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Extraits de gosho sur |
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Asanga |
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Dans un pays où il s'est répandu,
il faut combattre le Hinayana
à l'aide des sutras du Mahayana,
comme le fit le bodhisattva Asanga
lorsqu'il réfuta les enseignements du Hinayana
pronés par Vasubandhu. En examinant
les origines de l'école appelée Hosso,
on s'aperçoit que, neuf cents ans après la mort de Shakyamuni
en Inde, apparut un Grand-maître de la doctrine, appelé Asanga.
La nuit, il se rendait au Ciel Tushita
pour y rencontrer le bodhisattva Maitreya et apprendre de sa bouche les enseignements exposés par le Bouddha
de son vivant. Le jour, il travaillait à la propagation de la doctrine Hosso, dans le royaume d'Ayodhya.
Plusieurs grands maîtres de la doctrine furent ses disciples tels
que Vasubandhu, son frère
cadet, Dharmapala, Nanda
et Shilabhadra. Le grand roi
Shiladitya, se convertit à
ses enseignements, et par la suite, tous les habitants des cinq
régions de l'Inde renoncèrent à leurs conceptions
erronées pour suivre sa doctrine. Xuanzang
se rendit en Inde, et, pendant dix-neuf ans, visita les temples et alla
voir les stupa de près de cent trente royaumes. Il rencontra de
nombreux maîtres bouddhistes et étudia tous les profonds
principes contenus dans les douze
catégories de sutras et les 80000 enseignements sacrés.
Il rencontra ainsi deux écoles, Hosso
et Sanron. L'une d'elles, Hosso,
disait que sa doctrine, du Mahayana,
avait été enseignée, longtemps auparavant, par le
bodhisattva Maitreya et par Asanga,
et, à une époque plus récente, par le Maître
de doctrine* Shilabhadra. Le bodhisattva
Vasubandhu fut d'abord un maître
du bouddhisme Hinayana. Pour entraver
la propagation du bouddhisme mahayana dans l'Inde entière, il écrivit cinq cents traités
sur le Hinayana. Cependant, il
réalisa que ses conceptions étaient fausses en dialoguant
avec le bodhisattva Asanga.
Vasubandhu dit à Asanga
qu'il voulait se couper la langue pour expier son crime. Asanga l'en dissuadaien disant : "Utilise plutôt ta langue pour faire
l'éloge du Mahayana." En Inde, au
cours des mille ans qui suivirent la disparition du Bouddha, il y eut
de grands érudits tels que Mahakashyapa,
Ananda, Ashvaghosha,
Nagarjuna, Asanga
et Vasubandhu, qui entreprirent
de propager le bouddhisme dans les cinq
régions de l'Inde. Il se trouve que l'on peut lire, dans un
des classiques du confucianisme : "Ceux qui ont des choses une compréhension innée sont
les plus éminents." Eminent ici, veut dire sage. "Ceux
qui étudient, et qui, par l'étude, parviennent à
la même compréhension, les suivent Ceux qui... désigne
les justes. Et dans l'un des sutras bouddhiques, on lit : "Dans
ma pratique religieuse, je ne suis aidé par aucun maître."(réf.)
Shakyamuni, seigneur de la doctrine, est le plus grand sage en ce monde
Saha. Zhiyi*
et Saicho furent tous deux des sages,
en même temps que des justes. Ashvaghosha,
Nagarjuna, Asanga,
Vasubandhu, Lao-Zi
et Confucius furent à
la fois des sages et des justes, soit des enseignements du Hinayana,
soit du Mahayana
provisoire*
ou des enseignements non bouddhiques ; toutefois, aucun d'eux ne fut un
sage ou un juste du Sutra du Lotus. Le Grand-maître Zhiyi*
apparut, sous les dynasties Chen
et Shui.
Il affirma que, parmi les enseignements
sacrés exposés par le Bouddha, on trouvait des enseignements
du Mahayana et du Hinayana,
des enseignements exotériques
et ésotériques,
des enseignements provisoires
et définitifs. Il expliqua
que Mahakashyapa et Ananda avaient propagé exclusivement les enseignements du Hinayana ; Ashvaghosha, Nagarjuna,
Asanga
et Vasubandhu, les enseignements
du Mahayana provisoire*.
Ces mille
ans de l'époque du Dharma correct se divisent en deux périodes. Au cours des premiers
cinq cents ans, les sutras du Hinayana furent propagés. Ceux qui les enseignèrent furent Mahakashyapa,
Ananda et quelques autres. Dans
la deuxième période de cinq cents ans, Ashvaghosha,
Nagarjuna, Asanga,
Vasubandhu et d'autres propagèrent
les sutras du Mahayana provisoire*.
Certains de ces maîtres, dans leurs écrits, firent allusion
à des aspects partiels du Sutra du Lotus, et d'autres
ne le mentionnèrent jamais. Parmi les maîtres apparus après
les mille ans de l'époque du Dharma correct, certains donnèrent
des interprétations ressemblant à l'enseignement du Bouddha
lui-même, mais sur de nombreux points ils tombèrent dans
l'erreur. Parmi ceux [apparus à l'époque du Dharma correct]
qui n'étaient pas dans l'erreur mais dont l'enseignement restait
incomplet, se trouvent Mahakashyapa,
Ananda,
Ashvaghosha, Nagarjuna,
Asanga
et Vasubandhu. |
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