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Extraits de gosho sur

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Fujiwara
 

Ces maîtres opposés au Dharma correct, ulcérés de voir leurs erreurs dénoncées, doivent jubiler pour le moment, mais un jour leurs souffrances ne seront pas moindres que celles de Nichiren et de ses disciples. Leur joie est comparable à celle de Fujiwara Yasuhira lorsqu'il tua son frère et Minamoto no Yoshitune. Le démon qui détruira le clan des gouvernants est déjà entré dans ce pays.
La Lettre de Sado (Sado, 20 mars 1272, à Toki Jonin)

Dans la 3e année de l'ère Jokyu [1221], sous le signe cyclique kanoto-mi, le 19e jour du 4e mois - à peu près au moment où éclatèrent les troubles entre la cour [de Kyoto] et les guerriers barbares - sur l'ordre de l'Empereur retiré d'Oki, des autels furent élevés et quarante et un moines, versés dans les pratiques occultes, conduisirent pour la première fois quinze sortes de cérémonies ésotériques, afin de vaincre le gouvernement de Kanto par le pouvoir de leurs incantations. Au nombre de ces cérémonies il y eut : La prière du Seul-Caractère-de-la-Roue-d'or [ichiji konrin] (conduite par un Supérieur du Tendai, l'Administrateur des moines Jien, assisté de douze moines, à la demande du Régent impérial Motomichi). La prière des quatre Rois du Ciel (conduite par l'Administrateur impérial des moines du temple Joko-ji [Shinsho] assisté de huit moines, au Palais Hirose, à la demande de Dame Shumeimon'in). La prière à Fudo-Myo-o (conduite par l'Administrateur des moines Kangon, à la demande du Seigneur Kazan'in Zemmon [Fujiwara Tadatsune]).
Sur la prière (Sado, 1272 à Sairen-bo)

De plus, durant le règne d’Antoku, le Premier Ministre (dajo-daijin), le nyudo Taira Kiyomori et les membres de son clan sollicitèrent le Grand-prêtre Myoun, du temple d’Enrakyu-ji sur le Mont Hiei, afin qu’il tienne le rôle de maître d’Etat et présentèrent au temple l'engagement manuscrit suivant : "De même que le clan Fujiwara fit du temple Kofuku-ji son propre temple clanique et officia au sanctuaire Kasuga en tant que sanctuaire clanique leur venant des temps les plus reculés, nous, le clan Taira, officierons au Enrakyu-ji comme en notre propre temple clanique et sanctuaire de Hie *."
Souverains de notre pays (Minobu, février 1275)

Au Japon, au printemps de la 9e année de l'ère Konin, survint aussi une grande sécheresse. L'empereur Saga ordonna à Fujiwara no Fuyutsugu d'envoyer un fonctionnaire à son service, Wake no Matsuna auprès du Grand-maître* Saicho* afin de lui demander d'offrir des prières pour faire tomber la pluie. Le Grand-maître* Saicho* pria pour la pluie en récitant le Sutra du Lotus et les sutras Konkomyo* et Ninno* et, le troisième jour, de légers nuages apparurent et une pluie douce se mit à tomber lentement. L'empereur en fut si heureux qu'il donna l'autorisation de construire le sanctuaire pour l'ordination (kaidan) selon les préceptes du Mahayana, qu'il avait été si difficile d'établir au Japon (note).
La prière pour la pluie des trois maîtres du Tripitaka (Minobu, 22 juin 1275 au nyudo Nishiyama)

Même des sages qui pratiquent avec autant d'assiduité que Rahula dans les temps anciens, en observant scrupuleusement les 250 préceptes, ou des sages comparables à Purna, calomnient Nichiren après l'avoir rencontré. Même des personnages vertueux et honnêtes comme le ministre Wei Zheng ou Fujiwara no Yoshifusa, lorsqu'ils voient Nichiren, le traitent de manière déraisonnable et injuste.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Trois mille dames de la cour furent jalouses de Wang Zhao-gun, la favorite de l'empereur de la dynastie des Han. Les épouses de Taishaku, au nombre de neuf milliards neuf cent millions nayuta ont toutes envié Kyoshika (note). [Au Japon], le ministre Fujiwara no Saneyori fut jaloux de Kaneakira* et Fujiwara no Tokihira, jaloux de Sugawara no Michizane, médit de lui auprès de l'empereur, le faisant ainsi condamner à l'exil.
Plus la source est lointaine, plus le courant est long (Minobu, le 15 septembre 1278, à Shijo Kingo)

Fan Kuai et Chang-Liang, Taira no Masakado et Fujiwara no Sumitomo n'ont jamais fait preuve de lâcheté, car ils avaient un profond sens de l'honneur et la disgrâce leur était odieuse. Pourtant le déshonneur dans cette vie n'est rien. Ce qui compte, c'est le déshonneur qui apparaît dans la vie prochaine.
Lettre à Jakunichi-bo (Minobu, 16 septembre 1279, à Jakunichi-bo Nikke)

Le deuxième empereur [Ying Huhai, empereur de -210 à -206] de la dynastie Qin, en Chine, poussé à cela par les calomnies de Zhaogao, fit exécuter Li-si, et fut ensuite lui-même assassiné par Zhaogao. Et l'empereur Daigo, au Japon, en croyant les calomnies du ministre de la Gauche, Fujiwara no Tokihira, bannit le ministre de la Droite. Après quoi, l'empereur tomba en enfer.
Lettre au nyudo Nakaoki (Minobu, le 30 novembre 1279 au nyudo Nakaoki et à son épouse)

 

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