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Extraits de gosho sur |
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animalité
- bestialité distinct d'animal (règne animal) |
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Il
y est dit encore : "Il y a trois degrés dans le meurtre : mineur,
moyen et majeur. Le degré mineur correspond au meurtre des animaux,
du plus petit comme la fourmi jusqu'au plus gros. Seul le meurtre d'un
bodhisattva qui a délibérément choisi de naître
en tant qu'animal est exclu de cette catégorie. En commettant un
meurtre de ce genre, on tombe dans les voies de l'enfer,
des esprits faméliques*
ou des animaux, où l’on subit inévitablement
les rétributions qu'entraîne ce genre d'action. Pourquoi
cela ? Parce que même les animaux possèdent les racines
du bien, aussi insignifiantes soient-elles. C'est pourquoi une personne
qui tue de telles créatures doit subir la pleine rétribution
de son offense. Le degré
moyen est constitué par le meurtre d'une personne, depuis un simple
mortel jusqu'à un anagamin.
Un tel meurtre aura pour conséquence d'entraîner celui qui
le commet dans les voies de l'enfer, des esprits
faméliques*
ou des animaux où il subira inévitablement
les souffrances propres au degré moyen. C'est pourquoi
il est dit dans le Sutra du Lotus : "Ceux qui, avec un coeur
pur, croient en cette doctrine et la respectent, sans céder au
doute ou à la confusion, ne tomberont pas dans les états
d'enfer, des esprits
faméiques ou d'animalité, mais renaîtront
en présence des bouddhas
des dix directions."(réf.)
Il faut avoir une foi totale dans le Sutra du Lotus et
s'attendre à renaître en présence des bouddhas. Tantôt
nous suffoquons au coeur des flammes de l'enfer
de la brûlure ardente ou de la grande chaleur dévorante
(note) ; tantôt nous gelons
dans la glace de l'enfer du lotus rouge sang ou du grand lotus rouge sang.
Tantôt nous devons endurer la torture de la faim et de la soif dans
le monde-état de l'avidité,
passant cinq cents vies sans même pouvoir entendre prononcer le
nom d'un aliment ou d'une boisson. Tantôt nous éprouvons
la souffrance d'être blessés et tués dans le monde-état
de l'animalité,
nous subissons les blessures et les meurtres qui sont le lot d'un monde
où les petits sont avalés par les grands, où les
courts sont engloutis par les longs. Tantôt nous sommes confrontés
aux querelles et aux conflits du monde-état
des asuras ; tantôt nous
naissons en tant qu'êtres humains
et sommes en proie aux huit souffrances que sont naître et vieillir,
tomber malade et mourir, souffrir de devoir quitter ceux que nous aimons
et rencontrer ceux que nous haïssons, éprouver la douleur
de ne pas obtenir ce que nous désirons, et endurer les peines engendrées
par les cinq agrégats du
corps et de l'esprit.
Certains laïcs
n'adressent pas de prières pour le repos de leurs père et
mère défunts, tombés dans les souffrances insupportables
de l'enfer, de l'avidité,
et de l'animalité. Eux-mêmes possèdent
en abondance vêtements, boisson et nourriture, des troupeaux de
vaches et de chevaux, quantité de serviteurs, et ne pensent qu'à
jouir de leurs biens à leur guise. Quand le Sutra
dit (réf.)
: La fille du Roi-Dragon... atteignit
la bodhéité, il indique que le monde de l'animalité
comporte les dix mondes-états. Quelquefois,
ils [les trois groupes de disciples de Shakyamuni] se trouvèrent
dans les sept enfers principaux, ou moins fréquemment dans les
cent et quelques autres enfers. En de très rares occasions, ils
obtinrent des vies dominées par l'avidité,
l'animalité ou asura,
et durent attendre des myriades de kalpa
pour pouvoir renaître en tant qu'êtres humains dans des vies
dominées par les mondes-états
des Hommes et du Ciel.
Par conséquent,
quand on a récité une fois Myoho Renge
Kyo, par ce seul son, on fait jaillir et apparaître l'état
de bouddha de tous les bouddhas, de tous les dharmas,
de tous les bodhisattvas, de tous les auditeurs-shravakas ; de toutes les
divinités telles que Bonten,
Taishaku,
et le roi Yama, Nitten,
Gatten, des myriades d'étoiles,
des divinités célestes aussi bien que terrestres, et de
tous les êtres humains dans les mondes-états
d'enfer, d'avidité,
d'animalité, d'asura,
d'humanité et de bonheur
divin aussi bien que l'état de bouddha de tous les autres êtres
vivants. Le Sutra enseigne
que les femmes, les hommes mauvais, et ceux qui appartiennent aux mondes
de l'animalité et de l'enfer - en fait, tous les êtres des dix
mondes-états - peuvent atteindre la bodhéité. Imaginez qu'un
lion ait cent lionceaux. Si le roi lion voit ses lionceaux attaqués
par d'autres bêtes sauvages, ou par des oiseaux de proie, il rugit ; les cent lionceaux se sentent alors rassurés, et la tête
des autres animaux sauvages ou des oiseaux de proie se brise en sept
morceaux. Le Sutra du Lotus est comme le roi lion qui règne
sur tous les autres animaux. Une femme qui a confiance dans le roi lion
du Sutra du Lotus n'a plus besoin d'avoir peur des monstres de
l'enfer, de l'avidité
et de l'animalité. Nous,
êtres vivants, en transmigrant dans les six
voies du monde des trois plans,
nous naissons tantôt dans le monde-état
du Ciel, tantôt dans le monde-état
d'Hommes, tantôt dans les mondes-états d'enfer,
des esprits affamés et des
animaux. Ainsi, nous sommes nés dans d'innombrables
pays où nous avons connu des souffrances et des joies sans nombre,
mais pas une seule fois encore nous ne somme nés dans un pays qui
respecte le Sutra du Lotus. Partout, les
épidémies se succéderont, et le pays se changera
en état d'enfer. La guerre y éclatera, et il deviendra le
domaine des ashuras. Ignorant leur
lien de parenté, frères et sœurs se prendront mutuellement
pour mari et femme, et le pays deviendra le domaine de l'animalité.
En pareil cas, ce n'est pas après la mort que l'on tombe dans les trois mauvaises voies, mais,
de son vivant, on voit tomber le pays dans lequel on vit dans les quatre
états les plus bas. L'enfer
est une effroyable demeure en flammes et l'avidité un état misérable dans lequel les esprits affamés
dévorent leurs propres enfants. Le monde-état
d'asura est une guerre perpétuelle
et l'animalité consiste à s'entretuer. Toutefois,
nous, simples mortels, sommes depuis longtemps sous l'emprise du Démon
du sixième Ciel. Il nous a gardés prisonniers des mondes-états
d'enfer, des esprits
faméliques*
et des animaux, sans un instant de répit, jour
et nuit, nous sommes torturés par les gardiens de l'enfer. Mais si, d'une façon ou d'une autre, nous parvenons
à nous placer sous la protection du Sutra du Lotus, le
Bouddha Shakyamuni et les bouddhas
des dix directions nous traiteront comme leurs enfants, et même
les divinités célestes Bonten
et Taishaku auront peur de s'approcher
de nous. |
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