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Extraits de gosho sur |
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Dammira |
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Le Bouddha dit que, après son entrée au nirvana,
vingt-quatre personnes se succéderont pour transmettre son Dharma.
Parmi elles, le dernier à poursuivre cette ligne de transmission
sera un moine du nom d'Aryasimha,
qui travaillera à propager le Dharma du Bouddha partout dans le
royaume appelé Cachemire. Le souverain de ce royaume sera un roi
appelé Dammira.
Cet homme plein d'idées fausses se comportera comme un débauché
et n'aura aucune foi dans le Dharma du Bouddha ni aucun respect pour les
moines. Il détruira temples bouddhiques et sanctuaires, et décapitera
les moines par l'épée. Et lorsqu'il coupera la gorge du
moine Aryasimha, ce n'est pas
du sang qui jaillira de son cou, mais uniquement du lait. Le Bouddha déclare
que, à ce moment-là, la lignée des personnes ayant
effectué la transmission jusqu'alors sera décapitée.
Les vingt-quatre
successeurs furent tous envoyés par le Bouddha, qui avait prédit
leur venue. Parmi eux, le quinzième, le bodhisattva Kanadeva,
fut tué par un brahmane et le vingt-quatrième, Aryasimha,
fut décapité par le roi Dammira.
Buddhamitra et le bodhisattva
Nagarjuna furent en butte, eux
aussi, à de nombreuses persécutions, alors que d'autres,
protégés par des rois dévots, purent propager le
bouddhisme sans être inquiétés. Cela semblerait indiquer
qu'il existe à la fois de bons et de mauvais pays de par le monde
et que, de ce fait, il y a deux manières de propager le Dharma
: shoju et shakubuku. En Inde, un
homme qu'on appelait le vénérable Aryasimha
fut décapité par le roi Dammira,
et le bodhisattva Aryadeva fut
assassiné par un brahmane. En Chine, une personne du nom de Zhu
Daosheng fut exilée au Mont Su-thou, et le savant maître
Fadao fut marqué au visage
et exilé au sud du fleuve Yangzi. Tous ces hommes furent persécutés
pour avoir défendu les mérites du Sutra du Lotus
et la cause du Dharma bouddhique (note). Même
les lettrés et les maîtres qui ont compris le sens profond
du bouddhisme ne peuvent pas s'élever contre l'autorité
du dirigeant. Ceux qui, éventuellement, essayèrent de le
faire furent en butte à de grandes persécutions. Le vénérable
Aryasimha fut décapité
par le roi Dammira,
le bodhisattva Aryadeva fut tué
par un brahmane, Zhu Daosheng
fut contraint de se retirer dans les montagnes du Su-thou, et le savant
maître Fadao fut marqué
au visage et exilé au sud du Yangzi. Lorsque Devadatta
frappa le Bouddha, la terre trembla et des flammes en sortirent. Lorsque
le roi Dammira
décapita le vénérable Aryashima,
sa main droite qui tenait le sabre se détacha et tomba à
terre. L'empereur Hui-zong fit
marquer au visage le moine Fadao
et l'exila au sud du fleuve Yangzi, et, moins de six mois plus tard,
il fut fait prisonnier et emmené par les barbares. Aujourd'hui,
les présentes attaques des Mongols se produisent pour les mêmes
raisons. L'eau s'évapore
en période de grande sécheresse, sauf celle qui pénètre
dans le fleuve Jaune (Huang he). Le mauvais roi Dammira
ne subit pas de punition, même après avoir décapité
un moine indien. Mais, quand il décapita le vénérable
Aryasimha, son sabre tomba par
terre, et son bras avec. Quand le roi Pushyamitra
réduisit en cendres le monastère de Kukkutarama, il eut
la tête brisée à coups de bâton par les douze
divinités. [De même, ] en s'opposant aujourd'hui au Sutra
du Lotus, les habitants du Japon attirent la destruction sur eux-mêmes
et sur le pays. Les successeurs
du Bouddha appartenaient aux quatre rangs
de saints ; ils étaient les envoyés
du Bouddha. Pourtant, le bodhisattva Aryadeva
fut tué par un brahmane, le vénérable Aryasimha
fut décapité par le roi Dammira ; Buddhamitra dut se tenir pendant
douze ans sous un drapeau rouge avant d'attirer l'attention de son souverain,
et le bodhisattva Nagarjuna resta
de même pendant sept ans sous un drapeau semblable. Le bodhisattva
Ashvaghosha fut vendu à
un pays ennemi pour trois cent mille pièces et l'érudit
Manoratha mourut de chagrin.
Voilà des exemples de malheurs qui advinrent au cours des mille
ans du Dharma correct. |
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