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Extraits de gosho sur |
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vie antérieure |
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Devadatta était le petit-fils du roi Simhahanu,
le fils du roi Dronodana, oncle
du Bouddha Shakyamuni, et le frère aîné du vénérable Ananda. Sa mère était
une fille du riche Suprabuddha.
Il était donc membre de la famille d'un roi
faisant-tourner-la-roue et appartenait à la noblesse du continent
du sud, le Jambudvipa. Alors
qu'il vivait encore dans le monde séculier, il avait voulu épouser Yashodhara, mais elle avait été
conquise par le prince Siddhartha qu'il considéra dès lors comme son ennemi juré dans
une vie antérieure. Le Grand-maître* Zhanlan* écrivit dans le septième volume de son commentaire, le Hokke Mongu Ki*
: "A l'époque des Derniers
jours du Dharma,
si une personne entend l'enseignement bouddhique, même brièvement,
et a foi dans le Dharma c'est que cette personne aura, dans une vie
antérieure, planté la graine [du Sutra du Lotus]."(réf.) Et il écrit aussi, dans le deuxième volume du Maka
Shikan Bugyoden Guketsu : "Ce n'est pas chose ordinaire
que de naître à la fin de l'époque
du Dharma formel et de pouvoir lire les paroles du Sutra véridique.
C'est bien rare si l'on n'a pas, dans une vie passée, créé
un lien avec le Dharma Merveilleux."(réf.) De plus,
le Bouddha, en évoquant des événements du passé,
dit dans le chapitre Fukyo* (XX) : "Autrefois [à la fin
de l'époque du Dharma formel du bouddha Ionno]
vivait un bodhisattva du nom de Fukyo.
Il fut humilié et insulté, battu à coups de canne
et de bâton, attaqué à coups de pierres et de tuiles."
Ainsi Shakyamuni évoqua-t-il sa propre pratique dans une vie
antérieure pour encourager et stimuler [le Pratiquant du Sutra
du Lotus] au début de l'époque des Derniers
jours du Dharma.
[Par le passé], ce bodhisattva Fukyo,
pour sa fidélité au Sutra du Lotus, reçut
des coups de canne et de bâton et il parvint immédiatement
à l'étape suprême de myogaku.
De nos jours, moi, Nichiren, pour ma fidélité à
ce même Sutra, j'ai été, en cette vie-ci, attaqué
à coups de sabre et de bâton et j'ai subi deux fois l'exil
en des terres lointaines. Il ne fait aucun doute que, dans l'avenir,
je récolterai le fruit merveilleux de la bodhéité. Cela devient
ainsi évident : les grands bodhisattvas, les êtres célestes
et autres, aussi nombreux que les grains de poussière de tous
les mondes des dix directions,
qui se rassemblèrent, telle une nébuleuse, pour entendre
le Bouddha enseigner le Sutra
Kegon* sur le lieu où il parvint à l'Éveil ; les divers sages
présents lorsqu'il enseigna les sutras Daijuku et Daibon ; les honorés, au nombre de mille deux cents et plus, qui écoutèrent
les sutras Vairocana* et Kongocho* - tous à un moment donné, dans une vie
antérieure, avaient entendu la partie Jigage du Sutra du Lotus. Mais parce que leur foi était faible,
une période d'une longueur incalculable - sanzen
jintengo* et gohyaku jintengo* - s'écoula
sans qu'ils puissent atteindre l'Éveil. Lorsqu'ils rencontrèrent
le Bouddha Shakyamuni, toutefois, les bienfaits du Sutra du Lotus qui leur étaient déjà acquis ont commencé
à jouer en leur faveur, et ils parvinrent à l'Éveil grâce
aux sutras antérieurs au Sutra du Lotus, sans avoir besoin d'attendre l'enseignement
donné à l'Assemblée du Pic
du Vautour. A cette
époque-là, s'il se trouve quelqu'un qui, avec la protection
du bodhisattva Jogyo, transmet
à tous les êtres humains le seul Titre du Sutra du Lotus, les cinq caractères de Namu
Myoho Renge Kyo, ces Quatre sortes de croyants ainsi que les moines
de haut rang lui manifesteront autant de haine que s'il était
l'ennemi de leurs parents ou leur adversaire dans une vie antérieure ; ils éprouveront pour lui la même aversion que pour un ennemi
juré de la maison impériale, prêt à tout
pour obtenir vengeance. J'ai bien reçu le katabira, le
sac de sel et les cinq sho d'huile
que vous avez envoyés. Les vêtements nous protègent
du froid et de la chaleur, cachent notre nudité et nous servent
de parure. On lit dans le chapitre Yakuo (XXIII), dans le septième volume du Sutra
du Lotus : "Comme une personne nue obtenant un vêtement."
Ce passage compare la joie ressentie en recevant le Sutra du Lotus à celle d'une personne sans vêtement à qui l'on
donne de quoi se vêtir. [On dit que] parmi les successeurs du Bouddha, il y en eut un, Shanavasa,
qui naquit tout habillé, pour avoir dans une vie antérieure fait don d'un vêtement au Dharma bouddhique. Le Sutra du Lotus mentionne également "la robe de douceur et de persévérance." (note) Il n'y a pas de simples cailloux
sur le Mont Kunlun, ni de sel
sur le Mont Minobu. N'importe
quelle pierre ordinaire, là où l'on n'en trouve aucune,
a plus de valeur que des joyaux ; et là où il ne s'en trouve
pas, le sel est encore plus précieux que le riz. Vous avez
concrètement aidé Nichiren à accomplir des actes
méritoires. Il est donc presque impossible que des personnes
mauvaises vous nuisent. Et si quelque chose de fâcheux vous arrivait,
soyez certain que ce serait la rétribution en cette vie-ci de
la haine que vous auriez conçue, dans une vie antérieure,
à l'égard d'un pratiquant du Sutra du Lotus.
Les rétributions de ce genre ne peuvent pas être évitées,
aussi loin que l'on aille se cacher, au coeur des montagnes ou par-delà
les mers. C'est la raison pour laquelle le bodhisattva Fukyo fut attaqué à coups de sabre et de bâton, et le
vénérable Maudgalyayana tué par un groupe de brahmanes de l'école du Bâton de bambou. Par conséquent, à
quoi servirait de s'en plaindre ? Sous le règne de l'empereur Yomei,
le prince héritier Shotoku commença l'étude du bouddhisme. Il envoya un dignitaire
de la cour, Wake no Imoko, en Chine avec pour mission de rapporter l'exemplaire
du Sutra du Lotus en un volume qui lui avait appartenu dans
une vie antérieure (réf.) et exprima sa détermination d'honorer et de protéger ce
Sutra. Le Bouddha
Shakyamuni avait un oncle, le roi Dronodana,
et ce roi eut un fils appelé Aniruddha.
Ce prince était né avec dans la main un bol empli de riz.
À peine ce riz mangé, une nouvelle portion de riz venait
remplir le bol, et cela sans interruption, si bien que pas un instant
le bol ne restait vide. C'est pourquoi on donna au prince enfant le
surnom de Nyoi (A-volonté) et, par la grâce du Sutra
du Lotus, il devint un bouddha du nom de Fumyo [Clarté universelle]. Si nous nous interrogeons sur la cause
créée par lui dans une vie antérieure, nous voyons
qu'en période de famine, il avait offert un plat de millet à
un moine pratyekabuddha. Elle [la mère de Maudgalyayana] n'avait rien à boire ni à manger.
Sa chair ressemblait à celle d'un faisan après qu'il ait
été plumé, ses os étaient pareils à
des cailloux ronds placés cote à cote. Sa tête,
aussi grosse qu'un ballon contrastait avec son cou, fin comme un fil,
et son ventre était gonflé comme le grand océan.
En ouvrant la bouche et en joignant les mains pour quémander
de la nourriture, Shodai-nyo ressemblait à une sangsue affamée
ayant perçu l'odeur d'un être humain. Rien ne pourrait
décrire sa physionomie, son expression vorace ou ses larmes lorsque
son regard se posa sur celui qui avait été son fils dans
une vie antérieure. Quelle tristesse dut être alors celle
de Maudgalyayana ! Il [le Bouddha dans une vie antérieure] pensait à son épouse bien-aimée avec lmaquelle quel il dormait et se réveillait dans le même lit tendu de rideaux de brocart. Ensemble, ils étaient comme deux oiseaux qui ne possédaient qu’une aile pour voler de concert dans les cieux, ou comme deux arbres avec des branches entrelacées sur la terre. Les jours et les mois qu'ils avaient passé ensemble ressemblaient à un bon nombre d’années, mais cependant, ni elle, ni leurs enfants ne pourraient lui rendre visite. En réfléchissant sur ces choses, il ouvrit ses entrepôts et fit don de l'or et de l’argent ainsi que les sept trésors afin de soutenir le Sangha. Il fit don de ses éléphants et de ses chevaux, et même ceux de sa femme et de ses enfants. Ensuite, il souffla dans une conque à la recherche du grand Dharma. |
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