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Extraits de gosho sur |
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Kencho-ji |
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Voir : Lettre à Doryu du Kencho-ji Ces "moines
qui se font passer pour des sages et utilisent leur position pour regrouper
autour d'eux toutes les autres personnes mauvaises" où, dans
le Japon d'aujourd'hui, faut-il les rechercher ? Au Mont Hiei ? Au temple Onjo-ji ? Au temple To-ji de Kyoto ? Dans
les temples de Nara ? Au temple Kennin-ji de Kyoto, ou aux temples Jufuku-ji et Kencho-ji de Kamakura ? Il faut sérieusement
se le demander. Ces mots se réfèrent-ils aux moines d'Enryaku-ji [du Mont Hiei] qui portent heaume
et armure ? Désignent-ils les moines du Onjo-ji qui ont consacré leur corps au Dharma et qui pourtant portent des
cottes de mailles et des armes ? Mais ces hommes ne ressemblent pas
aux moines vivant dans la forêt "vêtus de haillons et
vivant retirés" qui sont décrits dans le Sutra, pas
plus qu'ils ne semblent appartenir à la catégorie de ceux
qui sont "respectés et révérés par le
monde comme des arhats dotés
des six pouvoirs mystiques."
Ils ne ressemblent pas aux hommes du troisième groupe qui, comme
disait Zhanlan*,
"sont, de tous, les plus difficile à démasquer".
Il se pourrait donc que ces mots désignent des hommes tels que Shoichi de Kyoto et Ryokan de Kamakura. [Même s'ils
sont ainsi dénoncés, ] il ne sert à rien de haïr
les autres. Lorsque l'on a des yeux, il faut comparer sa propre conduite
avec ce qui est écrit dans les sutras. Maintenant,
moi, Nichiren, afin de prouver la véracité des paroles
du Bouddha, je lis ces passages du Sutra et les applique à la
situation du Japon. Le passage concernant "les moines habitant
la forêt et vivant retirés" désigne les [moines
des] temples Kencho-ji, Jufuku-ji, Gokuraku-ji, Kennin-ji, Tofuku-ji et les autres temples
des écoles Zen, Ritsu,
et Nembutsu au Japon. Ces temples
démoniaques sont apparus dans le monde pour détruire les
temples bouddhiques du Mont Hiei et les autres temples de l'école Hokke-Tendai.
"Vêtus de haillons" et "qui, en apparence, respectent
les préceptes [de la vie monastique]" désigne de
nos jours "ceux qui observent les préceptes", avec
leurs surplis faits de cinq, sept ou neuf pièces d'étoffe (note).
Ceux qui sont "respectés et vénérés
par le monde" et ceux dont on parle "comme de grands bodhisattvas"
sont des hommes comme Doryu, Ryokan et Shoichi. Le "monde"
qui leur accorde de la considération, ce sont le souverain et
les personnes influentes à notre époque. Et les "ignorants"
et les "personnes ordinaires" sont tous les habitants du Japon,
nobles aussi bien que de modeste condition. La deuxième
fois, ce fut le douzième jour du neuvième mois, dans la
huitième année de l'ère Bun'ei (1271), à l'heure du Singe
[entre 15h et 17h]. J'ai dit au magistrat Hei
no Saemon : "Nichiren est le pilier et la poutre du Japon.
Si vous perdez Nichiren, ce sera comme si vous détruisiez les
piliers et les poutres du Japon. Peu après surviendront les désastres
des "luttes intestines" et de " l'invasion étrangère
". Non seulement les habitants de ce pays seront tués, mais
beaucoup d'entre eux seront aussi faits prisonniers. Il faudrait faire
brûler jusqu'à la dernière pierre tous les temples
du Nembutsu et du Zen, Kencho-ji, Jufuku-ji, Gokuraku-ji, Daibutsu-den et Choraku-ji,
et conduire les maîtres de ces écoles sur la plage de Yuinohama pour les décapiter (note). Sinon, il est certain que
le Japon sera détruit! " Alors que
le gouvernement du Régent ne savait quelle décision prendre,
des moines du Jodo, du Ritsu,
du Shingon et d'autres écoles,
comprenant que leur sagesse était insuffisante pour vaincre Nichiren
dans un débat religieux, envoyèrent des pétitions
au gouvernement. Voyant que celles-ci restaient sans effet, ils se rendirent
auprès des femmes et des veuves des hauts dignitaires pour me
dénigrer. Ces femmes rapportèrent leurs calomnies aux
autorités en disant : "D'après certains moines, Nichiren
a déclaré que les défunts régents Hojo
Tokiyori et Hojo Shigetoki sont tombés dans l'enfer avici ; il a dit qu'il faudrait brûler les temples Kencho-ji ; Jufuku-ji, Gokuraku-ji, Choraku-ji et Daibutsu-ji,
et que des grands patriarches comme Doryu et Ryokan devraient être
décapités. Ses déclarations prouvent qu'il est
coupable de tout ce dont on l'accuse. Et puisque le conseil suprême
de la Régence n'a pu encore décider de sa punition, il
faudrait le faire venir pour qu'il confirme s'il a bel et bien fait
de telles déclarations." C'est ainsi que je fus appelé
à comparaître en justice. Les moines
des temples Kencho-ji et Engaku-ji (note) violent les préceptes
d'une conduite correcte de manière aussi flagrante qu'une montagne
qui s'effondre et se change en gravats. Ils se comportent de manière
aussi licencieuse que des singes. Il est absolument vain d'espérer
le salut dans la vie prochaine en faisant des dons à des moines
de cette sorte. Il est indubitable que les divinités protectrices
ont abandonné notre pays. Dans un lointain passé, les
divinités, bodhisattva et auditeurs-shravakas,
en présence de Shakyamuni, firent solennellement serment, si
un pays était hostile au Sutra du Lotus, de susciter
grêle et gelées en été pour conduire le
pays à la famine, ou d'envoyer des parasites dévorer
les récoltes ; de provoquer sécheresse ou inondations
pour ruiner les champs et les fermes ; de créer des typhons
qui emporteraient les hommes ; ou de se transformer en démons
pour les tourmenter. |
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