Les bodhisattvas Surgis-de-Terre
Ce chapitre comprend deux moments essentiels. En premier lieu, le Bhagavat écarte avec fermeté la multitude de bodhisattvas, venus des contrées non terrestres dans le monde Saha, qui proposent de se charger d'instruire les êtres vivants. Ensuite, il dit aux innombrables bodhisattvas Surgis-de-Terre que c'est à eux qu'incombe cette tâche.
Les bodhisattvas Surgis-de-Terre sont les personnes qui ont beaucoup souffert, qui ont eu beaucoup de soucis durant leurs nombreuses vies et qui, ayant accumulé des vertus dans un environnement défavorable, ont atteint l'Éveil tout en menant des vies ordinaires. Ceux qui ont surmonté de nombreux obstacles et souffrances possèdent un pouvoir réel. Ils ont incontestablement le pouvoir d'instruire les autres.
Nous devons comprendre que si le Bouddha confie le monde Saha aux bodhisattvas Surgis-de-Terre c'est que le monde dans lequel nous vivons doit être purifié et rendu paisible par nos propres actions et que nous devons parvenir à la joie dans cette vie par nos propres efforts. C'est à nous d'œuvrer pour que le monde où nous vivons devienne la Terre Pure. Nous sommes les seuls artisans de notre bonheur. Quel enseignement rassurant et positif !
Shakyamuni, après avoir subi de nombreuses épreuves douloureuses, a fini par atteindre l'Éveil complet, parfait sans supérieur. Sur ce point, le bouddhisme est radicalement différent des autres religions. Bien qu'elles enseignent toutes de bonnes doctrines, il n'y a pas d'autre exemple d'un fondateur de religion qui ait atteint l'Éveil sans intervention divine. Certaines religions proclament que leur fondateur fut envoyé par Dieu. D'autres déclarent que Dieu fit au fondateur une révélation ou que Dieu descendit du ciel dans ce monde.
L'enseignement bouddhique est celui de Shakyamuni, qui fut un humain comme nous tous, qui fit l'expérience des souffrances et des inquiétudes humaines, aspira à l'Éveil, pratiqua des disciplines ascétiques et parvint à la bodhéité après six années d'efforts spirituels. On peut voir parfaitement le processus par lequel il atteignit l'Éveil. Nous pouvons donc croire avec confiance que, si nous suivons ses enseignements et si nous empruntons la même voie, nous finirons par atteindre la bodhéité. C'est parce que son enseignement est le seul qui jaillisse de la Terre (de la vie telle qu'elle est), qu'il nous est possible de le suivre, nous qui vivons dans ce monde. C'est le thème majeur du chapitre XV.
Un autre point important est, dans la seconde moitié du chapitre, la première référence au Dharma Originel (ou Primordial, ou Atemporel) - c'est-à-dire à l'enseignement du Bouddha Atemporel (Honbutsu). La différence entre l'apparition du Bouddha historique (Shakubutsu) et le Bouddha Atemporel (Honbutsu) a été analysée dans notre Avant-propos. La première partie de ce chapitre XV peut être comme une introduction à l'enseignement essentiel (honmon). La deuxième moitié du chapitre XV, tout le chapitre XVI et la première moitié du chapitre XVII constituent la partie principale de l'enseignement honmon. Le chapitre XV occupe donc une position charnière dans la division du Sutra du Lotus, et nous devons le lire avec beaucoup d'attention et de coeur.
Un autre point important est, dans la seconde moitié du chapitre, la première référence au Dharma Originel (ou Primordial, ou Atemporel) — c'est-à-dire à l'enseignement du Bouddha Atemporel (Honbutsu). La différence entre l'apparition du Bouddha historique (Shakubutsu) et le Bouddha Atemporel (Honbutsu) a été analysée dans notre Préface. La première partie de ce chapitre XV peut être comme une introduction à l'enseignement essentiel (honmon). La deuxième moitié du chapitre XV, tout le chapitre XVI et la première moitié du chapitre XVII constituent la partie principale de l'enseignement honmon. Le chapitre XV occupe donc une position charnière dans la structure du Sutra du Lotus, et nous devons le lire avec beaucoup d'attention et de cœur.
Lorsque le Bhagavat finit de prêcher à la Grande assemblée le chapitre XIV, Une vie heureuse, de nombreux bodhisattvas, qui étaient venus d'autres terres, se lèvent, saluent le Bouddha les paumes jointes et lui disent :
« Si le Bhagavat nous y autorise, après le parinirvana du Bouddha, nous appliquerons notre zèle, en ce monde Saha*, à protéger, lire, réciter, recopier et
honorer ce Sutra; ainsi, en cette terre même, nous le prêcherons
amplement. »
Le Bouddha répond avec fermeté au groupe des bodhisattvas :
« Cessez, fils de foi sincère*,
il ne vous sera pas nécessaire de protéger ce Sutra.
Pourquoi cela? Ce monde Saha* qui est
le mien recèle des bodhisattvas-mahasattvas en nombre égal
aux sables de soixante mille Gange; chacun d'entre eux a une suite égale
aux sables de soixante mille Gange. Tous ces gens seront capables, après
mon passage en parinirvana, de sauvegarder,
lire, réciter et amplement prêcher ce Sutra.
« Quand l'Éveillé
eut dit cela, les terres du monde Saha tremblèrent
toutes et se fendirent; de leur sein surgirent simultanément d'innombrables
millions de myriades de bodhisattvas-mahasattvas. Ces bodhisattvas avaient
tous le corps couleur d'or, avec les trente-deux
marques, brillant d'une lumière incommensurable. Ces
bodhisattvas, ayant entendu la voix du Bouddha Shakyamuni alors qu'il
prêchait, se déployèrent des régions inférieures. »
Le fait que ces bodhisattvas, qui ne vivaient pas sur la planète Terre mais dans l'espace infini, sortirent de terre et s'élevèrent dans le ciel a une forte valeur symbolique. Ces bodhisattvas étaient des hommes et des femmes qui dans leurs vies précédentes, grâce aux enseignements du Bouddha, s'étaient libérés de toute illusion ; c'est pourquoi ils séjournaient dans l'espace-temps infini. Mais en entendant le Bouddha les désigner pour l'instruction du monde Saha, ils investissent la Terre (notre monde Saha) pour y faire l'expérience de la souffrance et pratiquer avec de zèle des disciplines spirituelles, recherchant l'esprit de bodhisattva. Ils s'élevèrent donc dans le ciel après être surgis de la terre. Bien que ces bodhisattvas se fussent libérés des illusions dans leurs vies précédentes, ils acceptèrent de passer par diverses souffrances et soucis afin de sauver les gens d'ici-bas, en s'efforçant ardemment d'atteindre l'Éveil et en propageant l'enseignement du Bouddha. Il faut souligner, une fois de plus, l'importance de ce processus : tant qu'ils ne l'avaient pas accepté de tout cœur, ils ne pouvaient pas acquérir réellement le pouvoir supranaturel de sauver les hommes du monde Saha.
Certains de ces bodhisattvas avaient été les maîtres de grands groupes, chacun avec sa suite de disciples ; les uns avaient d'innombrables disciples, d'autres beaucoup moins et il y avait aussi ceux qui étaient seuls, ayant pratiqué dans la solitude.
« Ces bodhisattvas,
quand ils eurent surgi de terre, se rendirent chacun auprès
de l'Ainsi-Venu Taho* et du Bouddha Shakyamuni dans la merveilleuse Tour des sept matières
précieuses
suspendue dans les Airs; une fois arrivés, tournés
vers les deux Vénérés du monde, ils les saluèrent
en inclinant la tête jusqu'à leurs pieds. Ils allèrent
aussi auprès
des bouddhas sur leurs trônes léonins [...] pour demeurer ensuite sur le côté;
pleins d'espoir et de joie, ils regardaient avec adoration les deux
Vénérés
du monde.
« Pendant que
ces bodhisattvas-mahasattvas surgissaient de Terre et louaient les bouddhas
en une variété d'hymnes de bodhisattva, il s'écoula
cinquante kalpas mineurs. Durant ce
temps, le Bouddha Shakyamuni restait assis en silence; les quatre
congrégations aussi restèrent silencieuses pendant cinquante kalpa mineurs. Grâce aux pouvoirs
mystiques du Bouddha, les vastes multitudes ont cru que ce n'était
qu'une demi-journée. »
Les quatre grands voeux du bodhisattva
« Alors les
quatre congrégations, grâce encore aux pouvoirs mystiques
du Bouddha, virent les bodhisattvas emplissant l'espace d'innombrables
millions de
myriades de royaumes. Il y avait quatre dirigeants à
la tête de cette multitude de bodhisattvas: le premier s'appelait Jogyo*,
le second Muhengyo*,
le troisième Jyogyo*, le quatrième Anryugyo*.
Comme je l'ai expliqué à propos du vœu (gan) au chapitre 9, le vœu général (sogan), qui devrait être fait par tous ceux qui pratiquent la voie du Bouddha, comprend les quatre grands vœux du bodhisattva (shigu-seigan), chacun d'eux étant assimilé à l'un des quatre grands bodhisattvas ci-dessous :
1) Shujo muhen seigan-do. Quel que soit le nombre incalculable des êtres vivants, je fais le voeu de tous les sauver. (Jogyo*) ;
2) Bonno mushu seigandan. Quel que soit le nombre de passions dévorantes, je fais le voeu de toutes les apaiser. (Muhengyo*) ;
3) Homon mujin seigangaku. Quel que soit le nombre des enseignements du Bouddha, je fais le voeu de tous les étudier. (Jyogyo*) ;
4) Butsudo mujo seiganjo. Quel que soit l'infinité de la vérité du Bouddha, je fais le voeu d'atteindre le Sublime sentier. (Anryugyo*).
Ces quatre grands vœux fondamentaux sont donc représentés par les quatre bodhisattvas ci-dessus. Mais on peut dire aussi que les quatre bodhisattvas symbolisent les vœux fondamentaux de tous les bouddhistes.
Chacun à la tête de son grand groupe, les quatre bodhisattvas, paumes jointes, regardèrent Shakyamuni et lui demandèrent quels étaient ses sentiments en ce moment.
Alors le Bhagavat s'adresse à la Grande assemblée des bodhisattvas :
« Fils de foi sincère*, l'Ainsi-Venu est à l'aise, a peu de maladies, peu de soucis, les
êtres peuvent être facilement convertis et sauvés,
il n'a ni fatigue ni gêne. Comment cela se fait-il? C'est que ces
êtres ont, au cours des âges, constamment reçu mon
action salvifique, ils ont aussi fait offrande et rendu hommage aux bouddhas
du passé et ont planté une variété de racines
de bien. Sitôt qu'ils voient ma personne et entendent ce que je
prêche, ils l'acceptent tous avec foi et pénètrent
dans la sagesse de bouddha, excepté ceux qui se sont d'abord exercés
à l'apprentissage du Hinayana.
À de telles gens, je vais à présent permettre d'entendre
ce Sutra et de pénétrer dans la sagesse de bouddha. »
Bien que le Bouddha fût déjà avancé en âge et qu'il eût de nombreuses difficultés à propager le Dharma, ce n'était pas pour lui un fardeau, il ne trouvait pas cela pénible. Dans cette attitude nous pouvons sentir vraiment sa disponibilité illimitée.
Après cela, les bodhisattvas-mahasattvas parlent en stances :
« C'est bien,
c'est fort bien,
Grand héros, Vénéré du
monde* !
Les êtres
sont faciles à convertir et sauver,
ils sont capables d'interroger les bouddhas
sur leur sagesse si profonde;
ayant entendu, ils croiront et comprendront;
nous nous en réjouissons en conséquence.
« A ce
moment le Bhagavat fit l'éloge
des grands bodhisattvas qui guidaient les multitudes: "C'est
bien, c'est fort bien, fils de foi sincère* ! Vous êtes
capables de déployer une pensée de joie conséquente à ce
que fait l'Ainsi-Venu." »
Ensuite le bodhisattva Maitreya et le groupe des autres bodhisattvas se disent :
« Jamais encore auparavant
nous n'avions vu ou entendu une si vaste multitude de bodhisattvas-mahasattvas surgir de Terre pour se tenir devant le Bhagavat, faisant offrande les paumes jointes et échangeant des
salutations avec l'Ainsi-Venu. »
Le bodhisattva Maitreya désirant résoudre son propre doute, joint les mains et
demande au Bouddha en stances :
« Une vaste
foule d'innombrables myriades
de bodhisattvas,
ne s'est auparavant jamais vue;
puisse le Vénéré des êtres aux deux
jambes* expliquer
de quel endroit ils viennent,
pour quelles raisons ils se rassemblent.
Gigantesques de corps, aux grands pouvoirs
mystiques,
d'une inconcevable sagesse,
fermes et résolus de volonté,
munis d'une grande force de patience,
ils délectent les êtres de leur vue.
D'où viennent-ils
donc? »
Entre temps, les bouddhas émanés de Shakyamuni, venus d'innombrables terres, attendent avec impatience la réponse du Bouddha à la question posée par Maitreya. Alors Shakyamuni s'adresse à Maitreya :
« C'est
bien, c'est fort bien ! Ô Invincible (Ajita),
tu as été capable
d'interroger l'Éveillé sur une chose aussi grande.
Il vous faut tous, d'un seul coeur, revêtir l'armure du zèle
et déployer
une ferme et solide intention. L'Ainsi-Venu va maintenant manifester
et révéler la sagesse des bouddhas, la force
des souverains et divins pouvoirs des bouddhas, la force
d'impétuosité léonine des bouddhas,
la force majestueuse et imposante des bouddhas. »
À ce moment, le Bhagavat, désirant réitérer son enseignement, déclare en stances qu'il va exposer ce qu'il n'avait jamais révélé auparavant et exhorte les bodhisattvas à l'écouter d'un seul cœur. Puis il s'adresse à nouveau au bodhisattva Maitreya :
« Je vous le
déclare maintenant, au sein de cette Grande
assemblée, ô Invincible, ces bodhisattvas-mahasattvas qui surgissent de Terre en innombrables, infinies quantités incalculables,
vous ne les avez jamais vus autrefois. Ayant acquis, en ce monde Saha*, l'Éveil
complet et parfait sans supérieur, j'ai enseigné ces bodhisattvas, je les ai guidés, j'ai soumis leur pensée
pour faire naître en eux le désir de la Voie. »
Le Bouddha révèle ainsi que ces bodhisattvas avaient pratiqué de nombreuses disciplines spirituelles et qu'ils possédaient de grandes vertus.
Le bodhisattva Maitreya, un nombre incalculable de bodhisattvas et d'autres êtres furent perplexes et pris de doute, se posant des questions sur ce fait sans précédent :
« Comment le Vénéré du
monde* a-t-il pu en si peu
de temps instruire et former ces
quantités incalculables de bodhisattvas-mahasattvas et les faire
demeurer dans l'Éveil complet et parfait
sans supérieur* ? »
S'adressant au Bouddha ils disent :
« Bhagavat, lorsque l'Ainsi-Venu était prince héritier, il
quitta le palais des Shakya et, partant non loin de la ville de Gaya,
il s'assit au lieu de la Voie et put réaliser l'Éveil
complet et parfait sans supérieur*, cela fait à peine quarante et
quelques années. Vénéré du monde, comment
en si peu de temps aurait-il fait si grandement oeuvre de bouddha? Est-ce
grâce à l'efficacité de bouddha, est-ce grâce
aux mérites de bouddha qu'il a instruit et converti une
foule à ce point innombrable de grands bodhisattvas pour qu'ils
réalisent l'Éveil complet et parfait
sans supérieur*? Vénéré du monde, cette foule de bodhisattvas, quand
bien même un homme les compterait pendant dix millions de myriades
de kalpas, il ne pourrait en venir au bout, il n'en arriverait pas au terme;
ceux-ci, depuis fort longtemps, ont planté leurs racines de bien
auprès d'innombrables et infinis bouddhas, ont mené à
l'accomplissement la voie du bodhisattva et se sont constamment exercés
à la pratique brahmique.
Vénéré du monde, une telle chose est bien difficile
à croire en ce monde.
« C'est
comme si, par exemple, il y avait un homme de belle allure, aux cheveux
noirs, de vingt-cinq ans d'âge, qui désignât un centenaire
en disant: ''C'est mon fils'', et que le centenaire montrât
le jeune homme en disant : "Voici mon père, qui m'a engendré
et élevé"; cette chose serait difficile à croire.
Il en va de même pour l'Éveillé: cela ne fait pas
si longtemps en réalité qu'il a obtenu la Voie; or cela
fait déjà d'innombrables dizaines de millions de myriades
de kalpas que cette vaste multitude de bodhisattvas pratique avec application
et zèle en vue de la voie d'Éveil. Ils ont, avec maîtrise,
pénétré d'innombrables centaines de millions de myriades
de samadhis* , en sont
sortis, y ont demeuré; ils ont obtenu les grands pouvoirs
mystiques, ils se sont longtemps exercés à la pratique
brahmique; ils ont été capables de pratiquer progressivement
les méthodes de bien, ils sont habiles dans les questions et les
réponses; ce sont des joyaux parmi les hommes, que tous les mondes
tiennent pour rarissimes.
« Or voilà qu'aujourd'hui le Bhagavat affirme que c'est lorsqu'il a obtenu la Voie de bouddha qu'il
leur a fait pour la première fois déployer leur pensée,
qu'il les a instruit et convertis, qu'il les a guidés de
sa révélation pour les diriger vers l'Éveil
complet et parfait sans supérieur*. Cela ne fait pas si longtemps que le
Vénéré du monde a gagné l'état de bouddha
et qu'il aurait pu se livrer à cette grande entreprise méritoire.
Bien que nous-mêmes, d'ailleurs, nous croyions ce que l'Éveillé
prêche conformément à nos dispositions, que les paroles
proférées par l'Éveillé ne soient jamais vaines,
que ce qui est su du Bouddha lui soit connu complètement et en
profondeur, il se peut cependant que les bodhisattvas à la pensée
nouvellement déployée, s'ils entendent ces propos après
le parinirvana du Bouddha, ne les acceptent
pas avec foi et qu'ils suscitent en eux-mêmes des causes et conditions
menant à des actes coupables de destruction du Dharma. C'est bien
pour cela, Vénéré du
monde*, que nous souhaitons voir
nos doutes dissipés par tes explications, afin aussi que les fils de foi sincère* des âges à venir ne conçoivent
pas de doute en entendant cela. »
Ensuite, Maitreya répète sa demande en stances. Dans le chapitre suivant Durée de vie de l'Ainsi-Venu, le Bhagavat répondra en détail aux bodhisattvas et leur révèlera la véritable essence du Bouddha.
Dans les stances prononcées par Maitreya se trouvent les mots suivants:
« [Ils]
apprennent bien la voie du bodhisattva,
ne se souillent pas des entités mondaines,
de même que la fleur de lotus dans l'eau. »
Ces mots indiquent la manière de vivre idéale que nous enseigne le Bouddha. Nous ne devons pas nous retirer de la société mais mener des vies belles et pures au sein de la société. L'idéal du Sutra du Lotus est de rendre toutes les sociétés pures et belles. Le titre Sutra de la Fleur de Lotus du Dharma Merveilleux exprime cet idéal.
Suite
Chapitre XV du Sutra du Lotus
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