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Extraits de gosho sur |
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Lao-Zi |
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Avant que le bouddhisme ne soit introduit en Chine, de sages souverains
comme l’Empereur Jaune gouvernèrent leurs royaumes sur la
base des cinq vertus. Après
l’introduction du bouddhisme, nous pouvons observer que ces cinq
vertus sont les mêmes que les cinq
préceptes du bouddhisme qui proscrivent le meurtre, le vol,
l’inconduite sexuelle, l’usage de stupéfiants. Les
anciens sages chinois comme Lao-zi et Confucius sont parmi les Trois sages que le Bouddha envoya en Chine pour préparer le pays à la
future adoption du bouddhisme. Par conséquent, le manquement aux cinq vertus de Jie de la dynastie Xia, de l'empereur Shang Zhou de la dynastie Yin (Shang), et de
l'empererur You de la dynastie Zhou qui causa
la ruine de leurs royaumes, équivaut au manquement aux cinq
préceptes. Yin Shou
fut le maître de l'empereur
Yao, Wu Zheng celui de l'empereur
Shun, Taigong fut le maître
du roi Zhou Wen, et Lao
Zi celui de Confucius. Ces
maîtres sont appelés les "Quatre sages". Même
les Honorés du Ciel inclinent la tête devant eux en signe de respect, et tous les hommes
joignent les mains en signe de vénération. Ces sages
ont laissé derrière eux des écrits qui couvrent plus
de trois mille volumes, au nombre desquels les Trois
Recueils et Cinq Canons et Trois Histoires des trois dynasties. Mais tous
ces écrits ne vont pas au-delà de l'explication des Trois
Mystères. Le premier des trois Mystères est l'Etre.
C'est le principe enseigné par le Duc
de Zhou et quelques autres. Le deuxième mystère est le non-être,
exposé par Lao-Zi. Le troisième
est la double qualité de 1'être et du non-être, mystère
énoncé par Zhuang-Zi (note). On appelle mystère ce qui reste
obscur. Certains affirment que, si l'on s'interroge sur ce qui existait
avant l'apparition de nos ancêtres, on découvre que la vie
est née d'une force primordiale appelée tai-chi, tandis que d'autres déclarent
que la gloire et l'obscurité, la joie et la peine, le vrai et le
faux, le gain et la perte, sont inhérent à la Nature (note). Avant l'introduction du bouddhisme
en Chine, les écrits des Trois
Augustes et Cinq Empereurs, des Trois
Rois, de Taigong wang, du Duc de Zhou, de Lao-Zi et de Confucius étaient
appelés Classiques ou Canons. Ces écrits
enseignaient aux hommes le comportement correct et l'importance de la
gratitude envers les parents. Une distinction claire fut établie
entre supérieurs et subordonnés afin que le pays soit
gouverné avec sagesse. Les sujets ont obéi aux souverains
[qui suivaient ces préceptes] et le ciel a répondu à
leurs prières. Un enfant qui les transgressait était sanctionné
pour manquement à la piété filiale et un sujet
qui désobéissait était puni comme traître. Shakyamuni,
seigneur du Dharma, est le plus grand sage en ce monde
saha. Zhiyi* et Saicho* furent tous deux des sages, en même temps que des justes. Ashvaghosha, Nagarjuna, Asanga, Vasubandhu, Lao-Zi et Confucius furent à
la fois des sages et des justes, soit des enseignements du Hinayana,
soit du Mahayana
provisoire* ou des enseignements non bouddhiques ; toutefois, aucun d'eux ne fut
un sage ou un juste du Sutra du Lotus. |
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