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Extraits de gosho sur |
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Mahaprajapati |
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En étudiant
le Sutra du Lotus, on y lit diverses prédictions : Shariputra deviendra l'Ainsi-Venu "Fleur lumineuse"*; Mahakashyapa,
l'Ainsi-Venu "Lumière éclatante"*; Subhuti,
l'Ainsi-Venu "Forme merveilleuse"*; Katyayana,
l'Ainsi-Venu "Lumière d'or de Jambunada"*; Maudgalyayana,
le bouddha "Parfum de bois de santal de Tamalapattra"*; Purna, l'Ainsi-Venu "Dharma
brillant"*; Ananda, le bouddha "Roi sage et tout-puissant des mers et des montagnes"*; Rahula, l'Ainsi-Venu "Qui foule
les fleurs des sept trésors"*; les cinq cents et sept
cents arhats, les Ainsi-Venus "Lumière universelle"* (réf.) ; les
deux mille disciples qui ont encore à apprendre ou qui ont tout
appris, les Ainsi-Venus Forme précieuse* ; et les nonnes Mahaprajapati et Yashodhara deviendront les
Ainsi-Venus "Vision qui comble de joie tous les êtres sensitifs"* et "Forme resplendissant de dix millions de lumières"*. (réf.) Je n'ai jamais
entendu parler d'une femme qui ait parcouru mille ri [comme vous l'avez
fait] à la recherche du Dharma bouddhique. La fille
du Roi-Dragon atteignit la bodhéité sans changer
d'apparence et il fut prédit à la nonne Mahaprajapati qu'elle atteindrait la bodhéité. Je n'en suis pas certain
mais il se pourrait qu'elles n'aient adopté l'apparence féminine
que de manière provisoire [étant en réalité
des bouddhas et des bodhisattvas]. Après tout, ces événements
se produisirent du vivant de Shakyamuni. Pourquoi
nous lamenter, quand nous savons de façon certaine que nous atteindrons
la bodhéité ? A quoi sert, en définitive, de naître impératrice,
ou de renaître dans un monde céleste ? Vous emprunterez plutôt la même voie que la fille
du Roi-Dragon et serez au même rang que la nonne Mahaprajapati.
Que c'est merveilleux ! Si [la prophétie
du Bouddha exprimée dans] ce passage du Sutra du Lotus n'était pas véridique, alors Shariputra ne deviendrait jamais l'Ainsi-Venu "Fleur de Lumière" ; le vénérable Mahakashyapa ne deviendrait
jamais l'Ainsi-Venu "Lumière étincelante" ; Maudgalyayana ne deviendrait
jamais le bouddha "Tamalapattra au Parfum de santal" ; Ananda ne deviendrait jamais l'Ainsi-Venu
"Roi tout puissant et montagne d'immense sagesse" ; la nonne Mahaprajapati ne deviendrait
jamais le "Bouddha dont la vision comble de joie tous les êtres
sensibles" ; et la nonne Yashodhara ( ne deviendrait jamais le "Bouddha aux Formes étincelant
de dix millions de lumières". La tante
de Shakyamuni, la nonne Mahaprajapati,
bien que femme elle aussi, parvint au stade d'arhat et acquit le nom d'auditeur-shravakas.
Elle s'engagea ainsi sur une voie qui ne pourrait jamais conduire à
la bodhéité (note).
Elle transforma son apparence féminine en devenant nonne, abandonna
les privilèges d'une épouse royale et obéit aux
injonctions du Bouddha. Pendant plus de quarante ans, elle observa les cinq cents préceptes.
Dans la journée elle restait au bord des routes [dans l'attente
d'aumônes], et la nuit elle demeurait assise sous un arbre [en méditation], aspirant
au salut dans la vie prochaine. Pourtant, la voie qui mène à
la bodhéité lui était interdite et son nom fut
cité comme celui d'une personne à jamais incapable de
devenir bouddha - ce qui fut sans doute pour elle désespérant.
En tant que femme, par le passé, pendant d'interminables kalpas elle avait probablement fait l'objet, avec ou sans raison, de rumeurs
insultantes et en avait certainement éprouvé de la honte
et un sentiment d'injustice. En refusant son corps de femme, elle l'avait
dissimulé en se faisant nonne, dans l'espoir de se libérer
de cette souffrance. En apprenant de même que, comme toutes les
personnes des deux véhicules,
elle ne pourrait jamais atteindre la bodhéité, on peut
imaginer son désespoir ! Mais le Sutra du Lotus leva la condamnation portée sur elle par tous les bouddhas des trois phases de la vie. Et lorsqu'elle
devint le "bouddha dont la vue emplit de joie tous les êtres
vivants"(réf.),
quel immense bonheur dut être le sien ! |
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