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gardes - gardiens de l'enfer
 

La beauté tant vantée de Ono no Komachi et de Soto'ori Hime, semblable à celle des fleurs, fut un jour éparpillée par les vents de l'impermanence. Pour finir, Fan Kuai et Chang-Liang, malgré leur maîtrise des arts martiaux, durent quand même subir les bâtons des gardiens de l'enfer. C'est pourquoi des personnes sensibles, aux époques précédentes, écrivirent des poèmes.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265  ? à un samouraï  ? )

Mais un jour, subitement, le Savant-maître* mourut. Et de nombreux gardiens de l'enfer apparurent, le ligotèrent avec sept chaînes de fer et le conduisirent au palais du roi. N'est-ce pas là une grande source d'étonnement  ? Quel crime avait-il bien pu commettre pour recevoir une telle punition  ? Peut-être dans la vie qu'il venait de vivre avait-il commis certaines des dix mauvaises actions, mais il ne s'était certainement rendu coupable d'aucune des cinq forfaits.
Le savant maître Chan-wou-wei (Kamakura, 1270 à Joken-bo et Gijo-bo)

Celui qui n'a pas foi dans le Sutra du Lotus aura les mains étroitement ligotées par les gardiens de l'enfer. Comme le dit le sutra  : "Après sa mort, il tombera dans l'enfer avici."(réf.)
L'héritage du Dharma ultime de la vie (février 1272, à Sairen-bo Nichiji)

Le Bouddha avait permis à tous les êtres de devenir bouddha en leur enseignant le chapitre Juryo* (XVI) du Sutra du Lotus. Mais, malheureusement, lorsqu'il illumina les cent trente-six enfers souterrains, au lieu de les trouver vides, il découvrit que ceux qui s'opposaient au Dharma bouddhique, les icchantika, y étaient toujours détenus par les gardiens de l'enfer. Ils se sont multipliés jusqu'à devenir les Japonais d'aujourd'hui.
Sans les gardiens de l'enfer qui les tourmentent, ceux qui offensent le Dharma ne pourraient jamais en sortir. Sans les autorités qui maintenant persécutent Nichiren, il pourrait difficilement expier la faute de s'être opposé au Dharma par le passé.
La Lettre de Sado (Sado, 20 mars 1272, à Toki Jonin)

Vous imaginez peut-être que l'enfer, les barres de fer de ses gardiens ou les ordres hurlés par les Aborasetsu se trouvent en quelque lieu lointain, mais il n'en est rien. [...] Sa femme, ses enfants et ses proches portant le défunt en terre sont les gardiens de l'enfer que l'on nomme Aborasetsu. Les lamentations de sa famille sont les voix de ces gardes de l'enfer.
[...] Le bouddha Amida, malgré sa promesse de venir à leur rencontre, ne se manifeste toujours pas. Ils s'égarent, quelque part au ciel, dans un état indéterminé entre la mort et la vie, et, entraînés vers le bas par le karma d'opposition au Dharma, ils tombent dans la prison des trois mauvaises voies. Alors, les effroyables démons gardiens de l'enfer se précipitent sur eux en jubilant, les ligotent et les soumettent à des tourments incessants.
Enfer et bodhéité (Minobu, le 11 juillet 1274 à la mère de Nanjo Tokimitsu)

Venant de ce seul caractère [myo], une forte pluie se mit à tomber qui éteignit les flammes de l'enfer avici. Le roi Yama inclina sa couronne en signe de respect, les gardiens de l'enfer jetèrent leurs bâtons et se mirent au garde-à-vous, et tous les prisonniers de l'enfer regardèrent autour d'eux, stupéfaits, en se demandant ce qui allait se passer.
Lettre à Horen (Minobu, avril 1275 à Soya Kyoshin)

Même dans l'école Tendai, certains proclament leur foi dans le Sutra du Lotus alors qu'ils dirigent, en fait, les autres vers les enseignements antérieurs. Ils sont eux aussi des gardiens de l'enfer qui poussent les hommes à tomber dans les mauvaises voies.
Lettre aux Frères (Minobu, 16 décembre 1275 aux frères Ikegami)

L’enfer de padma signifie l’enfer du lotus écarlate. Il est appelé ainsi car il y fait si froid que ceux qui y tombent se recroquevillent tant que leur dos se fend, laissant sortir leur chair, forme ressemblant à un lotus pourpre. Qu’en est-il alors, du grand lotus écarlate  ? Lorsqu’on va dans ces mauvais lieux, les titres de Roi ou de généralissime ne signifient plus rien. Leur aspect, lorsqu’ils sont en proie aux réprimandes des gardiens de l’enfer n’est en rien différent de celui de singes que l’on fait tournoyer.
[...] Probablement en rétribution de la jalousie dévorante qu'il [Shubhakarasimha*] éprouvait à l'égard de l'école Tiantai, il mourut subitement et fut traîné, ligoté par sept chaînes de fer, par deux gardiens de l'enfer, au tribunal du roi Yama [souverain des enfers]. Là, on lui dit que sa vie n'était pas encore arrivée à son terme, et il fut renvoyé dans le monde des vivants.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Il y eut autrefois en Inde une femme jalouse (réf.) dans une telle rage contre son mari qu'elle cassa tout dans la maison. L'excès de sa fureur déformait complètement ses traits  ; ses yeux étincelaient comme le soleil et la lune, et sa bouche semblait cracher du feu. Elle avait très exactement l'apparence d'un démon bleu ou d'un démon rouge. Elle s'empara du cinquième volume du Sutra du Lotus que son mari récitait depuis plusieurs années et le piétina sauvagement des deux pieds. Plus tard, lorsqu'elle mourut, elle tomba toute entière en enfer, à l'exception de ses deux pieds. Les gardiens de l'enfer eurent beau essayer de les faire descendre en les frappant avec des barres de fer, ses pieds ne pénétrèrent jamais en enfer grâce au bienfait d'avoir créé un lien, même d'opposition, avec le Sutra du Lotus, en le piétinant.
La persécution par le sabre et le bâton (Minobu, 20 avril 1279 à Nanjo Tokimitsu)

Ce qui compte, c'est le déshonneur qui apparaît dans la vie prochaine. Vous devez progresser sur la voie de l'Éveil enseignée par le Sutra du Lotus, tout en songeant à ce moment où, sur les berges du fleuve aux trois passages, les yaksha, les démons et les gardiens de l'enfer viendront vous arracher vos vêtements. Le Sutra du Lotus est la robe qui vous sauvera du déshonneur après la mort.
Lettre à Jakunichi-bo (Minobu, 16 septembre 1279, à Jakunichi-bo Nikke)

Nous, simples mortels, sommes depuis longtemps sous l'emprise du Démon du sixième Ciel. Il nous a gardés prisonniers des mondes-états d'enfer, des esprits faméliques* et des animaux, sans un instant de répit, jour et nuit, nous sommes torturés par les gardiens de l'enfer. Mais si, d'une façon ou d'une autre, nous parvenons à nous placer sous la protection du Sutra du Lotus, le Bouddha Shakyamuni et les bouddhas des dix directions nous traiteront comme leurs enfants, et même les divinités célestes Bonten et Taishaku auront peur de s'approcher de nous.
Jozo et Jogen (Minobu, 27 septembre 1280 à Matsuno ? )

 

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