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Extraits de gosho sur |
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Encho (Jakko) |
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Quand Kukai*,
au Japon, établit une évaluation théorique des enseignements
du Shingon, influencé par
l'école Kegon, il classa le Sutra Kegon* au neuvième niveau d'avolution et] le Sutra du Lotus au huitième
niveau. Mais lorsqu'il enseigna les pratiques et cérémonies
à ses disciples Jitte, Shinga, Encho*, Kojo* et les autres, il plaça le Sutra du Lotus au centre, au-dessus
des deux mondes [de la Matrice et du Diamant, à l'instar de Shubhakarasimha* et Amoghavajra*]. Zhiyi* et Saicho* ont subi des persécutions et suscité haine et jalousie,
rien que pour avoir propagé "Une pensée - trois mille"
(ichinen sanzen) théorique
de l'enseignement provisoire.
Au Japon, cet enseignement fut propagé et transmis successivement
par Saicho*, Gishin*, Encho*, Ennin* et d'autres. Parmi les nombreux disciples du Grand-maître* Ryogen*,
dix-huitième patriarche de l'école Tendai,
les quatre principaux furent Kaku'un, Genshin*, Soga et Zenyu.
A l'époque, cette école dispensait deux sortes d'enseignement
: le révérend Kaku'un transmettait la doctrine, et
le moine Genshin* se consacrait aux pratiques de méditation.
La doctrine est comparable à la lune, et la pratique au soleil.
Les études doctrinales sont superficielles, alors que les pratiques
de méditation sont profondes. Les enseignements exposés
par Kaku'un étaient donc
étendus mais superficiels, alors que les enseignements de Genshin* étaient limités mais profonds. Durant le
règne de l’empereur Montoku, le Vénérable Enchin (Grand-maître* Chisho) se rendit dans la
Chine des Tang. Après
y avoir suivi les deux écoles de bouddhisme du Tiantai et du Shingon, il revint au Japon
en 858 (2e année de l’ère de Tenet’an). Le Vénérable Enchin maîtrisait non seulement
les bouddhismes Hokke et Shingon,
sous la conduite de Gishin (Premier
Grand-patriarche du Mont Hiei), d’Encho*, deuxième
Grand-patriarche du Mont Hiei, de Kojo*,
et d’Ennin*, troisième
Grand-patriarche, ainsi
que la doctrine Shingon du temple To-ji. Les maîtres, en Chine, avaient à cet égard diverses
opinions mais, dans son coeur, Saicho* était certain que
l'enseignement du Sutra du Lotus était supérieur
au Shingon. C'est pourquoi il
n'utilisa jamais le terme "école" pour se référer
au Shingon, parlant seulement
des "pratiques shikan et
"paroles véritables" de l'école Tendai".
Il décida que, chaque année, seraient ordonnés
deux novices qui devraient étudier pendant douze ans au Mont Hiei. De plus, il obtint que fut promulgué un édit
impérial désignant le Sutra du Lotus, le Sutra Konkomyo* et
le Sutra Ninno* comme
les trois sutras destinés à assurer la protection et la
prospérité du pays, et décrétant qu'ils
devaient être lus et récités au Shikan-in. Cet édit
poursuivait en les comparant aux trois trésors de la maison impériale,
de toute éternité les trésors les plus précieux
du Japon, les bijoux sacrés, le sabre sacré et le miroir
sacré. Après la mort de Saicho*,
le premier patriarche de l'école Tendai au Mont Hiei, Gishin*,
et le deuxième patriarche, Encho*,
prolongèrent cet enseignement sans le dénaturer. Question : Oseriez-vous donc suggérer que les trois Grands-maîtres* mentionnés plus haut
furent des opposants au Dharma ? Encho*,
le deuxième supérieur du Mont Hiei, Kojo* administrateur principal* du temple, An'ne*,
le moine Eryo, le supérieur
des moines, Annen, l'administrateur Jokan ; le moine Kaku'un ; le respectable moine Genshin* et plusieurs centaines d'autres de l'école Tendai,
ainsi que plusieurs centaines de disciples de Kukai*,
au nombre desquels Jitsue, Shinzei et Shinga, ainsi que les autres
Grands-maîtres* et moines vertueux des huit et dix écoles, apparurent
tous, les uns après les autres, comme autant de soleils, de lunes
et d'étoiles. Au cours de quatre cents ans et plus, pas un seul
de ces hommes n'a jamais mis en doute l'enseignement des trois Grands-maîtres* que vous avez mentionnés
plus haut. Sur quelle sorte de sagesse vous appuyez-vous vous-même
pour avoir l'audace de les critiquer ? Si seulement le Grand-maître* Saicho* avait encore été en vie, il aurait certainement réfuté
ces erreurs. Mais d'où vient que ses disciples Gishin*, Encho*, Ennin* et Enchin n'aient jamais remis
en question la doctrine de Kukai ? Ce fut là un grand malheur pour le monde ! Ennin* se rendit en Chine au cours de la cinquième année de l'ère
de Jowa (838) et y passa dix ans à étudier la doctrine
des écoles Tiantai et Shingon. Pour ce qui est des
mérites relatifs du Sutra du Lotus et du Sutra Vairocana*, Faxian, Yuanzheng et d'autres
encore, huit maîtres shingon au total, lui enseignèrent que le Sutra du Lotus et
le Sutra Vairocana* étaient
équivalents d'un point de vue théorique mais que le second
était supérieur du point de vue de la pratique. Il étudia
aussi sous la direction de Zhiyuan, Guanxiu et Wei-Juan,
de l'école Tiantai, et
de ceux-ci il apprit que le Sutra Vairocana* entrait
dans la catégorie des sutras Hodo* (inférieurs
au Sutra du Lotus). Enchin (Chisho Daishi), originaire de Sanuki, entra au Mont Hiei en 828, à l’âge de 14 ans, et devint un disciple
de Maître Gishin*,
un disciple de Saicho* qui était originaire de Sagami. Enchin avait
aussi voyagé en Chine avec son maître. Au Japon, Enchin étudia les enseignements de six
écoles, y compris les écoles Sanron et Hosso, en plus des enseignements
de l’école du Sutra du Lotus (Hokkeshu)
et de l’école Shingon auprès de Maître Gishin*, d'Ennin*,
d’Encho* et de Kojo*,
disciple de Saicho*. Le Grand-maître* Saicho* eut un disciple du nom d'Ennin*,
plus tard connu sous le nom de Grand-maître* Jikaku Daishi.
Ce dernier se rendit en Chine dans la 5e année de l'ère
Jowa [838] et revint au Japon dans la 14e année de la même
ère [847]. Pendant cette décennie, il étudia à
la fois les doctrines du Shingon et du Tendai. Au Japon, il
avait étudié en profondeur les doctrines Tendai et Shingon sous la direction
des Grands-maîtres Saicho*, Gishin* et Encho*.
De plus, durant les dix années de son séjour en Chine,
il étudia le Shingon sous
la direction de huit maîtres
éminents et le Tendai sous la direction de Zongjui, Zhi-yuan et d'autres. De retour
au Japon, il déclara que les écoles Tendai et Shingon correspondaient toutes
deux à la saveur du ghee,
et que les sutras de ces deux écoles étaient également
profonds et ésotériques. Cette déclaration fut
officialisée par un édit impérial. Après
lui, il y eut Enchin, connu plus
tard sous le nom de Grand-maître* Chisho Daishi. Avant de se rendre en Chine, il avait été disciple de
l'éminent moine Gishin*.
Au Japon, il avait étudié les enseignements du Tendai et du Shingon sous la direction
de Gishin*, Encho*, Ennin* et d'autres. De plus, il partit pour la Chine dans la 3e année
de l'ère Ninka [853], et en revint dans la 1ère année
de l'ère Jogan [859]. Au cours des sept années qu'il passa
en Chine, il fit une étude approfondie des deux enseignements
du Tendai et du Shingon sous la direction d'hommes tels que Faxian et Liang-xu. |
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