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Extraits de gosho sur |
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Daoxuan |
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Il
n'y a pas moins de 80000 enseignements
bouddhiques, mais le père et la mère de toutes les écoles,
l'enseignement le plus important, est celui qui concerne les préceptes
et les règles de conduite. En Inde, les bodhisattvas Vasubandhu
et Ashvaghosha, et, en Chine,
les moines Huiguang et Daoxuan
ont souligné leur importance. Et dans notre pays, sous le règne
du quarante-cinquième souverain, l'empereur Shomu,
le moine chinois Ganjin introduisit
au Japon les enseignements de l'école Ritsu
en même temps que ceux de l'école Tendai,
et il établit au temple Todai-ji
une salle pour y conférer les préceptes. Depuis cette époque
jusqu'à nos jours, pendant de longues années, les préceptes
ont été révérés et ils sont chaque
jour un peu plus respectés. Le maître
des préceptes Daoxuan
du Mont Zhong-nan
a fait l'éloge du Grand-maître Zhiyi
en disant : "Sa connaissance profonde du Sutra du Lotus est
comme le soleil de midi éclairant les plus sombres vallées ; il expose les principes du Mahayana
avec autant de liberté qu'un grand vent balayant le ciel. Même
si les plus grands lettrés se réunissaient par milliers
pour s'efforcer de transcrire ses cours merveilleux, ils ne pourraient
pas entièrement les comprendre... Ses principes sont aussi clairs
qu'un index pointé vers la lune... et tous ses mots découlent
essentiellement de la vérité suprême."(réf.) Ces quatorze
hommes avaient, par le passé, transmis les enseignements des divers
patriarches chinois et japonais de leur école respective, tels
que Fazang
et Shinjo de l'école Kegon,
Jizang et Kanroku
de l'école Sanron,
Cien et Dosho
de l'école Hosso,
ou Daoxuan et Ganjin
de l'école Ritsu. Bien que
les récipients contenant l'eau de la doctrine eussent changé
de génération en génération, l'eau restait
la même. Question : Quand vos disciples récitent simplement Namu
Myoho Renge Kyo sans rien comprendre aux mots que leur bouche prononce,
à quel niveau d'accomplissement se trouvent-ils ? Réponse : Non seulement
ils dépassent le plus haut niveau des quatre
saveurs ou des trois enseignements,
et l'étape à laquelle on pouvait parvenir par la pratique
de l'enseignement parfait*
exposé dans les sutras antérieurs
au Sutra du Lotus, mais ils surpassent des millions et des milliards
de fois les fondateurs du Shingon
et des diverses autres écoles
du bouddhisme - Shubhakarasimha*,
Zhiyan, Cien,
Jizang, Daoxuan,
Bodhidharma et Shandao. En juillet
804, le Grand-maître Saicho sur instruction de l’empereur Kammu,
partit en Chine, où il rencontra le moine Daosui
(Dosui) et le Grand-maître Xingman
(Gyoman), qui étaient tous les deux
des disciples du Grand-maître Zhanlan.
Sous leur supervision, le Grand-maître Saicho étudia l’enseignement du Maka
Shikan de l’école du Hokke et apprit aussi les Règles de conduite des bodhisattvas,
qui avaient été enseignées par le Grand-maître Daoxuan, fondateur de la branche
Nanchan de l'école Lu
(Ritsu) en Chine.
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