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Extraits de gosho sur

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DICTIONNAIRE
 
Daoxuan
 

Il n'y a pas moins de 80000 enseignements bouddhiques, mais le père et la mère de toutes les écoles, l'enseignement le plus important, est celui qui concerne les préceptes et les règles de conduite. En Inde, les bodhisattvas Vasubandhu et Ashvaghosha, et, en Chine, les moines Huiguang et Daoxuan ont souligné leur importance. Et dans notre pays, sous le règne du quarante-cinquième souverain, l'empereur Shomu, le moine chinois Ganjin introduisit au Japon les enseignements de l'école Ritsu en même temps que ceux de l'école Tendai, et il établit au temple Todai-ji une salle pour y conférer les préceptes. Depuis cette époque jusqu'à nos jours, pendant de longues années, les préceptes ont été révérés et ils sont chaque jour un peu plus respectés.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265   ? à un samouraï   ? )

Le maître des préceptes Daoxuan du Mont Zhong-nan a fait l'éloge du Grand-maître Zhiyi en disant : "Sa connaissance profonde du Sutra du Lotus est comme le soleil de midi éclairant les plus sombres vallées ; il expose les principes du Mahayana avec autant de liberté qu'un grand vent balayant le ciel. Même si les plus grands lettrés se réunissaient par milliers pour s'efforcer de transcrire ses cours merveilleux, ils ne pourraient pas entièrement les comprendre... Ses principes sont aussi clairs qu'un index pointé vers la lune... et tous ses mots découlent essentiellement de la vérité suprême."(réf.)
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

Ces quatorze hommes avaient, par le passé, transmis les enseignements des divers patriarches chinois et japonais de leur école respective, tels que Fazang et Shinjo de l'école Kegon, Jizang et Kanroku de l'école Sanron, Cien et Dosho de l'école Hosso, ou Daoxuan et Ganjin de l'école Ritsu. Bien que les récipients contenant l'eau de la doctrine eussent changé de génération en génération, l'eau restait la même.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Question : Quand vos disciples récitent simplement Namu Myoho Renge Kyo sans rien comprendre aux mots que leur bouche prononce, à quel niveau d'accomplissement se trouvent-ils  ? Réponse : Non seulement ils dépassent le plus haut niveau des quatre saveurs ou des trois enseignements, et l'étape à laquelle on pouvait parvenir par la pratique de l'enseignement parfait* exposé dans les sutras antérieurs au Sutra du Lotus, mais ils surpassent des millions et des milliards de fois les fondateurs du Shingon et des diverses autres écoles du bouddhisme - Shubhakarasimha*, Zhiyan, Cien, Jizang, Daoxuan, Bodhidharma et Shandao.
Les Quatre Etapes de la foi (Minobu ; 10 avril 1277  ? à Toki Jonin)

En juillet 804, le Grand-maître Saicho sur instruction de l’empereur Kammu, partit en Chine, où il rencontra le moine Daosui (Dosui) et le Grand-maître Xingman (Gyoman), qui étaient tous les deux des disciples du Grand-maître Zhanlan. Sous leur supervision, le Grand-maître Saicho étudia l’enseignement du Maka Shikan de l’école du Hokke et apprit aussi les Règles de conduite des bodhisattvas, qui avaient été enseignées par le Grand-maître Daoxuan, fondateur de la branche Nanchan de l'école Lu (Ritsu) en Chine.
Honzonmondosho  (Minobu,  septembre 1278 à Joken-bo)

 

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