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Extraits de gosho sur

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Ganjin
 

Sous le règne du même empereur, le moine Ganjin vint de Chine, apportant avec lui l'enseignement des écoles Tendai et Ritsu. Il propagea l'enseignement de l'école Ritsu et fit construire le sanctuaire du Hinayana au Todai-ji, mais mourut sans avoir mentionné une seule fois le nom de l'école Hokke.
L'enseignement, les capacités, le temps et le pays (Izu, 10 février 1262  ? )

En Inde, les bodhisattvas Vasubandhu et Ashvaghosha, et, en Chine, les moines Huiguang et Daoxuan ont souligné leur importance. Et dans notre pays, sous le règne du quarante-cinquième souverain, l'empereur Shomu, le moine chinois Ganjin introduisit au Japon les enseignements de l'école Ritsu en même temps que ceux de l'école Tendai, et il établit au temple Todai-ji une salle pour y conférer les préceptes. Depuis cette époque jusqu'à nos jours, pendant de longues années, les préceptes ont été révérés et ils sont chaque jour un peu plus respectés
Conversation entre un sage et un ignorant (1265 ? à un samouraï  ? )

Sous le règne de l'empereur Kammu, vivait un jeune moine du nom de Saicho*, disciple du moine Gyoho du temple Yamashina. On le connut par la suite sous le nom de Grand-maître* Saicho (Dengyo). Il étudia en profondeur l'enseignement des six écoles précédemment introduites au Japon ainsi que celui de l'école Zen, mais aucune de ces doctrines ne parut le satisfaire. Quelque quarante ans plus tot, sous le règne de l'empereur Shomu, un moine chinois du nom de Ganjin était venu au Japon, apportant avec lui les commentaires du Grand-maître* Zhiyi*. Quand Saicho* les lut, c'est lui qui le premier parvint à saisir le véritable sens du bouddhisme.
Genèse du Rissho Ankoku Ron (Kamakura, le 5 avril 1268, à Hokan-bo)

Par la suite, l’école Zen fut introduite au Japon, lors du règne de l’impératrice Kogyoku, le 36e souverain ; l’école Hosso fut introduite sous le règne de l’empereur Temmu, le 34e souverain ; le Sutra Vairocana* sous l’empereur Gensho, le 44e souverain, et l’école Kegon, lors du règne du 45e empereur Shomu. Les écoles Ritsu et de Tendai-Hokke ont été introduites au Japon par le Vénérable Jianzhen (Ganjin) sous le 46e empereur Koken. Ganjin ne propagea, en fait, que la doctrine Ritsu, excluant le Tendai-Hokke.
Les vingt-quatre successeurs de Shakyamuni à répandre l’enseignement du Bouddha en Inde après la disparition de ce dernier ne propagèrent cependant que les sutras de l’Hinayana et du Mahayana provisoire*, en délaissant le véritable enseignement du Sutra du Lotus. Ils étaient comparables aux bodhisattvas japonais Gyoki et Ganjin (Jianzhen) qui avaient connaissance du Véritable Dharma du Sutra du Lotus sans pour autant le transmettre.
Souverains de notre pays (Minobu, février 1275)

Sous le règne de l'empereur Shomu, le quarante-cinquième souverain, l'école Kegon fut introduite, en provenance du royaume coréen de Silla par un moine de grande vertu appelé le Précepteur Shinjo. Le supérieur des moines, Ryoben, les transmit à l'empereur Shomu. Il contribua aussi à faire ériger la grande statue de bouddha [Vairocana] du temple Todai-ji.
Question : Le Grand-maître* Saicho* naquit au Japon et vécut sous le règne de l'empereur Kammu. Il réfuta les enseignements erronés acceptés au Japon pendant quelque deux cents ans, depuis le règne de l'empereur Kimmei. Il restaura les principes de la sagesse et de la méditation parfaites enseignés par le Grand-maître* Zhiyi*, et, de plus, déclara sans valeur les trois sanctuaires pour l'ordination selon les préceptes du Hinayana, introduits au Japon par le moine Ganjin, faisant construire à leur place, sur le Mont Hiei, le kaidan pour l'ordination selon les préceptes du Mahayana menant à l'Éveil parfait et immédiat.
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

Sous le règne du quarante-quatrième souverain, l'impératrice Gensho, un religieux venu d'Inde [Shubhakarasimha*] introduisit le Sutra Vairocana*  ; et, à l'époque du quarante-cinquième souverain, l'empereur Shomu, le moine Ganjin, venu de Chine, introduisit l'école Ritsu au Japon. Il apportait aussi avec lui des exemplaires du Hokke Gengi, du Hokke Mongu*, du Maka Shikan, du Jomyo Sho, et d'autres ouvrages de l'enseignement de Zhiyi*. Mais il ne propagea pas l'enseignement des écoles Shingon et Hokke.
Lettre à Myomitsu Shonin (Minobu, le 5ème jour du 3ème mois intercalaire 1276 à Myomitsu)

Il [Saicho] découvrit alors un commentaire du Maître du Dharma Fazang, de l'école Kegon, sur le Kishin Ron dans lequel il trouva des citations d'ouvrages du Grand-maître* Zhiyi*. Ces ouvrages lui parurent d'un très grand intérêt, mais Saicho* ne savait même pas s'ils avaient été introduits au Japon. Lorsqu'il demanda où les trouver, on lui répondit qu'un moine du nom de Ganjin, du temple Long-xing-si au Yang-Zhou en Chine, avait étudié les enseignements de Zhiyi* et qu'il avait été le disciple du maître des préceptes Daoxian.
[...] Ces quatorze hommes avaient, par le passé, transmis les enseignements des divers patriarches chinois et japonais de leur école respective, tels que Fazang et Shinjo de l'école Kegon, Jizang et Kanroku de l'école Sanron, Cien et Dosho de l'école Hosso, ou Daoxuan et Ganjin de l'école Ritsu. Bien que les récipients contenant l'eau de la doctrine eussent changé de génération en génération, l'eau restait la même.
[...] La lignée de Kukai* fut, elle aussi, interrompue. Kukai* avait stipulé par écrit que nul ne pourrait devenir patriarche du temple To-ji s'il n'avait été ordonné selon les préceptes [établis par Ganjin] au sanctuaire du Todai-ji. Cependant, l'empereur retiré Kampyo (Uda) fonda un temple [à Kyoto] appelé Ninna-ji et y déplaça un certain nombre de moines du To-ji ; et il décréta aussi que nul ne pourrait résider au temple Ninna-ji s'il n'avait au préalable reçu les préceptes pour l'Éveil parfait et immédiat au sanctuaire du Mont Hiei. Par conséquent, les moines du temple To-ji ne sont ni les disciples de Ganjin, ni ceux de Kukai*. Par rapport aux préceptes, ils sont disciples de Saicho*. Mais ils ne se conduisent pas en vrais disciples de Saicho* car ils rejettent le Sutra du Lotus que Saicho* considère comme l'enseignement suprême.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Le Grand-maître* Saicho* déclara  : "J'ai immédiatement rejeté les deux cent cinquante préceptes  ! "(réf.) Et le Grand-maître Saicho ne fut pas le seul à agir ainsi. Joho et Dochu, disciples de Ganjin, ainsi que les moines des sept temples principaux de Nara (note), tous les rejetèrent de la même façon. De plus, le Grand-maître Saicho laissa cette mise en garde pour les époques à venir  : "S'il y avait, à l'époque des Derniers jours du Dharma, des personnes observant les préceptes, ce serait un phénomène extrêmement rare, aussi étrange que l'apparition d'un tigre sur la place d'un marché.
Les Quatre Etapes de la foi (Minobu ; 10 avril 1277 (  ? ) à Toki Jonin)

Manjushri, dénonça dix-sept erreurs dans les préceptes du Hinayana, et le Bouddha réfuta de même [ces préceptes] en utilisant les Huit comparaisons. Le Grand-maître* Saicho* les qualifia de lait d'ânesse et les compara à un crapaud. (note) Les disciples tardifs de Ganjin (note) accusèrent le Grand-maître* Saicho* de calomnie, et firent directement appel à l'empereur Saga ; mais, parce que les propos de Saicho* étaient clairement fondés sur les sutras, leurs efforts [pour lui nuire] furent vains.
Lettre de pétition de Yorimoto (Minobu, le 25 juin 1277, requête au seigneur Ema au nom de Shijo Kingo)

Ennin*, originaire de Shimotsuke, et troisième Supérieur du temple Enraku-ji, était un disciple de Kochi, qui fut moine du temple Ono-ji, à Shimotsuke. Kochi étudia le bouddhisme auprès de Dochu, un disciple de Ganjin, et reçut ultérieurement la transmission directe de l’enseignement de Saicho*. Après avoir terminé ses études, Kochi prêcha les enseignements de l’école Tendai dans toute la région du Kanto. En 803, Ennin*, à l’âge de 13 ans, entra au Mont Hiei, où il passa 15 ans à acquérir la connaissance de six écoles, y compris l’école Hosso et l’école Sanron, et, en plus, les enseignements du Sutra du Lotus et la doctrine de l’école Shingon.
[...] Sous le règne de l’empereur Shomu [724-749], le Grand-maître* Simsang (Shinjo) et le moine supérieur Roben introduisirent l’école Kegon. Sous le gouvernement du 46ème empereur, Koken [749-758], le moine Ganjin introduisit l’école Ritsu et le Sutra du Lotus. Cependant, Ganjin fit peu de cas des enseignements du Sutra du Lotus et ne propagea que l’école Ritsu.
Questions - réponses concernant l’objet de vénération (Minobu,  septembre 1278 à Joken-bo)

 

 

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