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Extraits de gosho sur |
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kalpa
des cinq cents grains de poussière |
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Tous les
êtres d'un système de
mondes majeur et de l'univers entier furent informés de leur
sort et s'accordèrent pour dire que, même s'il s'écoulait autant de kalpa qu'il y a de grains
de poussière sur la terre, Devadatta et ceux qui l'accompagnaient ne seraient jamais délivrés
de l'enfer avici ; que, même
s'il ne restait plus rien de la pierre dont l'usure complète
ée d'un kalpa, ils continueraient à souffrir dans la grande citadelle de l'enfer avici. C'est pourquoi
il est dit dans le chapitre Shinge* (IV) : "L'Honoré du monde dans sa grande bienveillance fait usage
d'une chose rare, avec bonté et compassion, il enseigne et convertit,
nous permettant d'obtenir des bienfaits. Même pendant d'incalculables
millions de kalpa, qui pourrait s'acquitter
un jour de sa dette envers lui ? Même en mettant nos mains
et nos pieds à son service, même en courbant respectueusement
la tête devant lui, même en lui faisant toutes sortes de dons.
Aucun de nous ne pourra jamais être quitte envers lui. Nous pourrions
bien le hisser à bout de bras au-dessus de nos têtes, le
porter sur nos propres épaules, pendant autant de kalpa qu'il y a de grains de sable dans le Gange, le vénérer de
tout notre coeur, lui offrir les mets les plus raffinés, et quantité
de vêtements en étoffes précieuses, toutes sortes
de lits et de linges de literie, des potions et médicaments variés ; du bois de santal du Mont Gozu, et toutes sortes de joyaux rares ; nous
pourrions bien ériger des stupas à sa mémoire et
recouvrir le sol de vêtements brodés de pierres précieuses,
même en lui présentant tout cela en offrande pendant des kalpas aussi nombreux
que les grains de sable du Gange, nous ne pourrions toujours pas nous
acquitter de notre dette envers lui." Il y a plus de vingt points (note) sur lesquels le Sutra du Lotus dépasse tous les [autres] sutras prêchés au cours de sa vie. Deux d'entre eux sont extrêmement importants : ce sont les enseignements dits des «trois» et des «cinq». Par «trois» on veut dire : trois mille kalpas dits de grains de poussière (note). Lorsque les sutras [autres que le Lotus] parlent de la durée de la période des pratiques du Vénéré Shakyamuni avant l'Éveil, les uns parlent de trois incalculables [kalpas]* , d'autres, de périodes plus longues que les kalpas de poussière*, d'autres de kalpas innombrables. Brahma a dit : « Cette terre est le fief que je régente depuis vingt-neuf kalpas». Pourquoi
Shakyamuni s'entraîna-t-il dans la pratique religieuse pendant
autant de kalpa qu'il y a [dans
un monde] de grains de poussière, en s'efforçant d'atteindre
la bodhéité ? Dans l'unique désir de concrétiser
l'idéal de la piété filiale. Car tous les êtres
vivants des Six voies, venus
àl'existence par les quatre formes de naissance, sont nos parents. Dans
un lointain passé, Shariputra commença sa pratique des austérités de bodhisattva à l'époque des Derniers
jours du Dharma d'un bouddha nommé Sendara. Il avait déjà pratiqué
pendant soixante kalpa quand
le Roi-Démon du sixième
Ciel réalisa avec inquiétude qu'il ne restait plus
à Shariputra que
quarante kalpa pour achever sa
pratique de bodhisattva. Le démon se déguisa en brahmane,
et supplia de lui donner un de ses yeux. Shariputra lui donna un oeil, mais, dès lors il perdit toute volonté
de pratiquer et abandonna, tombant de ce fait dans l'enfer avici pendant d'innombrables kalpas.
Soixante-huit millions de croyants dans les Derniers
jours du Dharma du bouddha Daishogon furent
trompés par le moine Kugan et trois autres moines, à tel point qu'ils dénoncèrent Fuji-biku (note),
et pour cela, tombèrent dans le même enfer pour autant
de kalpa qu'il y a de particules
de poussière sur la terre. Les hommes et les femmes des Derniers
jours du Dharma du Bouddha Shishionno* suivirent le moine Agramati* qui observait les préceptes,
mais se moquèrent de Kikon et demeurèrent aussi en enfer pendant d'innombrables kalpas. Soixante-huit millions de croyants dans les Derniers
jours du Dharma du bouddha Daishogon furent
trompés par le moine Kugan et trois autres moines, à tel point qu'ils dénoncèrent Fuji-biku (note),
et pour cela, tombèrent dans le même enfer pour autant
de kalpa qu'il y a de particules
de poussière sur la terre. Les hommes et les femmes des Derniers
jours du Dharma du Bouddha Shishionno* suivirent le moine Agramati* qui observait les préceptes,
mais se moquèrent de Kikon et demeurèrent aussi en enfer pendant d'innombrables kalpas. |
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