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Extraits de gosho sur |
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le chapitre XII (Daibadatta - Devadatta) du Sutra du Lotus |
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Il est vrai que les chapitres Yakuo (XXIII) et Daibadatta* (XII) traitent tout particulièrement de l'atteinte de la bodhéité
par les femmes ou de leur renaissance sur la Terre
pure. Mais le chapitre Daibadatta* (XII) est une branche et une feuille du chapitre Hoben (II) Les cinq
chapitres suivants - Hosshi* (X), Hoto* (XI), Daibadatta* (XII), Kanji* (XIII) et Anraku (réf.) - indiquent de quelle manière les enseignements des huit
chapitres précédents [du II au IX] doivent être
mis en pratique par les personnes ordinaires à l'époque
des Derniers jours du Dharma. Comme sont
donc stupéfiantes, dans le chapitre Daibadatta* (XII) du Sutra du Lotus, la révélation, par le vénéré Shakya, fondateur de la doctrine,
que Devadatta était
son maître dans une existence passée et la prédiction
qu'il atteindrait l'Éveil à l'avenir sous le nom du bouddha Roi-céleste ! Le
Bouddha se comportait avec une grande bienveillance depuis d'innombrables kalpas. Mais, le fait qu'il ait été
lié à un grand malfaiteur [comme Devadatta]
conduisait à se demander s'il était réellement Bouddha.
Le Bouddha ne répondit cependant pas à la question [de dame Vaidehi]. Et, si l'on se contente
de lire le Sutra Kammuryoju sans étudier le chapitre Daibadatta* (XII) du Sutra du Lotus, la question reste sans réponse (note). Et pourtant, contre toute attente, grâce à l'enseignement
de Manjushri, dans le bref intervalle
qui sépare les chapitres Hosshi* (X) et Daibadatta (XII),
lorsque le Bouddha enseigna le chapitre Hoto* (XI),
elle atteignit la bodhéité au milieu de l'océan. Le chapitre Daibadatta* (XII) enseigne que Devadatta était
le maître de Shakyamuni dans une existence passée. Celui
qui était autrefois le maître est maintenant le disciple,
et celui qui est aujourd'hui le disciple fut le maître. [En méditant
sur ce chapitre, moi, Nichiren, j'ai réalisé qu'] il révèle
un profond principe du Sutra du Lotus, celui de l'inséparabilité
du maître et du disciple [éternellement liés] par
le passé comme au présent. Il est
dit dans le Sutra du Lotus : "A l'avenir, s'il se trouve
des hommes et des femmes de foi sincère qui, à l'écoute
du chapitre Daibadatta* (XII) du Sutra du Lotus, y croient et le respectent avec un coeur
pur et libre de toute hésitation ou doute, ils ne tomberont ni
en enfer ni dans les voies de l'avidité ou de l'animalité, mais
ils renaîtront en présence des bouddhas
des dix directions. Où qu'ils naissent, ils entendront toujours
ce Sutra. S'ils renaissent dans les mondes
des hommes ou du ciel, ils éprouveront
le bonheur suprême, et, s'ils naissent en présence d'un
bouddha, ils renaîtront par transformation (note) en sortant d'une fleur de lotus."(réf.) Retenez-bien
les mots "femmes de foi sincère". S'ils ne désignent
pas Myoho, votre mère défunte, à qui donc pourraient-ils
bien s'appliquer ? Il est dit aussi, dans le Sutra : "Il est difficile de garder ce Sutra. Si quelqu'un le
pratique, ne serait-ce qu'un moment, je [Shakyamuni] m'en réjouis
et les autres bouddhas également. Ceux qui le font s'attirent
l'admiration de tous les bouddhas". (réf.) Nichiren
n'est pas seul à faire l'éloge de votre mère, ce
qui n'aurait qu'une valeur limitée, mais il est dit "s'attirent
l'admiration de tous les bouddhas". On lit, dans les
commentaires du Grand-maître* Saicho* : "Il faut bien comprendre que la question, de savoir si certains
ont atteint ou non la bodhéité, a pour but de montrer
le grand pouvoir et l'autorité de ce Sutra." Cette citation
renvoie à un autre passage, mentionné plus tôt dans
ce commentaire, du chapitre Daibadatta* (XII) du Sutra du Lotus. |
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voir également : : les citations du chapitre XII dans les goshos | |||