|
Extraits de gosho sur |
|
|
Ashoka
|
|||
Ce
qui s'est passé correspond aux prédictions de cet ouvrage,
aussi précisément que les deux
moitiés d'un même sceau. Le Bouddha fit la prédiction
suivante : "Plus d'un siècle après mon trépas,
un grand roi, nommé Ashoka,
apparaîtra dans le monde et répandra très loin mes
enseignements." Parmi les
autres exemples [de prédictions réalisées], on trouve
dans le Sutra Fuhozo ces paroles de l'Honoré du monde : "Cent ans après mon
trépas apparaîtra un souverain que l'on appellera le grand
roi Ashoka."
Le Bouddha
fit une autre prédiction, en disant : "Cent ans après
ma disparition, un grand roi du nom d'Ashoka apparaîtra. Il règnera sur un tiers du continent Jambudvipa et fera ériger 84000 stupas pour honorer mes reliques." Cette affirmation suscita également
des doutes mais elle se révéla exacte ; et dès lors,
les gens se mirent à avoir foi. Le roi Ajatashatru
et le roi Ashoka
furent d'abord de mauvais souverains. Mais ils tinrent compte, le premier
des conseils de son premier ministre Jivaka,
le second, des suggestions du vénérable Yasha.
Et tous deux passèrent à la postérité comme
des souverains sages. Il y eu autrefois
en Inde un roi du nom d'Ashoka le Grand. Il régnait sur un quart du monde et, secondé par
les rois-dragons, faisait pleuvoir
à sa guise (note). Il
utilisait même des démons pour exécuter ses ordres.
Il fut d'abord un mauvais roi, mais par la suite, il se convertit au bouddhisme.
Il fit chaque jour des offrandes à soixante mille moines et fit ériger quatre-vingt-quatre
mille stupas. Si nous nous interrogeons sur le passé de ce grand
souverain, nous découvrons qu'à l'époque du Bouddha
Shakyamuni vivaient deux jeunes garçons du nom de Tokusho
Doji et Musho Doji, qui offrirent un jour au Bouddha un pâté
d'argile. Parce que cet acte était d'une grande sincérité,
l'aîné, Tokusho, renaquit
sous la forme d'un grand roi Ashoka
cent ans plus tard. Tokusho
Doji, pour avoir offert un pâté d'argile au Bouddha,
renaquit sous la forme du roi Ashoka,
Cent ans après
la mort du Bouddha, vécut en Inde un roi connu sous le nom d'Ashoka.
Son autorité s'étendait sur un quart des 84000 états qui composent le continent Jambudvipa.
Il avait le soutien des rois-dragons et le pouvoir de convoquer les esprits pour les mettre à son service.
Avec soixante mille arhats pour
maîtres, il fit vœu d'ériger 84000 stupa de pierre,
et s'engagea à faire don de dix milliards de pièces d'or
au Bouddha. Telle était la grandeur de ce roi. Mais si nous voulons
savoir quelles actions méritoires il avait accomplies dans ses
vies antérieures afin d'obtenir d'aussi grands bienfaits, nous
voyons qu'il n'avait rien fait de plus que d'offrir un simple pâté
d'argile au Bouddha Shakyamuni (voir Tokusho
Doji). Toutefois,
alors que ces préceptes font du meurtre un crime d'une extrême
gravité, il est dit que mettre à mort un ennemi du Sutra
du Lotus est un acte extrêmement méritoire. Et si tel
est le cas, comment pourrait-on faire des dons et offrir son soutien à une personne de ce genre ? C'est
pour cela que le roi Sen'yo fit exécuter
cinq cents maîtres brahmanes, que le moine Kakutoku fit mettre à mort d'innombrables opposants au Dharma correct, et
que le grand roi Ashoka condamna à mort 108000 non bouddhistes. Ces rois étaient
considérés comme les plus valeureux de tout le Jambudvipa,
et ce moine comme le plus sage parmi ceux observant les préceptes.
Le roi Sen'yo
renaquit par la suite sous la forme du Bouddha Shakyamuni ; le moine Kakutoku
sous celle du bouddha Kashyapa,
et le grand roi Ashoka
fut reconnu comme ayant atteint la Voie. Le Bouddha,
étant véritablement respectable, ne mesure pas la sincérité
en fonction de l'importance des dons. Par le passé, un garçonnet,
du nom de Tokusho Doji, fit don
d'un pâté d'argile au Bouddha et renaquit sous la forme du
roi Ashoka qui régna sur la totalité du Jambudvipa.
Comme vous
le savez, un des sutras relate l'histoire de Tokusho
Doji qui offrit un pâté de sable au Bouddha et renaquit
ensuite sous la forme du roi Ashoka qui gouverna une grande partie de l'Inde. Parce que le Bouddha est digne
de respect, l'enfant obtint cette grande récompense pour un simple
pâté de sable. Pourtant, le Bouddha Shakyamuni enseigne que
celui qui fait, ne serait-ce qu'un seul jour, des offrandes au Pratiquant
du Sutra du Lotus à l'époque
des Dernier Jours du Dharma, obtiendra une bonne
fortune incomparablement plus grande que s'il avait offert d'innombrables
trésors au Bouddha pendant cent mille kalpas. |
|||