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Extraits de gosho sur

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DICTIONNAIRE
 
Huiguo
 

Kukai* se rendit en Chine pendant l'ère Enryaku à la même époque que le Grand-maître* Saicho*(note). Il y étudia l'enseignement de l'école Shingon sous la direction de Huiguo du temple Qing-long-si. De retour au Japon, évaluant les mérites des enseignements exposés par Shakyamuni de son vivant, il déclara que les plus élevés étaient les enseignements de l'école Shingon, plaçant le Sutra Kegon* au deuxième rang, et, au troisième, le Sutra du Lotus.
[...] Examinons le sens de ce passage du Sutra. Les autres sutras ont leurs adeptes. Ainsi, le Sutra Kegon* est révéré par les bodhisattvas Fugen, Gedatsugatsu, Nagarjuna et Ashvaghosha, par le Grand-maître* Fa-zang, le maître Qingliang, l'impératrice Ze-tian (Tse-t'ien), le Précepteur Shinjo, l'administrateur de moines, Ryoben et l'empereur Shomu. Les sutras Jimmitsu* et Hannya* ont pour adeptes le bodhisattva Shogisho, le vénérable Subhuti, le Grand-maître* Jizang, l'éminent lettré Xuanzang, les empereurs Taizong et Gaozong, les moines Kanroku et Dosho et l'empereur Kotoku. Ceux qui croient dans le Sutra Vairocana*, de l'école Kegon, sont les bodhisattvas Kongosatta, Nagarjuna, Nagabodhi, le roi Satavahana, les Savant-maître* Shubhakarasimha* (Shan-wu-wei), Vajrabodhi* et Amoghavajra*, les empereurs Xuanzong et Taizong, le moine Huiguo et les Grands-maîtres Kukai* et Ennin*. Et ceux qui révèrent le Sutra du Nirvana sont le bodhisattva Kasho Doji, les cinquante-deux sortes d'êtres, le Savant-maître* Dharmakshema, Fa-yun du temple Guangzhe-si et les dix moines éminents (note) des trois écoles de la Chine du Sud et des sept écoles de la Chine du Nord, ont eux aussi suivi d'autres sutras que le Sutra du Lotus.
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

Maintenant, plus que jamais, je comprends que la Véritable intention des bouddhas Shakyamuni et Vairocana* était de placer le Sutra du Lotus au-dessus de tous les autres sutras. Quand Kukai*, fondateur de l'école Shingon au Japon, ainsi que Ennin* et Enchin, se rendirent en Chine [sous la dynastie Tang], Huiguo et Faxian leur léguèrent les principes erronés d'abord défendus par Shubhakarasimha*, Vajrabodhi* et Amoghavajra*.
La Guérison des Maladies Karmiques (Minobu, 3 novembre 1275, à Ota Jomyo)

Nous arrivons à présent à un disciple de l'administrateur des moines Gonso, du temple d'Iwabuchi, du nom de Kukai*, et qui fut connu plus tard sous le nom de Grand-maître* Kobo. Le douzième jour du cinquième mois de la vingt-troisième année de l'ère Enryaku (804), il partit pour la Chine. A son arrivée, il fit la connaissance du moine Huiguo, dont le maître appartenait à la troisième génération de la lignée Shingon, commencée par Shubhakarasimha* et Vajrabodhi. De Huiguo, il reçut la transmission des deux mandala du Shingon. Il rentra au Japon le vingt-deuxième jour du dixième mois de la deuxième année de l'ère de Daido (807).
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Question : Kukai* est originaire de l’île de Shiko. Il fut disciple de Gonso, Savant-maître* du temple Iwabuchi, dans la préfecture de Nara. Kukai* acquit une connaissance approfondie de six écoles, dont Sanron et Hosso. En mai 804, Kukai*, conformément aux ordres de l’empereur Kammu, partit en Chine (note) puis, selon les instructions de l’empereur Junso, il entra au temple Qing-lung où il étudia les enseignements du Shingon auprès de Maître Huiguo. On dit que Maître Huiguo était le moine de la septième génération après le bouddha Vairocana*(note). Bien que les moines aient changé, les enseignements du Shingon ont été transmis de génération en génération comme on verse de l’eau d’un récipient dans une autre. Bien que le récipient soit différent, l’eau qui a été transmise de Vairocana* à Vajrasattva, Nagabodhi, Vajrabodhi*, Amoghavajra*, Maître Huiguo et à Kukai* est la même. Après avoir terminé ses études avec Huiguo, Kukai* traversa la vaste étendue d’eaux et retourna au Japon.
Questions - réponses concernant l’objet de vénération (Minobu,  septembre 1278 à Joken-bo)

Ces deux Grands-maîtres étaient tous deux des sages éminents. Ils partirent en Chine la même année et y étudièrent l'un et l'autre les enseignements ésotériques du Shingon. Le Grand-maître* Saicho* eut pour maître, dans l'étude des deux mandala, le Savant-maître* Shunxiao. Le Grand-maître Kukai*, quant à lui, étudia les deux mandala avec pour maître le Savant-maître* Huiguo. Shunxiao et Huiguo étaient tous deux des disciples d'Amoghavajra*. Et le Maître du tripitaka, Amoghavajra* était le sixième disciple d'une lignée directement reliée au bouddha Vairocana*. Ainsi, tant pour la transmission qu'ils avaient reçue que pour leurs propres réalisations, les Grands-maîtres Saicho* et Kukai* étaient considérés par les personnes de leur temps comme le soleil et la lune.
Le principe de l'atteinte de la bodhéité sans changer d'apparence (Minobu, en 1280? , à Myoichinyo)

 

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