|   | Extraits de gosho sur |   |   | 
| Vishnu | |||
| Les brahmanistes ont critiqué le Bouddha en disant  : "Vous n'êtes qu'un 
          ignorant vivant à la fin du kalpa 
          de formation et au début du kalpa 
          de continuité,  alors que les fondateurs de nos doctrines 
          furent des sages des temps anciens,  les deux divinités brahmaniques        [Shiva et Vishnu] et les trois 
          ascètes." Néanmoins,  pour finir,  les 95 écoles 
          non bouddhiques furent réfutées. En étudiant les huit écoles du bouddhisme,  
          moi,  Nichiren,  j'ai découvert ceci : les écoles Hosso, Kegon et Sanron,  
          s'appuyant sur des sutras de l'enseignement 
          provisoire,  prétendent qu'ils sont identiques au Sutra de 
          l'enseignement véridique,  
          ou même que ce Sutra de l'enseignement 
          véridique est inférieur aux sutra des enseignements 
          provisoires. Ces erreurs flagrantes ont leur origine chez 
        les maîtres et les fondateurs de leurs doctrines. Les écoles Kusha et Jojitsu sont des cas à part (note)  et l'école Ritsu représente le niveau le plus bas de l'enseignement du Hinayana. Dans le trente-huitième volume du Sutra 
        du Nirvana,  il est écrit  : "A ce moment-là,  
        tous les brahmanes se sont 
        rendus auprès du roi Ajatashatru et lui ont dit  : "O Grand Roi,  il y a actuellement en ce monde 
        un homme d'une malfaisance sans pareille,  un moine appelé Gautama. 
        Tous les malfaiteurs du monde,  motivés par l'appât du gain 
        et des dons,  se sont rassemblés autour de lui et se sont mis 
        à le suivre. Ils ne commettent aucune bonne action mais,  en utilisant 
        des pouvoirs occultes,  ils attirent à eux des gens comme Mahakashyapa, Shariputra et Maudgalyayana." Ce passage 
        du Sutra du Nirvana rapporte les propos insultants que tenaient les adeptes du brahmanisme        à l'égard du Bouddha Shakyamuni parce qu'il réfutait 
        les enseignements des deux divinités [Shiva et Vishnu] et des trois 
        ascètes. Nous avons les enseignements non bouddhiques de l'Inde. Dans le brahmanisme,  nous trouvons 
        deux dieux : Shiva*  qui a trois yeux 
        et huit bras,  et Vishnu. On les 
        considère comme le père aimant et la mère bienveillante 
        de tous les êtres vivants et on leur donne également le titre 
        d'Honoré du Ciel et de souverain. De plus,  trois personnages, Kapila, Uluka et Rishabha,  sont appelés les trois 
        ascètes. Ces ascètes vivaient environ huit cents ans 
        avant l'époque du Bouddha. Les enseignements qu'ils exposèrent,  
        les quatre Veda,  comprennent soixante-mille 
      ouvrages. Les enseignements 
          des brahmanes datent d'environ 
          huit cents ans avant l'époque où vécut le Bouddha. 
          Tout d'abord centrés autour des deux divinités [Shiva et Vishnu] et des trois 
          ascètes,  ils finirent par se diviser en quatre-vingt-quinze 
          écoles. Parmi les autorités du brahmanisme se trouvaient 
          de nombreux sages et des personnes dotées de pouvoirs surnaturels,  
          mais aucun d'entre eux ne parvint à se libérer des souffrances 
          de la naissance et de la mort. De plus,  ceux qui suivirent leurs 
          enseignements finirent tous par tomber,  d'une manière ou d'une 
          autre,  dans les trois mauvaises 
      voies. Laissons de côté,  pour l'instant,  les enseignements non 
          bouddhiques exposés [par les brahmanes] en Inde. Mais les déclarations 
          de Kukai sont certainement encore 
          plus fausses que les théories des moines 
          du nord et du sud de la Chine,  qui prétendaient que,  comparé 
          au Sutra du Nirvana,  
          le Sutra du Lotus était erroné. Elles sont plus 
          outrancières que les assertions des adeptes du Kegon affirmant que,  comparé au Sutra 
          Kegon*,  
          le Sutra du Lotus représente les "branches". 
          Cela rappelle le Brahma-Grand-Arrogance qui,  en Inde,  s'était fait construire une chaire dont les quatre 
          pieds étaient sculptés à l'image des divinités Maheshvara, Narayana, Vishnu,  
          et du Bouddha Shakyamuni,  et qui,  juché sur cette chaire,  prêchait 
      des doctrines erronées. Les maladies des êtres 
          humains peuvent être divisées en deux grandes catégories. 
          La première est celle des maladies du corps. Ces maladies physiques 
          consistent en  : cent une maladies causées par le déséquilibre 
          de l'élément terre  ; cent une,  causées par le déséquilibre 
          de l'élément eau  ; cent une,  dues au déséquilibre 
          de l'élément feu,  et cent une,  dues au déséquilibre 
          de l'élément vent. Au total,  quatre cent quatre maladies (note)  . Les maladies de ce type 
          peuvent être guéries par les remèdes prescrits par 
          d'excellents médecins tels que Jisui, Rusui, Jivaka, Bian Que et d'autres. La deuxième 
          catégorie est celle des maladies de l'esprit. Elles sont dues 
          aux trois poisons et sont de 
          84000. Seul le Bouddha a le pouvoir de les guérir ; les deux divinités 
          brahmaniques [Shiva et Vishnu] 
      ou les trois ascètes  ne peuvent pas y parvenir,  et moins encore la science de Shennong et Huangdi. La seconde catégorie 
          est celle des maladies de l'esprit. Elles sont causées par les trois poisons et sont de 84000 sortes différentes. Même les deux divinités brahmaniques        [Shiva et Vishnu],  
          les trois ascètes,  ou 
          les Six maîtres non bouddhistes sont incapables de les guérir. Et les médicaments prescrits 
          par Shennong et Huangdi (note)  sont moins efficaces encore. Dans les maladies de l'esprit elles-mêmes,  
      il faut distinguer entre les moins graves et les très graves. "Les six Maîtres 
          de doctrine* non bouddhistes conservent les quatre Veda et les dix-huit principaux écrits enseignés et légués 
          par les deux divinités [Shiva et Vishnu] et les trois 
          ascètes il y a huit cents ans,  afin que les propos de leurs 
          maîtres soient transmis aux époques ultérieures. 
          Ne devrions-nous pas,  nous aussi,  consigner par écrit les divers 
          principes que,  pendant cinquante ans,  nous avons entendu le Bouddha 
          enseigner aux auditeurs-shravakas et aux grands bodhisattvas,  afin que ces enseignements deviennent les 
    yeux des êtres humains à l'avenir ? " | |||
| 
 | |||