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Extraits de gosho sur

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DICTIONNAIRE
 
implicite / explicite

Cheng-guan de l'école Kegon s'appropria le principe d'ichinen sanzen de Zhiyi* et prétendit qu'il était implicite dans le Sutra Kegon* tout comme dans le Sutra du Lotus, mais que le Sutra Kegon* était un enseignement soudain (tonkyo) destiné à ceux qui y étaient déjà prédisposés par un enseignement antérieur, alors que le Sutra du Lotus était un enseignement graduel (zenkyo), car il fut enseigné plus tard ; il affirma que le Sutra Kegon* était le tronc et le Sutra du Lotus des branches et des feuilles [Kegongyo]. Cheng Guan était bouffi d'un orgueil incommensurable, persuadé que lui seul avait compris le véritable enseignement. En réalité il ignorait tout de l'atteinte de la bodhéité par les plantes qui est au coeur de la doctrine d'ichinen sanzen ; ce qui lui a valu les sarcasmes de Zhanlan*.
L’ouverture des yeux des images sculptées ou peintes (Kamakura 1264)

Parce que les enseignements sacrés exposés par le Bouddha de son vivant ne mentionnent rien à cet égard, personne n'a jamais pu fonder sa réponse sur des preuves écrites. Dans l'étude que j'ai faite moi-même des enseignements sacrés, j'ai bien trouvé certaines interdictions explicites concernant la consommation d'alcool, de viande ou des cinq mets épicés, et certains actes sexuels, considérés comme impurs à certaines dates spécifiques du mois, mais je n'ai jamais trouvé aucun passage des sutras ou des traités faisant état de restrictions liées à la menstruation.
Sur la récitation des chapitres Hoben et Juryo (Kamakura - 1264, à la femme de Hiki Daigaku Saburo Yoshimoto)

L'enseignement du chapitre Juryo* (XVI) revêt pour moi, Nichiren, une signification particulière. Zhiyi* et Saicho* le comprirent presque entièrement mais ne le révélèrent pas explicitement, et c'est également vrai de Nagarjuna et Vasubandhu.
Lettre à Gijo-bo (Sado, mai 1273, à Gijo-bo)

Du vivant du Bouddha, ainsi que pendant les deux mille ans des époques du Dharma correct et du Dharma formel [qui suivirent sa disparition], il n'y eut que trois pratiquants du Sutra du Lotus. Le Bouddha Shakyamuni lui-même, Zhiyi* et Saicho*. [Les autres, ] Shubhakarasimha (Shan-wu-wei) et Amoghavajra* de l'école Shingon, Dushun et Zhiyan de l'école Kegon, ainsi que les maîtres des écoles Sanron et Hosso interprétèrent tous les phrases du Sutra du Vrai Dharma pour les concilier avec le sens des sutras provisoires. Les maîtres Nagarjuna et Vasubandhu appréhendèrent intérieurement le sens du Sutra du Lotus mais ne le révélèrent pas explicitement. Même les quatre rangs de saints de l'époque du Dharma correct sont inférieurs à Zhiyi* et Saicho* pour ce qui est de la propagation de l'enseignement du Sutra du Lotus tel qu'il est exposé dans le Sutra. 
[...] Il est dit, au chapitre X du Sutra du Lotus : "Le Sutra du Lotus est le plus difficile à croire et le plus difficile à comprendre." Et au chapitre XI sont mentionnés les Six Actions difficiles et les Neuf Actes aisés". Le Grand-maître* Zhiyi* dit  : "Parce que les deux enseignements, théorique* et essentiel*, contredisent totalement les sutras précédents, il est extrêmement difficile d'y croire et de les comprendre."(réf.) Le Grand-maître* Guanding* commente cela ainsi  : "Le Bouddha a voulu donner là son enseignement ultime. Comment pourrait-il être facile à comprendre  ? "(réf.) Le Grand-maître* Saicho* déclare  : "Le Sutra du Lotus est le plus difficile à croire et à comprendre parce que le Bouddha y révéla explicitement l'état qu'il avait atteint."
Le pratiquant du Sutra du Lotus rencontrera des persécutions (Sado, 14 janvier 1274 à Toki Jonin, Shijo Kingo, Kawanobe et Yamato Ajari)

Les adeptes des autres écoles essaieront peut-être de vous contredire en citant le passage du Daichido Ron* dans lequel il est dit : "Ceux qui dénigrent l'enseignement des autres par attachement au leur, même s'ils observent les préceptes, ne pourront manquer de tomber dans les voies mauvaises." Demandez-leur alors s'ils savent dans quel but cette phrase fut écrite [dans le Daichido Ron* de Nagarjuna]  ? Nagarjuna aurait-il pu ignorer la gravité du crime de calomnier l'enseignement définitif (jikkyo) par attachement à des enseignements provisoires, alors qu'il déclara : "Les autres sutras ne sont pas des enseignements implicites. Seul le Sutra du Lotus est implicite".
Enseignement, pratique et preuve (Minobu, 1274 ? à Sammi-bo)

Les passages cités plus haut [des sutras du Lotus et du Nirvana] sont parfaitement explicites. Pourtant, même les grands lettrés des écoles du nord et du sud [de la Chine] se sont trompés sur ce point ; ceux qui les étudient par la suite devraient donc les lire avec la plus grande attention.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Les deux caractères qui composent le mot Nihon (Japon) représentent à eux seuls tous les êtres humains, tous les animaux et toutes les richesses des cinquante-six provinces du pays sans la moindre exception. Et les deux caractères qui forment le mot Gashi (Inde) n'évoquent-ils pas l'ensemble des soixante-dix régions de l'Inde  ? Zhanlan* écrivit  : "Lorsque, sous forme abrégée, nous mentionnons le Titre du Sutra, c'est le Sutra dans son intégralité qui est évoqué."(réf.) Et aussi : "Lorsque, par souci de concision, nous parlons des dix mondes-états ou des dix modalités, ce sont les trois mille mondes qui sont implicitement évoqués."(réf.)
Les Quatre Etapes de la foi (Minobu ; 10 avril 1277 (  ? ) à Toki Jonin)

Mais dans la nuit du douzième jour du neuvième mois de la huitième année de Bun'ei [1271], j'ai failli être décapité à Tatsunokuchi. Depuis lors, j'ai regretté de n'avoir encore révélé la vérité à aucun de ceux qui me suivent. [Pour cette raison, ] j'ai secrètement partagé cet enseignement avec mes disciples sur l'île de Sado. Après la disparition du Bouddha, de Grands-maîtres et lettrés [du bouddhisme] comme Mahakashyapa, Ananda, Nagarjuna, Vasubandhu Zhiyi*, Zhanlan*, Saicho* et Gishin*, connaissaient cette doctrine, mais l'ont gardée en leur coeur et ne l'ont pas propagée de manière explicite. Car le Bouddha leur avait interdit de le faire en disant qu'après sa disparition, ce Grand Dharma ne devra pas être divulgué jusqu'au début de l'époque des Derniers jours du Dharma. Moi, Nichiren, je ne suis peut-être pas l'envoyé du Bouddha, mais nous sommes bien dans l'époque des Derniers jours du Dharma. Il se trouve que je me suis éveillé à cet enseignement et m'efforce maintenant de l'exposer pour préparer l'apparition d'un sage.
Lettre à Misawa (Minobu, le 23 février 1278 à Misawa)

L’Objet véritable de dévotion (Gohonzon) qui est inclu implicitement dans le chapitre sur la Longévité de la Vie est le Bouddha Atemporel des Trois Corps non-soumis à la production conditionnée* (musa sanjin), le Maître et Seigneur Bouddha qui a atteint l’Éveil depuis l’éternité, et qui a une relation si profonde et si bienveillante avec notre monde. Dans le chapitre sur la Longévité de la Vie, ceci est traduit par les mots : "Les Pouvoirs supranaturels secrets et immanents de l’Ainsi-Venu".
Trois grands Dharmas cachés (Minobu, le 27  ? avril 1281 à Ota Kingo)

 

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