)

Ainsi, soutenu par les bouddhas Shakyamuni et Taho, tous les autres bouddhas et bodhisattvas, les sept catégories de divinités bénéfiques célestes et les cinq catégories de divinités terrestres, Kishimojin et ses dix Filles, les quatre Rois du Ciel, Bonten, Taishaku, le roi Yama, les divinités de l'eau et du vent, celles des mers et des montagnes, le bouddha Vairocana* les bodhisattvas Fugen et Manjushri et les divinités Nitten et Gatten, Nichiren a pu endurer d'innombrables et cruelles épreuves. Celui dont on vante les qualités n'hésite pas à prendre tous les risques mais quand il est critiqué, il peut courir inconsidérément à sa propre perte.
La véritable réalité de la vie (Sado - Ichinosawa, mai 1273 à Sairen-bo)

Le vénérable Shakyamuni, en présence du bouddha Taho et de tous les autres bouddhas qui étaient ses émanations venus des dix directions, a laissé un grand médicament, les cinq caractères de Myoho Renge Kyo pour les hommes qui vivraient à l'époque des Derniers jours du Dharma. Il refusa de transmettre ces caractères à Hoe, Kudokurin, Kongosatta, Fugen, Mahjushri, Yakuo et Kannon et encore moins à Mahakasyapa, ou toute autre personne des deux véhicules.
Le don du mandala du Dharma Merveilleux (Sado, 1273 à Sennichi-ama)

Le Bouddha ne confia pas ces cinq caractères à Manjushri, à Fugen, à Maitreya, à Yakuo ou aux autres membres de ce groupe. Il préféra faire venir de la grande Terre de la lumière paisible les bodhisattvas Jogyo, Muhengyo, Jyogyo, Anryugyo et leur suite, afin de leur transmettre ces cinq caractères.
Réfuter l'opposition au Dharma bouddhique pour se libérer de ses fautes passées (Sado, 1273 à Shijo Kingo)

Même si vous n'êtes pas Shariputra, vous devriez vous lever et danser  ! Quand le bodhisattva Jogyo surgit de terre, il le fit en bondissant joyeusement, et, quand le bodhisattva Fugen apparut, le sol trembla de six façons différentes.
Grand mal et grand bien (Minobu février 1275   ? )

Lorsque, après avoir obtenu l'Éveil, Shakyamuni se prépara à prononcer sa première prédication, les grands bodhisattvas, tels Hoe*, Kudokurin*, Kongodo*, Kongozo*, Manjushri, Fugen, Maitreya et Gedatsugatsu ainsi que Bonten, Taishaku, les quatre Rois du Ciel et d'innombrables simples mortels de capacité supérieure se rassemblèrent pour l'entendre (note). Au Parc des Daims, Ajnata Kaundinya et ses compagnons, que l'on appelle les cinq ascètes, Mahakashyapa et les deux cent cinquante personnes de sa suite, suivi de deux cent cinquante disciples, et 80000 êtres célestes vinrent l'écouter.
[...] Il est dit encore : "Celui qui parvient à croire et à pratiquer ce Sutra est de même nature. Parmi la multitude de tous les êtres vivants, il est le premier."(réf.) Examinons le sens de ce passage du Sutra. Les autres sutras ont leurs adeptes. Ainsi, le Sutra Kegon* est révéré par les bodhisattvas Fugen, Gedatsugatsu, Nagarjuna et Ashvaghosha, par le Grand-maître* Fa-zang, le maître Qingliang, l'impératrice Ze-tian (Tse-t'ien), le Précepteur Shinjo, l'administrateur de moines, Ryoben et l'empereur Shomu.
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

Mais le coeur des enseignements sacrés en quatre vingt-mille corbeilles, et l'oeil même du Sutra du Lotus, les cinq caractères de Myo Ho Ren Ge Kyo, il ne les confia pas à Mahakashyapa ou à Ananda, et ne les transmit pas non plus aux grands bodhisattvas Manjushri, Fugen, Kannon, Maitreya, Jizo ou Nagarjuna. Ces grands bodhisattvas l'auraient souhaité et lui en firent la requête, mais le Bouddha n'y consentit pas.
[...] Alors Mahakashyapa, Ananda et d'autres, se cacheront au Pic du Vautour ou disparaîtront dans le Gange. Maitreya, Manjushri, et d'autres se réfugieront dans la cour intérieure du Ciel Tushita ou se retireront sur le Mont des Parfums ; le bodhisattva Kannon s'en retournera vers les régions de l'Ouest, et le bodhisattva Fugen vers les régions de l'Est.
Réponse au nyudo Takahashi (Minobu, 1275 au nyudo Takahashi Rokuru Hyoe)

Quand j'ouvre respectueusement le Sutra du Lotus et le lis attentivement, je vois que même les bodhisattvas Manjushri, Maitreya, Kannon et Fugen, pourtant parvenus à l'étape de togaku avaient bien du mal à mettre en pratique ne serait-ce qu'une phrase ou un seul vers de ce Sutra, parce que dans le texte même il est dit qu'il "ne peut être compris et partagé que par des bouddhas."(réf.)
[...] Il n'y a que le Sutra du Lotus qui représente l'enseignement merveilleux, des paroles d'or directement sorties de la bouche de Shakyamuni, Bouddha parfaitement doté des Trois Corps. Par conséquent, même les bodhisattvas Fugen et Manjushri furent à peine capables d'en exposer ne serait-ce qu'une phrase ou une stance. Combien plus difficile encore doit-il être pour nous, simples personnes ordinaires vivant à l'époque des Derniers jours du Dharma, de graver dans notre propre vie ne serait-ce qu'un mot ou deux de ce Sutra  !
Lettre à Myomitsu Shonin (Minobu, le 5ème jour du 3ème mois intercalaire 1276 à Myomitsu)

Dans le Sutra du Nirvana, le Bouddha déclare  : "Il faut suivre le Dharma et non la personne."(réf.) Suivre le Dharma signifie s'appuyer sur les divers sutras. Ne pas suivre la personne signifie ne se laisser guider que par le Bouddha, et non par des personnes telles que les bodhisattvas Fugen et Manjushri, ou les divers maîtres bouddhistes que j'ai cités plus tôt.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Prétendrez-vous que le Sutra du Lotus peut être bénéfique aux bodhisattvas de capacités médiocres comme aux personnes des deux véhicules, mais que les bodhisattvas aux capacités supérieures ont déjà reçu suffisamment de bienfaits des sutras antérieurs  ? Dans ce cas, que faites-vous des passages du Sutra  : "Qu'ils soient de capacités supérieures ou médiocres... je répands sur eux la pluie du Dharma en toute impartialité"(réf.) ou "Tous les bodhisattvas qui parviennent à l'Éveil parfait sans supérieur (anuttara-samyaksambodhi) le font dans tous les cas grâce à ce Sutra"  ? (réf.) Ces passages indiquent que tous - qu'ils soient de capacités supérieures ou inférieures, qu'ils observent ou transgressent les préceptes, qu'ils soient nobles ou roturiers, bodhisattva, personnes ordinaires ou personnes des deux véhicules - deviendront bouddha et auront accès à la Voie grâce au Sutra du Lotus. De plus, en affirmant que ces bodhisattvas ayant atteint la Voie grâce au Sutra du Lotus étaient tous des personnes de capacités médiocres, soutiendrez-vous aussi que Fugen, Manjushri, Maitreya, Yakuo et les quatre-vingt mille autres bodhisattvas avaient aussi de médiocres capacités  ? Et dans ce cas, qui furent, selon vous ces bodhisattvas de capacités supérieures déjà parvenus au but grâce aux sutra enseignés avant le Sutra du Lotus ?
Parvenir directement à la bodhéité grâce au Sutra du Lotus (Minobu, mars 1277   ? à Myoho-ama)

Le Bouddha Shakyamuni se demandait si même les bodhisattvas Fugen et Manjushri auraient la force de propager le Sutra du Lotus à l'époque des Derniers jours du Dharma. C'est pourquoi il a confié les cinq caractère de Myo Ho Ren Ge Kyo à Jogyo et aux trois autres guides de la multitude des bodhisattvas Surgis-de-Terre. Quand je réfléchis à tout cela, je me demande si ce n'est pas le bodhisattva Jogyo qui est entré dans votre corps, afin de m'aider, moi Nichiren, dans la propagation. Ou peut-être est-ce un effet de la bienveillance du Bouddha Shakyamuni.
Mise en garde contre l'attachement à son domaine (Minobu, juillet 1277, à Shijo Kingo)

Les cinq caractères du Titre du Sutra du Lotus sont inscrits au centre de la Tour aux Trésors, tandis que les quatre Rois du Ciel sont assis aux quatre coins. Les bouddhas Shakyamuni et Taho, ainsi que les quatre guides des bodhisattvas Surgis-de-Terre, sont en haut sur le même rang. Assis au-dessous d'eux, se trouvent les bodhisattvas Fugen et Manjushri, ainsi que des auditeurs-shravakas parmi lesquels Shariputra et Maudgalyayana.
Le Véritable Aspect du Gohonzon (Minobu, 23 août 1277, à Dame Nichinyo)

Il y eut de nombreux moines parmi les disciples du Bouddha Shakyamuni, mais Mahakashyapa et Ananda l'accompagnaient, à sa droite et à sa gauche, comme les ministres de la Droite et de la Gauche au service du souverain. A cette époque, le Bouddha exposait les sutras du Hinayana. Et parmi les innombrables bodhisattvas, Fugen et Manjushri occupaient une place particulière, ils étaient comme les ministres de la Gauche et de la Droite du seigneur Shakyamuni. Il est donc surprenant que le bodhisattva Fugen, l'un des deux ministres de Shakyamuni, ait pu rester absent pendant les huit ans qu'il fallut au Bouddha pour exposer le Sutra du Lotus - Sutra suprême parmi tous ceux qu'il enseigna sa vie durant - au cours de la cérémonie qui réunit les bouddhas et les bodhisattvas des dix directions, plus nombreux que les grains de poussière de la terre entière. Mais, une fois enseigné le chapitre Myoshogon* (XXVII), au moment où l'exposé du Sutra du Lotus touchait à sa fin, le bodhisattva Fugen arriva, en retard, et en toute hâte, en provenance d'une Terre de l'Est, celle du bouddha Roi-d'une-beauté plus-impressionnante-que-celle-des-joyaux, accompagné des sons de milliards d'instruments de musique, et à la tête d'un cortège d'êtres innombrables des huit groupes d'êtres non humains. Craignant peut-être d'avoir déplu au Bouddha par son arrivée tardive, il adopta un maintien de la plus grande solennité et fit serment en toute sincérité de protéger le Pratiquant du Sutra du Lotus aux époques à venir. Le Bouddha - sans doute ravi de l'extraordinaire sincérité avec laquelle Fugen s'était engagé à propager le Sutra du Lotus à travers tout le Jambudvipa - lui exprima pour cela son admiration, avec plus de chaleur encore qu'il n'en avait manifesté précédemment en faisant l'éloge des bodhisattvas de haut rang.
Grandes lignes du chapitre Zokurui et d'autres (Minobu, juin 1278, à Dame Nichinyo)

Le Maître de la doctrine, le Vénérable Bouddha, a tenu cachée cette doctrine durant les trois phases de la vie (présent, passé, futur). Il ne l'a même pas confiée à Fugen ni à Manjushri, et encore moins aux autres disciples de rang inférieur.
Trois grands Dharmas cachés (Minobu, le 27  ? avril 1281 à Ota Kingo)

voir également : Sutra Fugen et chapitre Fugen

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