Sous le règne du trente-septième
souverain, l'empereur Kotoku,
les enseignements des écoles Sanron et Jojitsu furent introduits
au Japon par Kanroku, un moine
de Paekche. A la même époque,
le moine Dosho, après
avoir été en Chine, transmit les enseignements des écoles Hosso et Kusha.
[...] Le dix-neuvième jour du premier mois de la vingt et unième
année de l'ère Enryaku (802), l'empereur Kammu se rendit au temple du Mont Takao. Il invita plus de dix maîtres
des six écoles et des sept
grands temples de Nara : Zengi, Shoyu, Hoki, Chonin, Kengyoku, Ampuku,
Gonso*,
Shuen*,
Jikko, Gen'yo, Saiko, Dosho, Kosho
et Kambin à
venir débattre avec le Maître
du Dharma Saicho*.
Mais certains furent réduits au silence dès leur première
réplique, incapables d'en prononcer une deuxième ou une
troisième. Tous baissèrent la tête et joignirent
les mains en signe de respect.
[...] Les sutras Jimmitsu* et Hannya* ont pour adeptes le bodhisattva Shogisho,
le vénérable Subhuti,
le Grand-maître* Jizang,
l'éminent lettré Xuanzang,
les empereurs Taizong et Gaozong,
les moines Kanroku et Dosho et l'empereur Kotoku.
Le choix en
fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275
; adressé à Yui)
Quand le
moine Dosho (réf.) récita
le Sutra du Lotus dans un champ, d'innombrables tigres vinrent
le protéger. Il n'y a aucune raison pour que vous ne soyez pas
protégée de la même manière.
La suprématie
du Dharma (Minobu,
4 août 1275, à Oto, fille de Nichimyo)
Par la
suite, à l'époque du trente-septième souverain,
l'empereur Kotoku, l'administrateur des moines Kanroku introduisit
au Japon les écoles Sanron et Jojitsu, en provenance du
royaume de Silla. Et, à la même époque, le moine Dosho ramena de Chine les
doctrines des écoles Hosso et Kusha, et un moine appelé
le Précepteur Shinjo introduisit
l'école Kegon.
Lettre à
Myomitsu Shonin (Minobu,
le 5ème jour du 3ème mois intercalaire 1276 à Myomitsu)
Les adeptes des six
écoles et des sept temples
principaux ressentaient [à l'égard de Saicho*]
une haine de plus en plus intense. Mais, le dix-neuvième jour
du premier mois de la vingt et unième année de l'ère Enryaku (802), l'empereur Kammu se rendit au temple Takao-dera et invita quatorze moines éminents
- Zengi, Shoyu, Hoki, Chonin, Kengyoku, Ampuku, Gonso,
Chuen, Jiko, Gen'yo, Saiko, Dosho,
Kosho et Kambin - à venir débattre [dans ce temple] avec Saicho*.
[...] Ces quatorze hommes avaient,
par le passé, transmis les enseignements des divers patriarches
chinois et japonais de leur école respective, tels que Fazang et Shinjo de l'école Kegon, Jizang et Kanroku de l'école Sanron, Cien et Dosho de l'école Hosso, ou Daoxuan et Ganjin de l'école Ritsu.
Bien que les récipients contenant l'eau de la doctrine eussent
changé de génération en génération,
l'eau restait la même.
[...] On lit aussi dans ce même
ouvrage : "A cette époque, les maîtres des autres écoles
se convertirent tous à la doctrine de Kukai*,
se mirent à étudier le Shingon,
recherchèrent ses bienfaits, et le pratiquèrent. Dosho,
de l'école Sanron, Gennin,
de l'école Hosso, Doo,
de l'école Kegon, et Encho*,
de l'école Tendai, étaient
parmi eux."
[...] Plus loin, on lit encore : "Dosho, de l'école Sanron, Gennin,
de l'école Hosso, Doo,
de l'école Kegon, et Encho*,
de l'école Tendai..." (note) Encho,
connu, à titre posthume, sous le nom de Jakko Daishi, fut le
deuxième Grand-patriarche de l'école Tendai.
Pourquoi donc, à cette époque, Gishin*,
le premier Grand-patriarche ou le Grand-maître* Saicho*,
fondateur de l'école, ne furent-ils pas invités [à
participer à la cérémonie ainsi décrite
au cours de laquelle fut fondée l'école Shingon] ?
[...] Le Kujakukyo no Ongi fut écrit par Shinzei,
un disciple de Kukai*,
c'est donc un texte peu fiable. Comment une personne aux conceptions
à ce point erronées se serait-elle donné la peine
de lire les écrits des courtisans, des nobles ou d'Encho* pour appuyer son récit ? Il faudrait aussi chercher dans
les écrits de Dosho, de Gennin et de Doo [pour voir s'ils concordent
ou non].
Traité
sur la dette de reconnaissance (Minobu,
le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)
Sous le règne de
l’empereur Mommu, le moine Dosho [629-700] voyagea en Chine et ramena au Japon les enseignements du Zen.
Pendant la période de l’empereur Tenmu, le moine coréen
Chipong (Chiho) introduisit l’école Hosso au Japon.
Questions
- réponses concernant l’objet de vénération (Minobu,
septembre 1278 à
Joken-bo)
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