Dans un pays où il
a été propagé, il faut réfuter le Mahayana
provisoire*
en exposant le Mahayana
définitif*
qui permit au Grand-maître Zhiyi*
de remporter la victoire sur les trois écoles de Chine du Sud et
les sept écoles de Chine du Nord.
Encouragements
à une personne malade (13e
décembre 1264, à Nanjo Hyoe Shichiro)
Grand-maître sage Tiantai
dashi. Bien avant d'avoir obtenu ces honneurs, il réfuta,
non seulement les théories de divers moines lettrés et maîtres
ayant vécu pendant plus de cinq cents ans auparavant en Chine,
mais aussi la doctrine de maîtres apparus pendant mille ans en Inde.
Cela eut pour effet de faire s'élever contre lui une nuée
de sages du Sud et du Nord [de la Chine] et de faire briller les personnes
de mérite, à l'est et à l'ouest, comme une constellation.
Le
savant maître Chan-wou-wei (Kamakura,
1270 à Joken-bo et Gijo-bo)
Le même
processus se produisit au sein du même du bouddhisme. Introduit
en Chine durant l'ère Yung-ping [58-75] sous la dynastie des Han
postérieurs, le bouddhisme remplaça peu à peu, comme
doctrine officielle du pays, les enseignements confucianistes et taoïstes.
Mais des schismes se créèrent au sein de la doctrine orthodoxe,
aboutissant à ce que l'on appela les trois
écoles du Sud et les sept écoles du Nord, qui poussèrent
ici et là comme des orchidées ou des chrysanthèmes.
Sous les dynasties Chen
et Shui, cependant, le Grand-maître
Zhiyi*
triompha de ces diverses écoles pour rendre au bouddhisme son but
originel, celui de sauver tous les êtres vivants.
[...] Les maîtres des
trois écoles bouddhiques
du Sud et des sept écoles
du Nord, en Chine, de même que les innombrables autres érudits
de Chine, considéraient tous Zhiyi*
avec ressentiment et animosité.
[...] A l'époque du
Dharma formel, seul le Grand-maître
Zhiyi*
comprit et exposa le sens du Sutra du Lotus et des autres sutras.
Cela lui valut d'être haï par les autres maîtres bouddhistes
[de Chine] du Nord aussi bien que
du Sud, mais les deux souverains
sages, [l'empereur Wen de la dynastie Chen
et l'empereur Yang des Shui],
assistèrent en personne à un débat au cours duquel
il établit le bien-fondé de ses vues.
[...] Sans Nichiren, qui pourrait
aider les prophéties du Bouddha concernant le Pratiquant du Sutra
du Lotus à se réaliser ? Les trois
écoles [en Chine] du Sud, les sept
écoles du Nord, ainsi que les sept
grands temples [de Nara au Japon], furent les ennemis du Sutra
du Lotus à l'époque du Dharma
formel.
[...] Zhiyi*
déclare : "Dans la période du Dharma
formel, les trois écoles
du Sud et les sept écoles du Nord de la Chine sont les ennemies
du Sutra du Lotus."
[...] Le Grand-maître Zhiyi
[fut lui aussi attaqué par] les trois
écoles du Sud et les sept écoles du Nord ; plus tard
au Japon, Tokuichi, moine de l'école
Hosso, lui reprocha "d'avoir
utilisé sa langue de trois pouces pour détruire le corps
de cinq shaku" du Bouddha (réf.).
Traité
pour ouvrir les yeux (Sado,
février 1272 à Shijo Kingo)
Mais où
dans ce Sutra peut-on trouver un passage qui établisse de façon
certaine l'inclusion mutuelle des dix mondres-états (jikkai gogu),
les mille domaines d'existence et ichinen
sanzen ? Même
dans le deuxième chapitre du Sutra du Lotus nous lisons : "Le Bouddha a éliminé tous les aspects maléfiques
de la vie." Ni le Hokke Ron
de Vasubandhu, ni le Hosho
Ron*
écrit par le bodhisattva Saramati
ne font la moindre allusion à l'inclusion
mutuelle des dix mondes-états.
Et aucun texte, des grands-maîtres bouddhistes de la Chine du
Nord et du Sud ou des moines des sept
temples du Japon n'expose ce principe.
[...] Après la venue
de Zhiyi*
et de Saicho, de nombreux bouddhistes
connurent le principe d'ichinen
sanzen grâce à l'enseignement de ces deux sages.
Parmi eux se trouvaient Jiaxiang
de l'école Sanron ; plus de
cent moines des trois écoles
du Sud et des sept écoles du Nord, Fazang et Qingliang
de l'école Kegon, Xuanzang
et Cien de l'école Hosso ; Shubhakarasimha*,
Vajrabodhi*
et Amoghavajra*
de l'école Shingon ; et Dao-xuan
de l'école Ritsu.
Le
véritable objet de vénération (Sado,
avril 1273 à Toki Jonin)
Je le répète
donc, être né à l'époque du Dharma correct et du Dharma formel n'aurait eu aucun sens puisque ni ceux qui étudiaient
les doctrines des trois écoles
du Sud ou des sept écoles
du Nord de la rivière Yangzi, ni ceux qui appartenaient aux écoles
Kegon, Shingon
ou à d'autres, ne croyaient
au Sutra du Lotus.
Sur les prédictions
du Bouddha (Sado,
11 mai 1273 aux croyants)
Dans un lointain
passé, le bodhisattva Fukyo
fut attaqué à coups de bâton et de pierres. Zhu
Daosheng fut exilé dans une montagne du Su-thou, le moine Fadao
eut le visage marqué au fer rouge, et Aryasinha
fut décapité. Le Grand-maître Zhiyi*
fut en butte à l'hostilité des trois
écoles du Sud et des sept
écoles du Nord.
La Pratique telle
que le Bouddha l'Enseigne (mai
1273 à
plusieurs disciples)
Zhu
Daosheng fut banni sur les montagnes de Su-thou, le moine Fa-zu
fut assassiné, le Maître
du Tripitaka, Fadao, eut le
visage marqué au fer rouge et le Maître du Dharma Hui-yuan
fut réprimandé et inculpé. Le Grand-maître
Zhiyi*
dut affronter en débat les dix
Maîtres de la Chine du Sud et du Nord, et le Grand-maître
Saicho réfuta les conceptions
erronées des six écoles
de Nara.
[...] Quelque cinq cents ans après
le début de l'époque du Dharma
formel, le Grand-maître Zhiyi*
apparut en Chine et réfuta les principes erronés des écoles
du Nord et du Sud afin d'établir l'enseignement correct. Sur le
plan de l'étude doctrinale, il élabora le principe des cinq
périodes, et sur le plan des pratiques de méditation-samadhi,
il forgea le concept d'ichinen
sanzen.
Réponse au seigneur
Hakiri Saburo (Sado,
3 août 1273 à Hakiri Sanenaga)
Les maîtres des trois
écoles du Sud et des sept écoles du Nord de Chine
ne connaissaient pas les comparaisons
qui illustrent la supériorité des enseignements essentiels
(honjaku no roppi)
et étaient apparemment troublés par la profondeur des métaphores
des sutras.
[...] Les maîtres des trois écoles
du Nord et sept écoles du Sud ont médit du Grand-maître
Zhiyi*,
mais comme les deux souverains des dynasties Chen
(557 - 589) et Shui
(581 - 618) le vénéraient, le peuple ne l'accabla
pas de sa haine.
Shinkoku-o
(Minobu, février 1275)
Au cours des
cinq dynasties qui suivirent, Wei
(220 - 265), Jin (265 - 420), Qi (479 - 502), Song (420 - 479) et Liang
(502 - 557), des polémiques s'élevèrent, au sein
du bouddhisme, entre les écoles du Mahayana
et celles du Hinayana, selon qu'elles
s'appuyaient sur les sutras provisoires ou sur les sutras définitifs,
sur les enseignements exotériques ou sur l'enseignement ésotérique,
et il devint impossible de déterminer ce qui était correct.
Par conséquent, nombreux furent ceux qui nourrirent des doutes,
depuis l'empereur et les personnes de haut rang jusqu'aux gens de condition
modeste. Le bouddhisme se scinda ainsi en dix branches distinctes que
l'on appelle les Trois Écoles de la Chine du Sud
et les Sept Écoles de la Chine du Nord. Les écoles
du Sud divisaient respectivement les enseignements du Bouddha
en trois périodes, quatre périodes et cinq périodes ; tandis qu'au Nord on trouvait l'école des cinq périodes ; l'école des deux enseignements qui distingue entre formulation
complète et formulation incomplète ; l'école des quatre
enseignements ; l'école des cinq enseignements ; l'école des
six enseignements ; l'école qui divise le Mahayana
en deux catégories ; et enfin, l'école de "la voix unique".
Ainsi, chacune de ces écoles défendit ses propres principes
et développa des notions en apparence aussi différentes
que l'eau du feu. Pourtant, essentiellement, leur perspective était
la même.
[...] Dans les vingt volumes que constituent ses deux ouvrages Hokke
Gengi et Hokke Mongu*,
Zhiyi*
a comparé tous les autres sutras à des rivières et
le Sutra du Lotus au grand océan. Il a démontré
que l'eau de tous les enseignements bouddhiques de tous les mondes des
dix directions, sans qu'une
seule goutte en soit perdue, coule dans cette mer immense de Myoho Renge
Kyo. De plus, il étudia toutes les doctrines des grands maîtres
de l'Inde sans omettre un seul point, ainsi que les doctrines des Dix
Maîtres du Sud et du Nord de la Chine, en réfutant ce qu'il
y avait à réfuter et en se servant de ce qui était
utilisable. [...] C'est pourquoi le Grand-maître Ji-zang,
de l'école Sanron dans une
de ses lettres, exhorta des centaines de maîtres et de bienfaiteurs
des écoles du Sud et du Nord de la Chineà assister aux cours
du Grand-maître Zhiyi*
sur les sutras. "Ce qui ne se produit qu'une fois tous les mille
ans, ce qui ne se produit qu'une fois tous les cinq cents ans se produit
concrètement aujourd'hui", écrivit-il dans cette exhortation.
[...] Quand le Grand-maître Zhiyi*
réfuta publiquement les maîtres des autres écoles
du Sud et du Nord, ces enseignements du Shingon
n'avaient pas encore été introduits en Chine ; et, lorsque
le Grand-maître Saicho vainquit
les maîtres des Six Écoles au Japon, il ne fut plus question de
la doctrine Shingon.
[...] Mais tout cela n'est rien comparé aux accusations malveillantes
formulées par Kukai*.
Il qualifie de voleurs Fa-zang de
l'école Kegon, Jizang,
de l'école Sanron, Xuanzang
de l'école Hosso, Zhiyi*,
aussi bien que les maîtres des écoles du Nord et du Sud de
la Chine, en fait, tous les lettrés et les maîtres qui vécurent
depuis l'introduction du bouddhisme en Chine, sous la dynastie
des Han postérieurs.
[...] Fa-yun du temple Guang-zhi-si
et les dix moines éminents (note) des
trois écoles de la Chine
du Sud et des sept écoles de la Chine du Nord, ont eux aussi suivi
d'autres sutras que le Sutra du Lotus.
[...] Et ceux qui révèrent le Sutra
du Nirvana sont le bodhisattva Kasho
Doji, les cinquante-deux sortes d'êtres, le savant maître
Dharmakshema. Fa-yun
du temple Guang-zhi-si et les dix moines éminents (note) des
trois écoles de la Chine
du Sud et des sept écoles de la Chine du Nord, ont eux
aussi suivi d'autres sutras que le Sutra du Lotus.
Le choix en fonction
du temps (Minobu,
10 juin 1275 ; adressé à Yui)
Seul le Sutra
du Nirvana contient des passages ressemblant au Sutra du
Lotus. C'est ce qui incita les maîtres
bouddhistes précédant Zhiyi*,
aussi bien en Chine du Nord qu'en Chine du Sud, à déclarer
à tort que le Sutra du Lotus était inférieur
au Sutra du Nirvana.
[...] Ainsi, la récolte d'automne est terminée, elle a été
engrangée pour l'hiver [où ce Sutra
du Nirvana est exposé], et il ne reste plus que quelques
glanes à récolter." Ce passage du Sutra
du Nirvana indique donc bien qu'il est inférieur au Sutra
du Lotus.
Les passages cités plus haut [des sutras du Lotus et du
Nirvana] sont parfaitement
explicites. Pourtant, même les grands lettrés des écoles
du nord et du sud [de la Chine] se sont trompés sur ce point ; ceux
qui les étudient par la suite devraient donc les lire avec la plus
grande attention.
[...] Avant lui [Zhiyi*],
des milliers et des milliers de sages avaient défendu des opinions
diverses concernant les enseignements exposés par le Bouddha de
son vivant, mais, dans l'ensemble, ils s'étaient regroupés
en dix écoles ou traditions, les Trois
écoles [de la Chine] du Sud et les Sept écoles [de la
Chine] du nord. L'une d'elles était prééminente.
C'était la troisième des trois
écoles du Sud, la doctrine du Maître du Dharma Fayun,
du temple Guang-zhe-si.
[...] Fayun était par nature
d'une grande sagesse. Non seulement avait-il étudié sous
la direction de grands maîtres tels que Huiguan,
Huiyen, Sengrou
et Huici, mais il avait réfuté
les doctrines de plusieurs maîtres des écoles
du Nord et du Sud, et vivait à la montagne, retiré dans
une forêt où il se consacrait à l'étude du
Sutra du Lotus, du Sutra
du Nirvana et du Sutra
Kegon*.
[...] Zhiyi*
se demanda que faire. Il sentit qu'il ne pouvait continuer à se
taire. Il déclara ouvertement que Fayun, du temple Guang-zhe-si,
pour avoir commis des offenses
au Dharma correct, était tombé en enfer. En entendant cela,
les maîtres bouddhistes du Nord et du Sud se levèrent comme
des frelons en colère et fondirent sur Zhiyi*
comme une nuée de corbeaux. Certains voulaient lui briser la tête,
d'autres l'exiler à l'étranger. En apprenant cela, le souverain
de la dynastie Chen convoqua plusieurs
maîtres bouddhistes du Nord et du Sud et leur ordonna de débattre
avec Zhiyi*
en sa présence.
[...] En résumé, les maîtres du nord et du sud [de
la Chine, tels que Fayun qui précéda Zhiyi*]
donnaient la première place au Sutra
Kegon*,
la deuxième au Sutra
du Nirvana et la troisième au Sutra du Lotus.
Le Grand-maître Zhiyi*
avait établi que le Sutra du Lotus était le sutra
le plus élevé, que le Sutra
du Nirvana venait ensuite et, en troisième lieu, le Sutra
Kegon*.
[...] La compréhension correcte de ces enseignements était
visiblement sur le point de se perdre, et les erreurs et les hérésies
communément admises étaient plus graves encore que celles
des écoles du Nord et du Sud [en Chine] aux époques antérieures
aux dynasties Chen
et Shui.
[...] Mais les déclarations de Kukai*
sont certainement encore plus fausses que les théories des moines
du nord et du sud de la Chine, qui prétendaient que, comparé
au Sutra du Nirvana,
le Sutra du Lotus était erroné.
[...] En Chine, au temps de l'empereur Chen,
le Grand-maître Zhiyi*
remporta la victoire au cours d'un débat l'opposant aux maîtres
des écoles du Nord et du
Sud, et il fut honoré du titre de Grand-maître
de son vivant.
[...] Mais, pour ce qui est de l'enseignement du Mahayana
définitif*
du Sutra du Lotus, ils n'avaient fait que l'effleurer rapidement,
en dissimulant sa signification profonde, ou en n'en donnant qu'une explication
superficielle, sans mentionner les différences entre les enseignements
du début, du milieu et de la fin de la vie du Bouddha. Tantôt
ils avaient décrit l'enseignement
théorique*
mais pas l'enseignement essentiel*,
tantôt ils avaient bien distingué entre les enseignements
théorique*
et essentiel*,
mais pas défini kanjin.
[Quand le Grand-maître Zhiyi*
exposa ce point de vue] les millions de disciples des dix
écoles bouddhiques, les trois [de la Chine] du sud et les sept
[de la Chine] du nord, éclatèrent tous d'un même rire
sarcastique
Traité
sur la dette de reconnaissance (Minobu,
le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)
On pourrait
croire que les Grands Maîtres Zhiyi*
et Saicho ont été
des pratiquants du Sutra du Lotus, mais ils n'ont pas subi des
persécutions aussi sévères que le Bouddha de son
vivant. Ils n'ont rencontré que de petites oppositions, [Zhiyi*]
de la part des Trois Écoles du Sud et des Sept Écoles du Nord, et [Saicho]
de la part des Sept Temples principaux
de Nara. Ni l'un ni l'autre n'ont subi l'hostilité du gouvernement,
n'ont été attaqués par des gens du peuple à
coups de sabre ou calomniés par le pays entier.
La protection
de Bonten et de Taishaku (Minobu,
15 mai 1277 à Nanjo Tokimitsu)
Cette théorie,
selon laquelle le Sutra du Lotus serait destiné aux personnes
des deux véhicules et non aux
bodhisattvas, fut exposée en Chine avant l'apparition de Zhiyi*
par [dix maîtres éminents] les représentants des trois
écoles du Sud et des sept écoles du Nord. Mais Zhiyi*
réfuta définitivement cette idée, de sorte qu'elle
n'a plus cours aujourd'hui.
[...] Le roi Ajatashatru et le roi
Ashoka furent d'abord de mauvais
souverains. Mais ils tinrent compte, le premier des conseils de son premier
ministre Jivaka, le second, des
suggestions du vénérable Yasha.
Et tous deux passèrent à la postérité comme
des souverains sages. De même, l'empereur de la dynastie Chen,
qui écarta les trois écoles
du Sud et les sept écoles du Nord, et s'appuya sur le Maître
du Dharma Zhiyi*,
et l'empereur Kammu, qui préféra
le Maître du Dharma Saicho
aux moines éminents des six écoles,
sont, de nos jours encore, respectés pour leur sagesse.
Parvenir directement
à la bodhéité grâce au Sutra du Lotus (Minobu,
mars 1277 ? )
L'école
Kegon eut ses débuts dans
l'enseignement des différents maîtres de la Chine du Nord
et du Sud avant la venue de Zhiyi.
Ces maîtres ont déclaré que le Sutra
Kegon*
était supérieur au Sutra du Lotus, mais, à
l'époque, ils ne se désignaient pas eux-mêmes comme
l'école Kegon.
[...] Les doctrines fallacieuses des moines de l'école Shoron
ont prévalu pendant plus de cent ans, mais, par la suite, elles
furent réfutées ; et les principes erronés des maîtres
bouddhistes de la Chine du Nord et de la Chine du Sud, après avoir
été acceptés pendant plus de trois cents ans, furent
également réfutés.
Lettre à Shomitsu-bo
(Minobu,
1277 à Shomitsu-bo)
Ce moine,
Zhiyi*,
déclara que les maîtres bouddhistes inversaient totalement
l'ordre de priorité. Le souverain de la dynastie Chen,
pour clarifier ce point, convoqua un groupe de plus de cent personnes
parmi lesquelles les maîtres les plus éminents des dix écoles
de la Chine du Nord et du Sud : l'administrateur des moines Huiheng,
le supérieur des moines Huiguang,
le maître du Dharma Fasui et
d'autres, pour débattre avec le Grand-maître Zhiyi*.
Le corps et l'esprit
des simples mortels (Minobu,
à un disciple. Fraguement)
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