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Extraits de gosho sur

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Yakushi
 

A cet instant, les nuages de l’ignorance se dissipent, dévoilant la lune de la nature du Dharma ; les rêves illusoires s’évaporent, remplacés par la pleine lune de l’Éveil originel. Alors, le corps physique des parents procréateurs, bien qu'entravé par les mauvaises passions,  devient l’Ainsi-Venu existant à l’origine et présent en permanence. C’est ce que l’on nomme devenir bouddha dès ce corps (sokushin jobutsu), identité des désirs terrestres et de la bodhéité (bonno soku bodai), identité des vies/morts et du nirvana (shoji soku nehan). A ce moment, les mondes des dharmas, éclairés, apparaissent. Chacun d’entre eux,  montre le principe unique de la Voie du milieu (chutai), selon lequel l’Éveillé et les êtres son Un. Ce principe est commenté dans le Tendai par l’expression : « Même une couleur, même une senteur relèvent de la Voie du milieu ». A ce moment, les mondes dans les dix directions sont la Terre pure de la lumière paisible (jakko-do) et sont qualifiés de Terre pure d’Amida ou de Yakushi*. Fort de ce principe, le Sutra du Lotus enseigne : «Ce Dharma existe par les attributs propres aux dharmas.» (réf.) L’aspect réel du monde est permanent.
La doctrine d’Ichinen Sanzen, 1258

Cependant, beaucoup mettent tout leur espoir dans le "sabre tranchant" (note) du bouddha Amida, psalmodiant le nom de ce seigneur du paradis de l'Ouest  ; d'autres croient que le bouddha Yakushi* "guérira tous les maux" (note) et récitent le sutra qui le décrit comme l'Ainsi-Venu de la région de l'Est.
[...] Il y eut autrefois des hommes comme Saicho*, Gishin*, Ennin* et Enchin qui parcoururent dix mille lieues sur les océans à la recherche des enseignements sacrés, ou qui franchirent toutes les montagnes et rivières du Japon pour contempler les statues du Bouddha qu'ils vénéraient. Dans certains cas, ils bâtirent des temples au sommet de hautes montagnes pour y préserver ces écritures et ces statues ; dans d'autres cas, ils construisirent, au fond de vallées encaissées, des lieux de culte où l'on pouvait vénérer et honorer de tels objets. Si bien que les bouddhas Shakyamuni et Yakushi* (note) répandirent la lumière côte à côte, exerçant leur influence sur le présent et l'avenir, tandis que les bodhisattvas Kokuzo et Jizo apportaient des bienfaits pour la vie présente et la vie future. Les souverains du pays faisaient des dons aux provinces et aux villages, afin que les lampes puissent toujours brûler devant les images, tandis que les intendants des grands domaines offraient leurs champs et leurs jardins.
[...] Mais, à cause de cet ouvrage de Honen, le Senchaku Shu, le Bouddha Shakyamuni est oublié et l'on vénère Amida, bouddha de la Terre de l'Ouest. On ignore la transmission du Dharma du Vénérable Bouddha et l'on néglige Yakushi*, bouddha de la région de l'Est. On se concentre exclusivement sur les trois sutras en quatre volumes des écrits de la Terre pure, et l'ensemble des autres enseignements merveilleux exposés par Shakyamuni durant les cinq périodes de son enseignement est rejeté. Si les temples ne sont pas consacrés à Amida, les gens n'ont plus aucun désir de leur faire des offrandes ou d'honorer les bouddhas ; dès que des moines ne récitent pas le Nembutsu, personne ne veut leur faire de dons. Il s'ensuit que les temples du Bouddha tombent en ruine, et c'est à peine si l'on voit une mince colonne de fumée s'élever au-dessus des tuiles moussues de leur toit ; les habitations des moines sont vides et délabrées, leurs jardins sont livrés à la rosée.
[...] Il en résulte qu'on voit des gens briser les doigts des statues de Shakyamuni pour les remodeler selon le geste (mudra) attribué à Amida, ou rénover des temples à l'origine consacrés à Yakushi*, et y placer des statues d'Amida, seigneur de la Terre de l'Ouest. Ou bien, on interrompt la pratique qui consiste à retranscrire le Sutra du Lotus, pratique qui se poursuit depuis plus de quatre cents ans au Mont Hiei, et on la remplace par la transcription des trois sutras de la Terre pure ; ou encore les conférences annuelles daishiko sur le Grand-maître Zhiyi* sont remplacées par des conférences sur les enseignements de Shandao. En fait, les opposants au Dharma et leurs complices sont si nombreux qu'on ne peut les compter. Ne sont-ils pas des destructeurs du Bouddha   ? Ne sont-ils pas des destructeurs du Dharma  ? Ne sont-ils pas des destructeurs du Sangha  ? Et tous leurs enseignements hérétiques découlent du Senchaku Shu  !
Rissho Ankoku ron (Kamakura-Matsubagayatsu, juillet 1260)

Ce passage signifie que pour nous, simples mortels, le Bouddha Shakyamuni est Parent, Maître et Souverain. Pour nous, simples mortels, Amida, Yakushi* et d'autres bouddhas peuvent avoir la qualité de Souverain mais pas celle de Parent ou de Maître. Shakyamuni est le seul et unique bouddha doté de ces trois vertus. Il existe quantité de parents, mais aucun n'est son égal. Il y a toutes sortes de maîtres et de souverains, mais aucun n'est plus respectable. Comment ceux qui s'opposent à l'enseignement de leur parent, maître et souverain pourraient-ils ne pas être abandonnés par les divinités du Ciel et de la Terre  ?
Encouragements à une personne malade (décembre 1264, à Nanjo Hyoe Shichiro)

De nouveau, dans le passage concernant la quatrième sorte de pratiques incorrectes, celle de l'invocation d'un nom, sont mentionnés certains noms de bouddha et de bodhisattva qu'un pratiquant du Nembutsu ne devrait pas invoquer. Les noms qu'il doit invoquer sont ceux du bouddha Amida et de ses deux honorables acolytes. Les noms qu'il ne doit pas invoquer sont ceux de Shakyamuni, Yakushi*, Vairocana, et autres bouddhas  ; ceux de Jizo, Fugen, Manjushri, les divinités Nitten, Gatten et des étoiles ; les divinités des sanctuaires d'Izu et de Hakone, des sanctuaires de Mishima, Kumano et Haguro  ; la déesse du Soleil Amaterasu Omikami  ; et le grand bodhisattva Hachiman. Ceux qui réciteraient ne serait-ce qu'un seul de ces noms, même s'ils récitaient le Nembutsu cent mille ou un million de fois, parce qu'ils auraient commis l'erreur d'invoquer le nom de l'un de ces bouddhas, bodhisattva, divinité du Soleil ou de la Lune ou d'autres divinités tomberaient dans l'enfer avici et ne pourraient pas renaître dans la Terre pure. Mais quand je regarde le monde, je vois des pratiquants du Nembutsu qui invoquent le nom de ces divers bouddhas, bodhisattvas, dieux célestes et divinités bienveillantes. Ainsi, dans ce domaine encore, ils vont à l'encontre de leur propres maîtres.
[...] La troisième comparaison concerne la lune et les étoiles. Les autres sutras sont comparés aux étoiles et le Sutra du Lotus à la lune. Si l'on compare les étoiles et la lune, peut-on se demander où réside la supériorité  ? Ensuite, dans cet ensemble de comparaisons, nous lisons : "De même, ce Sutra occupe la première place parmi tous les sutras et toutes les doctrines, qu'ils aient été enseignés par des bouddhas, des bodhisattvas ou par des disciples dans l'état d'auditeurs-shravakas." Ce passage nous indique que le Sutra du Lotus n'est pas seulement la plus élevée de toutes les doctrines enseignées par le Bouddha Shakyamuni de son vivant, mais qu'il occupe aussi la première place parmi tous les enseignements et sutra exposés par des bouddhas comme Vairocana, Yakushi* ou Amida, et par des bodhisattvas comme Fugen et Manjushri. Par conséquent, si quelqu'un affirmait qu'il existe un sutra supérieur au Sutra du Lotus, vous devriez bien comprendre qu'il expose des conceptions empruntées aux enseignements non bouddhiques, ou celles du Démon du sixième Ciel.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265 ? à un samouraï ? )

Parmi des sutras antérieurs au Sutra du Lotus tels que Kegon*, Agama*, Hodo*, Hannya*, Jimmitsu*, Amida, Nirvana, Vairocana*, Kongocho*, Soshitsuji* et Mitsugon, parmi tous les sutras enseignés par les bouddhas Shakyamuni, Vairocana, Amida, Yakushi*, et par les divers bouddhas des trois phases de l'existence, le Sutra du Lotus est le plus élevé. Les autres sont donc comparables à des grands fleuves, à des rivières moyennes et petites, tandis que le Sutra du Lotus est semblable au grand océan.
L'essentiel du chapitre Yakuo (1265-  ? peut-être à la mère de Nanjo Tokimitsu)

La troisième raison est que ce Bouddha Shakyamuni est le maître originel de tous les êtres humains de ce monde Saha. Il est né en Inde centrale, en tant que fils du roi Shuddhodana, au cours du neuvième kalpa de décroissance dans l'actuel kalpa de sagesse, à une époque où la longévité moyenne de l'homme était de cent ans. Il quitta sa famille à l'âge de dix-neuf ans, atteignit l'Éveil à l'âge de trente ans, et passa les plus de cinquante ans qu'il lui restait à vivre à exposer les enseignements sacrés. Il mourut à l'âge de quatre-vingts ans, léguant ses reliques (note) comme moyen de salut pour tous les êtres humains aux époques du Dharma correct, du Dharma formel et des Derniers jours du Dharma. Les bouddhas Amida, Yakushi*, Vairocana et les autres sont les bouddhas d'autres terres ; ils ne sont pas l'Honoré de notre monde Saha.
[...] Le bouddha Amida et les divers autres bouddhas ont fait le voeu de bienveillance. Pour cette raison et peut-être avec une certaine honte (note) ils ont fait leur apparition en ce monde Saha, le bouddha Amida proclamant ses quarante-huit voeux et le bouddha Yakushi*, ses douze grands voeux. Avalokitesvara (Kanzeon), ainsi que d'autres bodhisattvas venus d'autres terres ont fait de même.
Le savant maître Chan-wou-wei (Kamakura, 1270 à Joken-bo et Gijo-bo)

Pourtant, tous les sutras antérieurs au Sutra du Lotus sont eux aussi d'authentiques déclarations du Bouddha. On lit dans le Sutra Kegon* : "Il n'y a que deux lieux au monde où l'arbre de Yakushi* grand roi-médecin, qui symbolise la sagesse du Bouddha, ne pourra ni pousser ni apporter de bienfaits : le vide immense (note), puits profond où tombent les personnes des deux véhicules, ou les eaux agitées par les désirs et les conceptions erronées dans lesquelles se noient les icchantika* détruisant en elles-mêmes les racines de la bonté."
[...] Le sens de ce passage est celui-ci : on trouve dans les Montagnes neigeuses un arbre géant aux racines innombrables. On l'appelle l'arbre de Yakushi* et il est le plus noble de tous les arbres qui poussent sur le continent de Jambudvipa. Il est haut de 168 000 yojana. La floraison et la fructification de tous les autres arbres dépendent des racines, des branches, des fleurs et des fruits de cet arbre-là. Cet arbre est donc une métaphore qui illustre la nature de bouddha* , et les divers autres arbres et plantes figurent tous les êtres sensitifs du monde. Mais ce grand arbre ne poussera ni dans un puits enflammé, ni dans un tourbillon d'eau. Le puits enflammé est une comparaison utilisée pour désigner l'état d'esprit des personnes des deux véhicules, et le tourbillon d'eau (note) illustre la condition de vie des icchantika*. Le texte dit que ces deux catégories d'êtres n'atteindront jamais la bodhéité.
[...] 2 Mais comme il est devenu évident que le Bouddha Shakyamuni atteignit l'Éveil dans le passé illimité, il est certain que les bodhisattvas Nikko et Gakko, acolytes du bouddha Yakushi* de l'Est, les bodhisattvas Kannon et Seishi, acolytes du bouddha Amida de l'Ouest, ainsi que les disciples de tous les bouddhas des mondes des dix directions et les grands bodhisattvas, disciples du bouddha Vairocana* mentionnés dans les sutras Vairocana* et Kongocho*, tous sont les disciples du Bouddha Shakyamuni. Puisque les divers bouddhas eux-mêmes sont des émanations du Bouddha Shakyamuni, leurs disciples sont nécessairement eux aussi des disciples de Shakyamuni. Et, à plus forte raison, les diverses divinités du soleil, de la lune, et des étoiles, qui résident en ce monde depuis des temps immémoriaux, doivent être, certainement, disciples du Bouddha Shakyamuni.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Shakyamuni, dans le Sutra Kegon*, révéla le monde qui naît de la fleur de lotus à Bodh-Gaya, où il atteignit la bodhéité. Ensuite, pendant plus de cinquante ans, jusqu'à sa mort dans le bosquet de shala, le Bouddha Shakyamuni prêcha la Terre pure du bouddha Vairocana* dans le Sutra Mitsugon  ; il purifia trois fois d'innombrables terres dans l'univers en révélant les enseignements provisoires du Sutra du Lotus, et définit les Quatre sortes de terres dans le Sutra du Nirvana - la Terre de la résidence commune des êtres éveillés et non-éveillés ainsi que les Terres de transition, de rétribution vraie et de lumière toujours paisible. Toutes ces terres, aussi bien que la Terre pure du bouddha Amida et la Terre émeraude du bouddha Yakushi* sont en flux constant - croissance, stabilité, déclin et vacuité (ku). Quand le vénérable Bouddha Shakyamuni entre dans le parinirvana, tous les autres bouddhas et leurs terres disparaissent également avec lui.
[...] Quand l'empereur Shomu construisit le temple Todai-ji, il prit pour objet de vénération une statue du bouddha Vairochana mais ne parvint pas à pénétrer le véritable sens du Sutra du Lotus. Le Grand-maître* Saicho* révéla presque la vérité du Sutra, mais parce que l'époque n'était pas encore venue, il érigea une statue du bouddha Yakushi*, qui réside dans une région orientale de l'univers, mais il ne représenta pas les Quatre Bodhisattva Surgis de Terre sous quelque forme que ce soit.
Le véritable objet de vénération (Sado, avril 1273 à Toki Jonin)

Quel grand médecin ou quel bon médicament a le pouvoir de guérir tous les êtres à l'époque des Derniers jours du Dharma ? Ils ne peuvent pas être guéris par les mudra et les mantra dharani* du bouddha Vairocana*, par les quarante-huit voeux du bouddha Amida ou les douze grands voeux du bouddha Yakushi*, ni même par son serment de guérir toutes les maladies. Non seulement de tels remèdes n'ont pas le pouvoir de guérir les maladies mais ils les aggravent.
Le don du mandala du Dharma Merveilleux (Sado, 1273 à Sennichi-ama)

Nichiren est la personne la plus contrariante du Japon. Voici pourquoi : il proclame que, parce que les hommes vénèrent Amida, Vairocana, Yakushi* et d'autres bouddhas, plus encore que leurs parents et seigneurs, les trois calamités et les sept désastres se déchaînent avec plus de violence qu'auparavant, et les désastres naturels n'ont jamais été plus terrifiants. Je ne cesse de leur rappeler que non seulement ils courront à leur propre perte et détruiront le pays en cette vie, mais aussi qu'ils tomberont dans les profondeurs de l'enfer au cours de leur vie prochaine. C'est ce qui m'a valu cette persécution.
Les Sabres du Bien et du Mal (Sado, 21 février 1274, à Hojo Yagenta)

Les enseignements des huit et neuf écoles (note) diffèrent les uns des autres, mais, d'un point de vue général, nous voyons que, dans la majorité des cas, les fondateurs et maîtres de ces écoles ont récité le nom du bouddha Amida. Viennent ensuite, par ordre d'importance, ceux qui récitèrent le nom du bodhisattva Kannon, ceux qui invoquèrent le nom du Bouddha Shakyamuni, suivis par ceux qui psalmodièrent le nom de Vairocana, de Yakushi* ou d'un autre bouddha. Mais, pour une raison quelconque, aucun d'eux n'a jamais récité le Titre du Sutra du Lotus, le coeur même et l'essence de l'enseignement dispensé par le Bouddha tout au long de sa vie.
Lettre à Myomitsu Shonin (Minobu, le 5ème jour du 3ème mois intercalaire 1276 à Myomitsu)

Ainsi, les auditeurs-shravakas à l'époque de Shakyamuni avaient reçu de lui la graine de l'Éveil dans un passé sanzen jintengo, lorsqu'il était le seizième fils du bouddha Daitsu. Ils ne peuvent donc atteindre l'Éveil en suivant Amida, Yakushi* ni aucun autre bouddha. Ou, pour prendre un autre exemple, si quelqu'un ramène chez lui de l'eau de l'océan, toute sa famille peut s'en servir. Il serait terriblement inopportun et même insensé de refuser absolument d'en faire usage pour aller chercher l'eau d'un autre océan. De même, celui qui oublierait le maître originel qui, le premier, lui a apporté l'eau de la sagesse puisée dans le grand océan du Sutra du Lotus, et en suivrait un autre à la place, sombrerait à coup sur dans le cycle sans fin des souffrances de la vie et la mort.
Mise en Garde contre l'Offense au Dharma (Minobu, août 1276, au nyudo Horen)

Ceux qui ont fait construire par milliers de temples au Japon ne savaient pas qu'ils auraient dû prendre pour objet de vénération le Bouddha de l'enseignement essentiel* accompagné des quatre bodhisattvas. Même le prince Shotoku (note), lorsqu'il fit construire l'ancien temple Shitenno-ji, le premier temple bouddhique au Japon, prit pour objet de culte le bouddha Amida accompagné de bodhisattva comme Kannon, en y ajoutant des images des quatre Rois du Ciel. Le Grand-maître* Saicho* fit construire le Enryaku-ji, mais il fit enchâsser dans le bâtiment principal une image du bouddha Yakushi* du royaume de l'Est comme objet de culte. Il ne prit pas pour objet de vénération le Bouddha Éveillé depuis un passé illimité et ceux qui n'ont jamais cessé depuis lors d'être auprès de lui. Je n'ai jamais entendu parler d'un objet de vénération de ce genre dans aucun des sept temples principaux de Nara ni dans aucun des temples de province.
Sur l'établissement des Quatre Bodhisattvas (Minobu, 17 mai 1279 à Toki Jonin)

Il en va de même pour le Sutra du Lotus : il est le souverain du bouddha Yakushi* à l'Est, aussi bien que de tous les bouddhas du Sud, de l'Ouest, du Nord et des mondes du zénith et du nadir. Le Bouddha Shakyamuni et les autres bouddhas révèrent les caractères du Sutra du Lotus avec la même crainte respectueuse que les peuples manifestent envers leurs rois ou la même vénération que les étoiles ont pour la lune.
Jozo et Jogen (Minobu, 27 septembre 1280 à Matsuno ? )

De plus, ils ont pris le jour du décès du Bouddha Shakyamuni, qui est comme leur père, pour en faire le jour de la mort du bouddha Amida  ; et ils ont attribué le jour de la naissance de Shakyamuni au bouddha Yakushi*. Même quand ils donnent l'apparence de vénérer le grand bodhisattva Hachiman, ils prétendent que sa véritable identité est celle du bouddha Amida. Non seulement ils rejettent à la fois la véritable identité du Bouddha et ses manifestations provisoires (note), mais ils traitent comme un ennemi quiconque tente de leur démontrer leur erreur. C'est probablement la raison pour laquelle le bodhisattva Hachiman, n'ayant pas le pouvoir de changer cette situation, est monté au ciel.
Sur le Bodhisattva Hachiman (Minobu, décembre 1280, à Nichigen-nyo, l'épouse de Shijo Kingo)

 

 

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