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Extraits de gosho sur

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Hokke Gengi
 

Une chose aussi ambiguë, Zhiyi* et Zhanlan*, ces deux saints, l’ont commentée dans le Hokke Gengi et le Hokke Mongu*, disant  : “Le cœur est semblable à une lueur illusoire. Il n’a qu’un nom qu’on appelle cœur. Si par hasard on dit qu’il existe, on n’en voit ni la couleur, ni la nature. Si par hasard, on dit qu’il n’existe pas, les pensées naissent. Ne pouvant être considéré en terme d’être ou de non-être, il est appelé cœur et se trouve qualifié de merveilleux (myo). La merveille suit le cœur : nommée alors dharma (ho). Le dharma du cœur ne relève pas de la cause, ni de l’effet. Si on l’observe en fonction du principe, on distingue alors la cause et l’effet. On appelle cela fleur de lotus (renge). Un cœur, par son changement né de l’observation, enseigne d’autres cœurs. On nomme cela sutra (kyo)”.
[...] Dans le Hokke Gengi, il est dit : “la vue, l’ouïe, l’odorat et le goût sont les portes de la quiétude. En dehors de ces éléments, il n’est pas d’autre porte de la quiétude”.
[...] Le Hokke Gengi indique  : “Que l’on parle de trois mille ou que l’on parle du monde des dharmas, il s’agit de synonymes du Sutra du Lotus”.
Les douze liens causaux (1256 )

Question : J'ignore tout des principes du Yuga Ron et du Yuishiki Ron (note)  ; et comme je suis également aveugle aux enseignements du Mont Hiei, je ne comprends rien au Maka Shikan et au Hokke Gengi. Devant les doctrines Tendai et Hosso, je suis comme une personne avec un pot sur la tête qui resterait plantée face à un mur. Il semble bien que mes capacités ne soient pas à la hauteur du Sutra du Lotus. Que puis-je faire ?
Questions et réponses sur la pratique du Sutra du Lotus (Kamakura ? mars 1263 ? à Nichiji ?)

Pour cette raison, Zhiyi*, dans son Hokke gengi dit : "Lorsque, accédant à la prière réitérée de ses auditeurs, le Bouddha prêcha, il exposa l'essence même de sa doctrine. L'essence de la doctrine est le coeur du Bouddha et le coeur du Bouddha est la Sagesse de l'Éveillé. La Sagesse de l'Éveillé est incommensurablement profonde. C'est pourquoi il avait récusé trois fois les quatre demandes. Ce fut donc pour ses auditeurs un moment difficile à comprendre. En comparaison, les autres sutras, eux, étaient faciles".
L’ouverture des yeux des images sculptées ou peintes (Kamakura 1264)

Dans le Hokke Gengi, Zhiyi* définit les cinq principes majeurs du nom, de l'essence, de la qualité, de la fonction, et de l'enseignement, et, dans cette perspective, expliqua le pouvoir et l'efficacité des cinq caractères de Myo Ho Ren Ge Kyo. Dans la partie abordant la qualité du Sutra du Lotus, il écrit : "Lorsque l'on tire sur la corde centrale d'un filet, il n'y a pas une seule maille qui ne bouge, et lorsque l'on soulève, par un pan, une robe, il n'y a pas un seul fil de la robe qui ne soit soulevé."
[...] Le Grand-maître* Zhiyi* écrivit le Hokke Gengi, le Hokke Mongu* et le Maka Shikan, soit trente volumes de commentaires sur le Sutra du Lotus.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265  ? à un samouraï  ? )

On lit dans le troisième (réf.) volume du Hokke Gengi de Zhiyi*  : "Le Sutra du Nirvana est le trésor qui, acquittant la rançon, sauve la vie [du Sutra du Lotus]. C'est comme taper dans la main pour confirmer qu'un accord a été conclu (note)."
La lettre de Teradomari (Teradomari, le 22 octobre 1271, à Toki Jonin)

Dans le huitième volume de son Hokke Gengi, Zhiyi* note  : "Sad est un mot sanskrit que l'on traduit par myo, merveilleux, parfait."
[...] Question - Le principe d'ichinen sanzen est-il expliqué dans le Hokke Gengi  ? Réponse - Zhanlan* dit que non.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Ayez aussi l'obligeance de me faire parvenir, par ceux qui viendront la prochaine fois, le Geten Sho (note)), le deuxième volume du Hokke Mongu* et le quatrième volume du Hokke Gengi, ainsi que le recueil des rapports et édits impériaux.
La Lettre de Sado (Sado, 20 mars 1272, à Toki Jonin)

Question. - Il est dit dans le deuxième volume du Hokke Gengi : "Chacun des dix mondes-états contient les neuf autres, et dans les cent états, se trouvent "mille modalités d'expression de la vie."
[...] Le Grand Sage [Zhiyi*] propagea son enseignement pendant trente ans. Pendant les vingt-neuf premières années, il exposa les doctrines contenues dans le Hokke Gengi, le Hokke Mongu* et divers autres ouvrages. Il révéla les "cinq périodes et les huit enseignements" ainsi que les cent Mondes-états et les mille Modalités d'expression de la vie. Il réfuta les doctrines erronées des cinq siècles précédents et éclaircit encore des points laissés en partie inexpliqués par les grands penseurs de l'Inde.
Le véritable objet de vénération (Sado, avril 1273 à Toki Jonin)

Par rapport au lotus correspondant à l'essence de Myoho Renge, on trouve dans le 7e volume du Hokke Gengi l'explication suivante : "renge" n'est pas un symbole ; c'est le nom réel de l'ainsité. Par exemple, au début du kalpa de continuité, rien dans le monde ne possédait encore de nom. Le sage observa les principes qui gouvernaient toutes choses et attribua à chacune le nom qui convenait." Dans le même texte, on lit aussi : "Maintenant, le mot renge n'est pas utilisé dans un quelconque sens symbolique. Il désigne l'enseignement exposé dans le Sutra du Lotus. Cet enseignement est pur et sans souillures, et il élucide la complexité des relations de cause et d'effet. C'est pourquoi on l'appelle renge ou lotus. Ce n'est pas une métaphore, une image, mais le nom désignant la véritable ainsité révélée par la méditation du Sutra du Lotus."
[...] Ce passage de commentaires dans le Hokke Gengi du Grand-maître* Zhiyi* signifie que le principe suprême [qu'est le Dharma Merveilleux] n'avait pas de nom à l'origine.
[...] Vous parlez de l'interprétation, donnée par Zhiyi*, du lotus comme d'une métaphore. C'est l'explication que l'on trouve dans le premier volume du Hokke Gengi où il commente les six métaphores des enseignements essentiel* et théorique*. Mais dans le septième volume du même ouvrage, il interprète le lotus comme l'essence réelle du Dharma Merveilleux. Ainsi, la doctrine de Zhiyi* est sans faille car on y trouve les deux interprétations, l'explication du lotus dans le titre du Sutra à la fois comme essence réelle et comme métaphore.
L'ainsité du Dharma Merveilleux (Sado, 1273 ? à Sairen-bo)

Vous pourriez citer aussi des passages concluants du Hokke Gengi ou du troisième volume du Shakusen. Efforcez-vous, pourtant, de bien comprendre ces passages de Sutra et de commentaires, et ne les citez pas à la légère.
Enseignement, pratique et preuve (Minobu, 1274 ? à Sammi-bo)

Si nous nous intéressons maintenant à l'époque du Dharma formel qui suivit, nous voyons que le Grand-maître* Zhiyi* apparut en Chine vers le milieu de cette période et écrivit le Hok ke Gengi, le Hokke Mongu* et le Maka Shikan en trente volumes, ouvrages dans lesquels il étudia en profondeur le Sutra du Lotus.
[...] Vers le milieu des mille ans de l'époque du Dharma formel, le Grand-maître* Zhiyi* apparut. Dans les dix volumes ou mille feuilles du Hokke Gengi, il définit en détail le sens du Titre, les cinq caractères de Myo Ho Ren Ge Kyo.
[...] Dans les vingt volumes que constituent ses deux ouvrages Hokke Gengi et Hokke Mongu*, Zhiyi* a comparé tous les autres sutras à des rivières et le Sutra du Lotus au grand océan. Il a démontré que l'eau de tous les enseignements bouddhiques de tous les mondes des dix directions, sans qu'une seule goutte en soit perdue, coule dans cette mer immense de Myoho Renge Kyo.
[...] Sur le moment, l'empereur fut stupéfait et, le vingt-neuvième jour du même mois, il dépêcha [Wake no] Hiroyo et [Otomo no] Kunimichi (note) auprès des maîtres des sept temples et des six écoles pour les interroger longuement. Tous, l'un après l'autre, envoyèrent une lettre reconnaissant qu'ils avaient été vaincus lors du débat et convaincus par les arguments de Saicho*. Dans ces lettres, ils disaient : "En analysant de plus près le Hokke Gengi et les autres commentaires de Zhiyi*, nous avons constaté qu'ils résument l'ensemble des enseignements exposés par Shakyamuni de son vivant. La finalité des enseignements du Bouddha y est totalement expliquée, sans qu'un seul point reste obscur. Cela indique que cette école [Tendai] est supérieure à toutes les autres écoles, car elle offre une voie unique [que tout le monde peut emprunter]. Les principes qu'elle enseigne sont profonds et mystiques, et nous, qui sommes les disciples des sept grands temples et des six écoles, n'avons jamais rien vu ni entendu de pareil.
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

A l'époque du quarante-cinquième souverain, l'empereur Shomu, le moine Ganjin, venu de Chine, introduisit l'école Ritsu au Japon. Il apportait aussi avec lui des exemplaires du Hokke Gengi, du Hokke Mongu*, du Maka Shikan, du Jomyo Sho, et d'autres ouvrages de l'enseignement de Zhiyi*. Mais il ne propagea pas l'enseignement des écoles Shingon et Hokke.
Lettre à Myomitsu Shonin (Minobu, le 5ème jour du 3ème mois intercalaire 1276 à Myomitsu)

Après avoir cité ce passage du Sutra du Lotus, Saicho* note un passage du Hokke Gengi de Zhiyi*, qui, interprétant ce même passage, en donne l'explication suivante : "Il faut savoir que les sutras sur lesquels s'appuient les autres écoles ne sont pas les plus élevés. Par conséquent, ceux qui croient dans ces sutras ne sont pas non plus les meilleurs. Mais, puisque l'école Tiantai croit dans le sutra le plus élevé, ceux qui croient dans le Sutra du Lotus sont les premiers parmi la multitude. Ce sont là les mots mêmes du Bouddha. Comment pourrait-il s'agir là d'une simple glorification de soi-même ?"
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Considérez le service de votre seigneur comme la pratique du Sutra du Lotus. C'est précisément ce qui est dit dans le Hokke Gengi : "Rien de ce qui concerne la vie quotidienne ou le travail n'est si peu que ce soit différent de la réalité ultime." (note)
Réponse à un croyant (Minobu, avril 1278 ; peut-être à Shijo Kingo)

Dans le huitième volume du Hokke Mongu Ki*, Zhanlan* stipule qu'en n'expliquant que le Titre, le Hokke Gengi de Zhiyi* traite en fait du Sutra tout entier.
La phrase unique et essentielle (Minobu, le 3 juillet 1278, à Myoho-ama)

Depuis Ennin*, les maîtres de l'école Tendai ont interprété les passages du Hokke Gengi, du Hokke Mongu*, et du Maka Shikan de multiples manières, et en ont donné des explications plausibles. Leurs interprétations nous sont cependant aussi inutiles que le calendrier de l'année dernière ou le repas d'hier.
La persécution par le sabre et le bâton (Minobu, 20 avril 1279 à Nanjo Tokimitsu)

Le très sage Grand-maître* Zhiyi* commenta les cinq caractères de Myo Ho Ren Ge Kyo dans les mille pages de son Hokke Gengi en dix volumes. Le point central de cet ouvrage est le suivant : les quatre-vingt, soixante, ou quarante volumes du Sutra Kegon*  ; les quelques centaines de volumes des sutras Agama*  ; les nombreux volumes du Sutra Dajuku hodo ; les quarante ou six cents volumes du Sutra Daibon hannya ; les quarante ou trente-six volumes du Sutra du Nirvana, ainsi que les innombrables sutras en Inde, dans les palais des Rois-dragons, dans les cieux et dans les mondes des dix directions, aussi nombreux que tous les grains de poussière de la terre - tous ces sutras sont les serviteurs et les seconds du seul caractère Kyo (sutra) de Myoho Renge Kyo.
Chevaux blancs et cygnes blancs (Minobu, 14 août.1280, à la dame d'Utsubusa)

 

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