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Extraits de gosho sur |
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les graines de bodhéité |
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Si l’on croit
et garde les douze liens
causaux conformément au Dharma, alors, devenir bouddha dès
ce corps est indéniable. Il n’existe pas de Dharma du
bouddha en dehors de ces douze liens
causaux qui sont le Sutra du
Lotus. Le savoir est se connaître. Ne pas le savoir revient
à offenser le Dharma. C’est
ce que signifie “Si certains, sans y prêter foi, calomnient
ce Sutra, ils briseront alors l’ensemble des graines de bodhéité de ce monde.”(réf.) Il est dit dans le Sutra Ninno* : "Toute personne qui détruit
les graines de la bodhéité aura à souffrir du manque
de piété filiale de ses enfants et ne connaîtra pas
la paix parmi ses proches ; tandis qu’aucun dieu ne viendra l’aider ; les maladies et les démons le hanteront jour après jour,
et une succession de désastres s’abattra sur lui sans répit." Dans le Sutra du Lotus, il est dit : "Lorsque des
hommes dénués de foi médisent de ce sutra,
ils coupent instantanément les graines de bodhéité dans l'ensemble des mondes. A la fin de leur vie, ils entreront
dans l'enfer avici ". Dans les
sutras Hodo*,
il est dit que, de la même manière que des fleurs de lotus ne peuvent pas pousser au sommet d'une montagne, les personnes dans
ces deux mondes-états ne peuvent pas atteindre l'Éveil parce qu'elles ont brûlé
les graines de la bodhéité. Quand le principe des cent
mondes et des mille facteurs, ou ichinen
sanzen, fut exposé dans l'enseignement
théorique*,
les personnes des deux véhicules,
qui avaient été comparées à des graines pourries,
virent les graines de la bodhéité germer. Quant aux
textes bouddhiques, on lit dans le Sutra
Kegon*,
premier enseignement important exposé par le Bouddha après
son Éveil : "Les femmes sont des messagers de l'enfer, capables
de détruire les graines de la bodhéité. Elles
peuvent prendre l'apparence de bodhisattva, mais, dans leur coeur, elles
sont comme des démons yaksha." Il est écrit
dans le Sutra Vimalakirti : "Vimalakirti demanda encore une fois à Manjushri : "En quoi consistent les graines de la bodhéité?" Manjushri, répondit : "Toutes
les illusions et les impuretés sont les graines de la bodhéité. Même une personne
qui a commis les cinq forfaits et qui se trouve dans l'enfer avici peut conserver le désir de devenir bouddha, c'est cela la graine
de la bodhéité. [...] Fils de foi sincère,
je vais vous donner un exemple. Les belles et odorantes fleurs de lotus ne poussent jamais sur les
hauts plateaux mais à basse altitude, dans les champs boueux et humides.
Les graines de bodhéité n'éclosent pas dans le coeur des deux véhicules [...] Celui qui s'est déjà libéré de toutes les impuretés et qui est parvenu au
stade d'arhat (note) n'aspire plus à la bodhéité, il
ne pourra pas prendre conscience que l'état de bouddha est en lui-même. Il
est semblable à un homme qui, ayant détruit les cinq organes
des sens, ne pourra plus jamais goûter aux cinq plaisirs qui leur
correspondent." Ce Sutra Vimalakirti implique
que les trois poisons, avidité,
arrogance et ignorance, sont les graines de la bodhéité et que les cinq forfaits le sont
également. [L'école
de] Zhiyi* commente cela en disant : "Ce Sutra du Lotus fait pousser
les graines de la bodhéité que possèdent tous les
êtres dans les six voies.
Mais en s'opposant au Sutra, on détruit les graines de
la bodhéité."(réf.) Moi, Nichiren, je voudrais dire ceci : dans le Sutra du
Lotus se trouvent les graines de la bodhéité pour
les êtres dans chacun des dix
mondes-états. Mais s'opposer à ce Sutra équivaut
à brûler les graines de la bodhéité contenues
dans chacun des dix mondes-états.
Ceux qui le font tomberont inévitablement dans l'enfer avici. Le riz aussi est toujours
identique à lui-même, mais, lorsqu'il sert de nourriture
à ceux qui s'opposent au
Dharma, il maintient en vie des personnes qui détruisent
les graines de la bodhéité, et leur permet ainsi de devenir
des ennemis plus redoutables encore. Pourtant, si le riz soutient leur
vie, ces personnes ne finiront-elles pas un jour par s'incliner devant
le Sutra du Lotus ? Le bodhisattva Fukyo était
un pratiquant à l'étape de shozuiki, alors que moi, Nichiren, je suis un simple mortel au stade de myoji-soku*.
Il plantait les graines de la bodhéité avec un enseignement
en vingt-quatre caractères, alors que je plante la graine avec
un enseignement de cinq caractères seulement. L'époque
est différente mais le principe qui permet de parvenir à
l'Éveil est exactement le même. Quand moi,
Nichiren, je lis les sutras autres que le Sutra du Lotus, je
n'ai pas le moindre désir de devenir une femme. Un sutra condamne
les femmes comme des émissaires de l'enfer. Un autre les décrit
comme de grands serpents. Un autre encore les compare à des arbres
courbés et tordus. Et il y a même un sutra qui les décrit
comme des personnes ayant brûlé les graines de la bodhéité. Les yeux d'un simple mortel les voient de couleur noire.
Les personnes des deux véhicules y perçoivent la non-substantialité.
Les bodhisattvas les voient de différentes couleurs, tandis que
ceux dont les graines de la bodhéité sont arrivées
à maturité les reconnaissent comme des bouddhas. Le Sutra du Lotus est le
seul dans lequel il est dit que même ces personnes des deux
véhicules ayant laissé pourrir les graines de la bodhéité, Devadatta qui avait commis trois
des cinq forfaits, et les femmes,
généralement considérées comme prisonnières
des cinq entraves, pouvaient sans
exception devenir bouddha. C'est ce que le Bouddha enseigna clairement
dans le texte du Sutra. Les mots "Namu
Amida Butsu" ne sont aucunement les graines de la bodhéité,
pas plus que les mantra dharani* ou les cinq préceptes.
Il faut bien comprendre cela, autrement, nous faisons apparaître
ce défaut appelé adultération*. Les graines
d'une même sorte de plante sont toutes semblables. Elles different
des graines d'autres sortes de plantes. Si vous cultivez dans votre
cœur les mêmes graines de Myoho Renge Kyo, vous renaîtrez
tous ensemble dans la même terre de Myoho Renge Kyo. Lorsque,
enfin réunis, vous vous retrouverez tous les trois, quelle immense
joie sera la vôtre! |
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