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Trois vertus - Sandoku - Souverain, Maître et Parents
 

Si en vérité, il faut fouler le sommet du crâne du Bouddha, on peut dire que même Brahma n’en voit pas le sommet. Comment, dès lors, la Terre de la minceur pourrait-elle bien le fouler. L’Éveillé est doté des trois vertus de souverain, de maître et de parents pour tous les êtres. Celui qui piétinerait son père compatissant aux grandes vertus bienfaisantes serait un grand sot commettant la faute cardinale d’impiété filiale, un mauvais homme.
Renjo sho (1255)

Le Sutra du Lotus est notre cœur. Ne pas connaître le Sutra du Lotus revient à ne pas se connaître soi-même. En effet, il est des hommes inconnus à eux-mêmes. On dit que lorsqu’ils déménagent, ils oublient leur femme. Ainsi, il est des hommes qui ne deviennent pas bouddhas. Ce sont ceux qui oublient le Sutra du Lotus avant de passer dans la vie suivante. Aussi, ceux qui ne croient pas dans le Sutra du Lotus et l’offensent, tournent le dos à tous les bouddhas, tournent le dos à toutes les divinités, se détournent de leurs parents, s’opposent au souverain et au maître. Ils s’opposent aux montagnes, s’opposent aux océans. Ils s’opposent au soleil et à la lune, s’opposent par conséquent à toutes les choses.
Les douze liens causaux (1256)

Lorsqu'un pratiquant du Sutra du Lotus réfute l'enseignement des sutras provisoires, il est comparable à un souverain menaçant ses sujets d'une punition, à un parent réprimandant ses enfants et à un maître admonestant ses disciples. Mais, lorsqu'un pratiquant des sutras provisoires prétend réfuter le Sutra du Lotus, il est comparable à un sujet dictant sa conduite à son souverain, à un enfant faisant la leçon à son parent ou à un disciple réprimandant son maître.
L'enseignement, les capacités, le temps et le pays (Izu, 10 février 1262)

il est dit, dans le deuxième volume du Sutra du Lotus : "Maintenant, ce monde des trois plansest tout entier mon domaine. Les simples mortels qui y vivent sont tous mes enfants. Ce monde est en proie à de nombreuses difficultés et à des troubles dont je suis seul à pouvoir les délivrer. Mais j'ai beau les instruire et leur enseigner, ils ne parviennent ni à croire ni à accepter mon enseignement."
Ce passage signifie que pour nous, simples mortels, le Bouddha Shakyamuni est parent, maître et douverain. Pour nous, simples mortels, Amida, Yakushi* et d'autres bouddhas peuvent avoir la qualité de Souverain mais pas celle de parent ou de maître. Shakyamuni est le seul et unique bouddha doté de ces trois vertus. Il existe quantité de parents, mais aucun n'est son égal. Il y a toutes sortes de maîtres et de souverains, mais aucun n'est plus respectable. Comment ceux qui s'opposent à l'enseignement de leur parent, maître et souverain pourraient-ils ne pas être abandonnés par les divinités du Ciel et de la Terre  ?
Encouragements à une personne malade (13 décembre 1264, à Nanjo Hyoe Shichiro)

Question : Bien que confucianisme, brahmanisme et bouddhisme diffèrent par leurs doctrines, ils enseignent tous qu'il faut donner en retour à ceux qui ont agi envers vous avec bonté, et remercier des faveurs reçues." Ainsi si j'étais le premier à avoir foi en une doctrine à laquelle ni le souverain, ni mon maître, ni mes parents, n'adhèrent, je me rendrais très certainement coupable de manquement envers eux, ne croyez-vous pas  ? D'un autre côté, les passages de sutra que vous avez cités rendent parfaitement claire la justesse de cette doctrine, et tous mes doutes la concernant ont été dissipés. [...] Réponse [...] Mais j'aimerais maintenant vous demander de fermer les yeux, de retrouver votre calme et de réfléchir à la chose avec logique. Si, alors qu'elle connaît la voie la meilleure, une personne voit ses parents ou son souverain s'engager dans une voie mauvaise, peut-elle se dispenser de leur faire des remontrances  ? Lorsqu'un insensé, abusé par la boisson, est sur le point de boire du poison, est-il possible, en le voyant faire, de ne pas essayer de l'en empêcher  ? De la même manière, si l'on comprend la véracité des enseignements bouddhiques, et si l'on connaît les souffrances du feu, du sang et du sabre, comment ne pas se désoler de voir une personne envers qui nous avons une dette de reconnaissance, sur le point de tomber dans les mauvaises voies  ?
Conversation entre un sage et un ignorant (1265  ?à un samouraï   ? )

L'Honoré du monde, notre père et notre mère, doté des trois vertus de souverain, maître et parent, est celui qui nous a encouragés, nous qui avons été repoussés par tous les autres bouddhas, en nous disant : "Moi seul ai le pouvoir de vous sauver." La dette de reconnaissance que nous avons à son égard est plus profonde que l'océan, plus lourde que la terre, plus vaste que le ciel.
Le savant maître Chan-wou-wei (Kamakura, 1270 à Joken-bo et Gijo-bo)

Les gens d'ici [Sado] ont un coeur semblable à celui des oiseaux ou des bêtes sauvages ; ils ne reconnaissent ni souverain, ni maître, ni parents. Encore moins distinguent-ils ce qui est vrai de ce qui est faux en bouddhisme, ou les bons maîtres des mauvais.
L'aspiration à la Terre de Bouddha (Le 23 novembre 1271 à Sado ; à Toki Jonin)

Il y a trois catégories de personnes qu'hommes et femmes doivent tous respecter. Ce sont le souverain, le maître, et le parent. Il y a trois types de doctrines qu'il faut étudier. Ce sont le confucianisme, le brahmanisme et le bouddhisme.
[...] Moi, Nichiren, je suis le souverain, le maître, le père et la mère de tous les habitants du Japon. Mais les adeptes de l'école Tendai [qui ne réfutent pas les écoles erronées] sont tous de grands ennemis du peuple. Comme le disait Guanding* : "Celui qui libère de son erreur la personne qui offense le Dharma agit comme un parent à son égard."
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Le Bouddha est le souverain du domaine des humains aussi bien que de celui des êtres célestes ; il est le parent de tous les êtres vivants. Il est aussi le maître qui ouvre la voie et guide vers elle. On peut avoir un parent, mais s'il est de position sociale modeste, il ne peut pas simultanément remplir la fonction de souverain. Et celui qui est souverain, s'il n'est pas aussi parent, n'inspirera que terreur et crainte. Enfin certains peuvent être à la fois parent et souverain, sans avoir pour autant la qualité de maître. Puisqu'on les appelle Honorés du monde, les divers bouddhas [autres que Shakyamuni], peuvent être considérés comme des souverains. Mais puisqu'ils n'apparaissent pas en ce monde Saha, ils ne sont pas nos maîtres. Ils ne peuvent pas davantage déclarer : "maintenant [ce monde des trois plans est entièrement mon domaine et] les êtres vivants qui s'y trouvent sont tous mes enfants."(réf.) Ainsi le Bouddha Shakyamuni est le seul à remplir les trois fonctions de souverain, maître et parent.
Sur la prière (Sado, 1272 à Sairen-bo)

Les deux bouddhas Shakyamuni et Taho ne sont que des fonctions du bouddha fondamental, tandis que Myoho Renge Kyo est le bouddha fondamental. C'est ce que le Sutra appelle "le secret de l'Ainsi-Venu et son mystérieux pouvoir"(réf.) "Le secret" désigne la réalité des Trois Corps du Bouddha et "son mystérieux pouvoir", leurs fonctions. La réalité est le bouddha fondamental et la fonction, un bouddha transitoire. Un simple mortel est la réalité des Trois Corps, ou le bouddha fondamental. Le Bouddha est la fonction des Trois Corps, c'est-à-dire un bouddha transitoire. On a cru que Shakyamuni était un être doté des trois vertus de souverain, maître et parent pour notre bien à nous, simples mortels, mais au contraire, c'est le simple mortel qui le dote de ces trois vertus.
La véritable réalité de la vie (Sado, mai 1273 à Sairen-bo)

Toutefois, il y a différentes sortes de meurtres, et ceux qui sont tués ont commis des fautes de divers degrés de gravité. Ceux qui tuent les assassins de leurs parents, de leur souverain ou de leur maître commettent bien un meurtre, mais la gravité de leur crime, de ce fait, est allégée.
Faire connaître cet enseignement à votre seigneur (Minobu, septembre 1274 à Shijo Kingo)

Parce que j'ai persévéré sans aucune crainte, certains aujourd'hui au Japon pensent que j'ai peut-être raison. Je suis peut-être la seule personne au Japon qui, tout en ayant désobéi à son souverain, à ses parents et à son maître, bénéficie finalement de la protection des divinités célestes. Observez bien ce qui se passera à l'avenir. Si les moines qui critiquent Nichiren prient pour la paix du Japon, ils ne feront que hâter la ruine du pays.
[...] Le Grand-maître Guanding* dit  : "En permettant à une personne [qui offense le Dharma] de corriger son erreur, on agit comme son parent."(réf.) Moi, Nichiren, qui les réprimande pour leurs erreurs, suis le père et la mère du souverain du pays et le maître de tous les êtres humains.
Le Palais royal (Minobu, 12 avril 1275 à Shijo Kingo)

J'ai été chassé de province en province, j'ai été traité comme un criminel, attaqué, battu et exilé, et mes disciples ont été tués ou dépossédés de leurs terres. Si vous traitez ainsi une personne véritablement envoyée par vos parents, pouvez-vous vous attendre à de bons résultats  ? Or Nichiren est le parent de tous les habitants du Japon, leur souverain, leur maître éclairé ! Ont-ils le droit de se retourner contre lui  ? Lettre au nyudo d'Ichinosawa (Minobu, le 8 mai 1275, à l'épouse du nyudo d'Ichinosawa)

Si l'on veut acquérir la sagesse et maîtriser les enseignements bouddhiques, il faut y consacrer du temps. Et si l'on veut consacrer du temps à cette entreprise, il n'est plus possible de céder à tous les désirs de ses parents, de ses maîtres et de son souverain. Tant que n'est pas atteinte la route qui mène à l'Éveil, il ne faut pas se laisser guider par la volonté et l'opinion de ses parents et de ses maîtres.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Zhanlan ajoute : "Celui qui entend parler du Dharma pour la première fois, de la bouche d'un bouddha ou d'un bodhisattva, reviendra auprès du même bouddha ou bodhisattva pour atteindre l'Éveil."(réf.). Par-dessus tout, ne suivez personne d'autre que votre maître initial et persévérez jusqu'à atteindre la bodhéité. Shakyamuni est le maître originel de tous les êtres humains, ainsi que leur souverain et leur parent.
Mise en Garde contre l'Offense au Dharma (Minobu, août 1276, au nyudo Horen)

On lit dans le Sutra du Lotus : "Maintenant ce monde des trois plans est tout entier mon domaine. Les êtres vivants qui s'y trouvent sont tous mes enfants."(réf.) Si ce passage des écritures est exact, le seigneur Shakyamuni est le père et la mère, le maître et le souverain de tous les habitants du Japon. Le bouddha Amida ne possède pas ces trois vertus. Pourtant, vous négligez le bouddha doté des trois vertus, et invoquez le nom d'un autre bouddha, jour et nuit, matin et soir, soixante ou quatre-vingt mille fois par jour. N'est-ce pas agir d'une manière contraire à la piété filiale  ? [...] 'ai donc écouté les prêches de plusieurs religieux, et j'ai demandé quel enseignement conduisait à la bodhéité. Et, en m'appuyant sur l'enseignement du Sutra du Lotus, j'en suis venu à croire que le sage Nichiren est le souverain du monde des trois plans, le père et la mère de tous les êtres humains, l'envoyé du Bouddha Shakyamuni, le bodhisattva Jogyo.
Lettre de pétition de Yorimoto (Minobu, le 25 juin 1277, requête au seigneur Ema au nom de Shijo Kingo)

Si un moine émet encore quelque objection, demandez-lui : "Ce que ce je viens de dire est-il faux  ? " Demandez-lui s'il y a, dans le Sutra du Lotus, un passage établissant que le Bouddha Shakyamuni est notre parent, notre maître et notre souverain. S'il reconnaît qu'un tel passage existe, demandez-lui si le Sutra contient un seul autre passage indiquant que le bouddha Amida est parent, souverain et maître. Exigez qu'il vous réponde par oui ou par non. S'il prétend qu'un tel passage existe, demandez-lui s'il est possible d'avoir deux pères. Et s'il vous répond non, demandez-lui avec force pourquoi il a abandonné son père pour chérir un étranger.
Réponse à Yasaburo (Minobu, le 4 août 1277 à Saito Yasaburo)

Sans être nécessairement convaincus de la supériorité de l'une de ces écoles, ils sont ballottés entre les deux et pour finir, se laissent influencer par la plus puissante et la plus grande en prenant le bouddha Amida comme principal objet de dévotion.
Ils abandonnent le Bouddha Shakyamuni, souverain, maître et parent de notre monde présent. Ils prient pour s'évader vers un autre monde, à dix milliards de mondes d'ici, vers le domaine du bouddha Amida qui leur est pourtant totalement étranger. Ce bouddha Amida n'est ni notre parent, ni notre souverain, ni notre maître. Il est seulement quelqu'un qui, dans un certain sutra, a formulé 48 vœux fallacieux. [...] Pourtant, ne pas obéir à Shakyamuni qui est notre souverain, maître et parent, voilà ce qui est étrange ! Et plus encore, m'insulter et me frapper, me chasser et, en me calomniant auprès des autorités, me faire condamner à l'exil ou à la peine de mort. Mais il en va ainsi, en un monde où les pauvres s'inclinent devant les riches, où les personnes de basse condition révèrent celles qui sont haut placées, et où le petit nombre finit par se plier à la loi du plus grand nombre.
L'enseignement selon l'esprit du Bouddha (Minobu, le 2 mai 1279, à Niike Saemon-no-jo)

Shakyamuni est le souverain, maître et parent de tous les autres bouddhas, de toutes les divinités, de l'Assemblée de tous les êtres humains et célestes, et de tous les êtres sensitifs. Quelle divinité pourrait se réjouir si Shakyamuni était tué  ? De nos jours, tous les habitants de ce pays se sont révélés les ennemis de Shakyamuni, mais les pires ennemis du Bouddha ne sont pas les laïcs, hommes et femmes, ce sont les moines à la compréhension faussée.
Niike Gosho (Minobu, février 1280 à Niike Saemon no jo)

Car le Sutra du Lotus est le père et la mère des bouddhas des trois phases de la vie dans les dix directions ; il est aussi leur nourrice et leur souverain.
Réponse à la mère du seigneur d'Ueno (Minobu, octobre 1280 à la mère de Nanjo Tokimitsu)

 

 

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