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Extraits de gosho sur |
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Genshin |
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Le moine Daochuo mit de côté les multiples principes du Sutra
du Nirvana (note) pour propager les pratiques
de la Terre de l'Ouest. Le moine Shandao rejeta les pratiques
incorrectes pour établir la pratique unique de la Terre
pure, et le moine Genshin* rassembla des passages de divers sutras pour composer son ouvrage, insistant
sur l'importance d'une pratique unique, le Nembutsu. L'éminent moine Annen déclara : "Dans mon pays, le Japon, tous croient dans
le Mahayana."(réf.) Dans le Ichijo Yoketsu, Genshin* affirme : "Les habitants du Japon tout entier ont en commun
la capacité de parvenir à la bodhéité grâce
à l'enseignement
parfait* du Sutra du Lotus." Genshin*,
l'administrateur des moines, déclare
: "Les enseignements et les pratiques qui mènent à
la renaissance dans la Terre de la
béatitude parfaite sont les yeux et les pieds de ceux qui vivent
en notre époque impure."(réf.) Le chapitre Anrakugyo* (XIV) affirme : "dans la dernière période,
quand le Dharma sera sur le point de disparaître" [le Sutra
du Lotus sera exposé très largement]."(réf.) Et Genshin* déclare : "Tous les habitants du Japon, sans exception,
ont la même capacité d'atteindre la bodhéité
grâce aux enseignements
parfaits* [du Sutra du Lotus]."(réf.) A quelle
opinion faut-il se fier, à celle de Daochuo et de Honen ou à celle de Saicho* et de Genshin* ? Aucun sutra ne confirme la première alors que la seconde s'appuie
rigoureusement sur le Sutra du Lotus. Parmi les nombreux disciples du Grand-maître* Ryogen*,
dix-huitième patriarche de l'école Tendai,
les quatre principaux furent Kaku'un, Genshin*, Soga et Zenyu.
A l'époque, cette école dispensait deux sortes d'enseignement
: le révérend Kaku'un transmettait la doctrine, et
le moine Genshin* se consacrait aux pratiques de méditation.
La doctrine est comparable à la lune, et la pratique au soleil.
Les études doctrinales sont superficielles, alors que les pratiques
de méditation sont profondes. Les enseignements exposés
par Kaku'un étaient donc
étendus mais superficiels, alors que les enseignements de Genshin* étaient limités mais profonds. "Le bodhisattva Nagarjuna et le maître du Dharma Tanluan ont rangé tous deux ces pratiques dans la Voie
de la pratique difficile. Daochuo les a rejetées en disant que jamais une seule personne n'a atteint
l'Éveil grâce à elles et Shandao a affirmé qu'elles n'ont pas le pouvoir de sauver une personne
sur mille. "Toutes
ces citations émanent de maîtres de l'école Jodo et vous pourriez peut-être mettre leur parole en doute. Mais le
défunt maître Genshin*,
à qui aucun sage des écoles Tendai ou Shingon n'est supérieur
à l'époque des Derniers
jours du Dharma,
dit de même. Il affirme, dans son ouvrage intitulé Ojo yoshu (L'Essentiel pour renaître dans la Terre pure), que les enseignements du bouddhisme, exotériques
aussi bien qu'ésotériques, ne sont pas de nature à
délivrer des souffrances de la vie
et de la mort. De plus, dans un ouvrage intitulé Ojo
Juin [Définition des dix causes qui permettent de renaître
dans la Terre pure] Yokan, de l'école Sanron, est
du même avis. Il dit que, si les enseignements des écoles Hokke et Shingon sont totalement rejetés au profit de la récitation exclusive
du Nembutsu, dix personnes sur
dix, cent personnes sur cent pourront renaître dans la Terre
pure." Ces déclarations de Honen suscitèrent d'abord des polémiques avec les moines du Mont Hiei, du To-ji,
du Onjo-ji et des sept temples
principaux de Nara. Mais la préface du Ojo yoshu (L'Essentiel pour renaître dans la Terre pure) parut si convaincante que Kenshin,
patriarche du temple du Mont Hiei,
fut finalement conquis par la doctrine du Nembutsu et devint un disciple de Honen". Question : Oseriez-vous donc suggérer que les trois Grands-maîtres* mentionnés plus haut
furent des opposants au Dharma ? Encho*,
le deuxième supérieur du Mont Hiei, Kojo* administrateur principal* du temple, An'ne*,
le moine Eryo, le supérieur
des moines, Annen, l'administrateur Jokan ; le moine Kaku'un ; le respectable moine Genshin* et plusieurs centaines d'autres de l'école Tendai,
ainsi que plusieurs centaines de disciples de Kukai*,
au nombre desquels Jitsue, Shinzei et Shinga, ainsi que les autres
Grands-maîtres* et moines vertueux des huit et dix écoles, apparurent
tous, les uns après les autres, comme autant de soleils, de lunes
et d'étoiles. Au cours de quatre cents ans et plus, pas un seul
de ces hommes n'a jamais mis en doute l'enseignement des trois Grands-maîtres* que vous avez mentionnés
plus haut. Sur quelle sorte de sagesse vous appuyez-vous vous-même
pour avoir l'audace de les critiquer? Question : Si ce Dharma [dont vous parlez] est réellement si extraordinaire
[pourquoi n'est-il pas mieux connu ? ] pourquoi Mahakashyapa, Ananda, Ashvaghosha, Nagarjuna, Asanga, Vasubandhu, Huisi, Zhiyi*, Zhanlan*, Saicho* ne l'ont-ils pas propagé à l'étranger, de la même
manière que Shandao propagea
la pratique de la récitation de Namu Amida Butsu à travers
toute la Chine, ou de la même manière que Genshin*, Yokan, et Honen la répandirent au Japon, changeant tous ses habitants en dévots
du bouddha Amida ? Dans le Ichijo Yoketsu du supérieur des moines Genshin*,
on lit : "Partout au Japon, à la cour comme à
la campagne, dans les régions proches comme éloignées,
tous, moines, laïcs, nobles et roturiers, peuvent parvenir à
la bodhéité grâce à l'enseignement
parfait*,
tous devraient donc avoir foi en la doctrine du Véhicule
unique." De nombreux maîtres de notre époque se sont laissés
tromper par l'introduction de l'ouvrage de Genshin* Ojo yoshu (L'Essentiel pour renaître dans la Terre pure), qui les a conduits à perdre le véritable
esprit de recherche. Ils se sont détournés du Sutra
du Lotus pour aller vers les enseignements
provisoires liés au culte d'Amida. Toutes les femmes du Japon ont été abusées
par des moines comme Shandao en Chine, ou Genshin*, Eikan et Honen au Japon, si bien que pas une d'elles dans le pays entier ne récite Namu Myoho Renge Kyo, [l'invocation]
qu'elles devraient pourtant révérer plus que tout. Elles
ne récitent que Namu Amida
Butsu une fois, dix fois, cent mille milliards de fois, trente mille
ou cent mille fois par jour.
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