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Extraits de gosho sur |
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racines |
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Gosho : Les racines de la bonne fortune Définissant l’Éveil, il est dit que se connaître
soi-même, c’est devenir bouddha. Se connaître soi-même,
c’est percevoir notre réalité de bouddha à
l’origine. L’intégralité des êtres, qu’ils
soient grillon, fourmi, moustique ou taon, tout être doté
de vie, est constitué des dix-huit
domaines : les six racines,
les six objets et les six
consciences. Ces êtres expriment l’union harmonieuse des cinq agrégats. Un commentaire
dit : “On appelle être*,
l’union harmonieuse des cinq agrégats”. Ces cinq agrégats relèvent en effet des douze liens
causaux. Que les pratiquants du Lotus appartiennent aux racines supérieures, médianes ou inférieures, infailliblement, ils obtiendront l’attestation au cours de cette vie. Dans le premier fascicule du Sens caché de la fleur du
Dharma (Hokke gengi), il est dit : « les racines supérieures, moyennes et inférieures, toutes reçurent la prédiction du nom ». (note) Il dit encore : "A présent,
voyant clairement les trois phases à l'aide de mes cinq racines, l'intégralité des rois a obtenu de devenir souverains
d'un empire parce que tous, dans une vie passée, ont servi
cinq cents Éveillés. Pour cette raison, tous les saints et
sages, viennent naître dans ces pays, où ils produisent
de grands bienfaits. Lorsque le souverain a épuisé
sa bonne fortune, tous les saints l'abandonnent et le quittent.
Au moment où tous les saints quittent le pays, sept désastres
se produisent immanquablement". Voilà
pourquoi Zhiyi* a déclaré : "Ni le Sutra
Kegon* ni le Sutra Daibon ne pouvaient guérir [les maux de ces personnes des deux
véhicules. Seul le Sutra du Lotus pouvait planter
des racines de bonté chez ceux qui n'avaient plus rien à
apprendre (note) et leur rendre accessible la Voie du Bouddha. C'est la raison pour laquelle
on appelle ce sutra Myo, mystique. Les icchantika [personnes d'une incroyance incorrigible] ont néanmoins une conscience,
il leur est donc possible d'atteindre la bodhéité. Mais
les personnes des deux véhicules ont annihilé la conscience, si bien qu'elles ne peuvent plus
faire naître dans leur coeur l'aspiration à l'Éveil. Pourtant,
le Sutra du Lotus peut les guérir et c'est pourquoi
on l'appelle Myo."(réf.) Bien que nés dans une époque
mauvaise souillée par les cinq
impuretés, nous avons pu entendre les paroles de vérité
du Véhicule unique. Nous
lisons qu'une personne, ayant planté des racines de bonne
fortune en nombre égal aux grains de sable du fleuve Hiranyavati ou du Gange, a la possibilité de rencontrer ce Sutra et
d'avoir foi en lui (note).
Maintenant, vous avez éveillé l'esprit qui se réjouit
dans la foi. Ainsi, sans l'ombre d'un doute, aussi exactement qu'une boîte
et son couvercle coïncident, votre propre foi éveillera la
réponse bienveillante du Bouddha, et ces deux éléments
n'en feront plus qu'un. Pourtant,
tous les sutras antérieurs au Sutra du Lotus sont eux aussi d'authentiques déclarations
du Bouddha. On lit dans le Sutra
Kegon* : "Il n'y a que deux lieux au monde où l'arbre de Yakushi* grand roi-médecin,
qui symbolise la sagesse du Bouddha, ne pourra ni pousser ni apporter
de bienfaits : le vide immense (note), puits profond où tombent les personnes
des deux véhicules, ou les
eaux agitées par les désirs et les conceptions erronées
dans lesquelles se noient les icchantika* détruisant
en elles-mêmes les racines de la bonté." Le sens de ce passage
est celui-ci : on trouve
dans les Montagnes neigeuses un arbre géant aux racines innombrables. On l'appelle l'arbre de Yakushi* et il est le plus noble de tous les arbres qui
poussent sur le continent de Jambudvipa.
Il est haut de 168 000 yojana. La
floraison et la fructification de tous les autres arbres dépendent
des racines, des branches, des fleurs et des fruits de cet arbre-là. Le roi Ajatashatru fut un homme mauvais qui tua son père et fit emprisonner sa mère.
Mais il se rendit à l'Assemblée devant laquelle le Bouddha
exposa le Sutra du Nirvana, et il entendit les enseignements
du Sutra du Lotus. Après quoi non seulement il guérit
des plaies purulentes [résultant de ses mauvaises actions dans
sa vie présente] mais il prolongea encore sa vie de quarante
ans ; et, même s'il ne possédait pas au départ les racines de la foi, il parvint finalement à la première étape de sécurité,
et Shakyamuni lui prédit qu'il atteindrait la bodhéité. Question.
Dans votre cas, la réalité est différente
de ce qui est écrit dans le Sutra, n'est-ce pas ? Réponse.
Il se trouve deux sortes de personnes parmi celles qui s'opposent au Sutra du Lotus. Les premières ont cultivé
les racines du bien dans leurs vies antérieures, et, dans cette
vie-ci, cherchent à créer un lien avec le bouddhisme,
aspirent à la bodhéité et sont capables d'y parvenir.
C'est cette catégorie de personnes dont la bouche peut être
éventuellement scellée ou la tête brisée. On peut se lier avec de mauvais amis et, dans le désir de lui nuire, verser le sang du Bouddha, tuer
ses propres père et mère, ôter la vie à quantité
de sages, troubler l'unité du Sangha,
et détruire en soi toutes les racines de bonté ; mais, si l'on fixe son esprit sur le véritable Dharma, il reste
possible de se libérer de cet enfer avici.
Tandis qu'un autre, en s'opposant au Dharma d'une profondeur insondable,
ne parviendra pas à s'en délivrer pendant d'innombrables kalpas. Au contraire, si une personne
permet aux autres de s'éveiller à un tel enseignement
et d'avoir foi en lui, il est leur
père et leur mère, ainsi qu'un bon
ami bouddhique. C'est une personne de sagesse. Il est dit, dans le huitième volume du Guketsu : "Si un simple mortel n'essaie pas de sortir du cycle des souffrances de la vie et de la mort et
ne désire pas devenir bouddha, les démons le protégeront
comme des parents." Cela signifie que, même si quelqu'un
pratique en espérant planter les racines du bien, s'il pratique
le Nembutsu, le Shingon,
le Zen, le Ritsu ou tout enseignement différent du Sutra du Lotus, il
n'aura que le démon pour
parent. Le démon poussera les gens à le respecter, à
lui faire des offrandes et
à le considérer comme un moine authentique. Par exemple,
si un moine est respecté par le souverain, le peuple lui apportera
des offrandes. A l'inverse, si un moine pratique le Sutra du Lotus,
il sera persécuté par le souverain et les autres. Mais
si le souverain et le peuple considèrent un moine comme leur
ennemi, c'est la preuve qu'il pratique le Dharma
correct. Zhiyi* fait ce commentaire : "Une personne parvenue au stade de soji-soku* n'oubliera
pas les bienfaits obtenus [quand elle renaîtra dans une autre
existence]. Mais la plupart des personnes aux stades de myoji-soku* ou de kangyo-soku*,
à quelques exceptions près, oublieront ces bienfaits [dans
leurs vies futures.] Toutefois, même les personnes qui ont oublié
ces bienfaits, si elles rencontrent un bon
ami bouddhique, verront refleurir les racines du bien plantées
dans leurs vies antérieures. Mais si elles rencontrent un mauvais
ami, elles perdront leur véritable esprit de recherche."(réf.) Dans la Transmission orale sur les significations, il est dit : "Le
Maître du Dharma désigne les cinq sortes de Maîtres
du Dharma. Les kudoku sont l'effet de la purification des six racines.
Et ainsi, que Nichiren et les siens récitent Namu Myoho Renge
Kyo signifie la purification des six racines. Alors, devenir le Maître
du Dharmade Myoho Renge Kyo est une grande
félicite ; et les kudoku aussi sont bonheur. On dit aussi
que faire disparaître le mal se nomme l'œuvre et que faire
apparaître le bien se nomme la vertu. Cette grande félicité
est que ce corps devienne le Bouddha et c'est aussi la purification
des six racines. Effectuer l'ascèse comme les phrases du Sutra du Lotus l'enseignent, ainsi doit être entendue la purification
des six racines". Dans la Transmission orale sur les significations, il est dit : "Les kudoku de l'œil font apparaître
celui qui doute du Dharmadu Lotus dans sa déchéance
continuelle et montrent que celui qui croit devient le Bouddha. En gardant
le Sutra du Lotus on acquiert les huit cents bienfaits de l'œil. L'œil c'est le Sutra du Lotus. Ce Sutra et traité du Grand Véhicule est les yeux de tous les bouddha. Que maintenant, Nichiren et les siens
récitent Namu Myo Ho Renge Kyo signifie qu'ils acquièrent
les bienfaits de l'œil. Il en va de même en ce qui concerne
l'oreille, le nez, la langue, le corps et le mental". |
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